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00:00 [Musique]
00:15 Bonsoir à tous et merci de suivre le Temps d'information sur RTI2.
00:20 Et dans ce Temps d'information, pour notre rubrique du jour, le portrait,
00:24 nous irons à la rencontre de Michael Blougon, jeune commerçant qui est un modèle de persévérance et de réussite.
00:32 Et puis hors de chez nous, le Burkina Faso a décidé de rapatrier 14 stagiaires militaires en formation en Côte d'Ivoire.
00:42 Encore merci d'être en notre compagnie. Tout de suite, passons à notre rubrique du jour.
00:51 [Musique]
00:56 Michael Blougon, la trentaine revolue, est vendeur de noix et de jus de coco dans la chic commune de Cocody.
01:03 De la vente d'eau glacée en sachets, il devient apprenti de Minicar, communement appelé Baca, où il obtient son permis de conduire.
01:10 Ambitieux, Michael Blougon n'hésite pas à exploiter l'horizon de la vente de jus d'orange, en plus de la noix et du jus de coco.
01:19 Il a une conviction inébranlable, exercer son activité comme s'il occupait un bureau, avec tout le surieux possible.
01:27 Dans cette dynamique, il parvient donc à s'imprimer.
01:30 Une identité est perçue aux yeux de tous comme un modèle de persévérance, à la quête d'un lendemain radieux.
01:36 Son portrait est signé Yakouba Koulibaly, Maïsako Gueye, Zietra Houré et Issa Dambélé.
01:42 Quartier Kennedy-Klocha, dans la commune d'Abobo.
01:46 C'est ici que vit Michael Blougon, la trentaine révolue, vendeur de noix et de jus de coco.
01:52 Comme à son habitude, avant de vaquer à ses occupations, Michael s'assure d'être bien vêtu.
01:59 Noeuds papillons, gilet, costume et paires de souliers, ce choix vestimentaire n'est pas fortuit.
02:06 Là où tu as une escroque, ce soir, pour voir ton pain, c'est ton bureau. Il faudrait que tu prennes ça au surieux.
02:11 J'ai dit costume, pour moi, c'est mon maillot, des bureaux.
02:16 Tiré à quatre épingles, Michael prend le chemin de la gare de taxi,
02:20 où il empruntera un véhicule pour rallier son lieu de travail.
02:24 À son arrivée, il s'impose un tour chez ses voisins, question de passer le bonjour
02:34 et d'entamer sa journée dans une atmosphère paisible.
02:38 Une marque d'attention qui ne laisse pas à l'imant touré indifférente.
02:42 C'est un bon voisin, même. Il vend bien, il joue avec nous, il rit avec tout le monde, il ne s'effoche pas.
02:47 En tout cas, il est bien, même. Et puis, ça marche bien, il sait faire.
02:50 S'il n'est pas là, il ne vend plus.
02:52 Michael procède au nettoyage de son point de vente, récupère ses noix de coco,
02:57 avant de disposer ses marchandises.
03:00 Pour lui, vendre la noix de coco, c'est rendre service aux personnes qui ont une santé fragile.
03:06 Et l'hygiène est une priorité majeure.
03:09 La vente de coco, parce qu'aujourd'hui, sincèrement, la noix de coco fait des méveilles pour la santé de l'homme, pour l'organisme de l'homme.
03:15 À peine installé, Michael reçoit des clients.
03:18 Ils ne se font pas prier pour s'offrir ses produits.
03:21 Ousmane Sanogo, fidèle client, livre ses motivations.
03:26 Chaque jour, j'achète du coco pour mettre dans la voiture, pour amener à la maison.
03:29 Mais quand les enfants le voient, ils sont contents. Ils disent "ah, le papa, le coco est très propre".
03:32 Hier, il a acheté du coco, la demi-fois, j'ai acheté, le monsieur encore m'amène.
03:35 Donc, chaque fois qu'il vient, le monsieur, il est propre, il met celui-là dans son travail.
03:38 Donc, il a vraiment un propre pour lui. Bon, franchement, je l'apprécie beaucoup.
03:41 Pour étoffer son portefeuille client, Michael ne laisse pas filer les automobilistes sous ses yeux.
03:47 Après avoir goûté à la saveur naturelle de la chair et du jus de coco,
03:52 Jonas Adonis, au volant d'un véhicule, est marqué par le professionnalisme de Michael.
03:58 Le frère, il s'habille bien et puis il est accueillant.
04:01 Et il cause beaucoup.
04:04 Donc, c'est pour cela que quand il vient, il gagne ici et il paye beaucoup de sa main.
04:07 Donc, il est ouvert à tout le monde. Tout le monde vient.
04:10 Michael tient à réaliser un rêve, celui de tirer son épingle du jeu dans le domaine de l'entrepreneuriat.
04:17 Pour atteindre son objectif, il est animé par une vision.
04:21 L'idée m'est venue comme ça dans la tête de dire aujourd'hui à ma génération de se battre, mais pas avec les armes.
04:25 Beaucoup ont les diplômes qu'il faut, ils sont assis à la maison, au salon,
04:29 en train de manger toujours ce que préparent les parents, au lieu de sortir faire quelque chose.
04:33 Ils attendent forcément un bureau avec un salaire de 200, 250 000.
04:37 Nous sommes là, les jeunes maliens, les jeunes guignols, les jeunes bouquinambés sont ici chez nous.
04:41 Encore, ils voient d'autres pouces brouettes, d'autres pouces vautre.
04:44 Ils font leurs petits jobs. Les gars construisent une maison et puis nous, on donne des dons, on paye chaque fin du mois.
04:48 Et on est là, on est fiers d'être dit comme ça que non, nous sommes Ivoiriens.
04:51 On est fiers d'être Ivoiriens et puis on ne fait rien.
04:53 Je dis non, mais si tu fais quoi que ce soit, que tu exerces bien, que tu gagnes ton pain, c'est ton bureau.
04:58 Tu dois prendre ça au sérieux.
05:00 Le goût très prononcé de Michael pour le professionnalisme se matérialise par son esprit de travail en équipe.
05:07 Pour le, j'ai une table que j'ai employée, un jeune que son salaire déjà est à 60 000.
05:12 Pour pouvoir travailler avec moi, le colonel coco que je suis, la tenue vestimentaire est exigée.
05:18 Et ma couleur, c'est le bleu noir.
05:20 Vous voyez la chemise ? Parce que quand tu tailles le coco, quand tu es en train de fendre comme ça, l'eau de coco, ça salit la chemise.
05:27 C'est pourquoi vous voyez la couleur comme ça, sinon c'est pas parce que c'est salant, t'inquiète.
05:31 C'est à l'école primaire que Michael a quitté les bancs.
05:34 Ambitieux, il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.
05:38 Le complexe d'infériorité est le dernier de ses soucis.
05:41 L'adage "il n'y a pas de saumetier" est sa source d'inspiration.
05:46 Niveau d'études très très bas.
05:48 Avant tout ça, d'abord je vendais de l'eau.
05:50 Dans le fond d'eau, j'ai eu un peu, j'ai passé le permis.
05:53 J'ai passé le permis, il a commencé à rouler, c'est là qu'il a commencé à économiser la somme qu'il y a eu pour pouvoir commencer à vendre le coco.
06:00 Je veux demain avoir les coins de coco où on peut appeler au coco-loc, c'est-à-dire quoi ?
06:05 Un magasin où il y a les tables, où il y a un espace plein, où on peut vendre toutes sortes de fruits naturels.
06:12 Je veux faire le transport, le transport nouveau modèle.
06:15 Ça veut dire quoi ? J'ai des véhicules, je les achète.
06:18 Les chauffeurs travaillent avec moi.
06:20 Après quelques temps, quand j'ai récupéré mon argent, j'ai signé un contrat avec eux.
06:25 Vous travaillez, au lieu de verser l'argent que vous versez, vous êtes en train de payer la voiture.
06:29 Après le contrat, après la date limitée arrivée, vous prenez la voiture.
06:33 Et c'est ce que je veux faire. Je veux encore m'inverser dans les beaux milliers.
06:38 Pour s'imprimer une identité, Mickaël a un surnom apprécié de tous.
06:43 Les gens m'appellent aujourd'hui le colonel Cocolo.
06:45 Pourquoi ils m'appellent le colonel Cocolo ?
06:47 Parce qu'il a décidé de vendre des cocos. Et ces cocos qu'il vend, ce sont des cocos de cocodies.
06:51 Ce qu'on doit comprendre et accepter, c'est qu'il y a plusieurs cocos dans toutes les communes d'Abidjan.
06:56 Mais pour cocodies, ça doit faire la différence.
06:58 Pour permettre à la jeune génération de lui emboîter le pas, il prodigue des conseils.
07:03 Ce que je peux dire à ma génération aujourd'hui, c'est vrai, les diplômes sont là.
07:08 Son travail, on n'a pas encore eu. Travaille là, on va avoir.
07:12 Travaille là, vous allez avoir, moi je crois.
07:14 Mais pour l'heure, ne restez pas à la maison pour attendre le travail.
07:17 Quand tu attends, Satan t'attend. C'est des sorties quoi.
07:21 La meilleure manière de demander, ce n'est pas d'étendre la main.
07:24 C'est de faire quelque chose. En fonction de ça, on pourra t'aider.
07:27 Dans sa quête d'un avenir meilleur, Mickaël n'hésite pas à surmonter les épreuves
07:32 et à transformer les difficultés en opportunités.
07:35 Il se veut un modèle de courage et de persévérance.
07:42 Plein succès à Mickaël Bleugon. Son reportage est à revoir sur RTI Info.
07:47 Toujours en société, les habitants du quartier Soweto, dans la commune de Kumasi,
07:51 rencontrent d'énormes difficultés de voirie.
07:54 Il est difficile pour les automobilistes de ce quartier de circuler librement.
07:59 Face donc aux dangers, certains préfèrent même emprunter d'autres chemins.
08:03 Une situation qui n'est pas du tout du goût des riverains
08:06 et de commerçants qui lancent un cri de coeur aux autorités compétentes
08:10 au micro d'Asit Ndiara et Ange Ago.
08:13 Dans la commune de Kumasi, se trouve au quartier Soweto,
08:18 cette voie en état de délabrement avancée.
08:21 Il est impossible, voire difficile pour les automobilistes,
08:24 de circuler sur cette route parsemée de trous remplis d'oisées.
08:28 "On ne peut pas sortir. Quand il pleut, c'est un peu difficile.
08:35 Ça gâte nos voitures en bas, là. On fonce là-haut, on ne peut rien faire.
08:41 En tout cas, vraiment, si on pouvait avoir le soutien de monsieur le maire,
08:45 pour qu'il puisse nous aider, ça va nous faire plaisir."
08:47 "Situation de la route, vraiment, si le gouvernement pouvait voir ça pour nous,
08:51 sinon c'est très très grave. On ne peut pas travailler."
08:53 "Il ne faut pas y avoir menti. Quand un client me dit à Kumasi,
08:56 en tout cas, je lui demande s'il a les moyens de sa politique.
08:59 S'il n'a pas les moyens, là, ce n'est pas la peine."
09:02 Le camion de vidange n'a pas eu la chance de continuer son chemin.
09:05 "Ce camion, matin, ça partait, mais sur ce côté que vous voyez ici,
09:11 là, il y a un gros trou, même. À chaque arrêt, les voitures n'arrivent pas même à passer là.
09:17 Voilà, il y a un gros trou.
09:19 Le matin, c'était bloqué, là, jusqu'à ce qu'ils en prennent un autre camion pour pouvoir tirer.
09:24 Donc, j'ai dit au maire, le travail qu'il a commencé, on veut qu'il termine."
09:29 Du fait de cette situation, les commerçants qui exercent des activités génératrices de revenus
09:35 aux abords de cette route perdent leur clientèle.
09:38 "On ne gagne pas rien. Les gens qui marchent à pied, ils ne passent pas.
09:42 Les gens qui passent, ils vont tuer, ils ne passent pas."
09:45 "L'état de la route, vraiment, meurt. Il y a d'autres activités en mal.
09:48 On a de gros clients qui refusent de rentrer, vu l'état de la route.
09:52 Vraiment, nous souffrons.
09:54 On a besoin de victimes, vraiment, dans le meilleur de l'air, quoi."
10:00 Désespérés, les habitants du quartier Soweto lancent un cri de coeur
10:04 à l'endroit des autorités municipales.
10:06 "Le maire avait envoyé les gens pour dire qu'ils allaient mettre le gaudron
10:12 à partir du Carrefour jusqu'en Poilé, tourner Poilé, à l'autre côté.
10:16 Donc, ils ont craisé, bon, je ne sais pas.
10:18 Après, ils ont fait un recul et dit qu'ils vont revenir après.
10:21 Jusqu'à aujourd'hui, on ne voit personne.
10:23 Donc, notre souci, c'est qu'on vient arranger la voie pour nous."
10:26 Les riverains de Soweto ont un seul souhait,
10:29 voir les voies de leur quartier être réprofilées.
10:32 Pendant ce temps, certains automobilistes préfèrent changer de chemin
10:36 pour éviter de s'enfoncer dans un trou.
10:39 "Ce jeudi 2 novembre marque la commémoration des défunts.
10:44 À l'occasion de cette fête instaurée par l'Église catholique,
10:48 de nombreuses familles se rendent dans les cimetières,
10:51 avec des fleurs en main pour les déposer sur les tombes de leurs défunts.
10:55 À cette occasion, les visiteurs s'adonnent aussi au nettoyage des tombes
10:58 et à des prières pour les défunts."
11:00 Aboula Azizou Guira, à Sitandira.
11:02 Au quartier Williamsville, dans la commune d'Ajamé,
11:07 Penda, accompagnée de ses enfants, se rend sur la tombe de son défunt mari.
11:11 La veuve et ses enfants font cette visite à l'occasion de la commémoration des défunts,
11:16 célébrée le 2 novembre de chaque an.
11:18 "Je suis venue rendre visite à mon mari.
11:21 Il est décédé depuis le 31 décembre de l'année dernière.
11:25 Et comme c'est la fête, c'est pour ça que je suis venue avec les enfants.
11:29 On est venus vraiment lui rendre visite.
11:32 Bon, il nous manque énormément, donc on ne pouvait pas s'empêcher.
11:37 Il fallait qu'on vienne vraiment.
11:39 Nous sommes loin. On est jusqu'à Yamsoukro.
11:42 Donc on n'a pas l'occasion de venir tout le temps.
11:45 Parce que ce n'est pas facile. Pour une veuve, ce n'est pas facile.
11:49 Donc on a choisi ce moment-là parce qu'on s'est dit que ça concerne vraiment tous les morts.
11:57 Et on vient là. C'est vrai qu'on vient prier aussi pour mon mari,
12:01 mais on vient aussi pour faire doigt pour tous les autres morts aussi,
12:04 que ce soit les morts du côté chrétien, comme musulmans."
12:08 "C'est ma première fois de venir sur la tombe de papa.
12:11 Donc ça me fait vraiment... Je suis contente."
12:14 Au programme de cette visite, au cimetière, recueillement, prière,
12:18 mais aussi nettoyage des tombes, bien souvent envahies par les herbes.
12:22 "Quand on vient rendre visite et qu'on voit des imperfections,
12:26 on essaie de réparer. Voilà pourquoi on a dit aux jeunes gens de nettoyer.
12:31 En tout cas, pour qu'ils sachent que nous sommes là. Nous sommes avec lui. On ne peut pas l'oublier."
12:36 Justement, ce nettoyage profite à ces jeunes.
12:39 Ils font du nettoyage des tombes leur activité principale.
12:43 Cette période est une opportunité de se faire un peu plus d'argent que d'habitude.
12:48 "Nous, on vient au cimetière ici. Nous, on vient se défendre ici.
12:51 Nous, on est toujours ici. On est là spécialistes pour des tombes.
12:55 Si c'est sale, il y a des herbes partout. On est là, on coupe.
13:01 Ce que tu peux nous donner, tu nous donnes."
13:04 Le novembre rime aussi avec gerbe de fleurs.
13:07 La majorité des visiteurs ont toujours en main des fleurs
13:11 qu'ils déposent sur les tombes de leurs proches.
13:14 Ces fleurs proviennent des étals des commerçants installés à l'entrée du cimetière.
13:19 Boukari est venu depuis Azagie à une quarantaine de kilomètres d'Abidjan.
13:24 Il n'effectue ses déplacements qu'à cette période de l'année.
13:27 "Tout ce que vous voyez en train de vendre ici, c'est des jeunes Ivoiriens.
13:30 Comme il n'y a pas de travail, les parents faisaient la culture de fleurs à Azagie.
13:34 Mais comme il n'y a pas de travail, ils attendent ces occasions-là
13:37 pour venir chercher un peu d'argent aussi, aller nourrir la famille avec ça.
13:41 Dans l'année, c'est la période pour nous, pour faire les bonnes affaires aussi
13:45 et puis ça les aider dans les travaux champêtes."
13:47 "On est venu déposer les fleurs sur la tombe de nos différents parents.
13:51 C'est pour dédier ça à nos parents qui sont décédés.
13:55 C'est une manière de leur rendre hommage en fait.
13:58 Voilà, parce que c'est le seul cadeau qu'on peut leur donner.
14:01 Acheter des fleurs, en plus de ce qu'ils aimaient quand ils étaient vivants,
14:05 voilà, on dépose ça sur la tombe.
14:07 Mais les fleurs, je pense qu'elles expriment plus l'amour,
14:10 voilà, la compassion et, comme on appelle, la considération."
14:16 L'instauration de la commémoration des dauphins remonte au Moyen-Âge.
14:20 Une initiative de l'Église catholique destinée à favoriser le repos des dauphins.
14:25 Son positionnement au lendemain de la fête de toussées
14:28 vise à placer symboliquement les morts sur la protection des saints.
14:33 Et pour parler d'autonomisation de la femme dans la commune de Yopougon,
14:37 l'association des femmes du Poro,
14:39 résidant dans cette zone du district autonome d'Abidjan,
14:43 ont décidé de fédérer leurs forces pour renforcer la solidarité et la cohésion sociale entre elles.
14:49 Elles ont initié leur première sortie la semaine dernière à la place sépia de Yopougon
14:53 en présence de Yahya Doumbouya, premier agent au maire représentant Adamambitogo,
14:58 maire de la commune de Yopougon.
15:00 C'est reparti avec Asitendira.
15:03 17 groupements de femmes de la région du Poro,
15:06 résidant dans la commune de Yopougon,
15:08 ont décidé de fédérer leurs différentes associations.
15:12 Une façon de renforcer la solidarité et la cohésion entre elles.
15:16 Cette fédération va nous permettre une cohésion,
15:19 pour nous permettre d'avoir notre autonomisation.
15:22 Nous souhaitons que les autorités nous aident.
15:25 Parce que parmi vous, la majorité sont des femmes commerçantes.
15:29 Elles ont des projets, mais elles n'en ont pas les moyens.
15:32 Au cours de la cérémonie de présentation de cette nouvelle fédération,
15:36 la secrétaire générale a, dans son allocution,
15:39 abordé plusieurs thèmes dont l'autonomisation de la femme,
15:43 la solidarité, la réalisation de projets et la prévention du cancer des seins.
15:48 Une initiative appréciée par les premiers agents au maire,
15:51 représentant le maire de la commune de Yopougon, Adamambitogo.
15:55 Yopougon constitue une entité particulière.
15:58 C'est un peuple communautariste, et le président Bitogo l'a si bien compris,
16:03 qu'il a considéré que Yopougon doit être la base de cette cohésion,
16:06 qui doit envahir toute la Côte d'Ivoire.
16:08 Cette entente entre les enfants de ce pays doit venir de Yopougon.
16:12 Les doléances seront bien traitées.
16:14 La fédération des associations de femmes de la région du Poro,
16:17 résidente à Yopougon, est née en janvier 2020.
16:21 Elle entend s'étendre sur toute l'étendue du territoire.
16:24 La cérémonie s'est déroulée dans une ambiance chaleureuse,
16:28 et a pris fin par des chants et danses du tiroir sénoufou.
16:32 La page culture hier mercredi marquait le quatrième jour de l'Abissa,
16:39 dédié aux femmes Nzima.
16:41 Cette journée leur est réservée pour récompenser leur engagement
16:44 dans la pérennisation des valeurs culturelles de l'Abissa.
16:47 C'est le jour qui marque également la sortie officielle de la reine Ngetihe Eba II,
16:52 reine maître des Nzima, contre encore de côte d'Ivoire, à l'Abissa.
16:56 Et pour l'édition 2023, Maria Toukoné,
16:59 ministre de l'Education nationale de l'Alphabétisation,
17:02 était la marraine de cette journée qui célèbre la femme Nzima
17:05 dans toute sa diversité.
17:07 Les ministres Maria Toukoné et Françoise Rémar,
17:12 respectivement chargés de l'Education nationale
17:15 et de l'Alphabétisation, de la Culture et de la Francophonie,
17:19 invitent à la journée de la femme Nzima dans l'Abissa, édition 2023.
17:24 Une journée placée sous le contrôle de la reine Ngetihe Eba II,
17:31 reine maître des Nzima, contre encore de côte d'Ivoire.
17:34 Le mercredi représente sa sortie officielle à l'Abissa.
17:38 Ce jour est réservé à la femme Nzima
17:41 pour le symbole qu'elle représente dans la société.
17:45 - Les femmes, les femmes,
17:47 vous ne pouvez pas nous laisser,
17:49 vous ne pouvez pas nous laisser.
17:51 - Elle est à nous tous,
18:10 elle est à nous tous.
18:13 - L'implication des femmes à pérenniser l'Abissa
18:16 séduit la ministre de la Culture et de la Francophonie.
18:19 - L'Abissa est une véritable institution culturelle.
18:23 Je voudrais solennellement indiquer
18:26 que nous sommes très reconnaissants
18:29 pour sa contribution au positionnement de notre culture.
18:32 - Admiratif des différentes prestations des femmes,
18:35 la marraine s'est rejouie de l'importance de la femme Nzima,
18:39 matérialisant ce rendez-vous culturel de la communauté
18:43 et vitrine du patrimoine culturel ivoirien.
18:46 - La femme Nzima constitue,
18:48 à l'image des femmes des autres sociétés ivoiriennes,
18:52 un maillon fort, un pilier important,
18:56 une couleur favorisant l'équipe sociale.
19:00 À travers la femme Nzima,
19:02 je voudrais donner hommage à toutes les femmes
19:05 de Côte d'Ivoire.
19:09 - Transportées par la fille
19:11 avec la frénésie des sonorités de l'Abissa,
19:14 les ministres Maria Tukone et Françoise Rumac,
19:17 aux côtés de la reine-mère de Nzima Cotecor,
19:20 ont également dansé au rythme des Ndombolis.
19:24 (musique)
19:29 - Nous vous le disions au titre,
19:31 le Burkina Faso a décidé de rapatrier 14 stagiaires,
19:34 militaires en formation en Côte d'Ivoire,
19:37 selon une note de l'état-major des armées bukinabes,
19:40 consultée ce jeudi par nos confrères
19:42 de l'agence France-Presse AFP,
19:44 qui selon eux,
19:45 tient nouveau signe de tension entre les deux pays voisins.
19:48 Pour terminer ce temps d'information,
19:50 sachez qu'alors que la guerre déclenchée
19:52 par l'attaque du Hamas en Israël
19:54 est entrée ce jeudi dans son 27e jour,
19:56 le camp de réfugiés de Jabalia,
19:58 au nord de la bande de Gaza,
20:00 a été bombardé une seconde fois hier mercredi,
20:03 et des centaines d'étrangers ont été autorisés
20:06 à évacuer depuis Gaza vers l'Egypte.
20:09 Encore merci à vous et bonne suite au programme sur RTI 2.
20:13 [Musique]