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00:00 Le message que j'ai d'abord c'est, avant d'aller chez Minidriss, à l'endroit de mon personnel.
00:18 J'ai cru en vous, on a fait beaucoup d'efforts pour pouvoir arriver là où on est aujourd'hui
00:27 avec ces équipements là. C'est à vous d'en prendre soin et de montrer aux autres
00:33 que le directeur ne s'est pas trompé. Ça c'est vraiment un message fort que je tenais
00:38 à dire. À l'endroit de Mindré aussi, c'est de leur dire, le chemin est long. Ils ont
00:46 déjà fait des pas, mais le chemin est long. Pour aller à l'excellence, il faut maintenir.
00:53 Il ne faut pas arriver et s'arrêter, il faut continuer pour pouvoir aller devant les
00:58 autres. C'est de leur demander de beaucoup travailler encore dans la recherche pour que
01:06 les résultats qu'on vient de voir puissent être pérennisés ou même dépassés. Ça
01:10 c'est le message que je tenais à dire. Cela veut dire qu'ils ont beaucoup travaillé,
01:14 il y a eu beaucoup de recherche pour arriver là où on est aujourd'hui. Le plus grand
01:20 bénéfice, c'est pour la population. On a vu depuis qu'on a eu à acquérir ces équipements.
01:26 Moi mon objectif c'est que toutes les machines que vous voyez, les analyses qui y sont liées
01:31 ne puissent jamais être en rupture dans cet hôpital là. C'est ça l'objectif que j'ai
01:36 derrière la tête. Grâce à Mindré et grâce à Edi Mamel qui est leur opérateur ici sur
01:44 le terrain et au personnel du CHU Cabret-Touré, j'ose bien espérer que ce rêve là va être
01:51 réalisé. Qu'on puisse vraiment faire toutes ces analyses qu'on vient de voir, les différentes
01:58 machines, sans arrêt pour que la population puisse bénéficier aisement. Parce que quand
02:05 on le fait au sein d'un CHU, c'est encore plus facile pour le patient que de le faire
02:12 en externe. En externe ça revient deux ou trois fois plus cher et pour les patients
02:17 à l'IT c'est encore plus compliqué. Donc si on arrive à tout rentabiliser sur place,
02:22 il y a beaucoup à apprécier celui qui a fait le trait d'union avec la maintenance biomédicale.
02:28 Ce qu'on a parlé dans la salle, personne n'en a parlé d'eux. Sans la maintenance,
02:33 ces équipements vont s'arrêter au bout d'un an. Donc c'est vraiment des gens, ils ont
02:40 comme on appelle toute ma considération, tout ce qu'on met en termes de millions, de milliards
02:45 dans les équipements, sans une maintenance soutenue, c'est sûr qu'on va les jeter
02:49 dans la poubelle à un bref délai. Donc toute cette équipe là, maintenance, chercheurs,
02:56 personnel technique, c'est toute cette équipe là qui peut nous permettre d'arriver au résultat
03:03 qu'on veut. J'ai vraiment confiance qu'on pourra arriver à ces résultats là. Vu
03:09 l'engagement déjà de la société de production de ces machines et de son bras armé qui est
03:15 d'Imam El, je peux dire sans me tromper qu'on peut y arriver. Le message surtout que j'aimerais
03:21 que tes confrères retiennent, c'est que le CHU Gabriel Touré est un hôpital de référence.
03:29 C'est l'hôpital le plus fréquenté du Mali. Quels que soient les problèmes, cet hôpital
03:35 va toujours se relever. Il faut que les gens retiennent cela. C'est un passage obligé
03:40 pour le Malien Lambda. C'est l'hôpital qui gère 70% des urgences de la capitale et
03:46 au-delà. C'est vrai, on peut avoir des soucis. Je préfère ne pas parler des remonts sociaux.
03:55 Chaque fois qu'il y a un regroupement d'hommes, il y aura forcément des remonts sociaux.
04:00 Cela ne doit pas être l'image à vendre pour un hôpital. Mais que les gens retiennent
04:07 tout ce que l'hôpital fait en arrière-plan. C'est un hôpital qui est le seul au Mali
04:12 qui peut dépasser les 120 000 à 150 000 consultations par an. Et on est dans les 150 000 analyses
04:19 biomédicales réalisées par an. Donc que les gens retiennent cela. Ça c'est le message
04:24 fort. Qu'on ne voit pas que le côté négatif. Parce qu'on a souvent l'impression que les
04:29 gens ne vendent que le côté négatif. Mais qu'on sache que nous sommes dans un pays en
04:34 guerre. Un pays en guerre veut dire que le pays a beaucoup de priorités. Et en ce moment,
04:42 le pays est obligé de prioriser les priorités. Donc forcément, il y aura des points faibles
04:48 et des points forts. Mais j'aimerais bien que les gens retiennent les points faibles.
04:51 Et quand on voit la dévise du CHU Gabriel Touré, nous sommes là pour la population.
04:56 Et c'est sûr qu'on va servir cette population-là. On fera de notre mieux pour pouvoir servir
05:01 cette population-là. C'est l'hôpital qui fait le plus de consultations, le plus de
05:05 chirurgie, le plus d'analyse biomédicale, le plus d'analyse d'imagerie. Je crois que
05:10 ça dit déjà, ça répond déjà à ta question. Un technicien ne parle pas sur beaucoup d'aspects.
05:16 Malibus TV, Web TV Ougangana.
05:39 à bientôt.
05:40 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]