La spéciale Transat jacques Vabre

  • l’année dernière
Il y a 300 ans, Gabriel de Clieu prenait la #RouteduCafé. Félix de Navacelle, un de ses descendants, co-skipper de Tanguy Le Turquais, s’est vu remettre un plant de café pour faire la même traversée sur le bateau IMOCA #LAZARE

Radio Sports vous emmène en balade sur les pontons à la rencontre de NATHALIE ROLLAND, dir. Com de JDE France, qui gère la Jacques Vabre depuis 30 ans.
Croisez FRANÇOIS HOLLANDE pour parler météo et tempête, et FRANCK CAMMAS quadruple vainqueur de l’épreuve qui part en mer avec JÉRÉMIE BEYOU sur l’IMOCA #CHARAL,
Montez à bord de l’ultime #EDMONDEROTCHSCHILD avec CHARLES CAUDRELIER

Rendez-vous prêt à embarquer à 20h ce soir sur Radio Sports

#TJV2023 #Voile #Océan #Aventure @TransatJV #RouteDuCafe

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Sport
Transcription
00:00 Elle est où la caution ? On peut prendre un café ?
00:07 On peut prendre un café sans problème.
00:09 Bonjour les jeunes, comment ça va la Jacques Vabre ?
00:12 C'est nickel, tout se passe bien sur la Transat, sur le village, on est là pour offrir des
00:15 cafés à tout le monde.
00:16 Qu'est-ce que vous nous proposez comme café ?
00:18 Le Baya ou le Popeya ?
00:20 Le Baya !
00:21 Voilà tout à fait, le Baya c'est un café plus doux et le Popeya c'est plus corsé.
00:28 Moi ça sera corsé.
00:30 Alors plus doux !
00:31 Alors de doux !
00:32 Ah bon d'accord !
00:33 Regardez, regardez, regardez ! Transat Jacques Vabre.
00:36 Salut Jérôme, salut Radio Sport.
00:38 Non, on est avec Nathalie Roland quand même qui est la grande patronne de Jacques Vabre.
00:41 Quand on dit la Jacques Vabre, on ne dit même pas la Transat maintenant, on dit la
00:44 Jacques Vabre.
00:45 30 ans ça se fête !
00:46 30 ans ça se fête exactement et pour revenir à l'histoire, en fait c'est une course qui
00:49 a été créée par Jacques Vabre en collaboration avec la Ville du Havre pour retracer les routes
00:55 du café qu'empruntaient les voiliers marchands du 18ème siècle.
00:58 Voilà et on se retrouve 30 ans après avec un plateau fabuleux de 95 bateaux, là où
01:03 il y en avait 13 en 1993.
01:04 Carrément une centaine.
01:05 Plusieurs évolutions, carrément une centaine exactement, 200 skippers et surtout on fait
01:09 découvrir une terre de café un peu inédite depuis la dernière édition qui est la Martinique
01:13 où on a découvert que c'était la terre historique.
01:16 On va en reparler parce qu'on va aller sur le ponton.
01:18 Il y a une sacrée histoire quand même.
01:19 Il y a une sacrée histoire, je confirme.
01:21 Jérôme, on prend un café ? Radio Sport au café les enfants.
01:24 Allez petit café.
01:25 Merci.
01:26 De rien.
01:27 Pas de soucis.
01:28 Et Chin, bon anniversaire.
01:30 Joli 30 ans.
01:31 Ça maintient jeune le café.
01:34 On va voir un peu les bateaux ? On va voir les bateaux absolument.
01:36 Suivez-nous sur Radio Sport, vous allez découvrir tous les bateaux à transat ou presque, il y
01:40 en a une centaine.
01:41 En tout cas un qui nous tient à cœur.
01:42 Il y a du suspense là.
01:44 On va comme ça, vous me suivez.
01:46 Allez venez avec moi.
01:48 [Musique]
02:02 Nathalie, c'est une ambiance particulière.
02:05 Ça fait combien de temps que vous êtes là par exemple ?
02:07 Alors sur cette édition, je suis là depuis mercredi dernier pour préparer le village
02:11 et attendre la marche.
02:12 Mais dans les faits, j'ai vécu toutes les éditions de la Transat Jacques Vabre.
02:15 J'étais à la première en 93.
02:17 Paul Vatine ?
02:18 Exactement.
02:19 Yves Parlier ?
02:20 Yves Parlier, Des Joyaux, Loïc Perron, Jean-Paste à Barly qui en a couru une.
02:26 Kamas qui en a gagné quatre ?
02:27 Kamas, Bilou.
02:29 Ah Roland Jourdain.
02:30 Voilà, Roland Jourdain oui pardon.
02:32 Et les filles ?
02:33 Thomas Coville, Samantha Davis.
02:36 On a un super binôme cette année, un projet qui s'appelle Cap pour Elle.
02:41 L'association Transat Jacques Vabre permet à deux skippers qui n'ont jamais fait Transatlantique
02:45 d'accéder justement à une course telle que la Transat Jacques Vabre.
02:48 Donc il y a eu tout un concours des candidatures et deux personnes ont été élues
02:54 et on finance une partie du bateau.
02:56 Angie est l'autre financeur du bateau et elles prendront le départ de la Transat Jacques Vabre dimanche prochain.
03:02 C'est génial, ce dimanche.
03:03 Ralentissez parce que je vais boire mon café un petit coup.
03:05 Ah non mais attendez, Jérôme, t'as vu le café ça donne...
03:09 Non mais c'est un aperçu, c'est parce qu'on nous attend sur la surface.
03:11 Alors attention, j'ai pas mis le fil pour faire des slow, ne vous inquiétez pas.
03:15 C'est ça le direct, c'est ça Radio Sport.
03:17 Il est bon, t'en veux pas un petit peu ?
03:19 T'en veux pas un petit peu ?
03:20 T'es sûr ?
03:21 Et ça fait du bien.
03:23 Oui super, et puis ravie d'arriver sur ces beaux pontons.
03:26 On va rejoindre le bateau Lazare.
03:28 C'est les Imoca là.
03:29 Absolument, ce sont les Imoca et on va avoir une petite surprise avec un co-skipper
03:35 qui nous est particulièrement cher par rapport à l'histoire de la route du café qu'on raconte depuis 93, depuis 30 ans.
03:41 Depuis 30 ans vous racontez l'histoire.
03:43 C'est une belle histoire.
03:45 Ah bah tiens le bateau, regarde le bateau, il est là.
03:48 Jérôme, regarde, magnifique ce bateau.
03:52 C'est grand hein.
03:54 Pour se faire un chemin, c'est difficile.
03:56 Regarde c'est la Martini qui est avec nous.
03:59 On n'a pas eu un rendez-vous dans notre vie ?
04:04 Ah si, le matin vous savez, vos collègues m'ont invité à marcher pour aller trouver le meilleur café.
04:08 Ah peut-être, peut-être.
04:10 Regarde, dis-toi.
04:11 Ah oui, oui, oui.
04:13 C'est Jérôme, je comprends, je comprends.
04:15 Non mais le café c'est important.
04:17 C'est très très important pour nous parce que nous sommes vraiment en train de relancer une filière sur un café de légende.
04:23 Et c'est important pour nous que la Martini puisse se retrouver, c'est l'aide de noblesse en matière de café d'excellence.
04:29 Voilà, je savais qu'on avait quelque chose à se dire.
04:32 C'est l'histoire qui est en marche là ?
04:34 Exactement, c'est l'histoire qui est en marche.
04:36 En fait c'est Félix qui fait partie de l'histoire de la route du café, puisque c'est un descendant de Gabriel de Clillieux.
04:42 D'accord.
04:43 Qui a été le premier à amener un plant de café en Martinique.
04:48 Pour planter là-bas ?
04:49 Pour planter là-bas, dont sa propriété dans un premier temps.
04:52 Et puis ça s'est étendu jusque d'ailleurs dans toutes les Antilles françaises et ensuite en Amérique latine.
04:57 Donc en fait la Martinique est le berceau historique de la production de café.
05:00 Mais c'est quelle année ça ?
05:01 C'était en 1723.
05:03 21 ou 23 ?
05:05 1723.
05:07 Jérôme, qui dit la vérité, la Martinique ou le Havre ?
05:11 C'est parti en 21, ils sont arrivés.
05:13 En 23.
05:14 Il est où le skipper ?
05:16 On s'approche Jérôme un tout petit peu.
05:24 T'as vu, c'est le monsieur qui était sur le mat' tout à l'heure, j'ai reconnu.
05:27 C'est lui qui est parti à Martinique, c'est vrai ?
05:29 C'est bien, ce que vous avez fait là-haut ?
05:31 Oui, je suis un ancien maroc, je fais de la compétition.
05:33 Comment ça va les héritiers ?
05:35 L'héritier, l'héritier !
05:36 Je dis bonjour à tous les deux moi !
05:38 C'est un équipage.
05:39 Et bien ça va bien, écoutez, on est en fin de préparation parce qu'on va partir dimanche sur la course.
05:46 Et voilà, écoutez, il y a une histoire autour du café de la Jacques Vabre.
05:54 Et aujourd'hui c'est assez particulier parce qu'on va nous transmettre un caféier, un plan de café,
05:59 comme l'a transmis Louis XIV en 1700 pour le premier plan de café qui a été importé en Martinique,
06:06 pour démarrer la culture du café et démarrer en fait cette grande culture du café
06:11 qui ensuite est revenue en Europe en importation.
06:14 Le café arrive et la plante arrive.
06:17 Et Jérôme, d'objet de ce décalage, je vois le café arriver.
06:21 Ça te tente ça ?
06:22 Ça c'est un reportage ça.
06:23 Et bon vent les enfants !
06:25 Merci !
06:26 Quatre fois vainqueur ! Quatre fois vainqueur !
06:30 La Jacques Vabre quand même en 30 ans, pas mal !
06:32 Salut Franck Hamas !
06:33 Salut !
06:34 Ce n'est pas votre bateau habituel celui-ci ?
06:36 Je change de bateau on va dire, mais c'est mon bateau habituel depuis cette année.
06:39 Depuis cette année avec encore des espoirs de triomphe, mais il y a l'air d'avoir une grosse concurrence non ?
06:44 Ah ouais, il y a des beaux bateaux, il y a eu trois courses en début de saison, trois vainqueurs différents.
06:48 Heureusement on fait partie de ces vainqueurs différents, donc on a espoir de bien faire aussi sur cette Jacques Vabre.
06:53 Mais difficile de faire un pronostic.
06:55 C'est sûr que les bateaux neufs vont vite, parfois ça va trop vite parce qu'on se fait vraiment chahuter sur ces bateaux là.
07:02 Ça tape ?
07:03 Ça tape beaucoup, mais voilà c'est des multicocs avec une coque quoi !
07:09 J'ai bien compris !
07:10 Jérémy Beyou, Franck Hamas, c'est un super couple ça !
07:13 Jérémy c'est un grand spécialiste, peut-être le plus grand spécialiste d'IMOCA de ces 15 dernières années.
07:19 Il maîtrise parfaitement ce genre de bateaux, il a suivi l'évolution technique de ces bateaux là.
07:23 Avec maintenant des bateaux avec leur grand foils qui volent de plus en plus vite et de plus en plus haut et qui rebondissent de plus en plus.
07:32 Il maîtrise bien tout ce qui est tactique, technique sur ces bateaux là.
07:36 Je suis en apprentissage depuis le début de l'année avec Jérémy.
07:39 Ce qui est fou c'est que vous êtes en première position dans ce bassin, c'est le bassin Paul Vatting, qui est le premier vainqueur, je m'abuse.
07:44 En 1993, il y a plein de symboles dans cette compétition.
07:47 Oui, il doit y avoir d'autres symboles si on les cherche !
07:51 Généralement, Jérôme, regarde bien ce bateau, filme-le parce que celui-là je ne suis jamais monté dessus.
07:56 Franck m'a fait la gentillesse plusieurs fois de m'amener en bateau, j'en ai fait deux.
08:00 J'en ai fait un où ça s'est bien passé, le deuxième où je suis allé bâbord, tribord, je vois ce que je veux dire, donner à manger aux poissons.
08:05 Ça change quand même de ce que vous aviez avant avec l'Edmond Rothschild ?
08:09 Oui, ça change, c'est des bateaux un peu plus petits, un peu plus physiques je pense en termes de confort.
08:15 Ça ne se règle pas de la même façon, il faut gérer une instabilité qui est permanente.
08:23 Ce ne sont pas des bateaux tout à fait volants, c'est ce qui est dommage parce qu'on s'est battu ces dernières semaines pour avoir des plans porteurs.
08:30 Ce ne sera pas encore le cas à l'arrière et pour voler vraiment comme font les bateaux de la Coupe de l'América par exemple maintenant,
08:36 qui sont aussi des monocoques. Donc on aimerait faire la même chose en course au large mais ce ne sera pas pour tout de suite.
08:41 C'est foutu sur plein de projets, c'est extraordinaire, super champion Franck Hamas quand même.
08:45 Merci Franck avec Charles, avec Jérémy Béhou, vous n'avez qu'à retenir, on va vous suivre sur toute l'aventure sur Radio Sport.
08:50 Merci beaucoup, à bientôt.
08:57 L'histoire des bateaux, la transat, toute l'histoire est là quand même, c'est incroyable.
09:01 Oulà, il y a un petit atroublement là, il doit se passer un truc, vas-y, vas-y.
09:04 Vous êtes l'un des plus atypiques sur cette course.
09:07 Oui, moi je ne viens pas en tant qu'ancien chef d'État, je viens en tant que président d'une fondation,
09:11 certes que j'avais lancé quand j'étais président de la République, mais qui là est à sa place puisque nous avons soutenu des associations,
09:20 Lazare ici où nous sommes en est une, qui vont maintenant être sur les voiles des bateaux.
09:26 Parce que ce que veulent faire les skippers, ce n'est pas simplement une traversée, ce n'est pas simplement une course,
09:30 c'est aussi de choisir la bonne direction et donner du sens à leur initiative et à leur exploit.
09:37 Et ce que je fais en sorte de promouvoir, c'est l'idée qu'aujourd'hui, même dans les plus grands moments, les grandes compétitions,
09:45 il peut y avoir une part qui est réservée précisément à l'action caritative, générale, bénévole,
09:52 et où on fait valoir, surtout dans ces circonstances, celles qu'on connaît aujourd'hui, le sens du partage, le sens de l'harmonie, de la cohésion.
10:00 Et c'est formidable de se retrouver avec des associations comme Lazare, que je retrouve parce que je vais à chaque grande course les retrouver,
10:08 qui font l'accord entre des personnes qui sont fragiles, qui sont quelquefois dans la rue, avec des personnes qui leur donnent,
10:18 comme ici avec ce bateau, le sens de l'aventure, de monter tout en haut.
10:24 Il y a des gens qui sont tout en bas, de les faire monter au plus haut du mât pour leur donner l'espoir qu'il n'y a rien qui leur est interdit.
10:32 Parce que c'est ça le but, rien ne doit être interdit.
10:35 Alors ces associations comme la Transat, c'est des histoires d'hommes, ici des histoires de marins, c'est quoi votre lien avec ces marins ?
10:41 Quel marin sommeille en vous, M. le président ?
10:44 Moi j'ai beaucoup navigué, j'ai connu des épreuves aussi, des mers hostiles, des tempêtes, on en connaît tous quand on est à la tête d'un état comme celui de la France.
10:56 Et je sais ce que ça veut dire, il y a rarement des eaux calmes, et quand elles sont trop calmes, c'est là qu'il faut s'inquiéter.
11:02 Il faut toujours qu'il y ait du vent, il faut toujours qu'il y ait quelque chose qui vous pousse, qui vous amène à aller plus loin que ce que vous aviez imaginé faire.
11:10 Donc c'est pour ça qu'ils ont pratiqué quand même la voile quand j'étais plus jeune.
11:15 Je suis très heureux d'être avec des marins parce que justement ils savent ce que c'est que l'épreuve.
11:20 Ils savent qu'ils peuvent tout perdre, qu'ils peuvent dématter, qu'ils peuvent parfois sombrer, mais ils ont toujours l'envie de remonter sur le bateau.
11:28 Il faut toujours avoir envie de remonter sur le bateau.
11:31 Merci M. le président.
11:34 Jérôme, ça y est, on est sur les grands bateaux, tu sais les ultimes, on s'était promis d'y aller.
11:38 Là il y a le bateau de Foy de Gabart, de l'autre côté il y a l'actual, il y a ce débot.
11:41 Là on est sur le bateau d'Armel Lecléache notamment, sur le Banque Pop.
11:44 Et puis derrière il y a le bateau de Charles Caudrelier et de son équipier.
11:47 Ça va être une grande course, ça part dimanche, ça va être génial.
11:50 Direction, là, Martinique pour les ultimes, 95 bateaux au départ de cette grande Transat Jacques Vavre.
11:57 Eh, t'as réussi à monter ? Ça bouge hein ?
12:02 Ça bouge !
12:03 Eh, bonjour Charline !
12:04 Bonjour !
12:05 Parce que ça c'est la vie d'une course, t'occupes de tout.
12:08 Exactement.
12:09 Est-ce que t'as des marins avec toi sur ce bateau ?
12:11 Ben ouais, un grand marin, Charles Caudrelier.
12:13 Tu veux dire un vrai vainqueur de course quoi ?
12:15 Tu sais ce que c'est la route du Rhum, tout ça quoi ?
12:17 Exactement, il sait de quoi il parle.
12:19 Salut Charline !
12:20 C'est un vainqueur qui va essayer d'être un futur vainqueur.
12:21 Oui, d'accord, mais tu restes sur un succès incroyable.
12:24 Ben ouais, on a fait quelques belles saisons avec le Gitane Team.
12:28 Ça s'est bien enchaîné les 3 dernières années, les 3-4 dernières années.
12:32 Il est beau ce bateau, il y a une belle concurrence avec les Ultims ici à 95 bateaux,
12:35 mais c'est une catégorie toujours à part.
12:37 Oui, c'est des bateaux qui sont assez incroyables,
12:39 de fait par leur taille, leur vitesse, surtout leur performance.
12:42 On est capable de traverser l'Atlantique en 6 jours,
12:44 on est capable de faire le tour du monde en 40 jours.
12:47 Et puis maintenant on vole, c'est une révolution, il n'y a que 5 ans, on n'imaginait pas ça.
12:52 Alors on ne vole pas vraiment, nos coques sortent, s'élèvent et sont portés.
12:55 Après il n'y a plus que des petites ailes dans l'eau, qu'on appelle les ailes.
12:58 Et ça nous permet d'aller beaucoup plus vite, encore plus vite.
13:00 Ça c'est très très beau pour l'avoir essayé grâce à toi et avec Franck Cammas à l'époque.
13:03 On a retrouvé tout à l'heure, il se souvenait que j'avais fait Babord-Tribord pour l'évacuation,
13:06 tu vois ce que je veux dire ?
13:07 Oui, il a les meilleurs souvenirs qu'il se souvient.
13:09 Il a fait plus d'attention, je ne m'en souvenais pas.
13:11 Ça tu n'oublies pas ?
13:12 Non, je ne voulais pas t'en parler.
13:14 Je comprends, je comprends.
13:15 Je pense qu'il aime bien mettre les gens mal à l'aise.
13:18 Ok, mais c'est lui qui avait fait les sandwiches, c'est toi qui cuisine.
13:21 Donc tu penses que c'était ma cuisine ?
13:23 Non, je n'ai pas goûté, je n'ai pas vu.
13:25 C'est toi qui vas faire à manger le café ?
13:27 Alors non, on a les plats qui sont préparés par 2-3 cuisiniers.
13:31 On a des très très bons plats à bord.
13:33 On a même un chef étoilé, Eric Guen, qui nous prépare des plats.
13:36 Donc on est très bien alimenté à bord du Maxi et de mon rôti.
13:40 Et on a de la chance pour ça.
13:41 C'est une belle aventure quand même.
13:43 Oui, ça reste une aventure, toujours, toujours.
13:45 C'est une aventure, on a beau l'avoir fait plusieurs fois, on ne sait pas ce qui va se passer.
13:48 On ne sait pas quelles conditions on va exactement rencontrer,
13:50 quels problèmes on va rencontrer, ce à quoi on va faire face.
13:53 Puis c'est aussi une nouvelle aventure pour moi, parce que c'est un nouveau coéquipier.
13:56 Avec Franck, on était un peu un vieux couple.
13:58 Et là, j'ai demain une nouvelle relation avec Erwan et Israël.
14:01 Et ça va être sympa.
14:03 Ça c'est sympa aussi, parce que c'est de partager ça avec quelqu'un de nouveau.
14:07 C'est la nouveauté, c'est bien, c'est la voile.
14:09 C'est un petit monde aussi, dans le monde des champions, je veux dire.
14:11 Oui, oui, c'est un petit monde.
14:13 Erwan, il ne débarque pas comme ça de nulle part.
14:15 Il fait partie du Gitana Team depuis 2019.
14:18 Il a gagné avec nous toutes les courses en équipage.
14:20 Et surtout, c'est un des artisans des victoires en double et en solitaire,
14:23 puisque c'était lui qui était derrière l'écran pour nous dire où aller,
14:27 notamment sur la dernière ronde du Rhum, avec Franck cette fois-ci.
14:30 Et sur la dernière Jacques Vabre qu'on a gagné, c'était lui qui a fait la plus belle trajectoire.
14:34 Tu pars dimanche, vous partez dimanche sur ce bateau.
14:37 Le café, on le prend quel jour en Martinique, ensemble ?
14:40 Le plus tôt possible.
14:42 Ce que j'espère, c'est qu'on sera les premiers avec qui tu en prends.
14:46 C'est tout ça qui est important.
14:48 Le temps, c'est pas grave, on n'est pas un jour ou deux jours prêts.
14:50 J'ai une tendresse que j'ai quand même navigué sur ce bateau,
14:52 ce qui est rarissime, ce qui est un privilège rare dans la vie de journaliste.
14:55 Et donc, tu as une petite tendresse pour ce bateau.
14:57 Il me connaît, tu vois.
14:58 Oui, il me connaît.
14:59 Écoute, nous aussi, on a une grosse tendresse pour ce bateau,
15:01 parce qu'il nous apporte beaucoup de bonheur.
15:03 Et tous les jours, c'est un privilège énorme de naviguer dessus.
15:07 On en est conscient et on s'amuse beaucoup à le faire progresser.
15:10 C'est vrai qu'il y a un petit côté affectif pour ce bateau
15:14 que je n'ai jamais eu avec d'autres bateaux.
15:16 Carrément ?
15:17 Oui, parce que déjà, quand tu navigues en solitaire,
15:20 à un moment, le seul à qui tu peux parler, c'est ton bateau.
15:23 Même si ça ne sert à rien.
15:24 Tu lui mets une petite tape dans le dos, de temps en temps, ça va ?
15:26 Il doit t'amener d'un point A à un point B.
15:28 Même si je ne suis pas du genre trop à aimer ce genre de choses,
15:32 c'est vrai que sur ce bateau, il y a une petite histoire d'amour.
15:35 Tu lui parlais quand même ?
15:37 Je lui ai parlé au départ et je lui ai parlé à l'arrivée.
15:39 Je lui ai parlé au départ pour lui dire, on va la gagner.
15:42 Et quand il est arrivé, il a dit, on a gagné.
15:44 C'est Charles Caudrelier qui va partir.
15:46 Tu sais, j'aime bien faire un truc rigolo avec la caméra.
15:48 Tu es prêt ? Vas-y !
15:50 Ça ne sert à rien de mettre un stabilisateur.
15:53 Ça ne sert à rien. Merci Jérôme, tu étais super efficace.
15:56 On va quitter le bassin, t'imagines ?
16:01 On a mis le gilet, ça va Younes ?
16:03 Oui, ça va très bien.
16:05 Qu'est-ce que tu fais la dernière journée ?
16:07 Tu te balades entre les ports, tu regardes si les Imocas sont là,
16:09 si les Ultimes n'ont pas bougé ?
16:10 Non, si les Ultimes ne bougent pas et si les Ultimes ne bougent pas non plus.
16:13 Ce sont des bateaux qui sont très vicieux, qui ont tendance à s'en aller la nuit,
16:15 comme ça ils s'enfuient.
16:17 Donc on les surveille toute la nuit.
16:19 Ton rôle pendant la transat, avant le départ ?
16:21 Ça a été d'accueillir les marins et leurs bateaux dans le port du Havre.
16:27 Et puis là, c'est de préparer le départ, justement, qu'ils se rapprochent.
16:31 Il faut préparer les marins, préparer le départ, préparer les bouées.
16:35 Et puis préparer pour que tout se passe dans des bonnes conditions de sécurité.
16:39 Techniquement, ça veut dire que quand tes bateaux vont sortir,
16:41 que tu vois derrière, Jérôme, tous ces bateaux, les petits, les plus grands,
16:44 jusqu'aux Ultimes qu'on verra, qu'on a vus tout à l'heure avec les meilleurs,
16:47 il faut les amener vers l'eau, il faut les tirer ou ils se débrouillent tout seuls ?
16:50 Non, c'est des grands marins, ils se débrouillent tout seuls,
16:52 ils sont capables de sortir tout seuls du bassin.
16:54 Mais comme vous voyez, ils sont nombreux, ils sont 95 dans ce bassin.
16:57 Et donc il faut quand même faire la police un petit peu,
16:59 qu'ils puissent partir les uns sans partir les uns sur les autres.
17:02 Donc tu fais quoi, tu les sépares ?
17:04 Non, ils vont partir un par un du bout du ponton.
17:07 Et il faut simplement leur donner le timing,
17:09 un petit peu comme au théâtre, comme au cinéma, pour que ça soit une belle parade.
17:12 Les costumes sont de Roger Hart et les décors de Zell Carwell, c'est ça ?
17:17 Ah bah oui, Jérôme, c'est comme ça.
17:19 Et la mise en scène, elle est belle de Younes, aujourd'hui, ici à Transat Jacques Vabre.
17:23 C'est le 30e anniversaire, t'en as fait combien ?
17:26 Moi, c'est ma cinquième en tant qu'assistant.
17:31 T'as un petit préféré quand t'as des marins plus sympas que d'autres,
17:33 ou c'est comme les ramasseurs de balles, tu sais, qui ne te regardent pas ?
17:36 Les marins sont tous très sympas, ils nous regardent.
17:39 Faut quand même être honnête, c'est un petit milieu.
17:41 Par contre, je n'ai pas le droit d'avoir un petit préféré, ou je le garderais pour moi.
17:46 T'as vu comme il est encadré ? Parce que derrière, ils ne rigolent pas les deux.
17:48 "Oh là là, Roger, Roger, tu m'entends ?"
17:51 Non, non, sécurité totale.
17:52 Regarde ces bateaux comme ils sont magnifiques.
17:54 J'ai pas envie qu'on parte, Jérôme, on est bien ici.
17:56 Tu ne veux pas, non ?
17:58 On n'a pas décrit toutes les classes, quand même.
18:00 On a passé les Imocas, on a vu, là, c'est des...
18:02 Alors, on a des Ocean 50 sur notre droite, effectivement.
18:05 On a des Imocas un petit peu partout dans le bassin, on en a juste ici.
18:08 Partout, quoi ?
18:09 Partout, oui.
18:10 Et il y en a d'autres encore ?
18:11 Eh bien, des classes 40 qu'on a juste derrière nous, dans le travers du bassin.
18:14 Et puis devant, parce qu'ils n'ont pas pu rentrer dans le bassin,
18:16 et parce qu'ils sont un petit peu trop gros, on a les Ultimes.
18:19 On va peut-être aller les voir ?
18:20 Eh voilà. Tu veux qu'on y aille ?
18:22 On est allé, on les a vus depuis la terre, mais si tu veux, on a le temps d'y aller.
18:26 Pour ce qui est des Ultimes, ça vous va ?
18:28 On y va, on met une petite musique, tu vois, sur les flots.
18:31 C'est pas l'homme qui prend la mer, tu vois ce qu'on veut.
18:33 Qu'est-ce qu'on chante ? Iseo, on chante quoi ?
18:35 Non, qu'est-ce que vous chantez, vous, sur le bateau ?
18:37 Moi, je ne chante plus du tout.
18:38 Jules ?
18:39 Non, arrête de chanter, Jérôme, c'est bon, c'est bon.
18:41 On a vu François Lange tout à l'heure, il peut pleuvoir.
18:43 C'est la tradition, tu le sais, sans aucune méchanceté.
18:46 Il a affronté les tempêtes, il l'a dit lui-même et tous les courants.
18:49 Nous, le petit courant, on va nous entraîner vers la sortie, vers le grand large,
18:52 direction la Martinique.
18:53 On va voir les Ultimes une dernière fois.
18:55 On vous remercie de nous avoir suivis encore une fois.
18:57 Parlez-en autour de vous, de Radio Sport, de Youn, de ses copains,
19:00 de la Transat et puis le rugby aussi, parce que samedi, il y a la grande finale de rugby.
19:04 On se retrouve demain, justement, en duplex du JubyBan à Osgore,
19:07 pour vivre la dernière journée, la grande finale entre les Blacks et les Boxes.
19:11 On va se régaler avec toute l'équipe habituelle, avec Etienne, avec Fabrice.
19:13 Venez nous rejoindre, vous êtes de plus en plus nombreux.
19:15 On vous remercie, on voulait vraiment vous faire ce petit coucou,
19:17 en duplex du Havre, 48 heures avant le grand départ de la 30ème.
19:21 C'est vrai, c'est la 30ème déjà.
19:23 Oui.
19:25 Génial Youn, j'adore.
19:27 30ème, Transat, Jacques Vabre.
19:29 Exactement.
19:31 C'était bon, là ?
19:33 Très bon.
19:35 On la garde et on vous dit à bientôt et à demain pour le rugby, pour la finale.
19:37 Ciao, ciao.
19:39 C'était un bonheur d'être avec vous aujourd'hui au Havre,
19:41 à quelques heures maintenant du départ de la 30ème.
19:43 30ème ?
19:45 On le refait si tu veux.
19:47 (rires)
19:48 Sous-titrage Société Radio-Canada

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