Samuel Fitoussi, essayiste dans l'émission Midi News : «Les premiers jours, manifester son soutien à la Palestine voulait dire apporter son soutien au massacre des juifs».
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00:00 Il faut s'interroger sur ces manifestations dans nos rues,
00:02 la haine anti-israélienne galvanisée.
00:06 Je pense que le gouvernement a bien fait de les interdire
00:09 les premiers jours, parce que les premiers jours,
00:11 manifestés pour apporter son soutien à la Palestine,
00:13 voulaient explicitement dire "apporter son soutien au massacre
00:16 et au pogrom de 1 400 Juifs massacrés chez eux,
00:19 torturés, violés, kidnappés, décapités, des enfants parfois".
00:22 Donc ces manifestations ont été des manifestations de haine
00:25 et c'était presque des apologies du terrorisme.
00:27 Donc je pense que le gouvernement a bien fait de les interdire.
00:30 Et je pense que maintenant, évidemment, c'est plus compliqué,
00:32 mais tous ces gens qui manifestent pour la Palestine,
00:34 manifestent-ils pour les Palestiniens ou contre les Israéliens par réflexe ?
00:39 Ça me semble être plutôt la deuxième option.
00:40 Sinon, ce qui se cendrait, ce seraient des slogans anti-Hamas,
00:45 ou des slogans pour enjoindre le Hamas peut-être à déposer les armes
00:49 pour qu'il y ait effectivement un cessez-le-feu,
00:51 ou des slogans pour enjoindre le Hamas à libérer les otages.
00:55 Mais non, ils sont galvanisés par la haine anti-israélienne.
00:58 Ajoutons que dernièrement, ce qui a d'autant plus galvanisé les foules,
01:01 y compris dans le monde arabe, mais même en France,
01:03 c'est quand le djihan islamique a quand même tiré un missile sur un hôpital de Gaza,
01:07 avec une fake news selon laquelle il y aurait eu 500 morts.
01:11 C'était ça, la bombe, le missile était dans le parking,
01:15 il n'y a eu qu'une dizaine de morts apparemment.
01:17 Mais donc tout est bon, tout est prétexte pour afficher sa haine contre Israël.
01:22 (Générique)