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Hier, vendredi 13 octobre, la Préfecture de l'Hérault en collaboration avec la Ville de Frontignan la Peyrade, le SDIS 34, la DDSP 34, l'Université d'Avignon et le Cenalt, ont organisé une simulation d'alerte tsunami à Frontignan Plage.

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Transcription
00:00 C'est la préfecture qui pilote aujourd'hui l'exercice de tsunami à Frontignan.
00:03 Est-ce que vous pouvez nous expliquer comment ça s'est passé ?
00:06 C'est la préfecture qui organise cet exercice avec la mairie de Frontignan
00:09 que je salue et remercie, monsieur le maire et toutes ses équipes qui ont joué le jeu avec nous.
00:13 L'objectif aujourd'hui c'était d'une part rappeler qu'il y a un risque de tsunami sur le littoral Erolte.
00:21 Il y a un risque de tsunami à Frontignan,
00:23 donc la sensibilisation de la population c'est important, faire connaître le risque.
00:27 Deuxièmement, l'objectif c'était de tester un outil d'alerte qui s'appelle FR-Alert.
00:32 Le principe c'est qu'on se trouve dans une zone exposée à un risque,
00:36 on reçoit sur notre téléphone, smartphone, qu'il soit ouvert ou pas,
00:41 un message d'alerte, une sirène assez forte et un message qui nous demande d'évacuer, de s'éloigner du littoral.
00:46 Les objectifs sont atteints,
00:54 vous voyez la participation de beaucoup de monde, notamment des jeunes du collège.
00:58 On fera un bilan évidemment,
01:01 mais la plupart des gens, peut-être 80% des personnes qui étaient sur la plage, ont reçu le message d'alerte.
01:07 Donc ça c'est positif, on verra encore améliorer les choses pour que tout le monde reçoive ce message.
01:12 Là vous pensez que la mobilisation est suffisante, il y a les étudiants du collège, en termes d'habitants ?
01:16 En termes d'habitants, c'est une zone où on a des résidents secondaires,
01:19 on n'a pas beaucoup d'habitants à l'année à Frontignan,
01:21 mais on a croisé un couple de personnes suisses qui sont à Bale Reuc-les-Bains,
01:26 pour ne pas faire de publicité au terme,
01:28 et qui sont sortis spontanément, qui nous ont interpellés en disant "on a reçu un message,
01:32 on nous indique de rejoindre les zones de refus", donc ces personnes nous ont suivis.
01:36 L'objectif c'est ça, c'est de faire parler, acculturer la population au risque de tsunami.
01:41 Les habitants ont répondu aujourd'hui ?
01:44 Oui, justement j'étais en discussion avec certains habitants du quartier,
01:49 et qui font part en tout cas de leur impression,
01:53 certains ont reçu le message, d'autres pas,
01:55 donc on sent qu'il y a des recalibrages à faire,
01:58 et c'est tout l'objectif en tout cas de cet exercice.
02:02 Combien de temps de préparation ça a été ?
02:04 Ah oui, c'est plusieurs mois de préparation,
02:08 il faut que tous les services, que ce soit de l'État, de la ville, du département, se coordonnent.
02:16 Quel a été le rôle de l'université dans l'exercice d'aujourd'hui ?
02:19 On a accompagné la préfecture dans la création et l'initiation de l'exercice,
02:23 notre rôle c'est surtout de travailler sur le contenu des messages,
02:26 et sur l'avis des publics qui ont été sollicités ou qui ont reçu le message.
02:29 Est-ce que vous savez combien de personnes vous avez touché avec ce message ?
02:32 Non on ne peut pas parce que la diffusion se fait par ondes radio,
02:34 donc on sait qu'il y a quelques personnes qui n'ont pas reçu,
02:37 parce que le téléphone n'est pas mis à jour,
02:39 ou parce qu'il y a parfois des problèmes côté diffusion des opérateurs,
02:43 par contre on sait que ça marche plutôt bien et on sait qu'on peut toucher 80% de la population avec cet outil-là.
02:48 Comment vous l'avez ce chiffre déjà ?
02:50 C'est parce qu'on a fait des estimations depuis un an,
02:53 on travaille avec les autorités et on a essayé d'anticiper,
02:55 donc c'est un chiffre en tout cas que je vous donne à l'échelle de la France hexagonale,
03:00 on sait que certaines communes, parce qu'il y a une population qui n'a pas encore des nouveaux téléphones,
03:04 ou parce qu'il y a un réseau 3G, ces personnes-là ne recevront pas le message,
03:08 mais on sait que cet outil-là est très efficace, mais par contre il ne touche pas 100% de la population.
03:13 Aujourd'hui à Frontinian, vous avez déjà quelques résultats au questionnaire que vous avez lancé ?
03:17 Oui, on a à peu près une soixantaine de réponses, ce n'est pas beaucoup,
03:19 mais on s'attendait à ce qu'il n'y ait pas non plus forcément beaucoup de réponses,
03:22 parce qu'il n'y a pas forcément beaucoup de zones dans la zone,
03:24 on serait à peu près à 3000 résidents en permanence ici,
03:28 donc c'est un chiffre qui donnerait 2% de taux de réponse,
03:31 et c'est ce qu'on a sur les autres exercices, puisqu'aujourd'hui on est à notre 50e exercice,
03:35 là donc on a 60 réponses au questionnaire,
03:37 mais globalement depuis deux ans, on travaille avec les autorités,
03:42 on a collecté plus de 20 000 réponses au questionnaire en ligne,
03:44 donc ça nous donne aujourd'hui des réponses intéressantes sur la vie de la population,
03:48 que ce soit sur la curiosité, sur le contenu du message, sur la compréhension,
03:54 et là vous avez le message de fin d'alerte qui arrive en direct.
03:57 [Musique]

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