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Alors que les habitants de l'Ouest et du Nord de l'Hexagone constatent les dégâts causés par la tempête Ciaran et que 260.000 foyers restent privés d'électricité ce matin, le Sud-Ouest se prépare à l'approche de la tempête Domingos ce samedi 4 novembre au soir.

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Transcription
00:00 Nous sommes encore nous dans la tempête précédente, nous avons beaucoup beaucoup de difficultés
00:04 et effectivement le vent commence à forcir un peu.
00:06 On va se préparer pour ce deuxième grain qui va être un deuxième amendement compliqué
00:11 parce que les arbres qui ont été fragilisés risquent de rendre l'âme là dans les prochaines heures.
00:15 Donc on va faire très attention.
00:17 Alors vous nous dites que vous êtes encore dans les conséquences de la tempête précédente.
00:20 Justement c'est quoi l'état des lieux par exemple au niveau transport
00:22 parce qu'on sait que ce week-end il y a beaucoup de retours de vacances ?
00:25 Alors effectivement les transports ne sont pas tous opérants,
00:28 notamment les trains, notamment sur l'axe sud de la Bretagne, le van Lorient-Quimper.
00:33 Nous avons aussi encore 200 000 clients EDF qui ne sont pas connectés aujourd'hui,
00:38 clients électriques qui ont été déconnectés et qui attendent l'intervention des équipes d'Enedis.
00:43 Il y a du monde sur le terrain, il y a du monde partout
00:45 mais tous ceux qui attendent sont dans des situations d'inquiétude.
00:48 Troisième jour sans électricité, c'est long, c'est difficile.
00:51 Les gens s'organisent comme ils peuvent, ils vont vivre chez des amis ou dans la famille
00:54 et pour les entreprises c'est aussi une autre galère.
00:56 Donc ce point-là est le point majeur d'attention et les maires sont en première ligne.
01:00 Il faut leur tirer d'autres coups de chapeau parce qu'ils prennent beaucoup sur les épaules en ce moment.
01:05 Au niveau des dégâts, il y a eu aussi des lycées touchés.
01:08 Est-ce que ça veut dire pas de retour pour tous à l'école lundi ?
01:11 Nous avons 115 lycées publics à la région Bretagne.
01:14 Nous avons plus de 100 lycées qui sont sous contrôle sans aucune difficulté.
01:18 Il y en a 6, 7, peut-être 10 qui vont être encore dans une situation de crise lundi.
01:23 Nous sommes en train de gérer avec les équipes pour essayer de tout remettre en route.
01:27 Mais quand le toit s'est envolé comme à Brest ou quand il n'y a pas d'électricité,
01:30 on ne peut pas ni chauffer ni faire à manger pour les élèves.
01:33 On ne peut pas fonctionner dans un lycée sans électricité.
01:36 Nous sommes dans des situations un peu compliquées.
01:38 Mais je le redis, les premiers à morfler ce sont nos habitants,
01:41 les 200 000 maisons sans électricité ou les entreprises et les agriculteurs
01:45 qui ont donné beaucoup de coups de main pour développer les routes
01:48 et qui pour certains d'entre eux sont en grande galère sans électricité
01:51 leurs bâches envolées pour notamment ceux qui sont en production de légumes.

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