Avec ce succès (12-11) face à la Nouvelle-Zélande, samedi au Stade de France, les Springboks réalisent un doublé et décrochent leur quatrième trophée Webb-Ellis après 1995, 2007 et 2019.
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00:00 Pour vous, est-ce une finale de légende ?
00:03 On y va, petit habillage, chacun va me donner sa position.
00:05 Est-ce qu'on vient d'assister à une finale de légende ce soir ?
00:09 Hugo Bonneval ?
00:09 - Oui.
00:10 - Oui.
00:11 Eric Blanc ?
00:12 - Oui.
00:12 - Oui aussi. Maxime Hermos ?
00:14 - Évidemment.
00:15 - Oui.
00:15 - Yann Chabon, tout va bien ?
00:17 Koumba ?
00:18 Bah ouais, tout le monde est d'accord.
00:19 Finale passionnante, finale de légende.
00:21 Pourquoi, Hugo ? Expliquez-nous.
00:23 - Parce que c'était le premier arrivé à 4 titres mondiaux.
00:25 Voilà, c'était les deux nations les plus titrées sur la scène internationale.
00:29 - Peu importe le scénario du match, pour vous, le fait qu'il y ait…
00:32 - Il y en a une qui passe à 4 quand même sur 10 éditions.
00:35 - C'est l'affiche qui était de légende, alors ?
00:36 - Bah ouais, et puis le fait que, comme je le dis,
00:39 tu as une nation aujourd'hui sur 10 éditions qui a 4 Coupes du Monde.
00:42 Donc moi, j'adore, je veux bien qu'on dise "ils jouent bien, ils jouent pas bien".
00:44 Mais quand t'as la petite étoile là sur le manuel…
00:46 - C'est pas une étoile, c'est une coupe.
00:47 - Y a pas écrit en dessous si t'as bien joué ou pas pour la gagner.
00:50 Et ils en ont 4.
00:51 - Alors, la finale, Eric, et on vous a vu, et on le sait,
00:55 et on va le dire pour les téléspectateurs qui viendront nous rejoindre pour cette finale,
00:58 on connaît votre cœur qui allait du côté des All Blacks.
01:01 Voilà, vous dites quand même que ça a été une finale de légende.
01:04 - Bah de légende, oui, parce qu'il y a beaucoup de faits de jeu.
01:07 Déjà, le carton jaune le premier, qui passe pas en rouge.
01:11 Après, il y a le cane qui prend le carton jaune, carton rouge.
01:15 Colizzi, d'ailleurs, en début, prend un jaune.
01:18 On se dit qu'il y a un contact à la tête.
01:20 Le bunker peut mettre le rouge.
01:22 - On en parlera, on fera un thème spécialement là-dessus.
01:24 - Il n'y a pas de rouge, donc il y a des faits.
01:25 Et après, on a des Blacks.
01:27 Alors, on répète 12-6 à la mi-temps.
01:30 On donne pas cher à 14 contre 15, même si à un moment donné,
01:32 ils ont été à 14 contre 14, le temps que Colizzi revienne.
01:36 Mais il y a 5-0 en deuxième mi-temps.
01:39 Les Boxs nous ont mis 0 point.
01:41 - Et les émotions, Eric ?
01:42 Vous avez été traversé par des émotions quand même, là, ce soir.
01:44 - C'est le jeu.
01:45 Le jeu des Blacks, et je le disais à un moment donné,
01:48 ils sont fidèles à leur philosophie.
01:50 Même dans des conditions,
01:51 où ça a été plus facile en deuxième mi-temps,
01:53 la pluie s'est arrêtée.
01:54 Ils ont déployé un jeu d'alternance entre le jeu devant,
01:57 de pénétration, le jeu sur les extérieurs.
02:00 Et ils viennent mourir à un point,
02:01 comme l'équipe de France en 2011.
02:03 Ce qui leur a manqué aujourd'hui pour moi,
02:05 malheureusement, on en avait parlé un peu,
02:08 moi, je priais, ça s'est mal passé, c'est les botteurs.
02:11 Parce que mon gars,
02:12 il rate la transformation du bord de touche de l'essai.
02:15 Et Barrette a une pénalité qui peut faire gagner le match.