France - Afrique du Sud : l'avant-match en direct du stade de France

  • l’année dernière
Avec Dorian Malvesin, Daniel Herrero, Antoine Mazère, Alexandre Priam et Quentin Cabanis
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##L_AVANT_MATCH-2023-10-15##

Category

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Sport
Transcription
00:00 Vous êtes sur Sud Radio, on est à une demi-heure maintenant, 40 minutes du coup d'envoi de France-France du Sud.
00:05 Après trois quarts de finale exceptionnelles, le quatrième s'annonce non moins fantastique.
00:11 Daniel Herrero est dans un malvesant direct du Stade de France. Bonsoir messieurs !
00:15 Bonsoir Alex, bonsoir à toutes et à tous. Salut Daniel !
00:19 Amis du soir, bonsoir amis de Sud Radio. On vous attend avec une affection incontestable, considérable,
00:24 tellement nous sommes en passion pour le match qui nous attend.
00:27 Voilà Alex, content de te retrouver.
00:30 Très heureux d'être avec toi Daniel. Je disais trois quarts de finale exceptionnelles
00:35 que l'on a vécues sur Sud Radio depuis samedi. On rappelle la victoire de l'Argentine face au Pays de Galles, 29 à 17.
00:41 La victoire de la Nouvelle-Zélande face à l'Irlande hier, c'était un match incroyable, 28-24.
00:45 On aura donc Argentine-Nouvelle-Zélande en demi-finale et puis il y a quelques minutes
00:50 où on a vécu la victoire de l'Angleterre face au Fiji, 30 à 24.
00:53 Qui va donc affronter l'Angleterre en demi-finale ? Ce sera entre la France et l'Afrique du Sud
00:57 mais je le disais Daniel, trois quarts de finale magnifiques.
01:01 Le quatrième doit l'être aussi ce soir.
01:04 Je dirais presque que nous avons la certitude que le quatrième le saura
01:09 alors que nous n'étions pas totalement certains que les trois premiers le sauraient.
01:14 Je me permets. C'est vrai que celui d'hier a été sublime.
01:18 Celui d'hier a été sublime. Le match entre la Nouvelle-Zélande et l'Irlande a été un sommet.
01:26 Un sommet rarement atteint dans le monde du rugby contemporain.
01:29 On a vu un match absolument magnifique dans tous les grands secteurs du jeu de rugby.
01:34 Il a été passionnant dans le spectacle, il a été passionnant dans la tribune,
01:39 il a été de très très bon niveau dans l'engagement physique, très très haut.
01:42 Il a été même dans la construction du rugby excellente.
01:47 Il a même eu quelques originalités, je dirais, rares, quasiment jamais vues.
01:53 Je suis susceptible de rentrer dans le Guinness Book, c'est-à-dire le livre des records, je pense, par exemple,
01:58 à cette séquence de six minutes qui vient conclure un match étouffant quant à son dessin.
02:05 Hier, nous avons vu donc un quart de finale superbe.
02:07 Celui de l'après-midi entre l'Argentine et le Pays de Galles avait été aussi passionnant
02:13 au sens propre du terme ardent, hardi dans le jeu, très tendu,
02:19 mais quand même de grande dignité dans le comportement des hommes,
02:22 de très très bon niveau sur le plan athlétique.
02:25 Donc hier, la journée était magnifique pour le rugby du monde, je dirais.
02:28 Et cet après-midi, nous avons eu un bon, pour ne pas dire un très bon,
02:31 et donc ça confirme l'allure générale que tout est quasiment du domaine du réussi
02:36 entre l'Angleterre et les Fidjies.
02:37 Ça a été un match catégorie sérieux.
02:40 Les Anglais ne sont quand même pas dans un imaginaire totalement inventé.
02:45 Ils ont resté sur leur base. Les Fidjiens ont été des Fidjiens.
02:49 On a vu un match très engagé avec cette qualité de rugby à tous les titres, à tous les niveaux.
02:57 Tout ça a été haut et ça confirme quand même que les trois premiers quarts de finale,
03:01 ils font honneur au rugby de ces temps, des temps contemporains, je dirais.
03:06 Et alors il y a le nôtre.
03:08 Et le nôtre, je ne vois pas comment...
03:10 Le nôtre, c'est celui que nous allons vivre ce soir,
03:13 celui où évidemment les coques de France sont concernées.
03:16 Celui-là, j'ai la sensation qu'il ne peut pas faire autre chose que déboucher sur une...
03:23 Je n'ose pas dire une performance, mais sur un événement considérable.
03:28 Voilà. Tout est réuni pour que ce soit considérable.
03:32 Est-ce que considérable, ça voudra dire très très grand rugby ?
03:35 Là, on peut avoir encore quelques interrogations.
03:39 Mais à tous les titres, dans la passion qui sous-tend, dans les attentes de pays,
03:47 dans l'espérance du pur rugby français, le match de ce soir est étourdissant d'émotion.
03:58 Voilà, nous sommes en bouche.
04:00 Après, on sera évidemment désireux de l'analyser dans son déroulé.
04:06 Mais que ces deux équipes, à priori, sont belles,
04:09 on va sans doute un peu discuter maintenant des contenus,
04:12 qui s'alignent, et peut-être même quels sont les plans de jeu.
04:16 Mais à l'évidence, tout est réuni pour qu'on flirte avec l'exceptionnel.
04:23 - Jean-Malvozat, il vous reste deux minutes avant la prochaine pause sur Twilio Radio.
04:26 Un mot quand même sur ce public.
04:29 On voit un stade de France assez vert quand même ce soir.
04:33 - Oui, très vert. On a vu notamment dans un coin du stade de France,
04:37 où on a l'impression qu'ils se sont retrouvés,
04:40 rapprochés beaucoup de polos verts, de maillots verts, de drapeaux verts.
04:44 Après, il y a pas mal aussi du public du 15 de France qui est présent.
04:48 Le stade de France est vraiment garni.
04:50 Il y a encore quelques petits trous, notamment au dernier étage.
04:53 Mais bon, ça va arriver.
04:54 Anton Mazal disait tout à l'heure, quand il est arrivé, il n'y avait pas trop d'ambiance.
04:57 Mais là, ça commence à monter en puissance un petit peu.
04:59 Cette belle ambiance entre le 15 de France et l'Afrique du Sud,
05:01 où les deux équipes sont en ce moment même à l'échauffement.
05:04 - Oui, les deux équipes à l'échauffement.
05:07 Et il y aura évidemment sur le terrain ce soir,
05:10 Antoine Dupond dévoilera les compositions des deux équipes dans quelques instants.
05:13 Ça promet pour cette soirée de rugby sur Sud Radio.
05:16 L'avant-match commence dans un instant sur Sud Radio.
05:18 A tout de suite.
05:19 Vous êtes au cœur de la mêlée, au cœur du stade de France sur Sud Radio.
05:22 Venez parler de rugby avec nous au 0826-300-300.
05:25 On est avec Daniel Herrero et avec Dorian Malvezin,
05:28 direct de la tribune presse de ce stade de France.
05:31 Un stade qui est donc très bleu et très vert, Daniel Herrero.
05:36 Mais on ne peut pas vraiment dire que la France va jouer 100% à domicile.
05:42 Sur les faits, oui.
05:43 Mais il y aura quand même des supporters sud-africains ce soir,
05:46 du côté de l'ensemble de l'Asie.
05:48 - Oui, effectivement Alex, il y a un petit charme original,
05:55 je dirais, non pas à la construction, mais à la qualité,
05:59 à l'originalité de cette tribune.
06:00 Nous sommes ici en quarte finale de la Coupe du monde de rugby.
06:03 Donc le monde entier est invité à venir voir les matchs.
06:05 A l'évidence, les deux équipes qui sont sur le terrain
06:08 traînent, entraînent d'où qu'elles viennent du monde.
06:12 Évidemment, les Français qui reçoivent
06:13 sont probablement très dominants en nombre dans cette tribune.
06:16 On dira, à mon sens, peut-être 45 000, 50 000 Français
06:21 sont dans la tribune du stade de France.
06:23 Mais en même temps, cette équipe de Sud-Afrique,
06:25 qui vient d'elle d'assez loin, les Springboks donc,
06:28 traînent aussi avec eux des supporters, des fidèles,
06:31 des gens venus d'Afrique du Sud.
06:34 Il y en a quelques-uns sur les terres européennes
06:36 qui se sont retrouvés pour le match de ce soir.
06:38 Mais il y en a quand même beaucoup qui sont venus.
06:41 Effectivement, la tribune est non pas verte en dominante,
06:46 mais on voit la présence incontestable
06:48 de beaucoup de Sud-Africains dans la tribune.
06:50 Et c'est réjouissant.
06:51 Je trouve honnêtement que c'est très réjouissant.
06:53 On ne peut pas dire qu'on est à la maison,
06:54 on ne peut pas dire qu'on est à l'extérieur non plus quand même.
06:56 Là, nous sommes dans ce stade de France
06:59 et nous allons voir à l'évidence,
07:01 qu'elle sera complètement bondée,
07:03 à quel point la chaleur du public français est présente.
07:06 Mais ça dégage en même temps quelque chose,
07:08 sans doute lié à l'adversaire, à la culture de l'adversaire,
07:12 à l'histoire des Français d'Afrique du Sud.
07:14 Il y a quelque chose qui fait que, pour l'instant,
07:17 le public de France a non pas un poids sur l'estomac,
07:21 mais quelque chose qui sert un petit peu.
07:23 On n'est pas dans la jovialité d'évidence,
07:29 tu vois, la facilité, le bonheur exprimé,
07:33 comme ça d'être là.
07:34 On se dit que sans doute nous allons assister
07:37 à un événement rare,
07:38 qu'il serait potentiellement une grande et belle fête,
07:45 à conclusion victorieuse.
07:48 Mais que l'hypothèse qu'il soit infiniment difficile
07:52 et que l'adversaire nous soit pénible,
07:54 pour ne pas dire supérieur,
07:56 elle n'est pas totalement exclue.
07:58 Ce qui fait que pour l'instant,
08:00 c'est un peu, non pas tendu,
08:02 mais tu vois, c'est de part et d'autre,
08:06 plein de modestie.
08:07 Voilà.
08:08 Julien Thomas est en train de mettre le micro qui a ce contribué de presse avec vous.
08:13 Il nous a rejoint, Julien, qui était tout à l'heure du côté de la fan zone Sud Radio,
08:18 dans le quartier Saint-Germain.
08:19 Est-ce que tu es là, Julien ?
08:20 Il est en train de s'installer.
08:21 Il est en train de s'installer, en train de le préparer.
08:24 Il faut l'accélérer, il faut sortir,
08:28 comme quand il était de Mine Nele, tu sais,
08:30 les sorties rapides, ballons rapides,
08:32 sorties rapides, les transformations du jeu.
08:34 Julien Thomas, donc, il est en train de se préparer pour arriver sur Sud Radio.
08:38 Tu me donnes la chaussette gauche d'abord,
08:41 comme Zidane, bien évidemment.
08:45 Dorian Melvozin, on est en train de préparer Julien Thomas en tribune.
08:50 Ça a été une vraie galère d'ailleurs, pour arriver au Stade de France, semble-t-il.
08:53 Allez, on y va, Alex, allez !
08:55 Julien, Dorian, Daniel.
08:57 Bon, je ne sais pas qui est là.
08:58 Il y a qui me tournait, je ne sais pas qui est là.
09:00 On est tous là, on est tous là, minou, vas-y !
09:03 On est là, on est présents,
09:05 avec Daniel et Dorian.
09:08 Ça y est, nous y sommes, je vous rejoins.
09:11 Après la rue Princesse, nous voilà au Stade de France.
09:14 Comment ça va, Julien ?
09:17 Bon, c'était une galère pour venir au Stade de France, apparemment.
09:19 Ah, oui, oui, oui.
09:21 Là, je peux vous dire que l'ambiance est chaude,
09:23 dedans, dehors, autour, sur les routes,
09:26 et c'est pour ça qu'il y a eu du mal pour y arriver,
09:29 mais en tout cas, la ferveur est là,
09:31 le public, et surtout cette équipe de France
09:34 que je vois maintenant s'échauffer,
09:35 et qui est concentrée, et très belle à voir.
09:38 C'est une équipe de France qui est prête.
09:42 C'est vrai qu'on se posait la question hier, Daniel,
09:45 est-ce que cette équipe de France,
09:48 ce mandat Galtier,
09:51 passe une épreuve aujourd'hui ?
09:52 Probablement oui.
09:54 Est-ce qu'elle conditionne la perception
09:57 dont on a du travail de Fabien Galtier ?
09:59 Est-ce que ça va être conditionné ce soir
10:01 par le prisme de ce match ?
10:02 C'est une question peut-être légitime,
10:03 c'est à toi de me dire, Daniel, parce qu'hier,
10:05 on a souligné l'excellent travail de l'Irlande
10:08 depuis des années,
10:09 mais pour une défaite en quart de finale.
10:11 Comment on va analyser,
10:13 en cas de revers aujourd'hui,
10:14 si d'aventure, malheureusement, ça arrive ?
10:16 Je ne sais pas, l'hypothèse de la réussite
10:20 ou de l'échec en fait de match,
10:21 on verra en temps, je dirais,
10:24 et en même temps, ce qui se sera passé sur le terrain.
10:26 Mais là, pour l'instant, à ce moment-là,
10:29 on sait aujourd'hui, tu vois,
10:31 que ce quart de finale, il est attendu depuis des lustres.
10:34 Le début de l'ère Galtier,
10:36 le début de l'ère de ce coach et de son staff
10:40 a été marqué par la perspective
10:43 de la Coupe du Monde 2003.
10:44 Nous sommes en 2020, donc il y a trois ans.
10:47 Cette perspective de la Coupe du Monde
10:49 a fait l'objet de toutes les rigueurs de préparation,
10:53 de toutes les potentialités les plus vastes
10:56 qui peuvent concerner la préparation d'un collectif
10:59 sur trois ans.
11:00 Tu vois, la science, les libérations des joueurs,
11:05 les libérations des joueurs dans chaque saison,
11:09 la définition d'un temps de travail considérable depuis trois ans,
11:13 avec cette idée que la Coupe du Monde
11:15 devrait sans aucun doute montrer
11:17 le meilleur niveau possible du rugby français
11:21 à cette date de 2023.
11:22 Et donc, il y a eu cette phase qualificative
11:25 qui confirme que le rugby français est plutôt prêt
11:27 depuis deux ans.
11:28 Ça gagne à peu près partout,
11:29 ça s'est mesuré avec tout le monde.
11:31 Les Coquelets ont mis non pas la planète à genoux,
11:35 mais ils ont été des rivaux dominateurs
11:37 sur quasiment toutes les équipes du monde.
11:39 Et donc, cette Coupe du Monde,
11:41 elle apparaît pas radicalement comme un aboutissement,
11:45 mais elle apparaît quand même comme,
11:48 oui, je dirais un aboutissement d'une démarche.
11:50 Elle fait partie, dans la fameuse flèche du temps de Galtier,
11:52 de la partie la plus haute.
11:54 Et puis, il y a, dans la Coupe du Monde,
11:56 il y a la construction de la Coupe du Monde.
11:58 Depuis un mois, ça brasse, ça travaille,
12:00 ça se mélange, ça se juge, ça se jauge.
12:04 Et alors, il y a le fameux quart de finale,
12:06 le premier match.
12:07 Alors celui-là, il est attendu depuis quatre ans.
12:10 Le premier match éliminatoire.
12:11 Celui-là, on sait que si tu le gagnes, tu enchaînes.
12:15 Si tu le perds, tu pars au frigo.
12:16 Et celui-là, il est un examen dans une épreuve générale.
12:21 Il est...
12:24 On doit y arriver incontestablement,
12:26 avec l'intégrité absolue de nos moyens
12:29 et de tout ce qui a été préparé.
12:33 Voilà, donc nous sommes très, très excités
12:35 parce qu'en même temps, effectivement,
12:37 il va générer une évaluation.
12:39 Voilà, maintenant, on voit arriver.
12:41 L'équipe de France, aujourd'hui, elle ne va pas inventer.
12:44 Dans cette Coupe du Monde, elle a mis en place
12:46 un système de jeu qu'elle a rodé déjà depuis deux ou trois ans.
12:48 On sent bien qu'il ne va pas y avoir,
12:51 qu'il ne va pas y avoir, je veux dire,
12:53 une écriture d'un rubis nouveau aujourd'hui.
12:55 Sûrement pas.
12:56 Mais par contre, il va y avoir probablement
12:58 la pleine maîtrise de tout ce qui a été préparé pendant trois ans.
13:04 Ça devrait se voir aujourd'hui.
13:05 Et on peut penser que tout ce qui a été préparé pendant trois ans
13:07 et qui devrait se voir aujourd'hui,
13:09 ça pourrait peut-être être suffisant
13:11 pour battre notre redoutable équipe d'Afrique du Sud.
13:15 - Je vous rejoins, Thomas.
13:17 - Alors, je rejoins totalement la dernière phrase de Daniel.
13:21 C'est du fait que ça fait plusieurs années
13:23 que cette équipe de France se construit
13:25 et surtout a amélioré son jeu,
13:28 a peaufiné, a construit sur la rigueur et surtout sur la cohésion.
13:34 Et j'ai l'impression que quand j'arrive sur ce match,
13:37 qu'elle avait déjà depuis des années prévu pour ce match
13:40 d'être comme ça et qu'elle arrive à point de nommer
13:42 dans la plénitude de son rugby français,
13:45 dans la plénitude de sa meilleure capacité à jouer le rugby
13:50 qu'elle veut mettre en place.
13:52 Et elle s'était préparée pour ça.
13:53 En fait, j'ai l'impression que c'était presque écrit
13:55 et que c'est maintenant le jour J qu'il faut être au bout.
13:59 Donc, pas de pression à ces mecs,
14:00 mais bien sûr que sans la pression, ils s'étaient préparés à ça.
14:04 - C'est très clair, à ce jour-là, le rugby.
14:08 Et on va se retrouver dans un instant sur Sud Radio
14:10 pour les compositions des équipes, pour les analyses des compositions.
14:13 Et on ira faire un tour du côté de Toulouse dans un instant
14:16 avec Christine Bouillot. A tout de suite.
14:18 Vous êtes sur Sud Radio, on est en direct du Stade de France
14:20 avec Daniel Alros, Julien Thomas, Daniel Vezin,
14:22 directeur de Toulouse avec Christine Bouillot.
14:24 Toulouse, à 20 minutes du coup d'envoi, Christine.
14:27 Toulouse prête à vivre intensément ce quart de finale France-Afrique du Sud.
14:33 - Ah oui, oui, parce que là, je me suis déplacée.
14:36 Donc maintenant, je suis revenue là où on était au départ de cet après-midi
14:39 de rugby, de folie à Place Saint-Pierre.
14:42 Et bon, c'est la même ambiance.
14:44 Imaginez le bar chez Tonton, qui est quand même un bar.
14:48 Alors, pour expliquer aux auditeurs, c'est le bar où les joueurs du Stade Toulousain,
14:52 à chaque bouclier de brain nu, viennent péter la victoire aussi avec leurs supporters.
14:56 C'est un peu le QG, la place où on vient s'encanailler quelque part.
15:01 Cette place, elle est déjà à peine à craquer.
15:03 Et le bar ne désentille pas, bien sûr, que les jeunes avec les t-shirts de l'équipe de France,
15:09 la peinture sur le visage, la musique à fond et sa chante, sa danse.
15:13 Et tout le monde attend avec beaucoup d'impatience, évidemment.
15:16 Beaucoup de confiance également chez tous les jeunes,
15:19 en tous les cas les supporters de l'équipe de France avec qui j'ai pu discuter.
15:22 Personne ne voit autre chose qu'une victoire de nos Bleus du 15 de France, c'est évident.
15:27 Voilà, donc la fête va être belle, on l'espère jusqu'au bout.
15:31 Et les Bleus sentiront certainement qu'il y a un nombre incalculable de supporters partout en France,
15:37 dans les villages, dans les villes, dans les fan zones qui sont derrière eux.
15:41 C'est ce qu'ils disaient d'ailleurs, dans les interviews,
15:43 on l'entendait, cette ferveur incroyable de cette Coupe du Monde
15:49 et de ces supporters français qui se prennent de passion.
15:52 Alors il y a les grands connaisseurs,
15:54 mais il y a aussi ceux qui découvrent pour la première fois aussi cette ambiance.
15:58 Je pense aux plus jeunes, ceux qui ont entre 16 et 18 ans
16:02 et qui découvrent cette ambiance un petit peu hors norme pour une période d'automne.
16:07 Donc vraiment, de ce côté-là, je peux dire que c'est une réussite.
16:12 Voilà, on est à quelques minutes du coup d'envoi et on attend les chiffres avec impatience.
16:17 Merci beaucoup Christine Bouillon, directe de Toulouse,
16:20 on reprend la direction du Stade de France avec une question pour Dorian Malvoisin,
16:24 Daniel Héro, Julien Thomas, Daniel.
16:26 Antoine Dupont n'a parlé que de lui depuis trois semaines.
16:31 On parle de talismans à l'étranger, de talismans l'équipe de France.
16:34 On a parlé de casque, casque, pas casque, de fracture maxilosigomatique.
16:39 On a appris des mots, on a utilisé des mots dont on n'avait parfois pas la connaissance jusque-là.
16:44 On a contacté les médecins, des chirurgiens.
16:47 Il sera sur le terrain ce soir.
16:49 Qu'est-ce que doit apporter Antoine Dupont avec cette équipe de France ?
16:53 Qu'est-ce qu'on peut attendre de lui alors qu'il n'a pas joué depuis plus d'un mois quasiment ?
16:59 Effectivement, Antoine Dupont a occupé les trois dernières semaines
17:04 l'essentiel de l'information de la terre de France sur le pays de France.
17:10 Nous sommes dans une période où, socialement, des choses se passent à l'échelle du monde entier
17:14 et qu'elles peuvent inquiéter, mais c'est toujours autour d'Antoine
17:16 que les choses ont eu le plus de raisonnement,
17:20 ce qui était à la fois intéressant et un peu suspect.
17:22 Rubis mains du monde, nous savons quand même que tout ce qui tourne autour d'une équipe de rugby
17:27 fusse une équipe internationale et fusse la plus grande équipe du monde
17:30 et toujours à l'échelle du collectif que ça doit s'analyser.
17:34 Antoine, on va attendre voir qu'il a occupé le monde.
17:37 À juste titre, son histoire est un peu particulière.
17:40 Il est l'homme clé du club de France.
17:43 Il en est le capitaine, il en est le joueur le plus brillant.
17:45 Il a été blessé assez sévèrement.
17:47 Le fait qu'il puisse se rejouer, je ne sais pas si ça peut apporcher quelque chose de plus.
17:52 Nous avons tous la sensation que ça a été plutôt bien digéré,
17:55 qu'on n'a pas pris ombrage de la surdose d'analyse et de réflexion autour d'Antoine.
18:02 De fait, on s'en est foutu presque dans le rugby français.
18:04 On est content qu'Antoine puisse revenir.
18:06 On est content qu'Antoine arrive avec l'âme et le cœur tranquille,
18:08 que tout le monde nous atteste, en l'occurrence les médecins,
18:12 les seuls à qui on croit, tout le reste nous apparaît second.
18:14 Tu vois, attestent qu'il va pouvoir se jouer.
18:16 Et nous avons simplement une seule espérance qu'Antoine Dupont soit le joueur que l'on connaît
18:20 et qu'il soit à son meilleur niveau.
18:22 On sait bien que dans sa tête, il sera parfaitement prêt.
18:25 On sait que dans son corps, on peut penser que la petite déficience d'absence de terrain
18:31 depuis trois semaines ne devrait pas être problématique
18:33 quand ça fait quatre ans que tous les jours tu t'entraînes et que tu ne te prépares que pour ça.
18:37 Qui plus est, Antoine, dans les trois dernières semaines,
18:39 le zygomatique n'a pas empêché 90% de sa pratique.
18:43 Il a pu quand même s'entraîner presque normalement.
18:46 Bien sûr, il n'est pas passé par les étapes quotidiennes, je dirais,
18:49 de la rudesse des chutes et des chocs.
18:51 Mais voilà, bon, bienvenue Antoine.
18:54 Il retrouve la maison, nous sommes tellement contents.
18:57 Pas plus, pas moins. Il est des nôtres, c'est notre boss aujourd'hui.
19:00 Que Antoine Dupont soit le capitaine de l'équipe de France que l'on connaît.
19:03 Un petit mot là-dessus, Julien Thomas, avant de te libérer.
19:07 Non, mais c'est totalement ça.
19:10 C'est surtout l'aspect psychologique pour le groupe,
19:14 l'aspect mental qu'il va apporter, la confiance et cette rigueur qu'il a,
19:19 et l'humilité.
19:20 Et en fait, ton capitaine du Coupe du Monde qui revient,
19:24 bon, peut-être, opportunement, ce serait une chose à lui de faire son match,
19:28 à lui d'être, il va être ciblé.
19:30 Mais par contre, mentalement, fédérer son groupe,
19:33 être là présent, être là dans le vestiaire, être là sur le terrain,
19:38 je pense que c'est une chose très importante pour ce coéquipier
19:41 et cette ferveur quand même de cette équipe de France.
19:44 Merci beaucoup Julien, on se retrouve à la mi-temps.
19:46 Et pour l'après-match, on dirait que du stade de France jusqu'à minuit,
19:49 place à Dorian Melvezin et Daniel Herro.
19:51 L'avant-match, on l'a bien commencé.
19:54 On va avancer toutes les pauses qu'on doit faire.
19:57 On va la faire dès maintenant pour avoir le coup d'envoi, évidemment,
20:01 les compots, les hymnes, sans aucune interruption.
20:05 C'est ça la magie de la radio.
20:06 Nous avons les moyens de créer une magnifique ambiance grosse.
20:12 Et bien, notre souplesse, on est dans un instant du côté du stade de France
20:15 pour vivre un très grand rendez-vous. A tout de suite.

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