D'intenses négociations impliquant plusieurs pays sont en cours pour la libération des quelque 200 otages, enlevés par le Hamas palestinien lors de son attaque en Israël et emmenés à Gaza, sous le feu israélien, alors que les familles laissent éclater leur colère et leur douleur.
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00:00 "Bring them down" maintenant voilà un slogan que l'on entend un peu partout en Israël
00:05 juste avant effectivement cette conférence de presse qui sera donnée dans quelques minutes maintenant ici à Tel Aviv
00:10 concernant les familles des otages mineurs.
00:13 Il y en a beaucoup parmi ces 200 otages israéliens et du monde entier.
00:17 Il y a par exemple Oad, 9 ans, sa famille sera là pour essayer de faire pression sur le gouvernement
00:23 pour avoir des nouvelles de lui. Il y a un bébé de 9 mois, Kefir.
00:25 Bibas et son grand frère de 4 ans, Ariel. Il y a encore par exemple Emma, Julia et Emilia.
00:31 Ce sont des petites filles de 3 et 5 ans. Ce sont des jumelles et leur grande soeur de 5 ans.
00:35 Des familles qui viennent donc effectivement essayer de faire parler de leur cas
00:39 et demander des preuves de vie et faire pression sur le gouvernement israélien.
00:44 Le gouvernement israélien face à un dilemme parce que ses familles, la société civile israélienne
00:49 demande que ses otages soient exfiltrés avant une opération terrestre par exemple
00:54 pour qu'ils ne servent pas de bouclier humain pour le Hamas.
00:57 Difficile pour le gouvernement israélien d'aller les chercher à l'avance
01:02 ou de promettre qu'ils pourront survivre à une éventuelle attaque de Tsaïl.
01:08 Très compliqué donc. Et c'est vrai qu'ici, ce que l'on voit au-delà des conférences de presse
01:12 très souvent organisées par les familles, c'est une petite musique qui monte de colère.
01:17 Par exemple à Tel Aviv, devant les locaux de Tsaïl, il y a de plus en plus de personnes qui viennent manifester.
01:22 Il y avait au début Avirai, un papa qui a perdu la trace de sa femme et de ses trois enfants.
01:27 Il pense qu'ils sont otages dans la bande de Gaza. Il demande des preuves de vie.
01:31 Il était tout seul au début à venir tous les jours réclamer des comptes.
01:34 Et puis il y a eu de plus en plus de familles autour de lui.
01:37 Et désormais il y a des simples citoyens qui n'ont pas par exemple d'otage,
01:40 qui n'ont pas de famille otage dans la bande de Gaza
01:43 mais qui viennent demander des comptes au gouvernement
01:45 et qui viennent demander que toutes les précautions soient prises
01:48 pour qu'ils puissent sortir vivants de la bande de Gaza.
01:51 Il y a aussi une minorité ici dans la population qui dit que de toute façon
01:55 il faut déjà les considérer comme morts et qu'il ne faut pas retarder cette offensive terrestre dans Gaza
02:01 pour contrer le Hamas.
02:04 Voilà la fracture sociale que l'on peut voir ici alors que va commencer tout à l'heure cette conférence de presse
02:09 d'au moins quatre familles d'otages mineurs détenus à Gaza.