Le cœur de la Halle Clemenceau s'emballe avec les Yeti's ! Les roller-hockeyeurs visent le titre en Elite, galvanisés par leurs jeunes joueurs Champions d'Europe... Découverte de ce sport en pleine ascension, avec le président du club Jean-Sébastien Thomas et l'entraîneur Thibault Fontanel.
Le cœur d'un fils a dirigé son coup de crayon pour croquer son père... et sa moto ! La Moto de Papy revient avec un nouvel album, un drôle de portrait brossé avec des petites piques dans les grandes bulles d'une BD tendre et joyeuse, par Sylvain Aimo-Boot, alias Sil 20, un Grenoblois (très) haut en couleurs !
Le cœur d'un fils a dirigé son coup de crayon pour croquer son père... et sa moto ! La Moto de Papy revient avec un nouvel album, un drôle de portrait brossé avec des petites piques dans les grandes bulles d'une BD tendre et joyeuse, par Sylvain Aimo-Boot, alias Sil 20, un Grenoblois (très) haut en couleurs !
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00:00 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder si on parlait.
00:29 Bienvenue à tous, très heureuse de vous recompter parmi nous ici sur ce plateau
00:33 bourré d'énergie positive. Vous allez voir avec des passionnés qui se bougent
00:37 pour faire battre le cœur du territoire. Le cœur de la halle Clémenceau
00:42 qui s'emballe de nouveau avec les yétises qui n'ont rien d'abominable au contraire.
00:46 Ces femmes et ces hommes des neiges cartonnent sur des roulettes.
00:49 Le cœur d'un fils pour son père et sa moto. Un drôle de portrait brossé
00:55 avec des petites piques dans les bulles d'une BD tendre et joyeuse.
01:00 Dans le tome 2 vient juste de sortir La moto de papy, le voici le voilà.
01:06 Et c'est vous Sylvain qui êtes aux commandes de cette belle aventure. Bienvenue.
01:10 - Merci. - Alors Sylvain, S-I-L-V-1 comme le nombre.
01:14 Vous vous appelez Sylvain Emmeboute, vous n'êtes pas du tout dessinateur de BD à l'origine.
01:18 - Non, pas du tout. - Mais vous l'êtes devenu avec cette petite chronique familiale qui cartonne.
01:23 On découvre ça dans un petit instant avec un personnage très très haut en couleurs
01:27 et les couleurs des yétises qui sont en force ici parmi nous. Bienvenue.
01:31 - Bonjour. - Jean-Sébastien Etibault, vous êtes respectivement président et coach de cette équipe de roller hockey
01:39 qu'on connaît bien ici, multi titré à Grenoble. On en est très fiers.
01:43 Qui a raté de très peu le titre l'année dernière. Vous avez été éliminé en demi finale.
01:48 C'est toujours pas passé, c'est pas digéré. - Non, ça reste encore une blessure qui est un peu délicate à refermer.
01:55 - A ce point vraiment ? - Il manque toujours un titre quand même pour gagner l'armoire à trophée.
02:01 C'est pour ça qu'on a demandé à Thibault de prendre la place sur le banc pour lui apporter le petit supplément qu'il faut
02:08 pour aller chercher au moins un titre cette saison. - Oui, puisque c'est votre première saison Thibault aux commandes de cette équipe
02:14 que vous connaissez bien pourtant. Alors d'abord, on va revenir, alors non pas au commencement, mais regardez comment vous
02:22 qui tenez probablement dans les années, on va dire avant les années 80, vous avez connu la patinoire Clémenceau comme ça.
02:28 C'était une patinoire, c'était la glace, elle était là en centre-ville. Vous vous en rappelez ça Thibault ?
02:33 - Ah oui, c'est de très belles années d'ailleurs. Pôle Sud pour moi existe peu finalement.
02:40 C'est Clémenceau où je dirais que la légende des brûleurs de loups a été créée.
02:46 - Exactement, jusqu'aux années 2000, le hockey sur glace se jouait dans cette patinoire Clémenceau.
02:52 On y a vu des titres et des Coupes de France et beaucoup de beaux souvenirs. Aujourd'hui, cette patinoire Clémenceau,
02:59 c'est devenu la halle Clémenceau, une halle sportive. On y a vu des matchs de vente, on y voit désormais des matchs de roller hockey
03:06 et autant le dire, il y a à peu près tout, sauf peut-être la dimension du terrain et le glaçon bien sûr.
03:14 Mais est-ce que Thibault, vous qui avez connu cette patinoire, vous relivez un petit peu ces émotions-là ?
03:20 - Carrément, de toute façon, dès qu'on entre dans cette halle, il y a quelque chose, il y a un esprit autour de cette salle
03:29 et revenir dans notre fief finalement, pour nous, d'Ancien Brûleur de Loup, c'est le meilleur endroit pour faire du roller hockey aujourd'hui.
03:39 - Oui, Ancien Brûleur de Loup, puisque avec votre frère Gautier d'ailleurs, votre frère jumeau, vous avez fait partie.
03:43 - Et mon grand frère aussi.
03:44 - Et votre grand frère, j'allais y venir bien sûr. Mais déjà, vous aviez joué dans la même catégorie et au même âge,
03:49 dans les années, fin des années 90-2000, on va dire, ici dans cette même patinoire Clémenceau, qui on le rappelle, elle date.
03:58 Elle date du milieu des années 60, avait été construite pour les championnats d'Europe qui avaient précédé les JO en 68.
04:05 Et votre frère, bien sûr, Maxence, qui a fait les beaux jours des Brûleurs de Loup, donc vous étiez vraiment un habitué de cette patinoire.
04:13 - Complètement, vraiment. On peut dire qu'on a passé pas mal d'heures dans cette magnifique salle, qui même avec l'âge, on regarde, elle est toujours aussi belle finalement.
04:23 - Elle est toujours aussi belle.
04:24 - À l'appel de Boussoli, en tout cas.
04:25 - Tout à fait. Et on vient de le voir, il y a aussi un petit peu ce rythme, ce jeu, ces belles émotions. On a un petit document, alors c'est une petite archive.
04:34 On n'arrive pas à retrouver des photos. Là, on voit Maxence, il est là. Alors regardez, au rond du milieu, sur la droite, on a zoomé un petit peu.
04:41 Voilà, il est à côté de Joral Guénon, qui porte le 22. Maxence est là, à droite. Quand on trouve des documents, on retrouve ici Jean-Philippe Mouane, Christian Pouget, Philippe Bozon.
04:49 Il y a du beau monde. Fabrice Tessier.
04:52 - Fabrice Tessier, qui est complètement à gauche, qui était l'ancien entraîneur de l'équipe de France de roller hockey, et qui aujourd'hui entraîne toujours les féminines, je crois.
05:04 - Il est dans le staff de l'équipe de France.
05:06 - Exactement, il est toujours dans le staff.
05:08 - Donc le hockey est une grande famille aussi, et qui se transmet.
05:11 - Oui, parce qu'en fait, beaucoup de glaceuses, ce qu'on appelle des glaceuses, comme moi finalement, on est venus au roller un peu par passion, simplement, au hockey.
05:20 Et qu'on pouvait faire de très beaux championnats en roller hockey, tout en restant à haut niveau et en ayant toujours une activité professionnelle à côté.
05:30 - Le haut niveau, vous l'aviez connu quand même en élite. Vous avez joué en élite. Vous avez aussi joué du côté de Villars.
05:35 Mais alors la petite histoire retiendra que vous êtes champion de France de Détroit.
05:39 - C'est ça.
05:40 - L'année de la relégation du dépôt de bilan du club, c'était en 99/2000.
05:45 Et c'est vous qui avez gagné la dernière mise en jeu.
05:49 Je trouvais ça sur le web.
05:51 Et c'était face à Courbevoie le 9 avril 2000.
05:54 Voilà pour la petite histoire.
05:55 Et donc on en vient naturellement au roller hockey en cours de carrière ou en après carrière ?
06:01 Est-ce que ça se produit souvent que des anciens joueurs vont donner peut-être des coups de main dans des clubs de la région ?
06:07 - De plus en plus. Les glaceux qui au départ réfutaient, ne voulaient pas aller dans la glace.
06:15 Plutôt dans le roller.
06:17 Aujourd'hui, on a beaucoup plus de respect. On est vraiment le petit frère.
06:21 Il faut être honnête. Mais avant...
06:23 - Ça se faisait beaucoup les deux à la fois. En allant sur la Nautique.
06:26 - De plus en plus maintenant.
06:27 - Oui, bien sûr. Nous, c'était plutôt quand on était à la glace. On faisait plutôt quelque chose de loisir.
06:33 Et puis on venait se mêler avec ceux qui faisaient du roller hockey.
06:37 Puis le roller hockey a pris beaucoup de dimensions.
06:40 Et aujourd'hui, on peut dire que le roller hockey, c'est vraiment le petit frère.
06:44 Et on est proche les uns des autres.
06:46 - Oui, petit frère parce qu'il est beaucoup plus jeune.
06:48 On appelle ça le roller... Ça s'appelait le roller online au début.
06:51 Puisque à l'époque de ceux qui sont nés avant les années 80, le patin, c'était avec les deux roues.
06:57 Je crois que ça s'appelle aujourd'hui le ring coquet.
06:59 - Oui, mais le ring coquet existe depuis encore plus longtemps.
07:02 - Oui, c'est ça. Avec les deux roues. Deux par deux.
07:05 - En quad, pas inline.
07:07 - Exactement. Et il s'est très bien développé ce roller hockey depuis quelques années.
07:13 Vous êtes aux commandes de ce club historique depuis deux ans à peu près.
07:18 - C'est la deuxième année du mandat.
07:21 Donc l'année dernière, on a fini l'année avec 215 licenciés.
07:27 Quand on a fait nos trajets, on était à 215 licenciés.
07:31 - Et EES aussi. Parce que l'inféminine marche très bien.
07:34 - Tout à fait. Et cette année, on est déjà au-dessus puisqu'on est à 229 licenciés.
07:39 Avec une augmentation dans la plupart des catégories.
07:42 Aussi bien dans les catégories jeunesse que dans les catégories senior.
07:48 Et notamment chez les filles. On a également quelques recrues qui sont arrivées chez les filles pour pouvoir renforcer l'équipe.
07:54 - L'effet championne du monde peut-être.
07:56 Parce qu'on rappelle que parmi ces filles qui ensuite peuvent changer de club.
08:01 Mais vous avez quand même formé des champions du monde il y a deux ans.
08:07 - On a quelques filles qui sont championnes du monde.
08:10 Donc on a dans l'effectif Marion et Chloé qui sont vraiment à 100% dans l'effectif.
08:16 Mais on a également Zélie qui fait également partie de l'effectif des filles.
08:21 Qui joue dans un autre club mais qui joue également dans l'équipe féminine.
08:26 Donc ça fait trois champions du monde.
08:28 Donc pour le recrutement, c'est vrai que ça permet d'attirer des filles.
08:32 Mais le fait d'avoir une équipe qui est à 100% féminine.
08:36 Et qui permet justement d'attirer toutes les filles de la région.
08:40 Puisqu'on est la seule équipe féminine, 100% féminine sur la région.
08:44 Ça permet justement d'attirer de nouvelles licenciées.
08:47 Et les faire venir chez nous pour les faire progresser ensuite.
08:50 - Parce que les filles jouent avec les garçons dès qu'elles apprennent le roller hockey.
08:53 Ou même le hockey sur glace, ça fonctionne. C'est même le cas de vos filles d'ailleurs je crois.
08:56 - Oui tout à fait. J'ai deux filles de 9 et 10 ans qui jouent au roller avec les garçons.
09:02 - Oui c'est un très beau sport. C'est un très beau sport pour les filles.
09:06 Même si on n'a que des garçons ici sur ce plateau.
09:09 - Les filles généralement se débrouillent très bien en roller.
09:12 Elles ont de vraies aptitudes à avoir le bon geste du patin, du patineur.
09:17 - Oui tout à fait. C'est très formateur.
09:21 Même si on a des titrés quand même derrière vous.
09:24 On va en parler dans un petit instant.
09:26 Mais il y a du très très haut niveau parmi ces jeunes roller hockeyeurs qui sont ici.
09:31 Les Yétis, on peut refaire un petit historique aussi.
09:34 C'est un club emblématique qui joue donc en élite.
09:37 Donc dans le plus haut niveau. Vous avez connu la Coupe d'Europe.
09:40 - C'est ça.
09:41 - Vous avez connu...
09:42 - Donc les Yétis c'est un des plus vieux clubs de roller hockey en France.
09:46 Puisque nous allons fêter l'année prochaine les 30 ans du club.
09:49 Donc historiquement c'est vraiment les Yétis qui ont développé ce club.
09:56 Ça a été créé à l'époque par Gilles Bernauturnaud.
09:59 Qui était accompagné de Bernard Segui.
10:01 Et c'était, voilà, dont on a parlé tout à l'heure.
10:04 Au début c'était un sport de parking.
10:07 Ça se pratiquait dehors là où on pouvait.
10:11 - Avec ça déjà ?
10:12 - Thibaut ça tu sauras me répondre.
10:14 - Le palais est arrivé bien après quand ça a commencé à se démocratiser.
10:17 Quand on a commencé à jouer dans des salles.
10:19 Au départ c'était des balles.
10:20 - C'était des balles ?
10:21 - Ou alors un palais un peu rugueux.
10:23 - D'accord. Et là c'est un palais, c'est pas comme un palais...
10:26 - C'est beaucoup plus petit qu'un palais de...
10:28 Enfin pas plus petit hein.
10:30 Mais plus... Alors moins épais déjà.
10:32 - Plus léger.
10:33 - Plus léger ouais.
10:34 Et il y a des petites passilles, on les voit là,
10:36 qui permettent en fait de glisser.
10:38 Et de permettre au palais de se stabiliser.
10:40 - Ça fait...
10:41 - Voilà exactement.
10:42 - Ça fait peut-être un petit peu moins mal quand ça...
10:45 - Euh non.
10:46 - Non ?
10:47 - Non ça fait...
10:48 Non parce qu'en fait vu qu'il est plus léger il part plus vite aussi.
10:51 - D'accord.
10:52 Et donc on est passé d'un sport de parking à un sport de très haut niveau.
10:55 - Voilà un sport de très haut niveau avec en 2001 la création du championnat de France
10:59 qui progressivement est devenu Ligue Elite.
11:02 Enfin se joue sous la dénomination Ligue Elite.
11:05 Rassemble aujourd'hui 10 équipes.
11:08 La formule est simple.
11:10 C'est 10 équipes en championnat.
11:12 Les 8 meilleurs jouent les playoffs.
11:15 Et par élimination successive le vainqueur est désigné tout à la fin.
11:19 Les 2 derniers jouent des matchs de maintien contre...
11:23 - De maintien ou...
11:24 - Playdown.
11:25 - Playdown voilà.
11:26 - Playdown ouais.
11:27 - Contre les équipes de division inférieure.
11:29 Et ils gagnent le droit ou pas de rester en Ligue Elite.
11:33 - Oui mais c'est pas...
11:35 Il y a des grandes villes comme Bordeaux.
11:37 - C'est ça.
11:38 - Des villes aussi où on connaît bien le hockey sur glace comme Angers.
11:41 Et puis des petites villes en fait c'est Retel.
11:43 Qui est connu pour je crois que c'est la capitale de...
11:46 - Retel c'est la ville.
11:47 - Enfin en fait du boudin à Retel c'est ça ?
11:49 Ben ouais allons-y.
11:50 Non mais c'est vrai c'est surtout connu pour ça.
11:53 Et c'est...
11:55 Ils sont...
11:56 - Ils sont multiples champions de France.
11:59 - Ils sont assez suprêmes.
12:00 - Ils sont champions d'Europe.
12:01 Sur les 20 dernières années ils ont dû gagner au moins 10 titres.
12:04 C'est une équipe qui est effectivement très très forte.
12:06 Mais votre bête noire c'est Villeneuve-La Garenne.
12:08 C'est Villeneuve.
12:09 Alors on va remettre des...
12:10 - C'est un peu...
12:11 - Pour mieux nous en parler.
12:13 Là voilà votre fille d'ailleurs Thibault.
12:15 On en a parlé il y a deux petites secondes.
12:16 Parce que c'est du très haut niveau.
12:18 L'ambiance est quand même bien sympa.
12:20 Il y a un public très très sympa aussi.
12:22 Ça reste très bon enfant et très convivial.
12:25 Mais c'est du très haut niveau.
12:26 Et dans ce très haut niveau il y a cette équipe que vous avez reçue il y a peu.
12:30 Et qui vous avait sorti donc des demi-finales.
12:32 - L'année dernière ouais.
12:33 - Ouais c'est ça.
12:34 - Malgré une saison régulière exceptionnelle.
12:37 À quoi ça se joue Thibault ?
12:40 Cette suprématie du roller hockey.
12:44 En quoi est-ce qu'on est le meilleur ?
12:45 - Donc Villeneuve déjà a des étrangers.
12:49 Donc c'est souvent quand même des joueurs qui ont un profil un peu professionnel quand même déjà.
12:54 - Pas vous ?
12:55 - Pas du tout.
12:56 - Non là dedans en fait sur le fait d'avoir des étrangers il y a un aspect économique.
13:00 Nous étant un club excentré puisque Grenoble avec Angleterre.
13:05 L'un des deux clubs les plus excentrés en France.
13:08 On a énormément de déplacements.
13:10 Donc le budget qu'on passe en déplacement.
13:12 On ne peut pas le passer dans des salaires de joueurs.
13:15 Chose que les autres clubs notamment Villeneuve peuvent se permettre.
13:19 Parce qu'ils ont effectivement des déplacements qui sont moins coûteux.
13:22 - Et peut-être plus de subventions aussi.
13:24 - Ça alors.
13:25 - Et bien ouais.
13:26 - On est quand même à peu près bien aidés.
13:28 - C'est le nerf comme on dit.
13:29 - C'est le nerf d'Angleterre en effet.
13:30 Donc nous on utilise 99,9% de joueurs issus de la région.
13:36 - Formés au club.
13:38 - Formés au club.
13:39 Certains sont formés à Villarbono.
13:41 Il y a de très bons clubs finalement.
13:43 Il y a Avars, il y a Borep aujourd'hui qui se sont bien développés.
13:46 - Des Frelons.
13:47 Il y a un club très sympa à Crôles que je salue aussi.
13:49 Il y a Villarbono bien sûr, les Dauphins.
13:51 Oui oui c'est un sport qui est très développé dans la région.
13:53 - Et au bout d'un moment ça reste un aimant finalement les Yétis.
13:57 Et donc ceux de la région viennent finalement soit jouer en N2, soit jouer en élite selon leur niveau.
14:02 - Et il y a du niveau quand même.
14:04 - Il y a un niveau exceptionnel.
14:05 - On voit des très jolies choses et ça bouge bien et c'est spectaculaire.
14:08 C'est pour ça qu'on aimerait que les tribunes soient davantage garnies
14:10 parce que c'est un très bon moment.
14:11 - Ça se méritait.
14:12 - C'est en centre-ville, c'est vraiment à l'entrée du centre-ville.
14:14 - C'est ça, on a redonné à la Clémenceau son sport d'origine en fait.
14:21 Qui effectivement, vous l'avez souligné, était le hockey sur glace.
14:24 Donc il n'y a plus de glace mais on fait toujours du hockey à Clémenceau.
14:28 Donc l'occasion pour les nostalgiques de venir nous voir.
14:32 Ça se joue régulièrement les samedis soirs.
14:36 Le prochain match étant le 11 novembre contre Anglette.
14:41 - Très belle équipe cette année Anglette.
14:43 - Qui également font de la glace.
14:45 - On reste au monde à venir.
14:46 - Qui font également de la glace aussi.
14:47 - C'est la belle ville de hockey aussi.
14:49 - En élite.
14:50 - C'est sûr.
14:51 Alors un titre, le titre ou rien cette année ?
14:53 - Moi j'ai annoncé la couleur après deux années magnifiques.
14:59 C'est les meilleurs résultats que finalement les Yétis ont reçu d'obtenir
15:03 d'un point de vue du championnat de France élite.
15:05 On ne va pas se cacher, on a une partie de l'équipe qui fait partie de l'équipe de France.
15:11 Nos deux gardiens, on a d'excellents joueurs.
15:16 On a aussi des jeunes derrière qui attendent la relève.
15:19 Et pour ça il faut aussi qu'on leur montre qu'on est capable de gagner avec ce vivier grenoblois.
15:24 Évidemment si aujourd'hui on me fait venir, à priori c'est pour leur apporter le step.
15:31 La marche supplémentaire.
15:34 - Bonne expérience de coach aussi.
15:36 - Oui à priori moi j'ai une bonne expérience de coach.
15:39 Je ne sais pas si ça suffira bien entendu, loin de moi.
15:43 Mais par contre je sais pourquoi je suis venu et on était aussi d'accord avec Jean-Seb.
15:48 On ne va pas se cacher derrière ça.
15:50 Bien sûr on n'a pas les étrangers, on n'a pas tout le budget qu'on aimerait avoir bien entendu.
15:55 Mais aujourd'hui on a les joueurs et l'équipe.
15:59 Je pense que c'est à priori une des meilleures versions de l'histoire du club.
16:04 L'équipe que l'on a aujourd'hui c'est peut-être la meilleure version.
16:06 - On l'espère, certains sont déjà titrés mais ils ne jouent pas encore avec vous.
16:10 On a Matteo qui se tient très gentiment derrière nous.
16:15 Matteo est champion d'Europe.
16:18 Mesdames et Messieurs, champion d'Europe.
16:21 C'était à Charleroi. - Charleroi en Belgique.
16:24 - C'était l'été dernier, Matteo Caspany vous avez remporté cette finale face à la République Tchèque avec les U17.
16:32 Donc les moins de 17 ans. Vous avez quel âge Matteo ?
16:34 - J'ai 16 ans. - Et ça c'est un souvenir magnifique.
16:38 - C'est sûr que remporté. - Et vous n'étiez pas tout seul en plus.
16:42 - Non, j'étais accompagné de Pablo Fontanil.
16:45 C'est sûr que gagner des titres dans un sport c'est le graal.
16:51 Et là d'être champion d'Europe, d'être sur le toit de l'Europe à ce moment là c'est assez magique.
16:57 - Ça fait rêver, ça c'est sûr, ça fait rêver d'élite.
17:00 Aujourd'hui vous jouez chez les U17, les U19 aussi ?
17:04 - Je suis passé en U20. - Ah U20, pardon.
17:07 - Parce que les catégories ça passe de U17 à U20.
17:10 - Oui, mais il y a des vice-champions d'Europe.
17:15 U19, c'est dans les catégories nationaux ?
17:18 - U19 en fait ils ont fait un mélange entre U17 et U20.
17:24 Et en fait c'est les moins de 19 ans, donc 17-18 ans.
17:29 - Bon enfin le grand public comprendra que c'est des juniors.
17:32 Et qui donc ont eu moins de chance en finale.
17:35 Les U19 sont vice-champions d'Europe, c'est déjà très bien.
17:39 Mais on ne se remet pas, on ne digère pas une défaite en finale.
17:42 - Toujours pas. - Une finale elle se gagne.
17:44 - Des finales ça se gagne et en plus contre l'Espagne,
17:48 une nation qui nous tient chaque fois le titre dans les championnats d'Europe,
17:57 non on ne digère pas.
17:59 - En tout cas c'est un bel espoir pour ce sport qui est en plein développement
18:06 et qui gagne chaque année un peu plus de niveaux.
18:09 C'est du sérieux, il faut beaucoup s'entraîner.
18:12 - Oui on a beaucoup d'entraînement à Grenoble.
18:15 Avec les U20 on s'entraîne deux fois par semaine.
18:20 On est aussi surclassé dans des catégories supérieures.
18:24 On joue avec les adultes parfois.
18:26 Donc ça nous fait entre deux à quatre entraînements par semaine
18:31 plus les matchs le week-end.
18:33 Donc c'est sûr que ça nous prend du temps et on s'entraîne beaucoup.
18:36 - C'est du sérieux, c'est pour ça qu'il faut aller les applaudir.
18:38 C'est jeunes et c'est moins jeunes.
18:40 Quel est le doyen de l'équipe ? On sait qu'elle agit là Thibaut ?
18:43 - Oui, 34 ans.
18:45 - 34 ans. - Je ne me compte pas moi.
18:48 - Et encore, et pourtant, très jeune entraîneur.
18:52 On a compris qu'il fallait aller le samedi à la Clémenceau,
18:55 de préférence à 19h30, pour aller vous applaudir et passer des bons moments
19:00 et vous soutenir, on l'espère, parce qu'il y a un super potentiel,
19:03 ne serait-ce qu'en termes de spectacle.
19:05 Même si on n'y connaît rien, on passe toujours un bon moment.
19:07 Merci beaucoup. - Merci à vous Lucien.
19:09 - On se retrouve ici, on fait le titre. D'accord ?
19:11 - Avec grand plaisir. On croise les doigts.
19:13 - Quelqu'un fait de la moto ici ?
19:15 - Moi. - La moto comme celui-ci.
19:18 Attention, suspense. On a une belle moto à découvrir.
19:29 Et pas n'importe quelle moto. La moto de ?
19:32 - Papi. - Papi. Mais ce n'est pas la vôtre, c'est celle de votre papa.
19:35 - Eh oui, moi, je n'ai pas le permis.
19:37 - Ah, ce n'est pas vrai. Toujours pas.
19:39 Même pas pour faire plaisir à votre papa ?
19:41 - Non, non, non.
19:43 - La moto de Papi, c'est bien plus qu'une BD, c'est bien plus qu'un hommage,
19:47 même c'est une véritable déclaration, c'est un témoignage de toute l'admiration,
19:53 de tout l'amour, de l'affection que vous portez à votre papa,
19:56 qui, lui, est vraiment un grand fan de moto.
19:59 Ça s'appelle La moto de Papi, après le tome 1, qui était plutôt rose.
20:06 Voici enfin le tome 2, qui est plutôt bleu.
20:09 Et ça, c'est une histoire à laquelle vous ne vous attendiez pas du tout, Sylvain.
20:13 Vous n'êtes pas dessinateur de BD, vous êtes, c'est un peu moins sexy à dire,
20:16 vous êtes acheteur. - Oui.
20:18 Oui, oui, oui. Non, alors, ce n'est vraiment pas mon métier.
20:22 Je suis venu parce que j'avais un petit peu de temps pendant le confinement.
20:27 J'ai toujours dessiné, j'ai toujours aimé remplir mes cahiers de cours de dessin,
20:34 en particulier de moto, de voiture.
20:36 J'ai beaucoup été bercé là-dedans par mon père, justement.
20:39 J'ai en particulier été... Vraiment, j'ai un souvenir ému.
20:46 Un jour, mon père m'a ramené cette BD du Salon de la moto,
20:51 Joe Bartim, le premier. - On peut la voir un peu mieux ?
20:54 Oui, bien sûr. Et surtout, pourquoi ça m'a ému ?
20:57 C'est parce qu'en fait, il l'a fait dédicacé par l'auteur.
20:59 Et du coup, pour moi, elle a été tellement précieuse, tellement importante, cette BD.
21:04 Elle a tellement été sur mon livre de jubé pendant toute ma jeunesse
21:07 que je me suis dit, si un jour je fais une BD, je m'inspirerai de celle-là.
21:11 Alors, moi, je peux vous dire que si un jour je fais une BD, je m'inspirerai de la vôtre,
21:14 parce que vous aussi, ça y est, j'ai ma dédicace.
21:16 Je suis hyper contente. Vous l'avez faite pendant l'émission.
21:18 J'allairai tout ceci avec beaucoup d'intention.
21:21 Je suis désolé pour les autres invités, mais j'ai quand même écouté tout en dessinant.
21:25 Oui, parce que vous allez passer du temps si vous allez en dédicacer une
21:28 à la fin de l'émission pour chacun des invités.
21:30 Qui est Olivier, votre papa ?
21:32 C'est mon papa. - C'est votre papa. Papy Olivier.
21:35 Il l'appelle Papy, vous aussi, maintenant ?
21:37 Non, c'est mon fils qui l'appelle Papy.
21:39 Et donc, en fait, vous avez vécu avec son petit côté.
21:43 Vous le comparez parfois à Serge Papagali, un petit peu.
21:46 Physiquement, déjà, il y a une belle ressemblance.
21:48 D'ailleurs, j'ai pu échanger avec Serge Papagali à ce sujet.
21:53 Mais même au niveau de la...
21:57 C'est un personnage, mon père. C'est un personnage.
22:00 Et il est, par contre, tout en amour, tout en joie de vivre.
22:04 Donc, vraiment, c'est un très, très bon client pour écrire des gags.
22:10 Oui, et on le voit. Donc, on va raconter le début de cette histoire.
22:14 Cette histoire, elle est née véritablement pendant le confinement ?
22:17 Ou peut-être, est-ce que depuis votre BD sur les motos,
22:20 vous aviez peut-être songé à offrir quelque chose à votre papa ?
22:23 En fait, mon papa, qu'on voit au dos de la BD,
22:27 il a été à la retraite pendant le confinement.
22:29 Il s'est offert la moto de ses rêves.
22:32 Et puis, finalement, ça a été le prétexte.
22:34 Parce que finalement, ces bandes dessinées,
22:36 elles parlent plus de lui que de sa moto, à vrai dire.
22:39 La moto, c'est vraiment un prétexte à des gags.
22:42 Mais en fait, c'est...
22:44 Voilà, j'ai voulu lui faire un petit mot pour marquer le coup
22:48 quand il a eu sa moto.
22:50 Et puis, j'ai voulu illustrer le petit mot.
22:52 Et puis, mon fils m'a dit, "Ah, tiens, sur le dessin, il pourrait faire ça."
22:57 J'ai dit, "Ah, mais non, mais là, il faudrait faire un autre dessin."
22:59 Alors, j'ai fait un autre dessin, et puis j'en ai fait un autre.
23:01 Et puis, finalement, on est venu à se dire qu'on avait dix dessins.
23:04 Et puis, on avait encore des idées. On en a fait trente.
23:07 Et puis, finalement, au bout d'un moment, on avait tout un recueil.
23:10 Et c'est là qu'on s'est dit, "On va en faire une BD, on va lui offrir."
23:13 Mais ça ne devait pas sortir du sac familial, à la base.
23:17 Voilà, en fait, la BD, elle ressemble à ça.
23:19 Vraiment, on a l'impression quand même que vous avez un sacré coup de crayon
23:22 et que vous avez fait ça toute votre vie.
23:23 D'ailleurs, vous en avez un peu le look.
23:24 Il y a beaucoup de dessinateurs BD un peu payots qui ressemblent un petit peu à ça.
23:29 Finalement, certains éditent leurs livres de cuisine de famille.
23:33 Et vous, vous avez voulu éditer votre BD.
23:35 Je ne sais pas si on peut voir la vidéo.
23:38 Ça, c'est la moto de ses rêves à votre heure.
23:40 Non, ça, c'était la précédente qu'il a revendue justement pour avoir celle-ci.
23:44 C'est celle-là.
23:45 Une Indian Roadmaster.
23:46 Une Indian, ah ouais, d'accord. On va faire à des connaisseurs.
23:49 Mais il avait déjà eu des scooters auparavant.
23:51 Il a toujours eu des motos.
23:53 D'ailleurs, au dos de la BD, vous le voyez sur différents véhicules, au dos de celle-ci aussi.
23:58 Fan de deux roues depuis toujours.
24:00 Et ça, ça vous a fait marrer, en fait.
24:02 Et vous avez voulu le raconter en histoire.
24:04 Il est fan de deux roues, mais il a eu quelques accidents notables.
24:13 Donc, c'est un petit peu devenu matière pour se charrier, en fait, le fait qu'il est souvent en panne, souvent en accident.
24:21 Et vous les tournez en dérision, ces accidents, parce que c'est jamais un événement marrant.
24:25 Non, non, non.
24:26 Ça a été aussi un peu une manière d'exorciser.
24:28 Il a eu un gros, gros accident peu de temps avant d'avoir son Indian.
24:34 Et il a eu énormément.
24:37 En fait, un chevreuil qui lui a sauté dessus.
24:39 C'est assez fou.
24:42 C'est drôle, finalement.
24:44 Parfois, c'est un sanglier.
24:46 Du coup, c'est devenu un gag.
24:50 Et ça a été un peu une manière d'évacuer ce triste épisode, dont il a encore des séquelles.
24:57 Il a eu tellement de fractures.
24:59 Le poumon perforé.
25:00 Ça a été dur de le voir dans cet état.
25:02 Et là, aujourd'hui, le voir encore sur un deux roues, c'est une petite victoire.
25:07 Oui, pour se donner du baume au cœur, vous lui avez donc offert ce beau cadeau.
25:12 Moi, je la trouve très touchante, cette vidéo, parce qu'il y a un joli petit paquet.
25:17 Il est là, regardez-le, Papy Olivier, en fait.
25:20 Et à quel point il est peut-être brut de dégouffrage sur certaines choses, mais il est très soigneux.
25:25 Il est très touché.
25:26 Il ne va pas le montrer.
25:27 Il ne le montre pas trop.
25:28 Mais il n'a pas compris sur le coup.
25:30 Il n'a vraiment pas compris.
25:32 Non, non, non.
25:34 Voilà, on le voit ici découvrir cette BD.
25:37 C'était le numéro un.
25:38 Il s'est reconnu tout de suite.
25:40 Il s'est reconnu, mais par contre, il n'a pas compris tout le travail qu'il y avait derrière.
25:44 Il n'a pas véritablement compris que c'était vous, l'auteur, sous ces dessins, de toutes ces histoires.
25:50 Pas sur le coup, parce qu'en fait, on vit tellement une époque incroyable.
25:53 Produit sur, produit sur.
25:56 Ça a beaucoup amusé toute la famille.
25:58 Une époque incroyable, bah oui.
26:00 On vit une époque où en quelques clics, on peut faire un album photo incroyable grâce à Internet.
26:06 On le reçoit à la maison avec des belles photos, une belle mise en page.
26:09 Donc lui, il a vraiment pensé que c'était ça, que c'était quelque chose qui m'avait pris trois clics à fabriquer.
26:14 C'est quand même trois sacrés clics, parce qu'il est épais.
26:17 Vous disiez, vous aviez fait un dessin, puis 10, puis vous vous êtes mis à griffonner.
26:21 Il a fallu apprendre. Vous avez appris à dessiner, parce qu'on ne dessine pas instinctivement comme ça.
26:26 Il y a plus d'un an de travail, plus de 1000 heures sur le tome 1 et le double sur le tome 2.
26:31 Ou en fait, il a fallu.
26:35 Voilà, j'ai à la base, moi, ma passion, c'est dessiner des voitures, dessiner des motos.
26:42 Mais les gens, je ne sais pas faire.
26:44 Je le dis clairement, acheter cette BD, c'est vous achèterez la BD de quelqu'un qui n'a pas beaucoup de talent pour dessiner les personnages.
26:50 C'est pour ça que je passe par la caricature. Gros nez, gros yeux.
26:53 Ça permet de faire facilement passer des émotions.
26:56 Et c'est pour ça qu'encore une fois, je n'ai vraiment pas la prétention d'être, ne serait-ce qu'à l'âge vie du maître.
27:01 Le coup de crayon, la caricature va aider à faire ressortir une émotion et à l'exacerber.
27:06 Exactement. Mais du coup, entre dessiner, gribouiller.
27:11 D'ailleurs, il y a mes brouillons qui sont en page de garde.
27:14 Ça me rappelle un peu les boules et billes. Ils faisaient un peu pareil.
27:16 Voilà, ça permet de voir un petit peu à quoi ça ressemblait au début.
27:19 Vraiment, c'était très, très moche. J'ai pris du coup pour pouvoir passer sur vraiment ça à un niveau professionnel.
27:29 J'ai pris des cours. J'ai eu droit grâce à mon entreprise à faire des formations.
27:33 Donc j'ai fait des formations Photoshop sur la région, en particulier Indesign pour la mise en page aussi.
27:38 Et tant est si.
27:40 Vous ne vous improvisez pas. Vous avez livré beaucoup d'énergie.
27:44 Ça s'est vraiment fait dans la douleur.
27:46 Est ce que vous avez dû beaucoup lire aussi? Ça me rappelle un peu les boules et billes.
27:49 C'est pas un chien, c'est une moto. C'est des histoires familiales qui sont.
27:53 Et puis un gag. Chacun peut s'y reconnaître aussi.
27:56 Un gag par page, un petit peu comme boules et billes, un peu comme Gaston Lagaffe.
27:59 Plus Gaston Lagaffe que Boulez Billes. Plus Franckin.
28:01 Franckin, c'est pareil, c'est un maître.
28:04 Ah oui, ça, c'est sûr. Et donc aujourd'hui, vous êtes capable de dessiner, de croquer un petit peu des portraits, des visages.
28:12 Vous avez sorti ce tome 2 avec vous même, vous dites c'est beaucoup mieux que le 1.
28:18 Oui, oui. Tant est si bien que le tome 1, je voulais amener là pour vous le montrer.
28:22 Ça, c'est mon exemplaire perso. La couverture est la même.
28:25 Il n'y a que la couleur qui change. En tout cas, papi n'a pas beaucoup changé.
28:30 La couleur du tome 1, d'ailleurs, c'est un hommage un petit peu.
28:33 Encore une fois, le maître est là, mais je ne sais plus ce que je disais.
28:40 Eh bien, vous disiez que le trait que vous aviez progressé.
28:43 Oui, tant est si bien qu'aujourd'hui, le tome 1 est en rupture de stock et je ne veux pas le réimprimer tel quel.
28:48 Donc, je suis actuellement en train de travailler à refaire, à faire une réédition du tome 1, beaucoup mieux dessiné.
28:54 Sans assumer votre amateurisme, qui est une qualité en l'occurrence.
29:01 Quand je vois la pauvreté des décors et tout ça, j'ai honte du tome 1.
29:06 Vraiment, le tome 2... - Les astérix ont évolué entre les premiers. Le trait du désert zoo a beaucoup changé.
29:11 C'est ce que m'ont dit des professionnels, des dessinateurs vraiment.
29:14 Parce que du coup, j'ai accédé à une sphère un petit peu de dessinateurs de BD.
29:18 Et vraiment, qui ont été très, très, très gentils et très bienveillants vers moi.
29:23 Et qui m'ont déconseillé de refaire. Ils me disent "mais non, garde toutes les erreurs de jeunesse, c'est bien".
29:28 Ils auront une histoire. - Mais j'ai un petit côté perfectionniste.
29:31 Donc si vous avez, si vous faites partie des 250 lecteurs du tome 1, qui avait le tome 1 première édition chez vous, gardez le bien.
29:38 Peut-être un jour, ça prendra de la valeur. - Gardez le bien.
29:41 Celui-ci, c'est une première édition. - Celui-là, c'est la première édition.
29:45 Laissez-le moi. - Ah non, non, non, celui-là c'est mon garçon. - Non, non, vous me le laissez.
29:49 On verra l'évolution. On attend le tome 10 avec beaucoup d'impatience pour découvrir aussi toute la famille.
29:56 On le trouve bien sûr partout. Le tome 2 en tout cas. - Eh ben non, absolument pas.
30:01 Non, non, non, je suis en auto-édition. J'ai pas de... Mes seuls points de distribution...
30:07 Eh ben à partir de ce soir, c'est vrai, vous êtes en auto-édition. Vous-même avez dû faire la mise en page.
30:14 Du coup, pour en obtenir un, il faut m'écrire à une adresse mail que j'ai créée exprès.
30:18 Ah, vous n'avez pas pu avoir d'autres distributeurs depuis la naissance de cette arrangement.
30:22 On le trouve au bureau tabac du pont de vente de Saint-Egreve. Parce que... Voilà.
30:27 - Que nous saluons. - On le trouve au cabinet d'assurance familiale.
30:31 - Que nous saluons aussi. - Et Mobout et compagnie. Voilà.
30:34 Et puis chez un ami qui a un magasin de matériel médical aussi, PhilMedical à Grenoble.
30:39 Voilà. Les 3 points de vente. Sinon, il faut passer par l'adresse... - Votre page...
30:43 - L'adresse mail, lamototepapi@gmail.com. - Ou votre page Facebook.
30:49 - Votre page Facebook, avec plaisir. - Vous êtes dessus. J'espère que ça va se décanter, tout ça.
30:54 Ce serait une belle nouvelle, en tout cas. - De toute manière, je ne fais vraiment pas ça pour le profit.
30:58 C'est vraiment... A la base, c'était juste... - Non, mais pour les autres.
31:01 - Dans le cercle familial. Et puis, tout le monde en a voulu. C'est pour ça que je me suis mis à l'imprimer.
31:05 - Ça coûte 15 euros. C'est une autoédition. Donc voilà. On peut aussi vous aider un petit peu
31:09 et vous donner un petit coup de pouce. On vous retrouve tout de suite avec les petits bons plans,
31:13 les coups de cœur. J'ai comme une petite idée, quand même. - La finition.
31:16 (Générique)
31:24 - Moi, le mien, c'est tout fait. C'est Lamototepapi, c'est les Yétis. Ils ont bien compris.
31:28 Les voilà, les deux coups de cœur. Mais c'est marrant. Vous avez changé de lunettes depuis tout à l'heure.
31:32 Qu'est-ce qui s'est passé ? - Ah ben, vous voulez que je parle de mes coups de cœur ?
31:35 - Oui. Alors déjà, pour commencer, on a des images de cette petite expo. C'est l'Ego Bricks.
31:41 C'est cette association de Lego. - Greno-Bricks. - Greno-Bricks, bien sûr.
31:46 Les Legos, les passionnés de Lego à Grenoble. Pourquoi cet assaut ?
31:51 - En fait, je suis passionné de Lego depuis tout petit, comme beaucoup, mais vraiment...
31:57 - Vraiment à fond. - Voilà, vraiment à fond. C'est ça.
32:00 Et puis, je les avais mis un petit peu de côté, arrivés à la vingtaine.
32:05 Et puis, est arrivé mon fils. Et là, j'ai voulu lui montrer ce que c'était les Legos.
32:11 Et malheureusement, c'est moi qui est replongé dedans. - Ah, d'accord.
32:14 Je croyais que vous alliez dire "est arrivé mon fils" et j'avais plus le temps. Mais non, au contraire.
32:17 - Au contraire, on joue ensemble, on passe beaucoup de temps ensemble à construire des choses,
32:21 dont ces lunettes, qui sont vraiment... Grâce à un ami opticien qui m'a fait des verres à ma vue.
32:26 - D'accord. Donc, c'est des vrais verres. - C'est des vrais verres à ma vue, qui sont en plus colorés.
32:30 - Et vous allez travailler comme ça ? - Ça m'est arrivé. Honnêtement, ça m'est arrivé.
32:34 - Oui, je comprends. C'est très joli. Ça n'est pas qu'un jouet.
32:38 - Ça fait criser ma femme, par contre. Je pense que quand elle va voir les images à la télé, elle va pas être très contente.
32:43 - Mais c'est assumé. Regardez comme vous êtes haut en couleur.
32:45 Et c'est vous qui avez réalisé ce magnifique tableau avec la moto de papy,
32:49 que vous nous avez apporté pour égayer ce décor. - Tout à fait.
32:52 - Qu'on peut peut-être voir sur ce plan-là. Voilà. C'est un Lego que vous voyez ici.
32:56 C'est vrai qu'ici, on le voit. On ne s'en rend pas bien compte en dézoomant.
33:00 Mais c'est vrai que c'est vous qui avez créé cette très jolie composition.
33:05 Bravo ! On dirait une montre, celle-ci. - Ah non, alors !
33:10 - Ça va, Carl ? Tu t'ennuies pas trop avec ton papa ? - En cas de soleil.
33:15 - Non, ça va. Il nous dit que non. Tout va bien.
33:18 C'est dur qu'il est aussi fan des Legos, mais on ne doit jamais s'ennuyer dans votre famille.
33:24 Merci pour ce petit témoignage et ce petit clin d'œil.
33:27 Jean-Sébastien, vous, on va chercher du côté de Pôle Sud.
33:31 - On va chercher du côté de Pôle Sud. - Donc on quitte là le Clémenceau.
33:34 Votre coup de cœur à vous, c'est cette patinoire Pôle Sud.
33:36 - Voilà, cette patinoire Pôle Sud, pour plein de raisons.
33:38 Tout d'abord, c'est effectivement la maison des Brûleurs de Loup, mais pas que.
33:43 Il y a aussi le... - Oui, on y hurle toujours autant.
33:48 Pas Clémenceau, mais c'est Pôle Sud.
33:50 - Mais il y a aussi une très, très bonne école de patins,
33:53 un club de patinage avec lequel vous êtes déjà venu plusieurs fois,
33:57 pour les galas notamment.
34:00 - Pour y apprendre aussi. - Pour y apprendre aussi.
34:04 Et voilà, c'est un endroit que je trouve emblématique dans Grenoble
34:09 parce qu'on y fait toujours quelque chose.
34:12 De 6h à 22h, 23h, c'est globalement ouvert.
34:16 - Et en plus, on aimerait qu'il y ait encore tellement plus de créneaux
34:19 pour le short track, pour le patinage, pour le hockey, bien sûr.
34:23 Thibaut, Clémenceau toujours.
34:27 - Ça peut être que Clémenceau, peut-être un peu la nôtre vitesse quand même.
34:31 C'est vrai que je ne revenais pas si souvent sur Grenoble ces dernières années.
34:35 Là, c'est un vrai plaisir de retrouver quelques marques.
34:39 Et c'est vrai que retrouver la salle Clémenceau, ça fait battre un peu le cœur.
34:44 Ça ramène de beaux souvenirs.
34:47 La dernière fois qu'on y a joué, on a eu le titre de champion de France.
34:49 C'était de la Détroit à l'époque, mais on avait réussi à faire revenir Grenoble en élite.
34:55 S'ils sont là, c'est peut-être aussi un petit peu...
34:58 On a peut-être une part là-dedans.
35:00 - C'est en 99-2000, on le rappelle.
35:02 On oublie cette saison qui avait vraiment été un véritable cauchemar aussi.
35:06 Un an après le titre de 98 et vous avez remonté courageusement.
35:10 - On avait demandé aux juniors et à des anciens joueurs, dont un certain Frédéric Dailly.
35:15 - Ah bah voilà, que nous saluons.
35:18 - Ainsi que quelques autres, Jean-Philippe Lemoyne, attention.
35:21 - Jean-Philippe Lemoyne était arrivé.
35:23 Harry Salo, surtout, qui avait pris cette équipe en moins de deux ans.
35:27 - Et bon nombre de copains qu'on revoit encore.
35:30 Nicolas Régorèze, Thomas Bergamelier, etc.
35:34 - Mathieu Bollet et beaucoup d'autres.
35:36 On en oublie, bien sûr, on ne va pas tous les citer.
35:39 Marc Biliras, ça y est, j'en ai encore un.
35:41 - Marc, bien sûr, Marco.
35:42 - Merci beaucoup pour tous ces beaux souvenirs et pour cette belle découverte.
35:45 Merci encore et à très vite pour tous les prochains tomes.
35:48 On prendra beaucoup de plaisir avec vous.
35:50 Et merci encore à vous tous de votre fidélité.
35:52 A très vite.
35:53 ...