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00:00 Voilà qui nous conduit direct au magazine du dimanche, votre rendez-vous préféré que je prends toujours grand plaisir à vous proposer.
00:08 Aujourd'hui, notre sujet, attrait au paysage politique de Côte d'Ivoire.
00:13 Et notre invité est maître de conférence à l'Université d'Abidjan, Cocody.
00:17 Merci encore docteur d'être venu.
00:20 On va tout de suite suivre cette vidéo que nous propose Alexis Ouedraouk.
00:27 La scène politique ivoirienne présente un nouveau tableau.
00:32 Sa cartographie est redéfinie avec le déclin observé des partis de gauche lors des élections locales du 2 septembre dernier.
00:40 Le PPACI est en perte de vitesse dans ses bastillons traditionnels
00:44 et le PDCI-RDA fait place en plusieurs endroits au RHDP qui lui impose sa marée orange sur toute l'étendue du territoire.
00:52 Une position que le parti réussit à maintenir pendant les sénatoriales par le vote de ses conseillers régionaux et municipaux.
00:59 Les alliances mises en place par l'opposition n'ont pas réussi à convaincre les populations.
01:05 Celle entre le PPACI et le PDCI-RDA n'aura réussi qu'à lever 10 communes et 1 région,
01:11 compte 123 communes sur 201 et 25 communes sur 30 pour le RHDP.
01:17 A deux ans de la présidentielle, cette victoire du RHDP se veut démonstration de force qui devrait interpeller ses adversaires politiques.
01:25 Les indépendants ne sont pas en reste, ils ont joué les troubles faites et marqué 10 points
01:31 en arrachant 41 communes avec 1 région comme Cérise sur le gâteau.
01:37 Dr Bamba, Alexis Ouedraogo nous a décrit la nouvelle cartographie dans notre pays.
01:47 Le paysage politique actuel, selon vous, quel est-il après ces élections?
01:53 Et d'ailleurs, qu'est-ce qu'un paysage politique? Essayons de comprendre déjà ce concept.
02:00 Un paysage politique c'est un environnement, un contexte bien précis, une sorte de photographie du moment de la politique.
02:07 Et donc en Côte d'Ivoire, on sort des élections municipales, régionales et sénatoriales, on peut dessiner une nouvelle cartographie.
02:14 Ce qui permet de voir en ce moment, en 2003, la politique en Côte d'Ivoire, la politique en train de se faire dans son quotidien.
02:22 Quels sont les acteurs majeurs, quels sont les partis politiques majeurs, les organisations qui participent à l'animation de cet espace-là.
02:30 D'accord. Et d'après l'élément que nous venons de suivre, le RHDP qui règne sur toute la Côte d'Ivoire, alors qu'est-ce que ça veut dire?
02:38 Régner sur toute la Côte d'Ivoire, il faut mettre un bémol quand même, ce n'est pas une partie unique.
02:44 Ils ont légémonie du moment, la cartographie qui ressort, la photographie qui ressort, comme je le disais tantôt, leur donne en tout cas la part belle.
02:52 Mais ils ne sont pas à 90% de récupération de tout le territoire national. Selon les chiffres que j'ai, bon, ça va, en tout cas, ils ont maillé le territoire national.
03:03 Ce qui est intéressant dans le cas du RHDP, c'est que dans les coulisses et de la manière dont les choses sont dites, ça semble être un parti qui était cantonné en une région.
03:12 Mais voilà qu'avec cette nouvelle cartographie, on constate que le régime au pouvoir maille en tout cas l'ensemble du territoire national. Et c'est de bon augure pour ce parti.
03:22 Et ce n'est pas une surprise, il y a quelques jours seulement, Kandia Kamara, présidente du Sénat.
03:29 Oui, c'est un fait historique. C'est la première fois qu'une femme est à ce poste-là. C'est un poste institutionnel de haut vol, comme on le dirait en Côte d'Ivoire.
03:44 Et je crois que dans le parcours de la personnalité de Kandia Kamara, cela paraît normal.
03:50 Il faut dire qu'elle est du RHDP, du RDR originel.
03:54 Voilà, il y a ça, mais en même temps elle a quand même du cran.
04:00 Elle était à l'éducation nationale, après l'éducation nationale elle était aux affaires étrangères.
04:05 Aujourd'hui elle est au Sénat. Dans le jeu politique normal, son parti a trouvé bon de la mettre en avant.
04:11 Et puis c'est une femme.
04:13 Ça donne en tout cas une autre image de la Côte d'Ivoire au niveau de l'occupation de l'espace politique par les femmes.
04:21 Et surtout à des postes importants. Voilà, c'est ça qu'on a besoin au niveau international pour pouvoir voir de la Côte d'Ivoire,
04:28 voir de nous ce que nous représentons du point de vue du genre, parce que c'est important.
04:33 Mais en tant que ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères, c'était déjà réglé ce problème.
04:37 Une femme vraiment haut placée, non?
04:40 Oh non, pas forcément. Aujourd'hui on attend une femme présidente de la République.
04:43 Pourquoi pas? On attend une femme Premier ministre de Côte d'Ivoire.
04:46 Ce serait encore plus intéressant. Donc rien n'est encore réglé du point de vue du genre.
04:50 D'accord. Là on a parlé des élections municipales, régionales, sénatoriales.
04:56 Mais il y a aussi des nominations qui ont été faites récemment.
05:00 La Haute Autorité pour la bonne gouvernance, par exemple, un nouveau locataire de cette maison,
05:06 la Grande Chancelière et l'Euro, représentant du chef de l'État, tous émanent du RHDP.
05:13 Oui, ce qui est normal, le propre de la politique, ce sont les récompenses qu'on donne à ceux qui ont milité avec nous.
05:19 Il y a le côté de la compétence qui peut jouer.
05:22 Maëm Moumadoune, la loyauté aussi joue.
05:24 Le RHDP au pouvoir, donc le grand poste de la politique, forcément, sera occupé par le RHDP.
05:30 Ce qu'on voit en tout cas, c'est que pour ces nominations dans ces postes institutionnels,
05:34 ce sont de nouvelles têtes qui viennent. Je ne dis pas que ce sont des hommes neufs, non, point du tout.
05:39 Ce sont des hommes du Sérail qui sont aujourd'hui à des postes de responsabilité.
05:43 Si je prends le cas de Epiphan Zoro, Balot, c'est en tout cas pour moi un poste qui est comme, en tout cas, un poste pour lui taillé sur mesure.
05:54 Il était au ministère de la bonne gouvernance et se retrouve aujourd'hui, disons, présente d'une institution, ce qui est une bonne chose.
06:01 On se dit qu'il faut qu'il ait les mains libres, qu'il puisse faire encore mieux que ce qu'il a fait au ministère.
06:07 Ali Koulibaly, dans le paysage politique ivoirien, ce n'est pas un inconnu. Voilà, c'est un grand homme d'État.
06:15 Il est au poste pour moi là où il faut être. Mais encore ce qui est encore plus intéressant, c'est Daguerre Henri Adiabaté.
06:22 Des figures emblématiques du RDR, ensuite du RHDP, femme loyale qui a fait vraiment ce qu'il fallait pour la nation ivoirienne.
06:30 Aujourd'hui, grande chancelière honoraire.
06:32 Je crois que c'est gagné pour elle. C'est important et c'est un poste en tout cas qui vient d'être créé.
06:37 Un poste honoraire en tout cas pour continuer de rendre, à mon avis, hommage à cette femme-là.
06:42 Un autre poste qui vient d'être créé, le haut représentant du chef de l'État.
06:45 Oui, c'est nouveau, c'est nouveau, certes.
06:47 Qu'est-ce que ça signifie exactement, haut représentant du chef?
06:50 Nous attendons le contenu. Voilà, nous ne parlons pas si du virtuel, si il a été nommé.
06:54 Mais pour le moment, on n'a pas véritablement de contenu.
06:56 Mais si on prend le mot dans leur sens, un haut représentant signifie que c'est quelqu'un qui va représenter le chef de l'État d'une certaine façon.
07:04 Parce que la politique, il y a...
07:06 Autrement par rapport au vice-président de la République?
07:08 Oui, évidemment, le vice-président est constitutionnel.
07:10 Quand on prend la constitution de la Côte d'Ivoire, le président de la République nomme le vice-président, nomme le chef de gouvernement.
07:17 Mais à ce niveau-là, nous sommes dans la politique.
07:21 Et il a paru important pour le président Alassane Ouattara de nommer ce haut représentant-là pour d'autres tâches que nous attendons, qui seront définies.
07:31 Ou bien que nous allons constater, parce que les hommes politiques aussi ont besoin comme ça, d'hommes et de femmes qui puissent les aider dans ce qui est son appel à faire.
07:38 Et à partir de quand, selon vous, ce paysage politique actuel pourrait être amené à changer?
07:43 Oh, forcément, on attend d'autres élections.
07:45 La meilleure qui vient, c'est la présidentielle de 2025.
07:48 Mais après, on a aussi les législatives, tout et tout.
07:51 Mais je crois que la présidentielle paraît être en tout cas la jauge la plus importante qui permet un changement, plus qu'un changement, un chamboulement, même une métamorphose de la politique dans n'importe quel espace politique.
08:07 Est-ce qu'il faut dire que chaque régime arrive avec son paysage politique?
08:12 Oui, on peut le dire comme ça, mais il y a plusieurs paramètres qui rentrent en ligne de compte.
08:18 Voilà, le paysage politique est certes régenté par le nouveau régime, mais il y a d'autres paramètres comme les élections législatives municipales qui peuvent participer à perturber ce paysage politique-là qui devient plus monopoleur.
08:32 Parce qu'un parti au pouvoir ne va pas forcément remporter toutes les élections.
08:35 Tout à fait. Donc à partir de ce moment, c'est ce qui fait la démocratie d'ailleurs, la possibilité que chacun ait une part du gâteau, ce gâteau qu'il y a, pour qu'on sente que dans les jeux politiques, l'attenance est possible.
08:49 Pendant un moment, ce n'était pas le cas, mais on note depuis une certaine période la participation de la quasi-totalité des partis politiques aux élections.
08:58 Mais comment peut-on avoir un parti politique qui a dirigé le pays pendant une décennie et puis se chercher aujourd'hui à de simples élections locales? Parlons de l'ancien FPI.
09:11 Oui, ça se peut parce que la politique est évolutive, la mentalité déjà évolue également.
09:17 À chaque élection et à chaque moment de l'histoire d'un pays, il y a des paramètres dont il faut tenir compte pour pouvoir aller dans les joutes électorales.
09:26 Donc ce sont des offres qu'on fait, c'est comme aller acheter des marchandises dans une boutique. Vous convenez avec moi qu'il y a des modes.
09:34 Tel qu'il y a des modes, il y a également des modes dans la politique.
09:37 Ceux qui sont les acteurs politiques, les entrepreneurs devraient le comprendre pour pouvoir faire de meilleures offres à la clientèle politique, de sorte qu'ils puissent rester en compagnie.
09:45 C'est quoi une meilleure offre? Qu'est-ce que j'ai proposé hier qui marchait et qui aujourd'hui ne marche pas? Pourquoi?
09:50 Est-ce que c'est une question de réinvention des partis politiques?
09:56 Évidemment, il y a la réinvention des partis politiques. C'est une donnée très importante.
10:00 Parce que ce qu'il fait aussi la politique, c'est l'équation personnelle.
10:05 Quelqu'un qui est dans une région ou dans une municipalité a cette habitude-là d'être aux côtés des populations.
10:12 Cette personne-là, quel que soit l'évent politique, sera toujours adobé par la population.
10:17 Mais quelqu'un qui ne vient que pendant les joutes électorales, pendant la période préélectorale, se faire voir pour faire des dons, pour faire des manifestations, est toujours mal vu par les populations.
10:28 Elles sont, à même les populations, mieux placées que nous pour pouvoir donner leur question à X ou Y en fonction de l'offre qui est donnée en ce moment-là.
10:38 Qu'est-ce qui milite aujourd'hui en faveur du RHTP véritablement pour s'offrir cette rasia qu'on voit?
10:45 Oui, c'est une la palissade. Vous convenez avec moi que le président Ouattara a eu pouvoir depuis 2011.
10:52 Les infrastructures en Côte d'Ivoire ont connu un certain boom. Je crois que ce sont des éléments qui jouent à leur faveur, sans compter la grande communication politique qu'il y a derrière,
11:02 la capacité que le RHTP a, en tout cas, de pouvoir communiquer sur ses propres actions et en même temps de sommeiller des femmes, neufs quelquefois, qui donnent satisfaction à ces populations-là.
11:13 Et c'est ce qui explique peut-être qu'il n'est plus question de bastions.
11:16 Oui, il n'est plus question de bastions parce que c'est ce que je ne peux pas oublier. Est-ce qu'il y aurait eu bastions sur les RDI terrestres?
11:22 La question, nous sommes dans le RHDP aujourd'hui avec une alliance de partis qui a formé un grand parti politique national qui maille le territoire national.
11:32 Je crois que c'est la façon aujourd'hui de faire la politique qui est importante, ne pas comprendre du moins qu'il ne faut pas seulement rester une petite entité d'organisation politique qui est privée d'ailleurs,
11:45 mais comprendre qu'il faut faire un maillage, tisser sa toile, ramener en tout cas les gens d'autres bords, d'autres régions, d'autres circonscriptions, hommes comme femmes,
11:55 à adhérer à notre vision, à une vision que vous imposez à un moment donné de l'histoire.
12:00 Quelqu'un disait lorsque je travaillais le sujet qu'en Côte d'Ivoire, il n'y a pas véritablement de classe politique, mais c'est plutôt une famille politique.
12:09 Là, je fais un clin d'œil à Dr Touré de l'université, Félix Oufouette-Boigny. Qu'est-ce qu'il faut comprendre par cela?
12:15 Oui, il a…
12:16 Est-ce que c'est un peu la même chose en Afrique?
12:19 Bon, avant d'arriver en Afrique, je parlais de la Côte d'Ivoire. Voilà, on parle de grande famille politique parce qu'en réalité, quand on regarde, il y a beaucoup de transhumance.
12:28 Il y a des gens qui sont des hommes-liges d'une région qui les restent malgré les changements de régime. Ils sont toujours là en tant que tels.
12:37 Finalement, quand on regarde le comportement des hommes politiques, des acteurs politiques en Côte d'Ivoire, ils s'appellent tous frères, ils sont tous soeurs et ils appellent tous à la même unité de la Côte d'Ivoire, à la même compréhension de la Côte d'Ivoire.
12:50 Après, les hommes politiques qui sont en verve, ceux qu'on voit tout le temps, lorsqu'il y a une certaine tension nationale, automatiquement, ils se rencontrent pour faire baisser cette tension-là.
13:03 C'est seulement dans une famille qu'on le fait. Voilà, s'il n'y avait pas de familiarité, qu'ils soient dans les junctions, dans les interrelations, je crois que ça ne se ferait pas.
13:14 Cependant, la classe politique existe en tant que telle. Dans la mesure où cette classe politique-là se détermine en fonction des courants, en fonction des idéologies, et ça, il faut aussi l'accepter.
13:24 La gauche, la droite, les centres, tout ça, sont autant d'éléments qui ont leur importance en Côte d'Ivoire.
13:31 Et cela m'amène à vous poser cette question. Vous savez, la Côte d'Ivoire tout entière est en attente actuellement de sa prochaine équipe gouvernementale.
13:39 Et selon vous, à qui on aura affaire ? De nouvelles têtes, de nouveaux visages, ou alors, comme vous venez de le dire, si c'est la même famille, les mêmes personnes qui seront là, et juste une chaise musicale à laquelle on pourra assister ?
13:51 C'est ça le problème de la politique. Moi, je ne m'attends pas à un grand chamboulement. Je m'attends à une sorte de jeu de chaise musicale, ça c'est sûr.
14:02 Mais il y aura quand même des surprises. On s'attend à ces surprises-là. Je crois que la politique est en train de se fixer.
14:08 Et les indépendants pourront faire leur entrée ? Ils ont fait une petite percée quand même.
14:11 Oh, mais si c'est ça, ils devraient faire leur entrée en 2018, où ils avaient eu 56 communes. Aujourd'hui, 41 communes. Donc, je crois que du point de vue du poids, ce n'est pas du tout évident.
14:20 Et le PDCI ?
14:21 Le PDCI, ça dépendra des, disons, des propareils qui se passeront. Mais dans l'état actuel des choses, je ne crois pas que le PDCI puisse entrer dans le gouvernement.
14:31 D'accord. Et pourquoi tout le monde attend ce gouvernement comme ça, y compris eux-mêmes les politiques, mais bien entendu, la population, dans sa grande majorité, attend ?
14:43 Il y a beaucoup de listes même qui circulent sur les réseaux sociaux. Il y en a qui… Voilà. Qu'est-ce qui explique cette grande attente ?
14:49 L'attente est due au fait que le président de la République, je vais parler sur le plan du football, a dribblé tout le monde.
14:57 Voilà. Un vendredi, on a l'information sur laquelle le gouvernement est dissous. Et depuis, tout le monde est dans l'attente. Il y a une forme de tension dans la société.
15:08 Et pourquoi ? C'est parce qu'on s'intéresse aux hommes politiques. Les places qui vont être perdues, les places qui seront gagnées, qui perdent, qui hantent, etc.
15:15 Donc, loisible aujourd'hui, autant des réseaux sociaux numériques, d'inventer autant de gouvernements qu'il y a pour nous donner quelque chose, dans la mesure où on attend toujours.
15:27 Mais c'est de bonne guerre. Je crois qu'aujourd'hui, dans l'obésité informationnelle, on va recevoir beaucoup d'inventions. Et la vérité sortira. Je ne sais pas…
15:38 On attend aussi le nom du Premier ministre. Et puis, il y a eu une alliance FPI-gouvernement, malheureusement avec le résultat du président du FPI. Quel peut être l'avenir de cette alliance ?
15:50 L'avenir même du président du FPI ?
15:54 Non, son avenir, non.
15:56 L'avenir politique ?
15:57 Oui. Il est encore président de son parti. Il a dit son partenariat avec le RHDP.
16:03 Mais je crois qu'à regarder de près, la défaite d'Affinguessant, c'est ce qui paraît être quelque chose de très visible.
16:10 Mais dans le sous-bassement de la politique, je pense que son parti a gagné, avec des conseillers régionaux, des conseillers municipaux, dans la mesure où ils sont allés quand même en alliance.
16:19 Merci. Merci, Dr. Sidiki Bamba, maître de conférences à l'Université Félix-Oufouette-Boigny-de-Cocody.
16:28 Je rappelle que vous êtes venu nous parler un peu du paysage politique ivoirien.
16:33 Merci beaucoup en tout cas d'être venu et à très bientôt.
16:36 Dr. Sidiki Bamba, vous êtes expert en manipulation et propagande de l'information politique.
16:42 Merci, Hamza.
16:43 Merci beaucoup. Merci à vous aussi, chers téléspectateurs, et à mardi prochain, 13h.
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