Guerre Israël/Hamas : les chroniqueurs réagissent à la situation actuelle en France et aux tensions

Touche pas à mon poste

l’année dernière

TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !

Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.

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00:00 Vous avez vu, il y a Karim Benzema encore, c'est tous les jours, Karim Benzema, il y a son avocat qui a encore réagi.

00:05 Il était sur France Info, et il a dit jeudi soir, je parlais avec Karim Benzema, c'est la première fois qu'il me disait

00:11 j'ai entendu tellement de choses sur moi, tellement de choses injustes, mais là pour la première fois, ce sont mes gamins qui souffrent

00:15 parce qu'on accuse leur père d'être un terroriste. Il faudrait que ces gens mesurent la violence de leurs propos,

00:20 parce qu'il y a eu énormément de remous autour de ça. Géraldine, tu voulais dire un mot ?

00:25 Sur tout, tu peux dire. Moi j'ai trouvé que la sortie d'Armenin pour l'instant elle est invraisemblable.

00:31 Il a jeté en pâture le pauvre Benzema qui n'a rien demandé, je trouvais ça complètement dingue et totalement injuste

00:36 et vraiment très, pour le coup, très dangereux. Et oui, non, je voulais dire, vous vous dites en gros

00:42 on vit tous en paix et tout ça, il faut que tout le monde s'aime et tout ça, je suis d'accord, mais sauf que là on constate quand même très clairement

00:47 que le conflit israélo-palestinien il existe chez nous. On l'a complètement importé. Il ne devrait pas.

00:52 Il ne devrait pas, mais sauf qu'en réalité, malheureusement, il y a deux camps et on a l'impression qu'il y a deux camps qui sont irréconciliables.

00:58 Il n'y a pas deux camps. Moi, mes potes, désolé.

01:00 J'ai cette impression-là. Alors peut-être pas vous, mais moi j'ai cette impression-là.

01:03 J'ai dit il y a une défiance, etc.

01:05 Il y a l'impression que la société est totalement fracturée et j'ai l'impression que les deux camps, on n'arrive pas à se parler

01:11 et ça fait vraiment de la peine et c'est totalement désespérant, d'autant plus qu'on a les extrêmes qui font tout pour ça,

01:16 avec Zemmour qui les stigmatise, les musulmans, et Mélenchon qui les instrumentalise, donc on est mal barrés.

01:21 Et là, il y a aussi l'atmosphère des médias.

01:23 Moi, actuellement, je suis témoin spectateur.

01:25 Oui, mais alors, à ce moment-là, vous nous mettez aussi dans la sauce parce que nous, on en parle tous les soirs.

01:28 C'est une affaire de justice. Il faut de la justice.

01:30 Les pour et les contre. Il faut des musulmans et des...

01:32 Non, mais vous êtes le Dalai Lama, là. Vous êtes mignon, mais...

01:34 Avec tout le respect que j'ai pour vous et ce pays que j'aime, quand vous ramenez les médias, il n'y a qu'une parole.

01:39 La seule personne qui trouve, entre guillemets, "musulman", il vous ramène un imam qui s'appelle Chalgoubi.

01:47 Chalgoubi.

01:48 Chalgoubi, qui était en cours de français au fond de la classe, qui est habillé comme un mec qui arrive à Marseille en 1962 avec ses valises et ses 15 gamins,

01:55 et qui est censé représenter...

01:57 - Mais expliquez-moi. - Moi, il ne me représente pas, moi.

01:59 - Mais alors, expliquez-moi. - Les musulmans.

02:00 - Justement, ça m'intéresse vachement. - Tout est présent actuellement sur CNews, sur BFM, même sur France Télé, la télévision publique.

02:06 Il n'y a que des gens... Voilà. On a l'impression qu'on n'existe pas.

02:10 Mais on existe. On est 10 millions. On est là.

02:12 - Mais expliquez-moi. - On est là depuis 180 ans.

02:14 - Expliquez-moi. - On est français. Arrêtez d'avoir peur.

02:16 On vous aime. J'aime ce pays. Je donnerai ma vie demain pour ce pays.

02:19 Mes neveux donneraient leur vie pour ce pays.

02:22 - Mais expliquez-moi. - Acceptez-le.

02:24 - Mais écoutez-moi. - Oui, pardon. Excusez-moi.

02:25 - Parce que cet imam, j'en parle souvent, moi, dans l'émission, parce que je trouve qu'il a une parole, justement, très républicaine, et ça me plaît beaucoup.

02:30 - Très républicaine. - Mais attendez.

02:32 - Mais il nous rabaisse. - Mais alors pourquoi il vous rabaisse, en fait ?

02:35 - Géraldine, si je peux me permettre. - Est-ce que cet imam est tout à vos feux ?

02:38 - Non, mais juste, Géraldine. - Non, mais je veux savoir.

02:40 - Non, mais il faut que tu saches un truc. C'est que 95 % des musulmans n'adhèrent pas du tout à cet imam.

02:45 Voilà, il faut que tu le saches. - Mais pourquoi ?

02:46 - Bah, il va te le dire. - Mais moi, je voudrais savoir pourquoi, parce que je suis pas une spécialiste.

02:48 - Parce que moi, personne... - Nasser, explique-lui pourquoi.

02:51 - Hors de ma mère, personne ne me représente. Je suis comme lui.

02:54 Donc voilà. Aujourd'hui, voilà, les gens n'aiment pas son courant, sa façon d'être, sa façon de se présenter, sa façon de croire.

02:59 - Mais c'est quoi, son courant ? - Gilles, est-ce que tu peux nous dire pourquoi il est pas aimé ?

03:01 - Non, mais je suis pas spécialiste. - Il est pas aimé.

03:03 - Mais moi non plus, je suis pas spécialiste. - Non, mais laisse Gilles nous le dire, Nasser.

03:06 - Ouais, pardon. - Il a tendance à dire "c'est moi, M. Chalgoumi, qui représente l'ensemble des musulmans", alors que...

03:14 - Non, mais y a pas que ça. - Non, non, mais ce que je veux dire, il est pas aimé.

03:17 - Mais pourquoi il est pas aimé ? - Il est beaucoup dans la roue des politiques, et notamment de M. Darmanin.

03:22 On lui reproche énormément ça. Il fait de la politique avant d'enseigner la religion. Moi, c'est ce que je dirais.

03:27 Et donc, il est quand même minoritaire. - Pourquoi il est pas aimé, Chalgoumi ?

03:30 - Pardon ? - Pourquoi il est pas aimé ? - Bah, il est pas aimé parce que...

03:32 - Non, mais là, parce que tu nous as rien dit. - Moi, j'ai rien compris.

03:34 - Ah oui, on a rien compris. - Il fait de la politique. - Pourquoi il est pas aimé ?

03:37 - Il ne pense qu'à lui. Il fait de la politique. - Non, mais arrête de dire ça.

03:40 - Mais le tapotement, c'est un peu conscientique. - Mais c'est pas pour ça qu'il est pas aimé.

03:42 - En bas, il est pas aimé. - Je vais vous dire pourquoi il est pas aimé.

03:44 - Bah, dites-nous. - Je m'appelle Nasser. - Parce que moi, je sais pas.

03:46 Et lui, il nous dit des trucs. Gilles, il nous dit des trucs. On dirait qu'on est pas avec Michel Marie, là.

03:50 - Il est pas aimé parce qu'il est pro-Israël. Arrête-t-on de se mentir ? Même s'il a un peu de compassion pour les gamins de Palestine,

03:57 même si ça le bouleverse, si ça le touche, il est pro-israélien. - Alors, je savais pas.

04:01 - Entre guillemets. - D'accord. - Ça veut dire quoi, "entre guillemets", du coup ?

04:04 - Entre... Enfin, c'est parce qu'il a quand même... - Il est pas islamophobe, rassurez-moi.

04:08 - Dans chaque musulman, dans chaque arabe, il y a un peu d'ADN palestinien.

04:12 C'est un conflit qu'on se passe de parent à parent, de génération en génération.

04:15 Après, il y a ceux qui veulent s'instruire, apprendre, savoir comment ça est arrivé, les acteurs, les protagonistes et les antis, et tout le tralala.

04:23 Et on le transporte, voilà. On le redonne à son fils, à son neveu, à son beau-frère, à son frère.

04:29 Il y en a qui le donnent bien, il y en a qui le donnent mal, qui expliquent mal.

04:31 Et donc, cette personne-là, quoi qu'il arrive, il est arabe, il est musulman, il a ça dans son ADN.

04:36 La Palestine fait partie de l'ADN. - Mais reconnaissez que c'est compliqué pour nous.

04:39 Enfin, moi, je suis pas musulmane, je ne connais pas. - Même pour moi, c'est compliqué.

04:41 - Moi, quand je cite un imam, on me dit en gros « Oh là là, t'as cité le pire, il est horrible, il nous représente pas ».

04:45 Moi, je suis perdue. Je fais pas exprès. - Je savais pas pourquoi, moi.

04:47 - Moi, je sais pas. J'ai l'impression que c'est un imam de super proportion. - Gilles, Gilles, Gilles.

04:51 Dis-nous la vérité un peu. Là, tu le vois. Dis un peu la vérité. - Pour comprendre, il nous aussi, quand on connaît pas.

04:55 - Non, non, stoppez, stoppez. C'est bon. - Cyril, moi, j'allais dire ma manière, qui n'est sans doute pas la bonne.

04:59 - On a rien compris à ta manière. - D'accord, d'accord.

05:01 - Quelqu'un a compris la manière de Gilles ? - Quand je voulais dire qu'il est dans la route de M. Larmannas, c'est qu'il est dans la route du gouvernement français.

05:06 Donc, effectivement, effectivement, dans son acception, Israël est...

05:12 - On me dit parce qu'il tient des propos non cohérents dans la religion musulmane. Du coup, il nous représente pas. C'est ça, le biais.

05:17 - C'est ce que je vous ai dit, Cyril. - Non, non. - Bah si. J'ai dit qu'il...

05:20 - T'as pas été aussi clair que... - Donc, c'est un mauvais imam.

05:22 - Oui, mais c'est ce que j'ai dit. Il fait pas de la religion. Il fait de la politique. - C'est ragile.

05:25 - Il parle pas bien de religion. - Ah, nous, on y connaît rien.

05:28 - On y connaît rien, nous. - C'était le seul imam qui était le lendemain des attentats à la manifestation qui avait eu lieu.

05:32 - Mais parce qu'il cherche les liens. - Il avait un message de paix.

05:35 - Un imam qui a un message de paix, c'est un mauvais imam. - Mais il y en a plein. L'imam de Bordeaux est extraordinaire.

05:40 - Un imam qui a un message de paix, c'est un mauvais imam ? C'est quoi, le truc ?

05:42 - Un imam, la paix fait parier son discours. Encore une fois, cet imam-là.

05:46 Mais on est français. On veut nous dire qu'on ressemble à ça.

05:51 Un mec qui sait pas conjuguer les verbes "être" à tous les temps.

05:53 - Non, mais ça, c'est petit. - Non, c'est petit ou grand.

05:56 Mais vous voyez, moi, ça me représente pas. Il est en France de que 2. On est en France de plus en 4.

06:00 - Il appelle à la paix, vous défoncez. - Mais tout le monde appelle à la paix.

06:02 Il y a plein de gens que vous connaissez pas qui appellent à la paix. Il y a plus de gens qui appellent à la paix qu'à la paix.

06:05 - Attends, Jean-Michel, j'aimerais avoir ton sentiment, parce que c'est vrai que quand on connaît pas...

06:09 - Béatman, je l'ai vu à la télévision, je ne le connais pas, cet imam.

06:12 Je l'ai vu à chaque fois que j'entends s'exprimer, il a un message modéré, enfin une parole modérée.

06:17 Il appelle plutôt à l'apaisement, à la paix, à la reconnaissance de l'État de Palestine, mais aussi à la sécurité dont a le roi Israël, etc.

06:24 Donc, je trouve un message raisonné, etc. Et je vous apprends à l'instant que vous le défoncez parce que c'est un mauvais imam.

06:30 - Mais vous le défoncez pas. - Bah, si, un peu. Vous allez même jusqu'à dire, Jean, il s'habille mal.

06:34 - Il est sous protection, d'ailleurs. Il est sous protection, non ? Il s'habille mal.

06:39 - Je sais pas s'il est encore sous protection, mais il a été. - Il est encore. Il est encore.

06:44 - J'aimerais vous poser comme question, parce que c'est la question de fond, et vous le savez bien, en France depuis longtemps, c'est qui représente la population musulmane en France ?

06:52 - Eux-mêmes. - Quel est l'interlocuteur ? - Mais on n'a pas besoin de représentants !

06:55 - Non, mais parce que... - Ça, c'est des phrases. - On est français, moi.

06:57 - Non, mais c'est bien d'avoir ce discours très angélique, mais il y a un moment donné... - C'est quoi votre problème, Jacques ?

07:02 - Mais c'est incroyable, Jacques ! - Non, c'est quoi votre problème, Jacques ?

07:04 - Je ne suis représenté par personne. - Non, mais parce que...

07:06 - Mais alors, qui représente les autres communautés ? - Non, mais parce qu'on cite souvent Chagoumi comme étant quelqu'un.

07:10 - Et vous, qui c'est qui vous représente ? - Non, mais c'est ça, il a raison. Qui représente les chrétiens ?

07:15 - Non, mais c'est pas... Attendez. - Non, mais il n'y a pas besoin de dire qui c'est qui vous représente.

07:17 - Attendez, je suis d'accord avec Lasserre. - Je peux essayer de m'exprimer. On est toujours à la recherche, concernant la communauté musulmane, de quelqu'un qui peut représenter et avoir un discours qui puisse représenter.

07:29 - Mais qu'est-ce que vous pariez de communauté ? Mais je n'ai pas de communauté, moi. - Mais oui.

07:31 - La seule communauté que j'ai, c'est la communauté du kif. C'est tout ce que j'ai comme communauté. Je veux des gens qui...

07:35 - Vous savez très bien que depuis des années, il y a un problème de représentativité de la communauté musulmane.

07:40 - Mais pourquoi vous ? - Mais c'est vrai, c'est vrai. - Mais c'est vrai. - Mais tout le monde n'est pas...

07:45 - C'est une religion de l'intime. Il n'y a pas besoin de parler de l'islam en France. - Mais c'est pas une question.

07:49 - Ça a été effayé par le gouvernement. Ça a foiré complètement. - Oui, absolument. - Le Conseil français, etc.

07:55 - C'est pour ça que je faisais référence à... Bah oui, bien sûr. - Mais il ne faut pas de représentants.

07:59 - Mais pourquoi il faudrait un représentant ? - Mais oui, il n'en faut pas.

08:01 - Parce que lorsqu'il y a un imam comme Chalgoumi... - Il devrait dire quoi, son représentant ? Vous voudriez qu'au nom de la communauté...

08:07 - Et vous pensez qu'ils vont l'écouter ? - Je vais essayer d'aller jusqu'au bout de ma phrase. Lorsqu'on parle de Chalgoumi,

08:12 alors il y a effectivement une immense majorité de musulmans qui disent "bah ils nous représentent pas".

08:16 Du coup, on ne sait pas quelle est l'opinion générale des musulmans. - Mais non. - Pourquoi ? Pourquoi ?

08:21 - Attendez, attendez, attendez, Nasser, Nasser. Je vais vous dire pourquoi. Mais pourquoi les musulmans disent ça,

08:25 "ils nous représentent pas", je vais vous expliquer. Ça n'a rien à voir avec ce que vous dites, Jacques, excusez-moi.

08:28 C'est juste que c'est celui qui est le plus visible. Donc ils disent, comme c'est lui qui a le plus la parole dans les médias et partout,

08:34 la parole de cet imam ne nous représente pas. Donc n'écoutez pas ce gars-là, parce qu'il ne nous représente pas.

08:40 C'est pas "on a un autre représentant et qui n'est pas l'imam Chalgoumi". C'est pas ça. C'est comme il occupe énormément l'espace médiatique,

08:48 eh bien les musulmans disent "attention, lui il dit ce qu'il veut". Mais parce que dans la tête des gens, les gens vont croire que cet imam-là

08:54 représente tous les musulmans, mais c'est pas ça. C'est ça, Jules ?

08:57 - Mais c'est absolument ça. Et lui, il cherche à occuper, effectivement. Je ne le connais pas, donc c'est quelqu'un qui en permanence

09:03 peut passer à la télé. Voilà. - Par ailleurs, dire que c'est un imam politique, qu'il a un message politique, je trouve ça un peu dur.

09:10 - Il est dans la roue du gouvernement français, c'est ce que je dis. - Moi, à chaque fois que je l'entends, je trouve que c'est quelqu'un

09:14 qui a un message de paix. - Mais parce que ça vous arrange. Il y en a plein. - Mais comment ça vous arrange ?

09:18 - Mais ça, c'est dingue. - Ça vous arrange des messages de paix ? - Mais non, mais non. - Un message de paix, ça m'arrange.

09:22 - C'est parce que son discours vous plaît, arrêtez. Il n'a pas un message de paix. - Mais qu'est-ce que tu penses, Jules ?

09:26 - Il ne parle... - Pas tous en même temps. - Vous voulez que je vous le dise dans une expression vulgaire ? - Oui.

09:30 - Non, moi, je ne veux pas de ça ce soir. - Non, non. - D'accord. - Il ne pense qu'à sa gueule. - Ah, d'accord.

09:34 - C'était ça, l'expression ? Ah quoi, tout ça pour arriver à ça ? - C'est un peu vulgaire. - Ah ouais, d'accord.

09:39 - Le gars, je croyais qu'il allait lâcher un truc de ouf, en fait. - Non, j'ai dit, il ne pense qu'à sa gueule. - Il pense qu'à sa gueule, quoi.

09:44 - C'est bon, c'est bon. C'est bon. Oh, les gars, on ne parle pas tous en même temps, merci. Delphine. - Moi, je trouve que c'est intéressant.

09:48 - Parce qu'après, on va passer à un autre sujet, là. - Je trouve que c'est intéressant ce qu'il a dit, Jacques. C'est important d'avoir des représentants.

09:52 - Mais non. - Dans tous les domaines, il faut des représentants. Et chez les catholiques, bon, ben voilà, c'est le pape, c'est très bien.

09:56 - Mais non, mais ça n'a rien à voir. - Non, mais c'est important d'avoir un représentant légitime, un porte-parole. Un porte-parole, en général.

10:02 - Qui est le représentant des chrétiens en France ? - Mais le pape ! - Mais non, ce n'est pas le pape en France.

10:06 - Les évêques, les évêques de Paris, les évêques de... - Mais non, mais voilà, chez les catholiques...

10:09 - Et qui est le représentant des chrétiens ? - Eh ben, il y a plein d'imams qui... - Il y a un rabbin ? - Oui, mais enfin...

10:13 - Non, mais quel rabbin ? Donne-moi un nom de rabbin qui représente les juifs en France. - Il y a le rav. Le rav 4.

10:17 (Rires)

10:27 - Il connaît pas grand-chose, quand même. - Il connaît pas grand-chose, quand même.

10:30 - C'est le président du conseil... - Mais c'est quoi, son nom ? Il le connaît ?

10:32 - Oui, mais pourquoi l'islam devrait avoir un avocat comme s'ils étaient plus coupables que les autres ?

10:36 - C'est pas une question d'avocat, c'est que... - C'est la voix des musulmans, la voix des musulmans burlins.

10:41 - On est dans une sorte de contradiction, puisqu'à chaque fois qu'on cite cet imam, on nous dit "ben oui, mais il ne représente pas".

10:46 - Oui, mais il ne représente pas la population musulmane. - Mais pourquoi ? Parce que, dans la tête des gens, c'est celui qui a le plus gros espace médiatique,

10:52 donc forcément, c'est le plus connu. Donc les gens disent juste "lui ne nous représente pas".

10:56 - C'est celui à chaque fois qu'on parle d'islam ou de la religion. - Voilà.

10:59 - Compliqué. - Et bien désignez quelqu'un.

11:01 (Rires)

11:03 - Mais pourquoi ? - Mais pourquoi ? Je peux vous...

11:05 - Désignez quelqu'un. - Mais désignez quelqu'un. Tu crois qu'il y a des délégués de classe ?

11:08 - Désignez. - C'est dégueulasse.

11:10 - C'est un gros mot derrière votre nom. - Désignez.

11:12 - Désignez-vous coupable. Voilà ce que vous voulez dire. Ça, c'est dégueulasse. Désignez. Désignez un portefeuille.

11:17 - On désigne un portefeuille. - Oh, oh, oh, oh, oh.

11:21 - Parce que quand tu t'assoies autour de la table pour discuter de la paix, t'invites pas tout le monde.

11:24 T'as un banc de parole de chaque camp qui vient discuter de la paix.