Arsenik reviennent sur leur album "quelques gouttes suffisent" morceau par morceau dans Track Stories

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Transcript
00:00 Ok, c'est Arsenic, M. Bors
00:02 C'est A L B O
00:04 On va revenir sur l'album "Quelques gouttes suffisent"
00:06 Morceau par morceau
00:07 L'intro bien sûr, c'est le fameux
00:18 *Bruit de tambour*
00:22 Jimmy Finger
00:23 Le délire c'était que c'était un bon son
00:25 Comme on avait déjà posé tous les sons, on a dit qu'il fallait le mettre dedans
00:28 Et il faisait bien une bonne intro
00:30 Non, il fait l'intro mais c'est aussi un morceau
00:33 Le 6ème chaudron avec Armageddon
00:35 On commence avec l'intro et ensuite il redevient un morceau
00:39 Original de l'album avec Armageddon
00:43 *Musique*
00:48 "Je bosse avec les mousses" c'est la synthèse d'Arsenic
00:51 C'est ce qu'il nous représente, c'est cette manière d'écrire
00:55 Une musique rentre dedans
00:56 Voilà, tu jabs, jabs, jabs
00:58 UPRQ de Punchline
01:00 C'est une métaphore de la boxe en fait
01:02 *Musique*
01:08 L'instru, c'est un sample de Tracy Chapman
01:10 Plus cool à la guitare
01:12 Ce qui se passe c'est que j'entends l'album d'EPMD
01:16 "Back to Business"
01:17 J'entends le morceau avec Redman
01:19 Avec le sample classique
01:21 *Musique*
01:23 J'appelle Jimmy, je lui dis "nous faut le même"
01:25 Je lui dis "non, on va faire le Tracy Chapman"
01:27 Et Jimmy, il nous envoie un sample avec du classique
01:30 Ouais, on avait une version déjà de "Boxe avec les mots" avec le Tracy Chapman
01:33 Il est plus cool, il est plus posé
01:36 Avec une guitare, il est plus posé
01:38 Après on a réécrit sur le nouveau morceau de Jimmy
01:42 Qui était plus patate
01:43 Toujours la même énergie, toujours la même patate
01:46 Les gens le reclament toujours
01:47 On peut pas faire un concert sans faire "Boxe avec les mots"
01:50 C'est le morceau référence, c'est devenu entre guillemets un single
01:54 Qui n'était pas conçu pour
01:55 Mais c'est le premier coup d'arsenic que les gens se souviennent
01:59 Et en plus ils rentrent dedans
02:00 Donc ils finissent bien les concerts justement
02:02 *Musique*
02:07 Sexe, pouvoir et bifton
02:09 C'est un peu la mentale dans les quartiers
02:12 C'est un peu la réussite, le sexe, le pouvoir et le bif
02:17 En plus à l'époque il n'y avait pas de limite de couplets
02:19 On faisait des grands couplets
02:21 Ouais c'était un chillon
02:22 D'ailleurs même sur scène on fait pas le troisième
02:24 Et le fait d'appeler Asia aussi pour le refrain
02:26 Ouais, qu'Asia qui ramène du sucre
02:28 Il y a une petite inspiration outcast dedans
02:30 Pour sexe, pouvoir et bifton mais je dirais pas ouf
02:34 Et encore la magie de Jimmy Finger
02:36 Mais faut savoir que Jimmy c'est comme
02:38 Ah c'est une alchimie
02:40 C'est comme Michael et Quincy
02:42 Jimmy c'est à dire il t'envoie 10 prods
02:44 T'en prends 9
02:45 Non t'en prends 9 et demi
02:47 Parce que même celle que t'aimes pas beaucoup
02:49 Tu l'aimes quand même
02:50 Parce qu'on est quand même à une époque
02:52 Où t'as quand même un mec qui fait un album
02:54 Tu vois et c'est pas simple
02:56 De faire tout un album
02:57 Donc il faut avoir une palette musicale assez large quand même
03:00 Et variée
03:01 C'est ça qu'il a réussi à faire pour faire tout l'album
03:03 C'est parce qu'il a donné de la variété
03:05 Et nous du coup dans les thèmes on s'amusait
03:07 Celui là on l'a fait à Toulouse, à Polygone
03:15 Je me rappelle qu'on avait tout
03:17 Le son on avait parti avec la palette
03:19 Avec Jimmy aussi qui était là
03:21 Et quand on est parti dans les feats
03:23 On a appelé Pasi qui a fait le voyage de Toulouse
03:25 Il est 1h20 d'avion
03:27 Il est venu posant l'écrit en studio
03:29 On se rend pas compte des titres
03:31 Parce qu'en fait par outre et rentrée
03:33 J'étais pas vu sortir
03:34 J'aimais bien faire un truc à la con comme ça
03:36 Parce qu'en fait on se rend pas compte
03:38 Mais y'a beaucoup de titres qui sont issus du cinéma
03:40 Dans l'album
03:42 Par outre et rentrée j'étais pas vu sortir
03:44 Une saison blanche et sèche
03:46 Putain il y en a vraiment un autre
03:48 Je sais plus
03:50 Mais en tout cas il y avait cette inspiration là
03:52 Une inspiration cinéma aussi
03:54 Ça c'est le seul morceau que Jimmy a pas produit
03:56 Je crois que c'est Chris
03:58 Il bossait avec un artiste
04:00 Et il est presque pas loin avec Timebomb je crois
04:02 Une petite anecdote
04:04 Le refrain commence par
04:06 J'ai vu la lumière je me suis dit
04:08 Qu'est-ce qui se passe là-haut
04:10 Et quand je sors cette phrase
04:12 Parce qu'il me dit laisse moi la dire
04:14 Je lui ai dit non
04:16 Je lui ai dit pas si
04:18 C'est les techniques cette phrase
04:20 Qu'est-ce qui se passe là-haut c'est technique
04:22 Ouais on est à l'époque des bruitages
04:24 On est à l'époque du bruitage signature
04:26 Chaque artiste arrivé
04:28 Il avait un truc à lui
04:30 Un cri ou je sais pas
04:32 J'aime pas dévoiler la paternité de ce genre de choses
04:34 Parce que
04:36 Faut aussi garder un peu de temps bouillé
04:38 Et souvent je réponds à cette question en disant
04:40 Non toi tu l'as balancé toi
04:42 Si si si t'as écrit ton livre
04:44 Non mais t'as écrit ton livre t'as balancé le que truc
04:46 Le truc simple c'est à l'époque des yo yo yo
04:48 Nous on faisait des tchitchit
04:50 Des yaaah des oh
04:52 Faut éviter les gimmicks un peu ricains en fait
04:54 Mais c'était volontaire parce qu'à l'époque
04:56 On cherchait vraiment à avoir une identité française
04:58 Ce monde est cassé le fait
05:00 Mais s'il faut qu'il perd autant qu'il paye se défaire
05:02 Mais c'est l'enfer et tout fait l'enfer et j'ai tout fait
05:04 Tom Cruise
05:06 Inspiré par Tom Cruise
05:08 Ouais ouais sur Detoner
05:10 Productions de Jimmy
05:12 A partir de maintenant
05:14 Ca sera que des productions de Jimmy
05:16 Sur celui là j'ai pas 10 000 anecdotes
05:18 C'est un morceau classique de Pura
05:20 Pur kickage
05:22 C'est des statements comme on dit en anglais
05:24 Sans limite
05:26 Des couplets longs comme le bras
05:28 Ca partait dans tous les sens
05:30 Quelques coups de suffisent
05:36 C'est un morceau de présentation on arrive
05:38 Et là je crois que c'est l'un des plus techniques
05:40 A la limite je connais des gens
05:42 Qui comprennent rien à ce qu'on raconte
05:44 J'ai été surpris parce que quand on a fait l'Olympia
05:46 J'arrive et on commence par celui là
05:48 Et il y a des gens qui rappaient le morceau
05:50 Je me dis comment ils font
05:52 C'est très complexe
05:54 Parce qu'on était dans des schémas de rimes
05:56 Très très compliqués
05:58 C'est une bonne présentation de l'arsenic
06:00 De la manière d'écrire les couplets
06:02 Les mots dedans, les métaphores mélangées
06:04 Les terminaisons, l'enchaînement
06:06 A l'époque
06:08 On rappait jusqu'à la voix raillée
06:10 C'était un truc de fou
06:12 En général on fait pas
06:16 Beaucoup de prises
06:18 Mais non, une prise
06:20 C'est compliqué
06:22 Celui là on a eu pas de refrain
06:24 C'était gaché, c'était parti dans les scratch
06:26 C'est de l'égotrique pur
06:34 Après il y a un truc
06:36 C'est que
06:38 Je crois que l'arsenic c'est plus en poudre
06:40 Qu'en gouttes
06:42 Mais c'est pas grave
06:46 C'est juste ça
06:48 On a pas besoin d'en faire beaucoup
06:50 Comme tu vois la pochette
06:52 C'est la présentation
06:54 Un canapé deux gars assis
06:56 Une présentation d'Armageddon
06:58 Qui était un groupe de villiers
07:00 Qui était avec nous
07:02 C'était les gars de villiers
07:04 Il fallait
07:06 Tu sais à l'époque il fallait tuer un Post-it cut
07:08 D'ailleurs ça se fait plus beaucoup ça
07:10 Pourquoi on fait plus de morceaux comme ça ?
07:12 C'est pour les enfants de Coporne
07:14 C'est vrai
07:16 C'est bizarre il y en a plus
07:18 Avant c'était la figure imposée
07:20 Il y avait toujours des artistes
07:22 Les groupes qui gravitaient autour
07:24 Et ce morceau là c'est le Post-it cut
07:26 Avec Armageddon
07:28 C'était leur première fois aussi en studio
07:30 Posé sur un morceau sérieux
07:32 On avait fait un république le morceau
07:34 Et ouais
07:36 On avait fait un tour de 4 ans je crois
07:38 Pour enregistrer
07:40 C'est un enculé ce mec
07:42 On est rentré à 11h
07:44 On est ressorti à 11h
07:46 Et c'était quoi le 6ème showdown ?
07:48 Oui mais t'avais toujours ça
07:50 Quand tu regardes à l'époque
07:52 C'est le quartier, c'est l'équipe
07:54 C'est les mecs avec qui tu traînes
07:56 Ils ont rebaptisé leur quartier Shaoling
07:58 C'était le 6ème showdown
08:00 C'était l'un d'un groupe
08:02 C'était même pas très X-Mafia
08:04 C'était plus Graf Diggaz
08:06 Flatliners
08:08 Ils avaient fait le morceau
08:10 Satanic Versus
08:12 On était très inspiré par le Rorcor en fait
08:14 C'était vraiment un chaudron
08:16 Quand tu vois le bâtiment tout seul
08:18 Le mélange de gens dedans
08:20 C'est plutôt un wok
08:22 Le wok c'est plus ça
08:24 Un wok
08:26 Et tu sais pour l'anecdote
08:28 Je suis parti faire des 2-3 phases
08:30 Dans un collège qui est à côté
08:32 Et j'ai rencontré le prof de français
08:34 Donc la première fois que je rentre dans la classe
08:36 Le prof me dit "Vous voyez vous appelez votre quartier le 6
08:38 C'est à cause de lui"
08:40 C'est à dire que les enfants ils ont grandi là
08:42 Ils appellent le quartier le 6
08:44 Ils disent pas la cerisée
08:46 C'est resté en fait
08:48 On écrivait à la break
08:54 On avait pas l'inspi
08:56 On est parti acheter des
08:58 C'est quoi la bière à l'époque ?
09:00 C'est pas la 8-6
09:02 On aurait jamais écrit avec la 8-6
09:04 On avait plus besoin
09:06 On avait des bières classiques
09:08 Je sais même plus
09:10 Et je crois que le morceau
09:12 Ca s'est débloqué
09:14 Il y a quand même un travail de thème
09:16 D'arriver à dire comment je vais raconter l'histoire
09:18 Sans parler de toi même
09:20 Un truc qui est réel qui va toucher tout le monde
09:22 Et puis l'alcool
09:24 L'alcool permet
09:26 Boire avec modération
09:28 Consommer avec modération
09:30 Non, de moins calculer
09:32 Et de moins
09:34 Te désinhiber
09:36 Et tu sors l'émotion un peu plus facilement
09:38 Tu vois
09:40 Mimer de l'eau
09:42 C'était un feat avec les Nègres Marrons
09:48 Parce que dans le secteur justement c'était dit
09:50 Dans chaque album on va intervenir
09:52 Dans les albums des Nègres Marrons
09:54 Dans tous les quartiers c'est la même merde
09:56 C'était ça le thème
09:58 C'était l'environnement où on était
10:00 On avait un pige
10:02 Donc on était toujours au quartier
10:04 En bas du quartier avec les gars
10:06 Forcément les thématiques revenaient
10:08 Mais on essayait de mettre un peu
10:10 L'artistique dedans
10:12 C'était un peu la grosse époque de Sectora
10:14 Comment ça se passait entre vous ?
10:16 C'était facile, fluide
10:18 On arrivait même à faire des morceaux comme ça
10:20 Dans le studio une feuille, un son
10:22 Bah ça partait
10:24 Des fois je crois même qu'il y a des feats qui se sont créés
10:26 Parce que le gars était dans le coin
10:28 C'était même pas une histoire d'on appelle un mec
10:30 Et pour Sectora c'est juste on était tout le temps ensemble
10:32 En train d'écrire
10:34 Oui et puis t'as la créativité des vingt piges
10:36 Ça va super vite
10:38 C'était vraiment une époque fast
10:40 Ah oui
10:46 Et le fameux
10:48 Lui il a fait écouter le son
10:50 Je crois qu'on était en voiture et il me faisait écouter ce morceau
10:52 Qui est un peu très disco
10:54 Disco funk
10:56 Et à l'époque Gineco il avait sorti
10:58 La liaison dangereuse je crois
11:00 Il y a Leroy Kezia de
11:02 Les Sian Supercroons qui faisait des scratch
11:04 Sur l'homme qui valait pas dix centimes
11:06 Et je me suis dis putain ça tue
11:16 C'est un truc sur Affaires de famille
11:18 Ce qui se passe c'est que Leroy
11:20 Il fait le refrain mais au final
11:22 Ça passe mais je me suis dis
11:24 Non c'est peut être pas comme ça
11:26 Il avait fait un truc très reggae en fait
11:28 Avec le disco funk ça fonctionnait pas
11:30 Au moyen
11:32 C'est Gineco qui a ramené le concept
11:34 De reprendre Sly and the Family Stone
11:36 Et il l'a repris on l'a fait en français
11:38 Pour ceux qui connaissent
11:40 Pour les vieux
11:42 Et Assia
11:44 On l'a posé
11:46 Ça sonnait mieux
11:48 Assia c'était net dog de Sectera
11:50 Parce qu'on a parlé de Sex, Boire et Bifton
11:52 Mais Assia
11:54 Tu cherches une mélodie
11:56 Quand Assia elle arrive et elle fait le truc
11:58 C'est une tuerie
12:00 Il y avait pas mieux
12:02 Là c'était le clip avec un peu de moyen
12:04 Et des trucs pas clairs
12:06 Donc on devrait pas parler de ça
12:08 Ça réunissait bien Sectera
12:10 C'était même la présentation
12:12 On était tous dans un clip
12:14 Il y avait tout le monde
12:16 Même Amedey
12:18 Bien sapé avec les Sectera balais sur la table
12:20 Sur les murs
12:22 C'était costaud
12:24 C'était le premier clip
12:36 Il y avait du monde partout
12:38 On est passé de boxe avec les mots
12:40 On est passé d'une cave à la ville
12:42 A la piscine
12:44 C'était énorme pour nous
12:46 Déjà à l'époque
12:48 Attends on a mis une interlude
12:54 C'était pas la chinoise qui chante
12:56 La chinoise putain comment c'est
12:58 C'est une chinoise
13:00 C'est une grande artiste
13:02 D'ailleurs elle est actrice dans The Killer
13:04 Tu vois le film The Killer de John Woo
13:06 L'actrice elle qui est aveugle
13:08 C'est un extrait de The Killer
13:10 La mélodie qu'il utilise dans plein de morceaux du film
13:12 On a mis une grosse partie
13:16 Je voulais même la sampler
13:18 À l'époque
13:20 Il a pris, c'est pas grave j'ai dit laisse tomber
13:22 J'ai pris cette partie là
13:24 Quand Cho Yong Fat
13:26 Il arrive dans le club pour buter les mecs
13:28 Quand il tire devant la meuf
13:30 Et qu'il lui nique la cornée
13:32 *Cri de joie*
13:34 C'était déstabilisant des fois pour les gens
13:44 Mais c'est long
13:46 Mais il y en a qui ont aimé
13:48 Des fois il y en a qui trouvaient ça bizarre
13:50 Aussi inspiré d'un film
13:56 À l'époque
13:58 On avait une pensée tu vois assez
14:00 Binaire
14:02 Aujourd'hui j'aurais plus englobé
14:04 J'aurais mis plus de monde dans la sauce
14:06 J'aurais peut-être pas focalisé que sur
14:08 Le Front National
14:10 Parce que si on veut être honnête à l'époque ils n'avaient pas le pouvoir
14:12 Et que
14:14 Ça partait en couille quand même
14:16 Mais c'est pas pour les dédouaner
14:18 Parce qu'on se voyait pas faire de la musique sans engagement
14:22 Et c'est aussi générationnel
14:24 Je pense aussi
14:26 Nous on est arrivé avec ce genre de rap
14:28 Ils étaient
14:30 Très revendicatifs
14:32 Que ça soit NTM, Assassin
14:34 Minister Hammer
14:36 IAM
14:38 Tous les grands groupes
14:40 Il y avait des gens complexes
14:42 Il y avait ce truc là
14:44 Donc nous on partait déjà de ça
14:46 En tant que gamin quand tu vois les mecs avant
14:48 Tu suis un peu le truc
14:50 Et puis eux ils avaient en face public ennemis
14:52 Ils avaient tous ces groupes qui revendiquaient aussi
14:54 Donc ils étaient inspirés de ça
14:56 Ils étaient les deux donc forcément
14:58 Et aujourd'hui c'est peut-être moins vrai
15:00 Ou plus vrai du tout
15:02 Le rap c'est comme la vie
15:04 C'est à dire que t'es pas énervé tous les jours
15:06 Mais quand même si tu fais du rap
15:08 T'es quand même la voix des sans voix
15:10 Tu dois quand même dire deux trois trucs
15:12 Et puis prendre position c'est pas spécialement dire ouais
15:14 C'est pas spécialement pointer du doigt
15:16 C'est prendre position sur les choses de la vie
15:18 De la vie tous les jours
15:20 C'est pas spécialement politique aussi
15:22 Et nous c'était ça c'est vrai
15:24 *Musique*
15:28 Ah il m'appelle
15:30 Ziné
15:32 Grouille Gautrype aussi
15:34 Écrit en passe passe
15:36 Dans le style d'écriture de passe passe
15:38 Tu dis deux phrases, quatre phrases, une phrase
15:40 On s'entrecoupe tout ça
15:42 C'est un morceau dans la continuité de ce qu'on disait
15:44 Qui prétend faire du rap sans prendre position
15:46 C'était ça aussi
15:48 On partait sur les trucs, sur les préjugés
15:50 Parfois on les reprenait à notre sauce aussi
15:52 Sans filtre, sans tabou
15:54 Bam
15:56 *Musique*
16:00 Avec Yannick
16:02 Ça aussi c'est encore un
16:04 C'est le film de Clint Eastwood
16:06 Avec Kevin Costner
16:08 Le truc qui est ouf c'est que Yannick
16:10 Il peut mettre six heures à faire un refrain
16:12 Mais il va te faire un refrain millimétré
16:14 Il est là, le morceau tourne
16:16 La musique s'est prêtée pour Yannick
16:18 Je sais même pas comment on appelait Yannick son morceau
16:20 Un peu sonnergué
16:22 Yannick c'est Bob Marley sans les locks
16:24 *Rires*
16:26 Sa folie c'est qu'il peut être là six heures, sept heures dans le studio
16:28 Et à la fin il va te sortir un truc comme ça
16:30 Une mélodie qui va
16:32 Coller pile poil
16:34 *Musique*
16:38 La rue t'observe
16:40 J'ai réfléchis mais oui il y a aussi
16:42 Une référence cinématographique
16:44 C'est Carlito's Way
16:46 D'ailleurs la rue t'observe c'est dans le film
16:48 Tu l'as dit Carlito
16:50 On fait des trucs dans la vie mais sache que la rue t'observe
16:52 *Musique*
16:56 Effectivement on était dans cet environnement là
16:58 Mais on voulait pas
17:00 Faire d'apologie
17:02 Ca disait que tu peux partir en couille
17:04 Si tu veux faire le mec de la rue
17:06 C'est ça la rue t'observe
17:08 C'est pour te dire que tu veux jouer le mec de rue
17:10 Mais ça peut partir très mal, ça peut partir en couille aussi
17:12 On les a enregistré à
17:14 Un polygone, c'est les derniers morceaux qu'on a enregistré
17:16 Et c'est du
17:18 Jimmy Fingershit, y'a rien à dire le mec
17:20 Il t'emmène d'une prod, tu dis merde
17:22 Les derniers morceaux c'était
17:24 On a été structurer
17:26 Maison, studio
17:28 Y'a même une piscine, je sais même pas si on a mis un pied dans la piscine
17:30 T'as peut-être une tête qui caillait
17:32 Ouais c'était en hiver je crois
17:34 Et donc on passait de la maison, studio
17:36 On écrivait, Jimmy faisait les sons
17:38 Il a sorti le son, on s'est assis
17:40 Le thème, ah ouais on sent ça
17:42 Boum on part dessus
17:44 C'est un peu l'ordre des morceaux ou ça s'est fait un peu naturellement
17:46 On a fait les morceaux et après
17:48 Face au feeling tu vois, ça ça s'explique pas
17:50 Y'a peut-être une formule, je pense que quand tu fais un album
17:52 Et tous les albums que
17:54 Moi j'aime et que je peux considérer comme classiques
17:56 Ils commencent très fort
17:58 Et sur peut-être 5-6 morceaux
18:00 Ils en voient que du lourd
18:02 Et après tu peux blaguer et après tu reviens
18:04 Pourquoi est-ce que vous pensez que les gens considèrent que vous suffisent comme un classique ?
18:06 Bah
18:08 Pour les raisons que je viens de te dire
18:10 Mais en vérité qu'est-ce que c'est qu'un classique ?
18:12 Non on le sait pas
18:14 Mais si on peut le savoir
18:16 On peut le savoir quand c'est le travail des autres
18:18 Ouais
18:20 Moi je pense que l'album il vient du coeur
18:22 Quand j'écoute Only Built for Cuban Links
18:24 On vient parler anglais
18:26 Ah ouais parce que c'est anglais
18:28 Tu veux que je te le dise en français ?
18:30 En français ça fait ça
18:32 Seulement pour les
18:34 Pour les mecs qui portent des
18:36 Des chaînes cubaines
18:38 Je sais pas
18:40 Non non non
18:42 Tu peux
18:44 Oui ça m'arrête le recul
18:46 Toi tu sais pas mais quand tu manges
18:48 Doggy Style
18:50 Non je pourrais te le dire c'est un album où tu écoutes beaucoup de morceaux
18:52 Y'a pas de déchets
18:54 Y'a pas de déchets
18:56 Même s'ils sont différents
18:58 Mais tu peux le mettre comme ça et l'écouter jusqu'au bout
19:00 C'est un no skip album
19:02 Dernière question
19:04 Au coup sur Quelques Loups Tu Vises
19:06 Est-ce qu'il y a des choses que vous auriez fait différemment ?
19:08 Dominique
19:10 *Musique*
19:12 *Musique*
19:14 *Musique*
19:16 *Musique*
19:18 *Musique*

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