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00:00 On va la faire très rapide cette partie là.
00:09 Droite et l'aise, faut-il s'inquiéter ?
00:11 Ah oui.
00:12 Pourquoi ?
00:13 Parce que si tu n'as pas l'argent...
00:14 Tu es très énervé aujourd'hui !
00:15 Ah non non non non, je ne suis pas très énervé.
00:16 Je ne suis pas très énervé, je veux que ça finisse parce que j'ai peur de prendre
00:20 la pluie en rentrant en moto, c'est pour ça.
00:22 Non non, mais bien sûr qu'il faut s'inquiéter, c'est que si au lieu d'un milliard, tu as
00:25 600 millions, tu as beaucoup de clubs qui vont tirer la langue.
00:28 La dernière fois, tu as eu 250 millions au lieu de 750.
00:30 Les gars, tous les clubs sont à la rue.
00:32 Alors tu as les clubs comme Paris qui n'en ont rien à foutre, Rennes qui a un milliardaire.
00:36 Et nous alors ?
00:37 Eh bien nous, moi je ne sais pas l'étendue financière de notre actionnaire qui est remarquable
00:42 pour le moment, mais si tu lui dis à la fin de l'année que ça lui coûtera 40 ou 50 de
00:46 plus, ça ne va pas l'amuser.
00:48 Et je ne te parle pas de tous les clubs qui sont moins argentés que nous, qui ont un
00:53 moins gros budget que nous, qui vont être très très argentés oui.
00:56 Je t'attendais au tournoi.
00:58 Non mais non, c'est un gros souci parce que c'est pour les 4 ou 5 prochaines années
01:04 et que c'est très compliqué.
01:06 Après moi, j'adore Vincent Lamoine, vous le savez, c'est un magicien là-dessus.
01:11 S'il lui n'y arrive pas, et je comprends que les gens ne se précipitent pas.
01:14 C'est ironique ce que tu dis.
01:15 Non, pas du tout.
01:16 Non, non, je n'ai pas de souci là-dessus et je l'ai toujours assumé.
01:20 Par contre, si tu veux, quand effectivement je regarde le match à 15 heures, le match
01:24 à 17 heures, etc.
01:26 S'il n'y a pas l'OM, je ne regarde pas beaucoup de matchs.
01:28 Très honnêtement.
01:29 Régis, honnêtement, en préparant cette émission avec Seb, on s'est dit on va faire une toute
01:33 petite partie sur ça parce qu'on a Régis qui s'y connaît vraiment là-dedans.
01:36 Tu peux m'expliquer les lots ?
01:37 Ah non, c'est trop compliqué.
01:40 Non mais les lots, je vous explique la philosophie.
01:43 Non, non, non, ce n'est pas compliqué.
01:44 On va les détailler.
01:45 On va les détailler.
01:46 Attends, on va les détailler juste avant.
01:47 Tu as deux lots cette année.
01:48 D'habitude, tu en as quatre, cinq, tu en as deux lots.
01:50 Un lot avec les deux meilleurs matchs et un lot tout pourri avec le reste des matchs.
01:54 Pourquoi ils font ça ?
01:56 Oui, non mais il y a surtout l'opérateur historique qui est puissant, qui est fâché
02:02 et on peut le comprendre, qui dit vous m'avez refourgué de la merde pendant deux ans à
02:07 350 patates et qui dit donc je me venge, je ne viens plus.
02:12 Alors, ils ont tout perdu à leur procès Canal.
02:14 C'est qu'ils devaient cet argent.
02:16 Par contre, ils l'ont philosophiquement mauvaise.
02:18 Aujourd'hui, tu as une carence sur l'appel d'offres.
02:23 Donc, tu vas faire du gré à gré.
02:24 Moi, je vois mal comment les Anglais, les Américains, les Japonais, les Chinois vont
02:29 nous acheter les droits à l'international.
02:30 Tu étais misérable.
02:31 Donc, tu vas monter un petit peu.
02:33 Mais après, une nouvelle fois, moi qui suis fou de ballon, mon Mino qui est fou de ballon,
02:38 qui va à l'OM habillé en bleu et blanc, j'ai les ultras.
02:41 Dimanche, il ne regarde que les matchs quand il n'y a pas l'OM, il ne regarde que les
02:44 matchs anglais.
02:45 Régis, explique moi les lots.
02:47 Quel est l'intérêt d'avoir fait ces lots ?
02:50 Alors, historiquement, le deuxième choix, le premier et le deuxième choix n'étaient
02:53 pas dans le même lot.
02:54 Là, tu as un lot ultra puissant qui veulent vendre 550 millions.
02:58 Une somme inatteignable que personne n'a jamais mis pour un seul lot.
03:01 Et le deuxième lot, c'est le lot du pauvre où ils veulent 200, 250 millions.
03:04 C'est très mal réparti.
03:05 Oui, alors, je...
03:06 C'est n'importe quoi.
03:07 Non, Régis, c'est n'importe quoi.
03:09 Non, mais très sincèrement, alors ça, ce n'est pas mon métier.
03:11 Donc, je ne peux pas te répondre.
03:14 Ça dépasse ma compétence.
03:16 Mais je comprends ce que tu dis.
03:17 C'est effectivement, une nouvelle fois, comme mon exemple est très modeste, je regarde
03:23 les deux matchs du Gros Lot et le match le dimanche, je regarde autre chose.
03:26 À part si c'est l'OM.
03:27 Oui, c'est inquiétant.
03:28 C'est surtout inquiétant, moi, je donne mon avis.
03:31 Je pense que le fait qu'Amazon sache que Canal+ s'est retiré et étant le seul potentiel
03:40 acquéreur des droits télé.
03:41 Ah non, l'autre, AZ, machin, ils sont très, très riches.
03:46 Alors, Amazon, leur concept, ce n'est pas que le foot.
03:50 Alors que les autres, leur concept, c'est que le foot.
03:52 Amazon, c'est pas un produit d'APL, mais pas loin.
03:55 Alors que les autres, c'est leur business plan.
03:58 Après, le fait que Canal+ ne réponde pas, c'est très, très, très, très ennuyeux.
04:02 Et si on n'a pas 800 millions ou le milliard, je ne crois plus beaucoup, ça va tanguer très,
04:09 très cher dans les clubs, parce qu'il y a des clubs qui font 60% de budget avec les
04:15 droits télé.
04:16 Ils ont d'autres chats fouettés, paraît-il, en ce moment, visiblement.
04:20 Après, il y a un truc qui n'est pas négligeable.
04:23 On a eu beaucoup de joueurs qui sont partis de notre championnat.
04:27 Donc, ça aussi, c'est à prendre en compte.
04:29 Avec l'exil arabe-saoudite, etc.
04:32 Malheureusement, voilà.
04:33 Non, mais si tu enlèves Paris aujourd'hui, il n'y a pas beaucoup de clubs qui ont un
04:38 joueur de niveau mondial.
04:40 Voilà.
04:41 Donc, il faut être honnête.
04:42 Et tu veux voir du spectacle à la télé.
04:45 Encore quand tu avais les Neymar, quand tu accompagnais un Ligue 1.
04:49 Mais aujourd'hui, est-ce que Paris qui surdomine la Ligue 1 et qui tue le suspens, c'est un
04:55 produit d'appel.
04:56 Je suis pas sûr.
04:57 Est-ce que Paris qui surdomine la Ligue 1, c'est un produit d'appel ?
05:00 Mais ce n'est pas grave.
05:01 Ce n'est pas ce cas-là.
05:04 C'est Messi, Neymar, Mbappé.
05:07 Tu regardes parce que c'est du spectacle, c'est tout ce que tu veux.
05:11 Alors, ils surclassent, oui.
05:12 Mais aujourd'hui, quel club peut se payer un jeu ? Quel est le club qui a un joueur
05:16 de classe mondiale reconnu ?
05:17 Obama Young.
05:18 Excusez-moi.
05:19 C'est ce qu'on t'a vendu.
05:20 Excusez-moi.
05:21 C'est ce qu'on t'a vendu.
05:22 Excusez-moi.
05:23 C'est vrai que c'est pas…
05:24 Voilà.
05:25 Donc, si tu veux, je comprends les opérateurs qui soient très frileux.
05:31 Mais tu me demandes si c'est grave.
05:34 Oui, c'est grave.
05:35 Pour moi, oui.
05:36 Mais c'est la valeur de la Ligue 1.
05:38 C'est possible.
05:39 Puisque c'est grave, on va se changer les idées avec la partie.
05:41 Comment ça va se finir ? Juste, Régis, comment ça se finit ? Ça va se finir en
05:44 mai, du coup ? Le gré à gré, ça va être long, ça va être court ?
05:47 Ça va être long, mais après, tu as des déclencheurs.
05:51 Est-ce que Canal va revenir dans la course ? Vraiment, ça nous dépasse et ça me dépasse
05:56 également.
05:57 Après, je te dis honnêtement, je ne suis pas du tout… C'est mon ami.
06:00 Mais je pense que si un type veut sortir de ce truc, c'est vraiment la brune parce
06:05 que c'est son métier de base et il est excessivement malin.
06:07 Après, il a un produit très dur à vendre.
06:10 Il est dans un contexte très dur à vendre.
06:12 Il a fait un bras de fer avec Canal, à tort ou à raison, mais ça a permis quand même
06:16 de sauver le football français post-Covid ou pendant Covid parce que tu as touché de
06:20 l'argent que Canal te devait.
06:25 Mais tu t'es effectivement mis à dos, Canal, qui est très puissant.
06:29 Comment ça va finir ? Je n'en sais rien.
06:30 S'ils vont arriver à séduire des investisseurs avec le gré à gré, je ne sais pas.
06:36 Ils auraient été là.
06:37 Parce qu'il a fait des trucs bien, ok, si tu veux, mais il a fait de l'eau pourrie.
06:41 Tu ne l'enlèveras pas de l'esprit.
06:42 Ce n'est pas son métier, il t'a dit.
06:43 Si, c'est son métier.
06:44 Non, pas toi.
06:45 A moi, ce n'est pas mon métier.
06:46 Donc, il ne commandera pas les lots qui ont été faits parce que ce n'est pas son métier.
06:52 Non, mais voilà.
06:53 C'est pourri.
06:54 Tu n'as pas 700 millions pour diffuser la Ligue 1 sur le site ?
06:55 Écoute, si j'avais 700 millions, je ne serais pas là.
06:58 Je ne les mettrais pas dans la Ligue 1.
07:01 Non, ni dans un club.
07:02 Je les mettrais autre part.
07:03 Et si j'avais plus de 700 millions, mais beaucoup plus, peut-être que je racheterais la Ligue
07:09 1.
07:10 Mais beaucoup plus.
07:11 Parce que si j'avais beaucoup plus, je la rachèterais pour me faire plaisir.
07:17 Ça serait mon marionnette.
07:18 Tu vois, c'est ça.
07:19 C'est ça.
07:20 Si tu as juste 700 millions que tu les mets dans l'OM, c'est un peu compliqué.
07:27 C'est bêta.
07:28 C'est bêta.
07:29 Tu vois ce que je veux te dire.
07:30 Alors que si tu as 2 ou 3 milliards, bon, là, tu fais une méchante équipe.
07:33 Ne me regarde pas.
07:34 Je te parlerai plus si j'avais 2 ou 3 milliards.
07:37 Je sais bien.
07:38 Mais non, pas du tout.
07:39 Bon, allez les amis, on passe à la partie des questions réponses.
07:42 Merci.