Défaite de la France face aux Springboks : "Il y aura moins de ferveur populaire"

  • l’année dernière
Avec Joël Artigue, Dirigeant du club Biscarosse Olympique Rugby

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##LA_VIE_EN_VRAI-2023-10-16##
Transcript
00:00 - Le Grand Matin Sud Radio, la vie en vrai.
00:03 - La vie en vrai avec cette désillusion, je le disais, du 15/2 France.
00:07 Le match a été suivi partout en France, dans les bars, chez les particuliers, dans les petits clubs également.
00:14 C'est le cas du côté de Biscarros qui avait organisé une soirée.
00:19 Nous sommes avec Joël Hartig, qui est dirigeant du club Biscarros Olympic Club.
00:23 Bonjour.
00:24 - Oui bonjour.
00:25 - Bonjour Joël Hartig, merci d'être tôt ce matin
00:28 parce que j'imagine que vous avez fini la soirée un petit peu tard quand même, non ?
00:32 - Oui plutôt si, mais malgré cette désillusion qu'on a vous dite,
00:36 nous avons fait...
00:40 pas la défaite, mais c'était difficile de vivre ce moment-là où il y avait beaucoup de monde
00:47 et ça a été une grosse désillusion.
00:49 Malgré mon match avec l'équipe Le Frey.
00:51 - Oui, alors vous aviez réuni un petit peu
00:54 toute la famille de Biscarros, entre guillemets, du rugby, c'est ça non ?
00:59 - Oui, disons qu'on avait réuni toute la famille du rugby et pas du rugby,
01:04 des supporters de la ville de Biscarros, en partenariat avec la ville de Biscarros bien sûr.
01:09 On avait loué un écran géant et ça a été un immense succès populaire.
01:13 Il manquait que la victoire à ce succès.
01:16 - Bon, mais pendant tout le match quand même, on a vibré beaucoup parce que...
01:21 Est-ce que vous aviez l'impression, vous et puis tous les supporters qui étaient là,
01:25 que c'était quand même possible, que les Français, même jusqu'à la dernière minute, on pouvait gagner ?
01:30 - Bien sûr, c'est tellement une série...
01:32 Bon, on a un sentiment de...
01:36 Comment dire, on ne va pas parler d'arbitrage, même si l'Afrique du Sud a réalisé...
01:40 - Ah, ça y est !
01:42 - Vous savez, dans le rugby c'est toujours comme ça,
01:45 mais il ne faut pas l'oublier, l'occulter.
01:48 J'ai l'impression que l'arbitre n'a pas été au niveau de l'événement,
01:51 mais ce n'est pas que l'impression de jouer là,
01:53 c'est l'impression de beaucoup de spectateurs.
01:55 - Oui, c'est ça. L'arbitrage litigieux selon vous, sur une ou deux phases,
01:59 notamment le coup de pied de pénalité de Ramos avec le contre, c'est ça, de Colby, le Sudaf ?
02:04 - Il y a ça, bon après il y a l'arbitrage vidéo, c'est dommage qu'à ce niveau-là,
02:11 ils ne prennent pas des décisions, il y a des bléages un peu malheureux,
02:15 ralentir les sorties de ballon...
02:17 Bon, en fait, il y a l'expérience des Sud-Africains,
02:20 qui nous ont en deuxième mi-temps dominés un peu physiquement,
02:23 mais il ne faut pas leur enlever cette performance,
02:25 et ça se jouait à un coup de dés, c'est dommage.
02:29 - Qu'est-ce qui fait basculer le match selon vous, Joël Hartig ?
02:32 - Selon moi, et selon beaucoup de personnes, c'est des détails.
02:39 Des détails.
02:41 La puissance physique sud-africaine, bien sûr que tout le monde s'y attendait.
02:47 - La puissance sud-africaine, mais quand même,
02:51 on l'a vu, en deuxième mi-temps, évidemment, la mêlée française a été chahutée,
02:57 dominée notamment en fin de match,
02:59 mais avant cela, les Bleus semblaient un peu supérieurs, quoi.
03:03 Il y a ces premières minutes qui sont exceptionnelles,
03:06 et la possibilité pour les Bleus de mener 14 à 0, et finalement,
03:10 7-7 au bout de quelques minutes, parce qu'on se fait avoir sur des contres des sud-africains.
03:15 - Oui, tout à fait.
03:17 Après, malheureusement, c'est le rugby, avec tous ces détails.
03:24 Bien sûr, les contres sud-africains nous font mal.
03:27 La mêlée, après, ce que vous voulez que je vous dise, souvent dans les équipes,
03:31 on domine en première mi-temps, après la profondeur du banc,
03:35 on ne peut pas dire que ce ne soit pas efficace, mais bon...
03:41 - Les sud-africains...
03:43 - Sur ce match, on a été...
03:46 - Je vais l'article sur...
03:48 Les sud-africains ont mieux géré avec de meilleurs remplaçants
03:53 qui ont apporté de la fraîcheur pour la fin de match, c'est ce que vous voulez dire, quoi.
03:57 - Je n'ai pas dit que les remplaçants n'ont pas été au niveau,
03:59 j'ai dit que simplement la mêlée, c'est difficile.
04:03 Quand il y a un dessus sur l'autre, après quand on le remplace,
04:07 c'est difficile de rentrer et de se refaire la main, comment dire.
04:13 - Oui, oui. Et pourtant, Dupont a été fidèle à lui-même, non ?
04:19 - Dupont a été fidèle à lui-même.
04:22 Thomas Ramos a fait, il me semble, 5 sur 7.
04:26 Bon, après il a été contre, on peut toujours en parler, ces deux points.
04:29 Finalement, il manque au bout du compte.
04:32 Mais ça a été une désillusion énorme, malgré cette ferveur populaire
04:38 et c'était très bien, cette Coupe du Monde.
04:41 - Vous dites, Joël Hertig, c'était très bien.
04:44 Elle n'est pas terminée tout de même.
04:46 Ça veut dire qu'avec l'arrêt des Bleus, pour vous, elle est déjà un petit peu terminée ?
04:50 - Tu veux dire qu'avec l'arrêt des Bleus, c'est pas pour moi.
04:53 On va continuer, les fervents supporters du rugby vont continuer à la regarder.
04:58 On pense à une finale qui ne fait que du Sud, All Black.
05:02 C'est une finale de l'hémisphère Sud.
05:05 Mais ça aura moins de piment et moins de saveur pour nous, les Français.
05:10 - Oui, c'est ça, elle perd de la saveur, surtout parce qu'on sentait cette équipe de France,
05:15 Joël Hertig, capable d'aller vraiment jusqu'au bout, quand même, non ?
05:18 - Ah ben oui, ça c'est jouer à des détails.
05:21 Quand on perd un point en match, on peut avoir des regrets.
05:24 Et on peut perdre deux-mêmes points et être largement nominé.
05:27 Alors que là, sur un coup de nez, sur une transformation concrète,
05:31 sur des actions un peu litigieuses ou non sifflées, perdre comme ça, c'est ralenti.
05:38 - Oui. Est-ce que vous allez quand même continuer à organiser des soirées pour cette Coupe du Monde ?
05:43 - Eh ben, je pense qu'on va avoir une collaboration avec la municipalité de Biscarosse.
05:48 Mais il y aura moins de ferveurs populaires, ça c'est sûr.
05:52 C'est dommage pour le rugby, qui aurait pu attirer beaucoup de jeunes dans les écoles de rugby.
05:57 Bon, d'avoir eu déjà cette Coupe du Monde, ça a été une belle chose pour le monde du rugby.
06:03 On peut remercier Bernard Laporte sur ce coup-là.
06:06 - Et puis après, tous les dirigeants.
06:08 - C'est beau. C'est beau.
06:10 Pour l'image du pays, pour tous, ça a été beau.
06:13 - Mais parce qu'il y a eu cet arrêt en quart de finale,
06:16 vous pensez qu'il va y avoir moins de jeunes qui vont venir s'inscrire dans les clubs ?
06:20 C'est ce que vous dites, ça va retomber un peu ?
06:23 - Ce que je dis, c'est que quand on est champion du monde, on attire toujours plus le monde.
06:27 - Eh oui, c'est vrai.
06:28 - Les ames de foot ont été très flagrantes.
06:31 - C'est terrible, parce que la France fait partie des meilleures nations de rugby au monde,
06:36 et malheureusement, on n'a toujours pas, et ce n'est pas cette année, qu'on remportera une Coupe du Monde encore.
06:41 - Oui, après on a toujours un problème, mais peut-être qu'on est français,
06:45 on a toujours un problème avec l'arbitrage.
06:47 Après, avant de revenir sur l'arbitrage, et sur le combat gagné par les Sud-Africains,
06:53 ils n'en ont pas voulu, mais c'est des détails qui nous ont des avantages.
06:58 Et ça, on était, tous les spectateurs hier soir, l'ont ressenti.
07:03 C'est malheureux à dire, mais bon.
07:05 - Oui, c'est vrai. Merci en tout cas, Joël Hartig, d'avoir été avec nous,
07:08 et puis on continue de supporter quand même le rugby, bien sûr, sur Sud Radio,
07:12 et vous, du côté de Biscarrosse.
07:15 On salue d'ailleurs au passage, tous les habitants de Biscarrosse,
07:18 et puis de la région, et tous les supporters de rugby.
07:21 Et c'est vrai, vous avez raison, que ça allait au-delà des supporters,
07:25 avec cette équipe de France, le soutien,
07:28 et malheureusement, ça va sans doute un petit peu retomber.
07:31 Allez, il est 6h, merci Joël Hartig d'avoir été avec nous ce matin,
07:35 bonne journée à vous, il est 6h42 sur Sud Radio,
07:39 on va continuer d'en parler ce matin évidemment,
07:41 et notamment tout à l'heure, du côté de Daniel Herrero.
07:46 Daniel Herrero qui sera avec nous pour la plume d'Herrero,
07:49 ce sera juste avant 8h.
07:51 6h42 donc, je le disais, bon réveil !

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