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TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 Hier, apparemment, tout le monde voulait des sanctions contre Guillaume Meurice.
00:06 Et la directrice de France Inter a publié un communiqué hier soir
00:12 où elle a fait part de son malaise après cette chronique.
00:14 "Je rejoins le malaise que vous avez été nombreux à exprimer.
00:18 Une limite a été franchie, non pas celle du droit, qui reste à établir,
00:21 mais celle du respect et de la dignité.
00:22 Si je suis garante de la liberté d'expression sur France Inter,
00:24 je le suis aussi des propos qui s'y tiennent.
00:26 Qualifier n'importe quel représentant politique de nazi est une outrance
00:29 dont le caractère comique peut être en temps normal questionné.
00:32 Pour beaucoup, une limite a été franchie, non pas celle du droit,
00:34 qui reste à établir, mais celle du respect et de la dignité."
00:37 Et on ne nous a pas pris la phrase la plus importante,
00:39 ce qu'elle disait, qu'elle en a parlé à Guillaume Meurice, à peu près, dans ce qu'elle dit.
00:43 Vous n'êtes pas satisfait de cette réponse, vous Jacques Cardos, pourquoi ?
00:46 – Parce que je la trouve en dessous, en dessous de tout.
00:49 Il s'agit d'une phrase qui peut être…
00:51 Alors je ne sais pas si elle peut être passible de la loi,
00:54 la fameuse loi Guesso sur l'antisémitisme,
00:57 mais je trouve que l'analogie est claire, la blague est de mauvais goût
01:01 et il s'agit de quelque chose de grave dans un moment très grave.
01:05 Et je trouve que sa réponse, elle est très en-dessous,
01:09 et elle ne place pas en plus la radio publique à l'écart des critiques.
01:13 C'est-à-dire qu'en plus, je pense que son rôle est aussi de montrer,
01:17 d'avoir un geste fort, c'est aussi comme ça qu'on peut mesurer
01:21 la neutralité et l'indépendance d'une direction.
01:25 Et là je trouve que son malaise en réalité traduit quelque part
01:29 la pensée peut-être d'un certain nombre de journalistes
01:32 ou d'animateurs sur cette chaîne.
01:35 C'est une accusation qui vient de façon assez récurrente,
01:38 pas seulement par moi mais par plein de gens, plein d'interlocuteurs
01:40 et on le voit sur les réseaux.
01:42 Et je trouve qu'elle est en-dessous pour cette raison.
01:44 Elle ne montre pas, elle ne marque pas suffisamment un…
01:50 Moi je dirais carrément un dégoût parce que c'est quelque chose
01:54 qui me met très très mal à l'aise cette phrase.
01:57 Voilà, ce n'est pas de l'humour pour moi.
01:59 Il y a de l'antisémitisme et pour moi il est établi.
02:03 – Il n'y a aucune sanction surtout.
02:04 En fait c'est beaucoup trop léger, beaucoup trop tienne.
02:07 On a le sentiment qu'elle le condamne mais en réalité elle le protège.
02:09 Il n'y a pas de sanction, ça veut dire presque qu'elle cautionne cet humour.
02:12 D'ailleurs je viens de revoir l'extrait, il y a quand même des gens qui rigolent à ça.
02:14 Mais qui sont les gens qui rigolent à cette fan ?
02:15 – En fait ce qu'elle fait, moi je pense, elle est très maligne.
02:18 Elle s'est dit "je vais faire semblant de lui taper dessus avec un communiqué
02:21 pour que derrière on n'ait pas d'amende de l'ARCOM".
02:24 – Voilà.
02:25 – On a tout compris, on a compris quand même la filouterie.
02:28 – Et la phrase que vous évoquiez c'est "elle l'a rappelé à l'ordre".
02:30 – C'est ça.
02:31 Donc ça y est je l'ai déjà engueulé, on ne va pas prendre une amende de 2 millions au plus.
02:35 – Non seulement il n'y a pas de sanction, mais en plus elle ne dit même pas
02:38 "j'ai été choqué outré", franchement c'est très très très léger.
02:41 On attend évidemment des sanctions et encore une fois posez-vous la question,
02:43 si cette blague avait été faite dans une autre émission,
02:46 on donne comme exemple celle-ci, mais qu'est-ce qui se serait passé ?
02:48 Ça aurait été un scandale.
02:50 Là je trouve que c'est très très léger et que peu de gens s'offusquent de cette chronique
02:53 que j'ai trouvé extrêmement choquante.
02:54 On ne peut pas traiter un dirigeant juif d'un état juif, d'avoir des propos antisémites
03:01 et le traiter de nazi par les temps qui courent et que ça passe comme ça
03:03 et qu'il revienne à l'antenne.
03:04 Pour moi il faut le sanctionner et au moins le mettre à pied.
03:05 – Géraldine, elle est…
03:07 – Non, moi je comprends tout ce que vous dites et évidemment j'ai trouvé que c'était indigne,
03:11 évidemment que j'ai trouvé que c'était pas drôle,
03:13 évidemment que j'ai trouvé que le contexte était catastrophique.
03:15 Mais comme moi je suis Charlie et que j'accepte tout de Charlie,
03:18 je ne peux pas être contre Guillaume Meurice, même si je trouve que c'est dégueulasse.
03:22 Tu comprends ce que je veux dire ?
03:23 Parce que j'imagine qu'il y a des unes de Charlie aussi qui font beaucoup de mal à certaines personnes
03:28 parce que je ne sais pas, ils vont s'attaquer à la religion catholique, aux prophètes,
03:32 ou j'en sais rien et que moi je suis Charlie et je veux qu'on puisse se moquer de tout en France
03:36 parce que j'estime que c'est la liberté d'expression.
03:37 – Et Charlie ça va.
03:38 – Si jamais il est…
03:39 – Il y a un texto de Bruno Pomar qui vient d'arriver,
03:42 "Cet abruti nous a cassé les pieds sur le Quid Ex Po",
03:45 ce mot qu'on est policier de mon association qui menait des actions en faveur des enfants.
03:49 – C'est un copain.
03:50 – Voilà, ce n'est pas un copain Guillaume Meurice.
03:52 Non mais je vous jure que c'est vrai, c'est vraiment un vrai message de Bruno Pomar.
03:55 Et j'en ai parlé également aux copaines du SPIP.
03:57 – Charlie ça a bon dos, ni ça a bon dos, ni ça a pas bon dos.
04:00 – Si être Charlie ça utilise à dire des saloperies, à être antisémite, à être islamophobe,
04:03 vous ne savez quoi.
04:04 – À ce moment-là c'est la justice qui décidera.
04:06 – Eh ben vraiment, tu trouves que c'est trop léger toi ?
04:09 – Moi j'ai dit que j'étais contre la suspension comme Géraldine hier,
04:12 sauf que là maintenant je ne voulais pas qu'on le suspende,
04:14 parce que j'ai même dit hier, ça veut dire que France Inter cautionne,
04:16 je ne veux pas que ce soit France Inter qui le cautionne,
04:18 je veux que ce soit plus haut que France Inter.
04:20 Je ne veux pas qu'il soit suspendu moi, je veux que ce soit plus haut.
04:22 Et là, je dis que c'est trop léger, parce que quand tu es directeur d'une radio,
04:25 et comme France Inter, c'est arrivé dimanche, tu ne peux pas réagir mercredi en fait.
04:30 Tu dois réagir lundi, voire mardi, mais tu ne peux pas réagir mercredi
04:33 parce que tu es sous le feu des critiques, et dire après justement,
04:36 comme il y a un signalement à l'Arkom, ah ben je vais lui taper dessus.
04:39 Je trouve que c'est un peu un truc, on réagit pour ne pas que l'Arkom tape dessus.
04:42 Je trouve qu'il fallait réagir lundi, ça aurait été bien de réagir lundi soir.
04:46 – Elle a eu peur de la sanction de l'Arkom, et elle a été assez filoute,
04:50 elle a fait le truc, oui.
04:52 – Moi je suis tout à fait d'accord avec Géraldine,
04:54 et c'est la première chose que j'ai pensée, si ça avait été en dessin,
04:57 c'est-à-dire le truc, le dessin, avec une bulle,
05:00 avec marqué une sorte de nazi sans prépuce et tout,
05:03 on aurait regardé cette une et on aurait dit,
05:05 oh là là, quand même, franchement c'est un peu abusé,
05:07 et en dessin ce serait passé.
05:09 – Non, non, non.
05:11 – Il y a déjà eu des choses beaucoup pires, avec un dessin qui est une bulle.
05:13 – La bulle c'est la note que je mets à cette vanne.
05:15 – Moi j'imagine vraiment ça en dessin.
05:17 – Mais il y a des unes de Charlie qu'on trouve tout aussi ignobles et obscènes.
05:21 – Charlie c'est un journal satirique, donc quand tu as un journal de charrière,
05:25 tu sais que tu t'attends à être choqué.
05:27 – Mais un humoriste aussi.
05:29 – C'est pas une radio satirique.
05:31 – Un humoriste.
05:33 – Guillaume Meurice, les chéries…
05:35 – Rappelez-vous ce qu'il a dit sur les catholiques,
05:37 il a fait des vannes très très limites aussi, très très bord cadre.
05:39 – C'est ça, qui étaient déjà nulles.
05:41 – Et ce qui est choquant d'ailleurs c'est que personne ne réagit pendant l'extrême non plus.
05:43 – On n'a pas dit qu'il était bon.
05:45 – Après cette vanne-là il fallait la condamner direct.
05:47 – Non mais parce que voilà, il rigole entre eux, je sais ce que c'est.
05:49 – Il rigole entre soi.
05:51 – Et puis bon, Guillaume Meurice, sa principale qualité n'est pas l'humour.
05:53 – Non, c'est son métier.
05:55 – Moi c'est Gilles, mais…
05:57 – Oui c'est vrai.
05:59 [Rires]
06:01 – Moi je suis scandalisé par ce qu'a dit Meurice,
06:03 et aussi scandalisé par le communiqué,
06:05 parce que c'est de la politique et ça ne prend absolument pas en compte
06:09 l'émotion et le scandale que suscite ce qu'a dit Meurice.
06:13 Et quand vous mettez "oui", vous dites "je suis Charlie".
06:17 Attention, là ça peut tomber sous le coup de la loi.
06:19 – Oui, mais c'est pour ça qu'il n'y a pas encore un jour.
06:21 – Il y a quelqu'un qui me dit, quand les juifs se cachaient pendant la guerre,
06:23 la première chose qu'on leur demandait c'est de vérifier leur prépuce.
06:25 Donc tu dis, cette vanne…
06:27 – Elle est relance.
06:29 – Elle est antisémite tout simplement.
06:31 – Oui, bien sûr, c'est ce que je disais hier, l'émetteur est douteux, pardon,
06:35 je reviens sur Guillaume Meurice, l'émetteur est douteux.
06:37 La vanne n'est pas une vanne, parce qu'effectivement,
06:39 elle appelle des choses qui sont extrêmement sombres.
06:43 Et effectivement, quand on essentialise un juif à son prépuce,
06:47 ça rappelle la seconde guerre mondiale, ou pour vérifier dans les écoles,
06:49 notamment, si le petit garçon était juif ou pas,
06:51 on lui faisait baisser sa culotte et son pantalon.
06:53 Donc c'est absolument dégueulasse et c'est effrayant.
06:55 Et la victime devient le nazi, la victime devient le bourreau.
06:59 Donc voilà, tout ça est machin.
07:01 Mais par ailleurs, moi, effectivement, comme Géraldine,
07:03 c'est pour ça que je disais hier, je suis Charlie
07:05 et je veux que ce garçon puisse dire ce qu'il veut.
07:07 – Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non.
07:09 – Je veux que ce garçon puisse dire ce qu'il veut.
07:11 En revanche, je veux que le droit passe,
07:13 c'est-à-dire que c'est le droit qui dira…
07:15 – Non, non, non, non, non, c'est l'ARCOM, l'ARCOM, ils doivent s'occuper de ça.
07:19 – L'ARCOM aussi, mais l'ARCOM tout de suite.
07:21 – Eh bien, attendons l'ARCOM, on espère que l'ARCOM va se rendre là.
07:23 – Attendons l'ARCOM, normalement, pour ça, c'est 2 millions.
07:25 – Non, mais j'espère.
07:26 – Je suis un petit peu calé en ARCOM.
07:28 – Sur la grille à 2 millions.
07:30 – Normalement, c'est 2 bûches, je vous le dis, c'est 2 bûches, ça je connais.
07:33 – Et là, on doit tenir compte…
07:34 – L'ARCOM est toujours plus tolérante pour le service public que pour les…
07:36 – Justement non.
07:37 – Justement non, on va le voir.
07:38 – Non, là, on doit tenir compte du fait que…
07:40 – Exactement.
07:41 – Ils doivent être…
07:42 – Ah, j'aimerais bien.
07:43 – Ah ben voilà, non mais on est d'accord, je veux dire, il s'agit du service public,
07:45 son discours, il est très en-dessous, enfin, son communiqué, ça va aller très doux.
07:49 – On attend l'ARCOM, ça va aller très doux.
07:50 – Dans un mois, on sera fixé sur l'ARCOM.
07:51 – Donc Guillaume Meurice va coûter de l'argent aux contribuables
07:53 et il va continuer à refaire ses vannes sur France Inter, c'est ça que vous voulez vous ?
07:55 – C'est ça, oui, c'est ça.
07:56 – Moi, c'est pas ce que je veux.
07:57 – Ah si, c'est moi, il faut une amende.
07:58 – Bah oui, mais…
07:59 – Mais non, mais tu ne paiera pas plus d'impôts, tu veux dire des bêtises.
08:02 Ça n'a rien à voir, c'est juste que France Inter va devoir réduire son budget, là, tu vois.
08:05 – Voilà, exactement.
08:06 – Ça, c'est sur leur budget comptable, tu ne paieras pas plus.
08:09 – S'il reste sur France Inter, ce n'est pas sa faute à lui,
08:11 c'est parce que sa patronne décide de le maintenir.
08:12 – Bien sûr, exactement.
08:13 – C'est ça, on demande.
08:14 – Mais ils ne vont pas te demander plus d'impôts parce qu'il y a Guillaume Meurice sur France Inter.
08:16 – On voit bien avec ce communiqué qu'ils n'ont pas l'intention de le licencier.
08:19 – Bah non, c'est déjà ça qui est choquant.
08:21 – C'est choquant, mais évidemment, ils peuvent tolérer ça.
08:23 – Il n'y a pas de sanctions graves.
08:24 – Et surtout, où est le barème des propos antisémites ?
08:26 Quels propos antisémites sont tolérables ou pas ?
08:28 C'est-à-dire que parce qu'on est sur France Inter, c'est Guillaume Meurice, ça passe,
08:30 mais quelqu'un qui va tenir des propos antisémites dans la rue, ça ne passe pas.
08:33 C'est débile, ça doit être…
08:34 – Mais c'est pour ça que je disais hier…
08:35 – Si c'est dans la rue, ça passe pas.
08:37 – Et on a pas beaucoup entendu le ministre de la Culture, Cyril.
08:40 Moi là-dessus, franchement, ça montre en moi.
08:43 – Mais qu'est-ce que c'est que l'argent des soeurs ?
08:44 – Il faut qu'on fasse un truc pour qu'on puisse l'entendre.
08:46 – C'est ça ? C'est absolument ce que je voulais dire.
08:48 – Tu sais, on ne l'entend pas beaucoup.
08:49 – Bah oui, mais là, excusez-moi, alors, c'est communication, culture…
08:52 – Vous voulez que je vous dise ?
08:53 Je me demande si ce n'est pas mieux quand on ne l'entend pas.
08:55 – Si vous voulez.
08:56 – Je me pose la question.
08:58 – Si elle n'est pas plus utile quand on ne l'entend pas, la ministre de la Culture.
09:01 – C'est curieux.
09:02 – Elle n'est pas meilleure, franchement, non mais c'est vrai.
09:04 Elle est meilleure quand elle ne parle pas.
09:05 – Sauf que pour l'Arc-com, quand la ministre de la Culture a parlé,
09:08 c'est plus compliqué pour l'Arc-com derrière de ne pas taper fort.
09:12 – La ministre de la Culture les a protégés, c'est ça.
09:14 – On a un communiqué faible, on n'a pas de discours d'impolitique.
09:17 – Non mais nous, on aurait eu ça, ça aurait été un déferlement.
09:19 Elle aurait parlé, elle aurait dit un truc.
09:20 – On voit bien que c'est le deux fois le même truc.
09:21 – Elle serait venue sur un plateau, le brushing, c'est inadmissible.
09:24 – Elle aurait été sur France Inter pour le dire.
09:26 – Exactement, je suis sur France Inter ce matin, c'est inadmissible ce qu'il y a fait M. Hanouna.
09:30 – Sophia Aram aurait fait une chronique.
09:32 – L'Arc-com va sanctionner.
09:33 – Elle est très correctionnelle.
09:35 – Je suis assez d'accord avec Géraldine.
09:37 – Elle est très courageuse et elle s'en prend plein la gueule.
09:40 – C'est vrai.
09:41 – Elle est vraiment courageuse parce que le critère pour moi, ce n'est pas l'humour,
09:44 le critère c'est…
09:45 – Non mais on parle de Sophia Aram.
09:46 – Sophia Aram, oui.
09:47 – Oui, oui, c'est vrai que pour ce moment elle est courageuse, désolé.
09:50 – Pardon, je pensais que tu parlais de la liste.
09:51 – Sophia Aram est très courageuse.
09:52 – Il n'y a rien à enlever de tout ce qu'elle dit, elle le fait avec beaucoup de courage.
09:54 – Mais par contre, la ministre de la Culture, je ne sais jamais son nom,
09:58 mais en tout cas elle est très sympa, elle ne s'exprime que sur le…
10:01 – Ima.
10:02 – Ima.
10:03 – Ima.
10:04 – Ima.
10:05 – Ima.
10:06 – Voilà, donc Ima, on l'embrasse, la ministre de la Culture,
10:08 mais pour l'instant on attend sa réaction à cette vanne sur France Inter.
10:11 Mais c'est normal qu'elle…
10:12 – Elle n'aura pas.
10:13 – Elle n'aura pas.
10:14 – Elle n'aura pas.
10:15 – Elle n'aura pas.
10:16 – Elle n'aura pas.
10:17 – Elle n'aura pas.
10:18 – Elle n'aura pas.
10:19 – Elle n'aura pas.
10:20 – Elle n'aura pas.
10:21 – Elle n'aura pas.
10:22 – Elle n'aura pas.
10:23 – Elle n'aura pas.
10:24 – Elle n'aura pas.
10:25 – Elle n'aura pas.
10:26 – Elle n'aura pas.
10:27 – Elle n'aura pas.
10:28 – Elle n'aura pas.
10:29 – Elle n'aura pas.
10:30 – Elle n'aura pas.
10:31 – Elle n'aura pas.
10:32 – Elle n'aura pas.
10:33 – Elle n'aura pas.
10:34 – Elle n'aura pas.
10:35 – Sur ce sujet-là, tu ne m'as pas écoutée.
10:37 – Oui.
10:38 – Franchement, est-ce que tu m'as vue là dans cette joie en disant que Guillaume
10:41 Meurice était un ami des Juifs de France ?
10:43 – Est-ce que vous voulez le virer ?
10:44 – Pardon.
10:45 – Est-ce que vous voulez la virer, la directrice ?
10:46 – Je ne suis pas un censeur.
10:47 – C'est ça que je vous reproche.
10:48 – Je ne suis pas un censeur.
10:49 Ce qu'il a fait pour moi est dégueulasse, mais je ne suis pas un censeur.
10:52 Ce n'est pas à moi de dire la loi.
10:53 Ce n'est pas à moi de dire si oui ou non, il est hors la loi.
10:55 – Si tu serais patronte de France Inter, tu ferais quoi ?
10:57 – Je l'aurais mise à pied.
10:58 – Ah ben voilà !
10:59 – Je l'aurais laissé en feu, direct.
11:00 – Tu l'enlèves sa voiture ?
11:01 – Direct.
11:02 Direct.
11:03 – Non, il doit se déplacer qu'à pied, quoi.
11:05 C'est fini.
11:06 Tu viens à pied à la radio, je n'en ai rien à foutre.
11:08 – Et l'autre banne, est-ce qu'elle serait passée avec un peuple qui a souffert dans le passé ?
11:12 Là, on dit ça a souffert du nazisme.
11:15 – Tu es sûre que tu sais où tu vas là ?
11:16 – Non, mais est-ce que ça serait passé par exemple sur l'esclavage ?
11:19 – Mais non, certainement pas.
11:20 – Ça ne serait passé nulle part.
11:21 – Non, non, ça ne serait pas passé.
11:23 – Est-ce qu'il l'aurait fait ?
11:25 – Non, ça ne correspond pas à son idéologie.
11:28 Son idéologie est quand même très là-dessus.
11:30 – Elle fait des vannes sur quoi ? Moi, je ne l'écoute jamais.
11:33 – Les catholiques et les juifs.
11:35 – Seul le risque que je connais, c'est l'hôtel.
11:37 – Moi, je ne trouve pas ça normal de toute façon déjà qu'un ministre
11:41 ou qu'une ministre se prononce en fonction des chaînes, en fonction de son discours.
11:46 Ça veut dire déjà qu'il y a un présupposé politique avant ou après chaque prise de position.
11:54 Déjà là, je trouve qu'il y a une disparité.
11:57 Ensuite, moi, je redis ce que j'ai dit hier, je trouve que là, on n'est pas dans l'humour.
12:01 Je veux dire, on est dans quelque chose qui est tout simplement condamnable
12:03 parce que c'est insidieux, c'est une idée qui va dans le même sens que l'idée de la France insoumise.
12:09 C'est tout ce qu'on dit ici depuis un mois.
12:11 Mais oui, mais bien sûr, mais c'est de ça dont il s'agit.
12:13 – Mais tu en es une de Charlie Hebdo qui débêque les gens, qui sont insidieuses.
12:16 – Ce n'est pas la référence.
12:17 – Alors déjà, moi, je fais une différence entre Charlie Hebdo et France Inter.
12:20 Là, on parle de la radio publique.
12:22 Il y a un devoir de neutralité.
12:24 – Alors, à l'Assemblée nationale, quelqu'un me dit, c'est vrai,
12:27 quand la ministre, on l'interroge sur l'AFP, il y a eu un…
12:30 – Oh là là, c'est lamentable.
12:31 – Il y a eu un… voilà, sur l'AFP qui…
12:33 – Qui ne veut plus qualifier le Hamas de terroriste.
12:35 – Qui est extrêmement décrié en ce moment, c'est l'agence France Presse.
12:38 – Honteux.
12:39 – Donc c'est du service public.
12:40 – Absolument.
12:41 – Elle donne…
12:42 – La réponse qu'elle fait, c'est que ce n'est pas le gouvernement qui fait des articles.
12:45 Donc, elle va dire pour l'humoriste, elle va dire pareil,
12:47 elle va dire que ce n'est pas moi qui écris les trucs.
12:48 – Ah bien sûr.
12:49 – Mais pour l'AFP, elle dit que c'est elle qui fait les producteurs.
12:51 – Quand il s'agit de toi, en revanche, elle a quelque chose à dire.
12:53 – Ah ben c'est sûr, elle en parle partout.
12:55 [Musique]

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