Attaque d'Arras : Regardez l'émotion des proches et des élèves du professeur assassiné par un terroriste devant son lycée
Durant toute la journée de samedi, élèves, parents, enseignants et anonymes ont déposé des fleurs devant l’établissement d’Arras (Pas-de-Calais). Un témoignage symbolique, après l’horreur de l’attaque. Dominique Bernard avait 57 ans. Professeur de français, il a été le premier à faire face au terroriste.
Son acte, héroïque, est salué par toutes les générations. "C’est dur, mais il faut aller au-delà. Là c’est un moment de tristesse aujourd’hui, de recueillement, et demain il faudra se montrer fort et uni", confie le père d’un élève de 5e, la gorge serrée. Toute la communauté éducative de l’établissement est touchée.
"Je voudrais le remercier pour tout ce qu’il nous a fait partager. C’est un super mec. C’est vraiment une grosse perte pour les enfants, pour l’établissements, pour ses filles, son épouse", confie Philippe Lourdel, professeur de mathématiques au lycée Gambetta.
La sidération est la même dans le village de l’enseignant, Berneville (Pas-de-Calais), 500 habitants. Père de trois filles, Dominique Bernard y menait une vie calme. "Ça a été un homme, face à la faiblesse de ces gens qui font ce genre de choses", estime un habitant.
Son acte, héroïque, est salué par toutes les générations. "C’est dur, mais il faut aller au-delà. Là c’est un moment de tristesse aujourd’hui, de recueillement, et demain il faudra se montrer fort et uni", confie le père d’un élève de 5e, la gorge serrée. Toute la communauté éducative de l’établissement est touchée.
"Je voudrais le remercier pour tout ce qu’il nous a fait partager. C’est un super mec. C’est vraiment une grosse perte pour les enfants, pour l’établissements, pour ses filles, son épouse", confie Philippe Lourdel, professeur de mathématiques au lycée Gambetta.
La sidération est la même dans le village de l’enseignant, Berneville (Pas-de-Calais), 500 habitants. Père de trois filles, Dominique Bernard y menait une vie calme. "Ça a été un homme, face à la faiblesse de ces gens qui font ce genre de choses", estime un habitant.
Transcript
00:00 Dans le village endeuillé, les drapeaux sont en berne.
00:02 Des habitants déposent discrètement des fleurs tout près du domicile
00:07 de l'enseignant tué hier.
00:08 Dominique Bernard vivait ici depuis plus de 30 ans avec son épouse,
00:14 elle aussi enseignante.
00:15 Pour la doyenne de Berneville, l'émotion est immense.
00:19 - C'est un grand malheur, irréparable, pour elle surtout, Isabelle.
00:27 C'est une famille très réservée, sans histoire,
00:34 apparemment très heureuse.
00:37 Chaque jour, ce professeur de lettres passionné rejoignait
00:41 le collège Gambetta d'Arras.
00:42 Tous les élèves venus lui rendre hommage aujourd'hui le disent.
00:45 Il était l'enseignant que chacun rêvait d'avoir.
00:49 - Même si on était en difficulté ou qu'on n'était pas si du haut français,
00:53 il était vraiment toujours là pour nous, toujours souriant.
00:56 Et oui, c'est vraiment un choc.
01:00 Puis le fait qu'il soit interposé pour empêcher l'agresseur d'entrer,
01:05 c'était déjà un héros pour moi, mais là, ça l'est encore plus.
01:09 Et je pense pour tout le monde.
01:10 Les collègues et amis de Dominique Bernard ne sont pas surpris
01:14 du courage que le professeur a montré face à l'agresseur.
01:18 - Forcément, s'il a vu qu'un enfant était en danger,
01:21 il s'est sûrement mis devant, c'est sûr et certain.
01:25 - Ah non, c'est quelqu'un...
01:26 C'était quelqu'un de droit.
01:28 Il était droit dans ses bottes.