L'emballement politique autour de Karim Benzema se poursuivait vendredi, Gérald Darmanin se voyant reprocher, par la gauche notamment, d'avoir instrumentalisé le mal aimé du foot français en l'accusant d'islamisme pour ne pas avoir exprimé de compassion envers les victimes israéliennes du Hamas. L'avocat du joueur de football est l'invité de Week-end 3D
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00:00 Puis, permettez-moi de dire tout de même qu'avec le ministre, ce que nous attendions, c'est qu'il s'explique sur les propos qu'il a tenus, qui sont une accusation grave,
00:07 de liens étroits qu'il disait notoires avec les frères musulmans.
00:10 Chacun aura compris, non seulement qu'il n'a pas un seul argument pour soutenir ce qu'il avance, puisque c'est faux,
00:16 mais qu'il a détourné le débat d'une manière scandaleuse, avec un chantage odieux en plus, parce qu'il instrumentalise aussi le professeur victime.
00:26 Faites un tweet pour ce professeur, et puis je retirerai mes propos. C'est honteux.
00:30 Est-ce que votre client compte, comme l'appelle à le faire le ministre de l'Intérieur, poster un ou des messages sur les réseaux sociaux
00:39 à la mémoire de Dominique Bernard, ce professeur, ou à celle des victimes de l'attaque du Hamas ?
00:45 Mais enfin, est-ce que vous vous rendez compte de quelle manière c'est demandé ? Faites ça et je retirerai mes propos.
00:49 Non, monsieur le ministre, si les propos correspondent à une dénonciation exacte de ces graves, ne retirez pas vos propos.
00:56 Vous êtes ministre de l'Intérieur. Si votre accusation est juste, surtout maintenez-la. Qu'est-ce que ça veut dire d'avoir l'air de marchander ?
01:01 En réalité, on comprend ce qui se joue. On essaie de faire oublier qu'on a tenu un propos inconsidéré, inadmissible et mensonger.
01:08 Et on détourne le débat. Monsieur Benzema, montrez que vous êtes un homme digne.
01:12 Écoutez, faire un tweet dans ce contexte-là, moi, à titre personnel, je ne le ferai pas.