Alertes à la bombe, apologie ou menaces antisémites : les «GLAT», ces groupes antiterroristes à l'écoute des «signaux faibles»
Retrouvez "Europe 1 Bonjour" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-5-6
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Dans ce contexte de guerre au Proche-Orient, les menaces antisémites et les apologies du terrorisme se multiplient.
00:05 Oui, en France, depuis l'attentat d'Arras le 13 octobre, les fausses alertes à la bombe se multiplient elles aussi dans les musées, dans les gares, les aéroports.
00:12 Plus de 60 enquêtes ont été ouvertes, des enquêtes menées par les groupes de lutte antiterroriste, les GLAT,
00:20 unités de policiers peu connues du grand public mais qui se révèlent très précieuses, William Molinier.
00:24 Ils sont 210 enquêteurs spécialisés répartis partout en France. Les GLAT traitent les affaires dites « périphériques »,
00:30 c'est-à-dire celles en lien avec les phénomènes terroristes mais qui ne relèvent pas directement de cette qualification.
00:36 Leur activité a explosé ces dernières semaines, chaque groupe était d'ordinaire saisi d'une à deux enquêtes chaque mois.
00:41 Mais après l'attentat d'Arras, ce rythme est passé à une par jour, selon une source policière.
00:46 Il s'agit principalement d'affaires d'apologies du terrorisme, de fausses alertes à la bombe
00:51 ou de contrôle administratif pour les sortants de prison radicalisés.
00:55 Ils sont spécialisés sur les signaux faibles, la menace de bas de spectre poursuit un enquêteur.
00:59 Et c'est justement ce niveau de menace qui est en ce moment regardé de très près,
01:03 car un individu peu radicalisé en apparence peut passer à l'acte très rapidement.
01:07 Dès que ses enquêteurs locaux détectent un dossier dit « sensible »,
01:10 ce dernier remonte alors à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire ou à la DGSI,
01:15 mais cette fois-ci sous la désignation terroriste.
01:17 William Molinier du service Police Justice d'Europe.