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00:00Le propriétaire d'un immeuble de 2 étages à Brest a détruit son logement pour faire fuir des squatteurs roumains.
00:05Ça faisait plus de 6 ans que deux familles roumaines squattaient le logement du Brestois qu'il avait acquis en 2021,
00:10mais il ne l'avait jamais occupé car le bien avait été jugé insalubre.
00:13Et l'homme n'a jamais réussi à faire partir deux hommes.
00:17Alors le top dernier, avec un autre homme, il a décidé de détruire son logement avec une masse et une barre à mine.
00:22Le propriétaire a donc pété le plancher à l'étage, défoncé les escaliers, cassé les murs, explosé le rideau, le réseau d'eau et l'électricité.
00:29C'est un truc de fou. Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:33Est-ce que vous comprenez son geste ?
00:36Oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui, oui
01:06Ça me semble super radical, évidemment.
01:08Oui, Kelly.
01:08On se doute dans quel état psychologique ça mène, ce genre de combat, donc à partir du moment où on se dit que c'est chez lui, il fait ce qu'il veut chez lui, comme ce que les squatteurs font chez lui, eux, ils estiment qu'ils sont chez eux,
01:18lui, il est pour de vrai chez lui et s'il veut détruire sa maison, il le fait.
01:21Mais il risque d'être condamné, hein ?
01:23Bien sûr.
01:23Bien sûr.
01:24Et c'est ça qui est fou.
01:24C'est ça qui est une horreur.
01:25C'est pour ça qu'on est dans un monde de fous, qu'on est dans un pays de fous.
01:28Gilles Verdet, s'il te plaît.
01:29Je ne comprends pas son geste, alors.
01:31La situation est très compliquée parce qu'en plus l'appartement était souloué à notre famille, donc c'est terrible.
01:36C'est par le combat.
01:37Je comprends son exaspération.
01:38Oui, c'est ça.
01:39Mais je ne comprends pas son geste parce que c'est tout simplement dangereux pour lui.
01:42Oui, c'est ça, a été Gilles Verdet.
01:43Ah non, mais c'est extrêmement dangereux.
01:45C'est pas légal et c'est...
01:46Arrêtez, Gilles Verdet, arrêtez, vous êtes un...
01:48Gilles Verdet, je sais très bien que vous mentez là-dessus.
01:51Ça vous dérange qu'il ait fait ça.
01:53Voilà, vous êtes toujours du côté...
01:54Accompagnez-vous son geste, non ?
01:55Vous êtes toujours du côté des squatteurs.
01:57Non, je ne suis pas du côté des squatteurs.
01:58Non, non.
01:59Mais là, il avait tout bien fait sauf de vouloir leur donner 2000 euros en espèces pour qu'ils partent.
02:04Ça, ça l'a mis en tort.
02:05Donc du coup, il aura pour lui des problèmes.
02:07Thomas Guénolé, Thomas Guénolé.
02:09Je suis contre le fait qu'en France, on se fasse justice soi-même.
02:12C'est une position de principe que je ne peux pas après faire varier au gré de mes...
02:16Non, il y a une procédure qui existe pour ça parce qu'il y a une loi, la loi anti-squat de 2023 qui ne marche pas.
02:21Est-ce que tu comprends l'exaspération ?
02:24Il y a deux choses. Il y a comprendre la colère.
02:27Mais ensuite, il y a comprendre le geste qui en découle.
02:29Et non, je ne cautionne pas le geste, effectivement.
02:31Après, ça constitue sans doute des circonstances...
02:36Si c'est pour nous dire oui, c'est pas bien, c'est pas la peine.
02:39Non, non, moi, c'est plus que juste dire c'est pas bien.
02:42C'est pour dire on ne se fait pas justice soi-même en France.
02:45Il y a une procédure. On doit obtenir un avis d'expulsion du juge.
02:48C'est pour ça qu'on fait.
02:49Fabrice Divizio.
02:50Fabrice Divizio.
02:51Il a dit qu'en France, on ne se fait pas justice soi-même.
02:54En France, on ne se fait pas justice soi-même.
02:56Mais en France, on n'a pas l'habitude de squatter non plus la propriété des autres.
03:00Oui.
03:01C'est ça.
03:02Mais on ne peut pas...
03:03On est d'accord.
03:04À un moment donné, qu'est-ce qu'il se passe ?
03:05Il se passe qu'après avoir refusé d'accueillir les migrants,
03:08maintenant, on sait où est-ce que les squatteurs peuvent aller,
03:10chez Gilles et chez Thomas.
03:11Ce n'est pas si mal, finalement.
03:12Parce qu'à un moment donné...
03:13Vous êtes sûr d'être avocat, en fait.
03:14Non, mais attendez.
03:15À un moment donné, vous êtes toujours, les uns et les autres,
03:17vous êtes toujours favorables à tout.
03:19Ici, il y a la violation de la propriété privée.
03:21Pas de problème.
03:22Mais alors, du coup, il n'y a pas de problème.
03:25Ça vous arrive de la fermer deux minutes ou pas ?
03:27Oui.
03:28Mais vous dites n'importe quoi.
03:29Ce n'est pas ma faute.
03:30Vous êtes à trois heures, je suis à cinq minutes,
03:31et vous trouvez le moyen de quand même parler sur moi.
03:33Deux minutes, quoi.
03:34Maintenant, vous savez ce que ça fait.
03:35C'est agaçant.
03:36C'est bon.
03:37Lâchez-nous un peu.
03:38C'est bon, là.
03:39C'est agaçant.
03:40Les interruptions tempestives ne cessent.
03:41En fait, c'est un malade mental.
03:42C'est bon.
03:43C'est bon.
03:44En fait, c'est maladif.
03:45Il ne peut pas se taire.
03:46C'est pathologique, en fait.
03:47C'est ça, votre problème.
03:48C'est que c'est pathologique.
03:49Enfin, tout ça pour dire
03:50que le vrai problème de fond dans cette affaire,
03:51il est relativement simple.
03:52C'est quand la justice ne protège plus.
03:53Eh bien, vous ne vous étonnez pas
03:54parce que les gens se font la justice eux-mêmes.
03:55Fin de l'histoire.
03:56Et non seulement je le comprends, ce geste.
03:57Même s'il ne faut pas le faire, comme le dit Thomas.
03:58Non seulement je le comprends.
03:59Bien sûr qu'il s'agit légalement de le désapprouver.
04:00Du bout des lèvres, en tout cas.
04:01Mais c'est un problème.
04:02C'est un problème.
04:14Du bout des lèvres.
04:15Du bout des lèvres.
04:16Du bout des lèvres, en tout cas.
04:17Parce que la vérité, c'est que
04:18quand vous en arrivez à ce stade,
04:19le type a tout essayé.
04:20Parlez de la justice.
04:21Le problème, c'est que d'habitude,
04:22comme d'habitude,
04:23M. Guendollet parle de ce qu'il ne connaît pas.
04:24Vous savez ce que c'est que la justice, concrètement ?
04:25Pour expulser quelqu'un ?
04:26C'est ce qu'il faut.
04:27Vous le savez ?
04:28Mais c'est sûr.
04:29Vous savez ce qu'il faut pour expulser quelqu'un ?
04:30Est-ce que vous savez
04:31que cette loi anti-squatteurs,
04:32elle n'est pas appliquée ?
04:33Vous savez que même en Italie,
04:34le problème est tellement grave aujourd'hui
04:35qu'on est arrivé à une loi qui pénalise
04:37de 7 ans d'emprisonnement les squatteurs.
04:39On a renforcé les pouvoirs de la police.
04:41Et même ça, ça ne suffit pas
04:43parce que les juges sont...
04:44Bien sûr.
04:45Il y a le problème du droit au logement,
04:46il y a tout ça.
04:47La vérité, c'est que vous avez une justice
04:48qui, lorsqu'elle ne fonctionne pas,
04:49donne ce genre de choses.
04:50Et qu'aujourd'hui, la justice,
04:51elle ne fonctionne pas
04:52en matière d'expulsion locative.
04:54La propriété, tout le monde s'en fout.
04:56La vérité, c'est que c'est méchant propriétaire
04:58contre gentil squatteur.
04:59C'est ça, la vérité.
05:00C'est ça.
05:01Et qu'aujourd'hui, vous vous saignez
05:02pour payer votre bien,
05:03la vérité est là,
05:04vous partez en vacances 15 jours,
05:05vous revenez, c'est squatté.
05:06Mais comme vous n'étiez pas là,
05:07malheureux que vous avez été
05:08de prendre des vacances.
05:09Et à la fin de la fin,
05:10qu'est-ce qui se passe ?
05:11Il vous faut 5 ans,
05:12si vous avez du bol,
05:13pour expulser quelqu'un.
05:14Essayez 2 minutes de vivre dans le réel,
05:15s'il vous plaît.
05:16La justice, c'est ça.
05:17La justice, sur le papier,
05:18c'est bien beau.
05:19La justice, quand vous êtes confrontés
05:20tous les jours,
05:21la vérité, c'est que ce n'est pas facile
05:22d'expulser quelqu'un.
05:23Et c'est même, parfois, impossible.
05:24Entre les trêves hivernales,
05:25entre les âges,
05:26entre la maladie,
05:27entre la famille,
05:28avec tout ça,
05:29c'est impossible.
05:30La vérité, c'est que d'ailleurs,
05:31regardez,
05:32ils ont été expulsés,
05:33enfin, manu militari de fait,
05:34mais ils ont été relogés.
05:35La mairie les a relogés.
05:36C'est ça, la vérité.
05:37La vérité, c'est que vous avez
05:38une prime à l'infraction.
05:39Vous avez une prime,
05:40dans ce pays,
05:41à la violation du droit.
05:42– On va l'appeler la prime verdaise.
05:43À partir de maintenant,
05:44on va l'appeler la prime verdaise.
05:45– Non, mais c'est un drame.
05:46Vous devez vous rendre compte
05:47à quel point c'est un drame.
05:48Un vrai drame.
05:49Quand la justice pénale ne passe pas,
05:50les gens se font justice eux-mêmes.
05:51Quand la justice civile ne passe pas,
05:52les gens se font la justice eux-mêmes.
05:53C'est ça, la vérité.
05:54Arrêtez de me parler de la justice
05:55que vous ne connaissez pas.
05:56– Je vous dis que c'est pas acceptable
05:57de se faire justice.
05:58Je n'ai pas dit autre chose.
05:59– Vous levez les doigts.
06:00Vous croyez vraiment
06:01que vous allez faire mieux
06:02que Fabrice Divizio ?
06:03Non, mais c'est en rigolant.
06:04Écoutez le pente.
06:05– Vous avez raison.
06:06– Guillaume, c'est le pente.
06:07– Vous avez raison.
06:08– C'est le pente.
06:09– Bon, t'as pété un penteur, Guillaume.
06:10– Et mal honteur de l'argument.
06:11– Vous savez ce que je vais faire ?
06:12Je vais fermer ma gueule
06:13dans la bonne humeur.
06:14– Mais regarde quand il est là.
06:15– Non, mais c'est vrai.
06:16– Je ferme ma gueule.
06:17– Vous relancez même les changements
06:18de gestes.
06:19– Il y a un problème.
06:20– Non, mais c'est vrai.
06:21– Je vais le faire.
06:22Je vais le faire.
06:23Je vais me faire faire.
06:24Je vais faire le penteur.
06:25Je vais faire la pente.
06:26Vous avez raison.
06:27C'est le pont.
06:28C'est le pont.
06:29Vous avez raison.
06:30C'est le ballon d'or de l'argument.
06:31Vous savez ce que je vais faire ? Je vais fermer ma gueule dans la bonne humeur.
06:32Mais regarde Trottinella.
06:33Mais c'est vrai, c'est vrai.
06:34Je ferme ma gueule.
06:35Mais vous ne relancez même pas.
06:36Parce que je n'ai pas besoin.
06:37La vérité c'est que c'est vraiment des drames humains.
06:39Il faut vraiment comprendre ça.
06:41Des gens, des retraités, qui sont expulsés de chez eux.
06:44C'est ça la vérité.
06:45C'est que vous arrivez à une inversion des valeurs qui fait que c'est le propriétaire
06:48qui se retrouve complètement démuni et viré de chez lui.
06:52Tu ne fais pas comme ça quand Fabrice parle.
06:54Non, j'ai retiré le geste.
06:55Je fais jusqu'au fin.
06:56Tu ne fais pas comme ça quand Fabrice parle.
06:57Non, je ne fais pas ça.
06:58Arrête-t'il.
06:59Je retire.
07:00Je retire le geste comme ça.
07:01C'est un pont.
07:02C'est comme moi.
07:03C'est le pont.
07:04C'est le pont.
07:05Je retire.
07:06Qu'est-ce que vous voulez dire ?
07:07Qu'est-ce que vous avez à dire à ce que je viens de dire ?
07:08Laisse ta planquette.
07:09Oui.
07:10Monsieur Divizio vient de perdre toute crédibilité.
07:12Quoi ?
07:13Attends.
07:14Retire ce que tu viens de dire.
07:15Je vais t'expliquer.
07:16Je vais vous dire.
07:17Attends Fabrice.
07:18Vous ne regardez plus Fabrice Divizio dans les yeux.
07:20Regardez-moi.
07:21Monsieur Divizio vient de perdre toute crédibilité.
07:24C'est le premier avocat que je vois.
07:27Ça fait 12 ans que je le vois.
07:28Il est hors de question que vous parliez comme ça.
07:30Je parle comment ?
07:31Fabrice Divizio.
07:32Je ne vois pas où il a perdu toute crédibilité.
07:34Il dit.
07:35Il dit.
07:36Juste haut.
07:37Ok.
07:38Il vient de suggérer avec sa voix suave.
07:40Voilà.
07:41Voilà.
07:42Voilà.
07:43C'est mieux.
07:44Peut-être qu'on avait le droit de se faire justice lui-même.
07:46Il n'a pas dit ça.
07:47Il a exactement dit ça.
07:48Il n'a pas dit ça.
07:49Il n'a pas dit ça.
07:50Il n'a pas dit ça.
07:51Non.
07:52Non.
07:53Non.
07:54Non.
07:55Non.
07:56Non.
07:57Je ne vais pas vous laisser raconter de conneries.
07:58C'est la loi.
07:59Il fait ce qu'il veut.
08:00Attendez.
08:01Que vous ne pigez rien, c'est une chose.
08:04Que vous ne pigez rien, c'est une chose.
08:07Mais que vous me fassiez dire ce que je n'ai pas dit ?
08:09Absolument pas.
08:10Je n'ai pas dit qu'il avait pas le droit de se faire justice lui-même.
08:12La question ce n'est pas s'ils ont le droit.
08:13Ça y est, lire c'est important de temps en temps.
08:15Comprendre les mots, les lettres qui s'assemblent, tout ça.
08:17Ça fait des phrases et tout ça.
08:19Comprenez-vous ? La réponse est oui.
08:21Oui, je comprends.
08:23Et deux, venez pas me dire ici...
08:25Non, non, non.
08:27Jamais, je ne justifierai jamais en tant qu'avocat, le fait de se faire justifier soi-même.
08:32Ce que je dis, ce que je dis juste, c'est que pour répondre à Thomas Guénodé sur ce point,
08:36certes, il y a des procédures, mais ces procédures elles ne sont pas efficaces.
08:40Elles ne sont pas efficientes.
08:42C'est ça la vérité.
08:44Et que si ces procédures étaient efficientes, il n'y aurait pas de débat là-dessus.
08:47Le problème c'est que quand on a 12 ans, le mec ça fait 12 ans qu'il squatte quoi.
08:50Donc ça fait 12 ans qu'on n'a pas réussi à l'expulser.
08:52Et donc ?
08:53Et donc il vient squatter chez vous.
08:54Ah ben voilà.
08:55La vérité c'est ça.
08:56Si vous approuvez, il faut assumer jusqu'au bout à un moment donné.
09:00On ne peut pas tout le temps donner des leçons aux autres sans les assumer.
09:03Si vous êtes favorable à l'idée d'un émiettement de la propriété privée,
09:07dont acte, ouvrez les portes de votre logement.
09:10Rassurez-moi.
09:11Ou pas d'ailleurs.
09:12Vous vous fermez à clé ou pas ?
09:14Vous vous fermez à clé ou pas ?
09:16Répondez-moi.
09:17Vous vous fermez à clé ou pas ?
09:18Je ne me réponds pas.
09:19Je fais ce que je veux chez moi.
09:20Vous vous fermez à clé ou pas ?
09:21Fermez à clé ou pas ?
09:22Si vous ne vous fermez pas à clé, donc vous acceptez l'idée que quelqu'un...
09:25Je suis pour l'acquisition de logement en effet.
09:27Si vous ne vous fermez pas à clé, vous acceptez l'idée qu'on puisse donner à ce côté votre logement ?
09:31Je ferme à clé.
09:32Vous vous fermez à clé ?
09:33Pourquoi ?
09:34Je viens de le dire à Cyril Hanoula.
09:35Vous vous fermez à clé ?
09:37Parce que l'amende Fatou n'a pas la clé.
09:49Vous savez que le problème de ce pays, c'est ça que vous incarnez.
09:52Et c'est ça que je combats.
09:53C'est cette gauche qui finalement, à un moment donné, passe son temps à parler de la liberté.
09:57La liberté de violer les droits des autres.
09:59La liberté de violer les droits des honnêtes gens.
10:01C'est ça la vérité à la fin.
10:02C'est ça qui m'embête voyez-vous.
10:03C'est que dans cette histoire, vous avez un type qui en est arrivé à un acte de désespoir.
10:09Comment on a pu en arriver là ?
10:11Comment on a pu en arriver là ?
10:13On en est arrivé là parce que la justice a fait qu'il en est arrivé là.
10:17Quand la justice républicaine ne passe pas, la vérité c'est qu'à un moment donné, les gens sont réduits à se faire justice eux-mêmes.
10:23Et c'est vrai dans tous les domaines.
10:25Dans tous les domaines.
10:26Contre les ontologies maître.
10:28Contre les ontologies.
10:29Excusez-moi Cyril.
10:31Non juste Valérie.
10:32Je viens de voir un geste qui m'a énormément fait monter la pression.
10:36Gilles Verdez a fait comme ça.
10:39Non, non.
10:42On peut revoir le ralenti ou pas ?
10:43Non, non je vous le dis.
10:44Alors, redites-lui.
10:48Non mais votre déontologie, vous vous en foutez.
10:50Vous dites au bout d'un moment, on comprend les gens.
10:52Mais vous vous rendez compte, vous êtes un avocat.
10:53Ma déontologie, ma déontologie, ma déontologie, elle me commande précisément de comprendre.
10:59Parce que si vous voulez lutter contre des phénomènes, il faut essayer de les comprendre d'abord.
11:02Et que si vous ne comprenez pas le désespoir de cet homme,
11:04alors concrètement vous n'arriverez jamais à faire des lois en conséquence.
11:08Vous luttez contre celui-ci.
11:10Et les deux là.
11:11Pourquoi les deux ?
11:12Moi je n'étais pas sûr de la même idée déjà.
11:14Et en plus, la HR, elle est beau là.
11:18Moi je ne suis pas pour le sport, je suis pour les réquisitions de logements vides.
11:20Je rappelle qu'elles sont indemnisées.
11:22C'est tellement facile qu'on n'ait pas qu'au jardin.
11:25Jean-Michel Maire.
11:27C'est tellement facile qu'on a le cul ici à la casse-bas,
11:29qu'on est bien payé comme ça de donner des leçons à tout le monde.
11:31Tu n'es pas avec les gens qui habitent à Calais,
11:33qui subissent les exactions des migrants.
11:38Tu n'as pas eu de logements réquisitionnés que c'était.
11:40C'est tellement facile de dire.
11:44Est-ce que vous imaginez quand même ?
11:49Vous imaginez un truc là, il y a un mec qui arrive,
11:51vous êtes en vacances, le mec il a révisé quoi de votre logement,
11:53il s'installe avec la famille.
11:55Et là, vous ne pouvez plus rien faire.
11:57Vous ne pouvez plus rien faire.
11:59Vous vous retrouvez en dehors de chez vous, expulsé de chez vous.
12:01Vous voulez m'expliquer qu'on ne comprend pas ce geste ?
12:03Mais bien sûr qu'on le comprend.
12:05Evidemment qu'on le comprend.
12:07On ne peut que le comprendre.
12:09C'est évident.
12:11Réponds ! Non pas nécessairement.
12:15C'est lui qui m'arrange.
12:17Faites des gestes de la tête.
12:20Ça fait dix fois qu'ils répètent la même chose.
12:22Qui ?
12:23Lui.
12:24Maître Division.
12:26Je les répète pour que vous les compreniez.
12:28Ils voulaient que je vous dise vraiment ce que je pense de vous.
12:30Je les répète parce que pour eux ce n'est pas très simple de comprendre la première fois.
12:32Donc on se dit qu'il y a dix ans.
12:34Mais qu'est-ce que vous m'emmerdez ?
12:36C'est quand même dingue.
12:37Vous n'avez pas lu le code pénal ?
12:39Ce n'est pas l'escoteur, c'est lui.
12:41Ce n'est pas l'escoteur, c'est lui.
12:43Bravo Jean-Michel.
12:50La question c'est, comprenez-vous ?
12:53Non, il ne comprend pas, il ne comprend rien Fabrice.
12:55Il ne comprend qu'une chose.
12:57Est-ce que vous comprenez ?
12:59Je n'ai pas besoin de vous pour lire une question.
13:01On dirait que si, manifestement.
13:03Manifestement si, vous avez besoin de moi pour avoir une question.
13:05Bien sûr, bravo Fabrice.
13:07Puisque vous dites que ça fait dix fois que je ne la réponse.
13:09Mais si vous n'êtes pas foutu de la livre, vous n'admirez pas la question.
13:11Comment voulez-vous que je fasse sauf à vous répondre dix fois ?
13:13Tiens !
13:15Le premier avocat hors la loi.
13:17Vous êtes le premier chroniqueur insupportable.
13:19Merci.
13:21Prenez-vous son geste.
13:23Oui, voilà, bravo.

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