Pétrole entre pays producteurs et pays consommateurs, les prévisions sur l'avenir se contredisent-1

  • l’année dernière
Avant la guerre en Ukraine, beaucoup de pays, notamment les plus développés, ont fait le pari des énergies renouvelables, donc exclu le pétrole, le gaz et autres. La guerre en Ukraine a remis les pendules à l'heure. Le monde a toujours besoin des énergies fossiles et ces pays développés l'ont compris à leurs dépens.
Transcript
00:00 entre pays producteurs et pays consommateurs, les prévisions sur l'avenir se contredisent.
00:04 Après des mois de conflits, l'Europe a réussi à stabiliser son approvisionnement en énergie
00:08 fossile. Cependant, le débat sur l'avenir de ses ressources reprend de plus belle. Les
00:12 pays producteurs anticipent une augmentation constante de la demande pour les décennies à
00:15 venir, tandis que les pays consommateurs prévoient d'atteindre un pic de demande d'ici 2030.
00:20 L'OPEP, représentant les pays producteurs, annonce dans son rapport que la demande de
00:24 pétrole continuera de croître jusqu'en 2045, atteignant 116 millions de barils par jour,
00:28 soit une augmentation de 16,5% par rapport aux prévisions de 2022. En revanche,
00:33 l'Agence Internationale de l'Énergie, représentant les pays consommateurs,
00:36 prédit des pics de demande de pétrole, de gaz naturel et de charbon d'ici 2030. Elle attribue
00:41 cette tendance à l'adoption croissante de véhicules électriques et à la transition vers
00:45 des sources d'énergie plus propres. Ces divergences ont des implications sur les investissements.
00:49 L'OPEP appelle à d'importants investissements dans le secteur pétrolier, tandis que l'AIE
00:52 décourage les investisseurs. Malgré les avancées des énergies propres, la récente crise énergétique
00:56 en Ukraine a montré que le monde dépend toujours des énergies fossiles, même en réactivant des
01:01 centrales à charbon pour faire face aux pénuries de gaz.

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