Didier Roustan : "Les Sportel Awards sont synonymes de Professionnalisme et de Convivialité."

  • l’année dernière
À l'occasion des Sportel Awards 2023,
Retrouvez l'Interview Exclusive de Monsieur Didier Roustan sur Sports And People News !

Entretien réalisé par Myriam Bensalah pour Sports And People News.

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Transcript
00:00 Bonjour M. Roustan, alors que représentent pour vous les Sportel Awards ?
00:04 Les Sportel Awards c'est le rendez-vous des professionnels de différents pays qui vont pouvoir échanger, s'acheter des documents, etc.
00:12 des émissions. Pour moi c'est plus un bol d'air, retrouver des copains, parler un peu de l'actualité qui est liée à un livre puzzle qui est sorti il n'y a pas longtemps.
00:24 C'est toujours un plaisir d'être là à Monaco dans une ambiance très conviviale.
00:28 Alors justement vous venez de sortir votre livre puzzle, il y a toujours une pièce qui est facile à mettre et une pièce qui est plus difficile à mettre dans un puzzle.
00:36 Dans toute votre carrière, quel a été le reportage ou l'interview qui a été le plus facile à réaliser et celle au contraire qui a été le plus difficile ?
00:43 Ouh là, vous me posez une colle parce qu'il y a eu tellement de choses. La plus difficile je pense, c'est celle qui me vient à l'esprit,
00:51 ça a été d'interviewer Maradona quand il est revenu jouer à Rosario avec l'équipe de New Wales All Boys.
00:58 Il refusait de parler à toute la presse, il ne voulait rien savoir, qu'elle soit argentine, anglaise, belge, française.
01:05 Mais comme je le connaissais un peu et puis les hasards des choses de la vie ont fait que j'ai pu faire l'interview.
01:11 Ça c'était la plus difficile. Et la première question c'était la plus ?
01:15 La plus facile.
01:16 La plus facile ?
01:17 Oui.
01:18 En général c'est assez facile donc je ne sais pas s'il y en a une plus facile que d'autres.
01:22 De manière générale, on a la chance dans le sport de pouvoir faire son métier tranquillement.
01:27 Il y a un autre livre qui vient de sortir, je crois aux éditions Marabout.
01:30 Oui.
01:31 C'est vrai que vous avez un parcours incroyable et ça fait presque 50 ans que vous êtes un homme de terrain.
01:35 Oui.
01:36 Alors quelles sont les anecdotes que vous avez le plus touchées ? Ou même après coup, parce que des fois il y a des émotions en revue après coup.
01:42 Oui, bien sûr. Ça a été, je ne dirais pas une psychanalyse, mais le fait de revenir sur ces 47 années et de m'y plonger,
01:51 d'y mettre une certaine concentration, c'est vrai que ça m'a touché sur pas mal de choses.
02:05 Après il a fallu faire des choix, je n'ai pas pu tout mettre.
02:08 D'ailleurs vous verrez sur la couverture au-dessus des éditions Marabout, il y a un petit 1.
02:12 Ça veut dire qu'il peut y avoir un 2, il peut y avoir un 3.
02:15 Et si le livre trouve son public, que l'éditeur est content, dans un an je peux en écrire un deuxième.
02:22 Donc je pense que je peux en écrire 4 ou 5 sensiblement.
02:26 Mais après j'en ai envie aussi parce que c'est une souffrance, il faut quand même qu'il y ait du désir.
02:31 Pourquoi c'est une souffrance ?
02:33 Parce que moi ce n'est pas mon métier l'écrire, c'est parler, je suis plus à l'aise.
02:39 Et écrire 428 pages, il y a des fois où ça bloque, il y a des fois où tu ne trouves pas les bons mots,
02:45 il y a des fois où tu ne parles pas très content de ta formule.
02:48 Donc ça demande déjà une grande discipline.
02:51 Mais comme j'attends toujours le dernier moment pour faire les choses, je n'avais plus le choix.
02:54 Je ne pouvais pas me reposer.
02:57 C'est tous les jours, tous les jours, tous les jours.
03:00 Donc oui, c'est plus par rapport à ça la souffrance, parce qu'il faut s'accrocher.
03:04 Parce que si on dit "Oh, j'en ai marre, je décompresse 3-4 jours",
03:08 le livre ne sera pas rendu en temps et en heure.
03:11 En tout cas, hier vous étiez en dédicace auprès du public du Sportel Awards.
03:15 Est-ce finalement la meilleure des gloires d'être reconnu par le public ?
03:22 D'être un artiste populaire ?
03:25 Oui, j'ai toujours eu une relation très particulière avec les gens.
03:30 Surtout que j'ai commencé sur une chaîne qui en touchait beaucoup,
03:34 puisque c'était TF1 pendant 13 ans.
03:36 Le fait d'avoir touché plusieurs générations aussi.
03:39 De toute manière, ce métier, c'est un partage.
03:41 Donc c'est important.
03:43 Je n'ai pas vendu mon âme ou je n'ai jamais joué un jeu pour être aimé ou pour être populaire.
03:49 J'ai été moi-même.
03:51 Il se trouve qu'en grande partie, même s'il y a forcément des gens qui te détestent,
03:54 parce que quand tu touches des millions de gens, tu ne peux pas plaire à tout le monde.
03:58 C'est normal.
03:59 Mais la balance est largement favorable.
04:01 J'ai toujours eu un rapport très touchant avec les gens.
04:05 C'est important parce qu'on fait ça aussi pour les gens, même si on ne les voit pas.
04:09 Après, on les touche un peu du doigt, parce que dans la rue, dans des stades,
04:13 par les réseaux sociaux, on peut communiquer un peu plus.
04:17 Mais c'est toujours plus agréable qu'il y ait une belle relation qui s'instaure contre l'inverse.
04:23 C'est vrai.
04:49 Dans le monde du journalisme, on reconnaît la patte d'Idi Roustan pour votre passion,
04:53 l'humour, l'honnêteté et le savoir, entre autres.
04:56 Dans votre autobiographie "Puzzle", n'est-ce pas le véritable homme que l'on découvre ?
05:01 J'ai toujours fait que ce soit des reportages, des choses un peu plus fouillées.
05:08 J'y ai mis beaucoup de moi et je l'ai fait avec le cœur.
05:12 Je pense que les gens qui me connaissent depuis tout ce temps, ils savent que je suis Idi Roustan.
05:22 Il est comme ça, grosso modo.
05:25 Mais j'ai été obligé, même si par pudeur, je n'étais pas à l'aise avec ça.
05:30 Je me suis dit, pour une meilleure compréhension de mon approche du football,
05:34 de pourquoi je suis né là-dedans, pourquoi j'ai cette sensibilité,
05:40 pas particulière mais en tout cas bien ancrée.
05:43 C'est important de parler de mon enfance qui est liée au football,
05:46 avec l'ASCAN, avec des éducateurs qui ont été plus que des éducateurs,
05:50 qui m'ont aidé, qui m'ont apporté des valeurs qui me suivent encore aujourd'hui.
05:54 Je pense que les gens peuvent découvrir aussi certaines facettes de ma personnalité.
05:59 En un mot, comment définiriez-vous le sportel ?
06:05 Je vais en mettre deux, professionnalisme et convivialité.
06:11 Merci beaucoup M. Roustan.
06:12 Je vous en prie.
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