3200 sapeurs-pompiers et 4 hélicoptères seront mobilisés dans la nuit de mercredi à jeudi pour faire face à la tempête Ciaran qui frappera les côtes françaises avec des bourrasques de vent pouvant atteindre 170km/h.
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00:00 17 km de littoral chez vous, Ronald Loas, avec 1 km qui est plus exposé que les autres.
00:06 On parlait des risques de submersion, des vagues qui vont arriver.
00:09 Ça veut dire quoi ? Commerce et camping, notamment.
00:12 Il y a 250 campeurs en ce moment chez vous ?
00:14 - Voilà, on a recensé, on a deux de nos campings qui sont encore ouverts.
00:19 Un a 200 campeurs, l'autre 50.
00:23 Donc, va se poser demain matin la question de demander soit l'évacuation des campings.
00:27 De toute façon, nous, on est prêt à héberger tout le monde.
00:29 On va mettre une salle Omnisport à disposition si besoin.
00:32 Pour l'instant, on est sur un classement en orange de l'alerte vent.
00:36 Il n'est pas exclu, effectivement, que ça rebascule en rouge.
00:39 Et si ça rebascule en rouge, moi, je suis obligé d'enclencher mon plan communal de sauvegarde automatiquement.
00:43 Donc voilà, c'est-à-dire que là, on est en train de préparer le pire en espérant qu'on ne soit pas en train de le gérer demain soir.
00:48 - Évidemment. Quand vous dites préparer le pire, ça veut dire quoi concrètement pour vous ce soir ?
00:52 - Le pire, ce serait qu'on passe en alerte rouge concernant les vents violents.
00:58 Qu'en plus, on ait un risque de submersion marine.
01:00 Parce que si on se compare au week-end dernier dans lequel on était en alerte orange sur la submersion marine,
01:05 le coefficient de marée est plus faible.
01:06 Mais la tempête, la bombe météorologique qui nous arrive dessus a pour effet d'avoir fait monter le niveau de l'eau de 1 à 2 mètres,
01:12 ce qui fait qu'avec un coefficient plus faible, si on était sur des déferlantes
01:16 et si pour nous, on avait des vents plus orientés sud et moins ouest,
01:21 là, on serait vraiment en risque sur cette zone de submersion marine avec commerce, des services publics.
01:26 On a le centre de rééducation de Kerpap qui pourrait être concerné.
01:30 Un ensemble d'habitations qui sont en plan de prévention des risques de l'autoroute.
01:33 Donc on sait qui est dans quelle maison et le nombre de maisons concernées.
01:37 Et donc, si on enclenche le plan communal de sauvegarde, il est fort probable que je mobilise ma réserve communale.
01:43 - Combien de temps il vous faut pour évacuer tous ces gens ?
01:46 - En fait, ça va être assez rapide.
01:47 La question, c'est de se dire, on ne peut pas le faire en dernière minute et juste avant 20 heures.
01:51 C'est-à-dire qu'en gros, demain matin, en milieu de journée,
01:54 est-ce qu'on aura une information sur du passage de orange en rouge ?
01:59 Dans tous les cas, nous, on devra donner une information le plus tôt possible
02:02 parce qu'on ne va pas mettre les gens sur la route quand les vents vont se lever.
02:07 Vous avez souligné, les arbres sont en feuilles, les terres sont aussi engorgées de flotte,
02:13 avec un risque aussi de pluie très importante.
02:15 Le secteur qui est concerné, c'est à la fois risque de submersion marine,
02:18 mais de l'autre côté, c'est des palus, c'est des secteurs de zone humide
02:22 sur lesquels on a un ruisseau qui peut aussi apporter de l'eau
02:25 et avoir un effet de conjoncture avec des vagues d'un côté,
02:29 une poussée de l'autre côté qui isole tout le quartier.
02:32 Donc nous, dans tous les cas, on sera prêt à réagir,
02:34 mais il ne faudra pas qu'on le fasse à 20 heures.
02:37 Donc là-dessus, on attend que les autorités…
02:38 Il voudrait presque mieux que dans le doute, on bascule en alerte rouge
02:43 dès le milieu de matinée plutôt qu'on soit en dernière minute en train de faire ça.
02:47 Dans tous les cas, nous, on est prêt.