PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé !
Du lundi au vendredi à 17h50 sur C8.
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00:00 - Pour ou contre Halloween ? Levez la main s'il vous plaît, ceux qui adorent Halloween et qui vont se déguiser ce soir.
00:04 - Eh ben ils sont... - Ouais...
00:06 - Non, non, non, ils sont... 3, 6, 4, 5... Et les autres, levez la main.
00:09 Ceux qui ne se déguiseront pas, ils n'en ont rien à faire.
00:11 - Hé !
00:13 - Hé, hé, c'est partagé, c'est partagé.
00:15 Pascal Delimma, merci d'être avec nous. D'ailleurs, vous savez qui a organisé...
00:19 Où a été organisée la première fête d'Halloween en France ? En quelle année et où ?
00:24 - La première fête d'Halloween ? - La première fête d'Halloween en France.
00:27 - L'année dernière, il y a 10 ans.
00:29 - Il y a 10 ans ? Ah non, un peu plus. - Un peu plus.
00:31 - Il y a 20 ans ? - Non, je dirais 90.
00:33 - Ah, moi, je dirais 95.
00:35 - 93. - On sauve, on sauve.
00:37 - 97. - On sauve.
00:39 - 98. - On sauve.
00:40 - 99. - 99.
00:41 - 99. Pas mal. Où ça ?
00:43 - À Limoges. - À Limoges.
00:45 - La première fête d'Halloween en France, ouais, à Limoges, exactement.
00:47 - En 1999, c'est l'une des fêtes les plus populaires aujourd'hui en France.
00:51 On en déplaise à fond de chez Sky et à certains autres.
00:53 Dépense record l'année dernière.
00:55 2022, dépense record de 112 millions d'euros pour Halloween.
00:59 Le prix des bonbons a augmenté de 21 % entre octobre 2022 et octobre 2023.
01:03 Ça, c'est peut-être pas lié à Halloween.
01:05 Et puis, un paquet de bonbons coûte, sachez-le, en moyenne 2,22 euros.
01:09 La fête d'Halloween risque de nous coûter un petit peu plus cher cette année, Pascal Delimat.
01:13 D'abord, est-ce qu'il y a un vrai engouement en France ?
01:16 - Il y a un engouement depuis 10 ans déjà.
01:18 C'est vrai qu'au début, ça a été très, très difficile à démarrer en France.
01:21 Mais depuis 10 ans, les chiffres explosent.
01:23 Aujourd'hui, on arrive presque à 60 % de Français qui...
01:26 Alors, ça n'a pas l'air d'être la proportion ici, mais qui souhaitent en tout cas fêter Halloween.
01:30 - Ils sont venus voir tes PMT, il n'y a pas de déguisement.
01:33 Je peux vous dire, vous aurez Halloween en direct, tout à l'heure avec Cyril.
01:36 - C'est plutôt concentré sur 18-24 ans, en gros.
01:38 Mais voilà, il y a un vrai engouement.
01:40 Et puis, surtout, c'est devenu, à défaut d'être un événement culturel, comme c'est le cas dans les traditions irlandaises, écossaises, puis ensuite aux États-Unis,
01:48 c'est surtout un énorme business.
01:49 Vous l'avez dit, 112 millions.
01:51 On ne sait même plus trop ce qui est vraiment Halloween traditionnel ou ce qui est plutôt pour faire du business,
01:55 puisque tout est un petit peu Halloween ce soir.
01:58 Donc voilà, c'est vrai que gros business, c'est sûr.
02:01 - Mais qu'est-ce qu'ils se vendent le plus pendant les fêtes d'Halloween ?
02:03 Des déguisements, des bonbons, des citrouilles ?
02:05 - Non, il y a des déguisements, des bonbons, il y a un état d'esprit.
02:07 C'est une période creuse, fin octobre.
02:09 Donc on pense déjà à Noël.
02:10 Mais voilà, il faut aussi accaparer un petit peu cette rente Halloween anglo-saxonne,
02:16 ici, nous, en France, pour pouvoir faire de l'argent, effectivement.
02:20 Mais bon, c'est vrai qu'il y a un vrai engouement.
02:22 Et puis en plus, ce qui est fou, c'est qu'on parle pouvoir d'achat, on parle d'inflation.
02:26 Alors pour les bonbons, confiserie, zéro problème.
02:28 Le volume consommé explose alors que l'inflation est à 20-22 %.
02:32 Enfin bon, c'est quelque chose…
02:33 - Peut-être qu'on a besoin d'un peu de douceur.
02:35 - C'est comme le chocolat, voilà.
02:36 - On a besoin peut-être d'un petit peu de douceur en ce moment.
02:38 Ce qui s'écrit, peut-être, je ne dis pas, je ne suis pas économiste,
02:40 on a envoyé des bonbons franchis.
02:42 - Mais qu'est-ce qu'il y a ?
02:43 - Douceur, tout le monde se déguise en squelette.
02:44 C'est la fête de l'horreur et on est là pour se faire peur.
02:46 Vous ne trouvez pas qu'on est dans un monde où on se fait déjà assez peur ?
02:48 Moi, franchement, je n'ai pas envie d'avoir peur.
02:50 Moi, j'attends Papa Noël.
02:51 Je préfère attendre un peu.
02:52 Ce n'est pas grave, on kiffera plus tard.
02:54 Mais là, je n'ai pas du tout envie.
02:55 J'ai vu les décors chez certaines stars et tout ça.
02:58 Je n'ai pas envie.
03:00 Franchement, ça m'angoisse.
03:01 Et puis moi, je ne suis pas américaine.
03:03 Ma mère, elle ne mettait pas des citrouilles devant ma porte.
03:05 Donc, je ne vais pas m'inventer une fête.
03:06 Donc, les gens qui disent qu'il faut absolument que je fête Halloween.
03:09 Non, ça ne marche pas.
03:10 Isabelle ?
03:11 - L'avantage que j'y vois, c'est que ça a vraiment fait un second marché
03:13 pour les producteurs de citrouilles.
03:14 Ça, c'est déjà ça.
03:15 Mais en revanche, moi, j'ai vraiment vu, effectivement,
03:18 l'installation au forceps de la fête d'Halloween
03:21 et le démarrage où personne n'en voulait.
03:23 Effectivement, c'est américain et nous, on n'est pas américains.
03:26 Allez vous faire voir.
03:27 Et petit à petit, effectivement, depuis 10 ans à peu près,
03:30 c'est devenu vraiment la fête commerciale.
03:32 Alors moi, ce qui me fait de la peine, pardon,
03:33 c'est quand j'entends quelqu'un dire "mais c'est quoi le 1er novembre ?"
03:36 et qu'on dit "bah c'est Halloween".
03:38 Sans dire "c'est la fête des saints et les en-demain, la fête des morts".
03:41 Ça, ça me fait de la peine.
03:42 - Oui.
03:43 - Non, non, Halloween, effectivement, c'est ce soir.
03:44 Damien ?
03:45 - Non, je trouve que c'est une bonne idée.
03:46 Moi, je suis complètement favorable à ce genre d'initiative.
03:48 - Tu aimes te déguiser, toi ?
03:49 - J'aime me déguiser, bah oui.
03:50 Voilà.
03:51 Pas forcément dans ce contexte-là, mais j'aime me déguiser.
03:52 - Et raquer des manifs.
03:53 - Non, je trouve que c'est une bonne idée
03:54 parce qu'on a besoin, effectivement, de se détendre aujourd'hui.
03:56 - Le sucre.
03:57 - Et là, aujourd'hui, on a un prétexte pour, effectivement, peut-être s'évader.
03:59 Après, je suis un peu plus perplexe, si vous voulez,
04:01 sur le fait d'ouvrir à des personnes qu'on ne connaît pas aujourd'hui
04:03 parce qu'on sait qu'on vit dans une société extrêmement violente.
04:05 Et pardon de nous ramener à des choses très terre-à-terre,
04:07 mais on a vu qu'il y avait des cambriolages ultra-violents ces derniers temps
04:09 qui sont en ultra-boom.
04:10 Et malheureusement, aujourd'hui, moi, j'aurais peur d'ouvrir ma porte
04:13 à quelqu'un que je ne connais pas.
04:14 Voilà.
04:15 - Si tu fais un maître, déjà, tu risques moins.
04:17 - Si c'est une personne de 5 ans, ça va le faire. Je le maîtriserai.
04:19 - C'est vrai, c'est vrai, ça, effectivement.
04:20 - Oui, c'est vrai qu'il y a cette tradition, effectivement, où les enfants...
04:22 - Mais est-ce que vraiment, en France, on a su cette tradition des enfants ?
04:24 Je ne crois pas.
04:25 Moi, j'ai jamais vu d'enfants qui viennent frapper à ma porte.
04:27 - Moi, j'ai frappé à la porte des enfants.
04:29 - Moi, je frappe. J'étais pervers.
04:30 - Non, non, non, non.
04:31 (Rires)
04:32 - Non, mais j'en veux plus.
04:33 - Si, si.
04:34 - Je peux vous dire que c'était même un traumatisme.
04:35 On allait même collecter avec nos amis.
04:36 Je vous raconte un peu ma vie. On allait collecter avec nos amis les bonbons qu'on mettait dans un...
04:39 - Mais t'as quel âge ?
04:40 - Moi, j'ai 30 ans. En 1999, j'étais gamin, à ce moment-là.
04:43 Et c'est vrai qu'on allait, effectivement, faire la tournée des villages.
04:46 Et voilà, non, c'était une grosse...
04:47 - Mais en Corse, est-ce qu'en Corse, les enfants, ils vont frapper aux portes, Francesca ?
04:51 - Alors, écoutez, ça commence aussi.
04:52 Et alors, moi, je suis...
04:53 Mais justement, je pose la question aux gens.
04:55 Je dis mais je ne comprends pas, c'est une fête corse.
04:57 On est attachés à quoi ?
04:58 Il y a Halloween out, il y a un truc.
04:59 - Halloween out.
05:00 - On va se distribuer du brooch parce que je ne comprends pas, en fait.
05:02 Et les gens, si, ils aiment parce qu'ils aiment se déguiser.
05:05 Et c'est surtout pour les enfants.
05:06 Donc je pense que la génération d'après pourra plus le justifier.
05:09 Moi, ma génération, je ne sais pas, je ne suis jamais allée taper à la porte des voisins...
05:12 - Non, mais c'est sûr, mais...
05:13 - ...pour demander des bonbons.
05:15 - Alors certains disent...
05:16 On trouve ça dans un certain nombre de choses que j'ai lues.
05:19 C'est la promotion aussi un peu de la culture américaine en Europe.
05:23 Il y a une période géopolitique un peu compliquée.
05:25 Donc on parle aussi de ça.
05:26 Eh oui, c'est d'une réalité aussi.
05:29 Ensuite, depuis la Covid, une espèce de fascination pour la morbidité qui a explosé en Occident.
05:35 On ne sait pas pourquoi, mais bon.
05:37 Et ça peut aussi jouer.
05:38 Et attention, parce que là, vous l'avez très bien dit,
05:41 mais c'est la période préférée des arnaques par SMS.
05:44 - Alors, justement, les arnaques d'Halloween, vous faites bien d'en parler.
05:46 Est-ce qu'on doit alerter ceux qui nous regardent en faisant attention ?
05:49 Il y a peut-être des arnaques à éviter ou des pièges dans lesquels il ne faut pas tomber.
05:53 - Il y a des arnaques à éviter, les autres, par SMS.
05:55 - Les quoi, les... ?
05:56 - Les arnaques à éviter, les autres, un peu, voilà, où on essaie d'arnaquer les personnes plus âgées.
06:01 Il y a aussi...
06:02 - Mais via Halloween ?
06:03 - Avec Halloween, oui, tout à fait.
06:04 - C'est-à-dire ?
06:05 - Bah, c'est des offres promotionnelles qui n'ont rien à voir avec un produit de très, très bas de gamme,
06:10 de qualité absolument médiocre, qui, avec une photo qui a l'air pas mal,
06:14 mais finalement, vous arrivez avec un plastique catastrophique,
06:17 d'ailleurs qui pose des problèmes pour la santé aussi.
06:21 Voilà.
06:22 Donc, il y a des arnaques classiques, classico-classiques, qui existent toute l'année,
06:25 mais qui sont concentrées autour de cette période parce que les gens pensent à autre chose et c'est normal.
06:29 Et donc, là, on voit aussi une explosion de ces phénomènes-là, quoi.
06:32 - Non, il faut faire attention.
06:34 Vous évoquez les déguisements.
06:35 Est-ce qu'on parle des déguisements ?
06:36 - Ah oui.
06:37 - Franchement, il y a les...
06:38 Non, attends, Francesca.
06:39 - Oui.
06:40 - Vous me faites bouillonner, là.
06:41 Vous me faites bouillonner.
06:42 Alors, il y a des déguisements de squelettes, mais il n'y a pas que ça.
06:44 - Ah oui.
06:45 - Regardez, justement.
06:46 - Et les sorcières aussi.
06:47 - Les sorcières, oui.
06:49 - C'est pas vrai.
06:51 - Oh, putain.
06:53 - Oh, putain.
06:55 - Oh, putain.
07:23 - Ah oui, Damien.
07:24 Damien, je te goûte.
07:25 - Non, non, non.
07:26 - Damien, non.
07:27 Damien, il était là, chouette.
07:28 Finalement, Halloween, c'est pas mal.
07:30 - Je peux simplement préciser à ces deux jeunes demoiselles
07:32 que j'habite à Reims, pas loin de la Cathédrale.
07:34 - Ah, c'est sympa, Damien.
07:35 - J'ai fait le plein de bonbons ce week-end, donc je suis là.
07:37 - Non, mais avant l'émission, il nous dit "Vous voulez pas un cashew ?"
07:40 - Ah oui, c'est ça.
07:41 - C'est pour Halloween que moi, je suis chercheur au CNR.
07:44 - Non, mais attends, ça, je sais pas.
07:45 Une sorcière...
07:46 On en parle parce que c'est un vrai phénomène sur TikTok.
07:48 Effectivement, il y en a beaucoup, peut-être vous,
07:50 qui choisissez des déguisements un peu sexy, ole-ole, ce soir,
07:54 mais c'est très tendance.
07:55 On est loin du truc de squelette et sorcière.
07:57 - Oui, alors c'est parce que nous, en France,
07:59 on est dans la 1re étape d'Halloween.
08:00 Aux Etats-Unis, elles sont déjà dans la 2e, voire 3e étape,
08:03 c'est-à-dire qu'elles sont passées en déguisement
08:05 de Péripathéticienne, pour le dire gentiment.
08:07 - Oui. - Ah bon, bah voilà.
08:08 - Non, mais vraiment, c'est...
08:09 - Elles vous remercient.
08:10 - Non, je comprends pas, ça fait peur à personne.
08:11 Elles sont juste nues, en fait.
08:13 C'est plus carvachère que carabosse, hein.
08:15 - Le principe d'aller frapper à une porte, c'est de demander
08:18 "Est-ce que tu me donnes un bonbon ou est-ce que tu me jettes un sort ?"
08:20 Alors, en l'occurrence, voilà, le choix est tout fait.
08:22 (rires)
08:25 - Damien, il a déjà trouvé la solution.
08:26 Effectivement, on n'en est pas encore là, en France.
08:28 Vraiment, le marché du déguisement s'envole aussi pour Halloween.
08:31 Quel type de déguisement, nous, en France,
08:33 on est encore très classique ?
08:34 - Le très classique, c'est comme aux Etats-Unis,
08:36 c'est surtout 30% du chiffre d'affaires de la plupart des enseignes.
08:39 C'est un carton pour Jiffy, c'est un carton pour Carrefour.
08:43 Enfin, bref, c'est vraiment tous ces déguisements-là
08:46 qui, aujourd'hui, boostent parfois, c'est la moitié,
08:49 jusqu'à la moitié du chiffre d'affaires d'une année.
08:51 - Hallucinant.
08:52 - Voilà, donc...
08:53 - Non, mais en fait, il n'y a pas d'esprit d'Halloween,
08:55 c'est une fête commerciale, on se le dit.
08:56 - C'est une fête commerciale.
08:57 - Personne n'essaie de faire croire à autre chose.
08:59 - Tout à fait, c'est des produits dérivés.
09:01 Là, il y a des produits dérivés, ça n'a rien à voir avec...
09:04 - Les traits dérivés.
09:05 - L'Halloween traditionnel, on va dire, quoi.
09:07 Bon, voilà, c'est de bonne guerre sur le terrain économique.
09:10 Est-ce que c'est dû à Halloween ? Je ne sais pas.
09:12 Chacun a son opinion.
09:13 - Après, sur les costumes, bon, là, c'était rigolo,
09:15 mais c'est vrai que l'année dernière, il y a eu une énorme polémique.
09:18 - Ah, là, les maquillages sont pointus, on se fait oublier.
09:20 Alors là, on n'est pas dans la normative.
09:21 - Les chancières, les pantoums, ça, c'est un des trucs...
09:23 - C'est la pire tradition d'Halloween, ça.
09:24 - Mais il y a aussi parfois des personnalités très morbides
09:26 qui ont fait beaucoup parler d'elles par le passé,
09:28 comme Jeffrey Damer, par exemple,
09:29 des costumes de Jeffrey Damer qui se vendaient.
09:31 Et là, ça pose vraiment problème, parce qu'on fait l'apologie
09:33 de quelqu'un qui a véritablement tué par le passé,
09:35 qui a été condamné pour cannibalisme.
09:37 Vous voyez, des choses assez effroyables.
09:39 Et il y avait vraiment des problèmes par rapport aux costumes
09:42 qui peuvent être parfois mis en avant.
09:43 Et je ne vous parle pas aussi de certains dictateurs aussi
09:46 qu'on a vus aussi frapper à certaines portes.
09:48 - Oui, voilà, oui.
09:49 - Comme ce qu'on a vu ce matin sur le compte Instagram
09:52 de Kim Kardashian, qui a dû retirer son poste,
09:54 parce que justement, elle avait mis la décoration
09:56 de son immense maison sur les réseaux.
09:59 Et la décoration était tellement bien faite
10:00 qu'elle était très morbide.
10:01 Et tout le monde lui reprochait d'être totalement insensible
10:04 par rapport à ce qui se passe en ce moment.
10:05 - C'était ça, les images de Kim Kardashian, ce matin.
10:08 - Moi, ça me soulève le cœur.
10:10 Je ne vois pas l'intérêt, en fait, de faire ça.
10:12 - Vous en pensez quoi ?
10:14 Vous en pensez quoi de ces images, de cette décoration ?
10:17 - C'est déplacé, honnêtement, sans avoir systématiquement
10:20 l'œil rivé à l'actualité.
10:22 C'est vrai que c'est déjà de mauvais goût, je trouve.
10:25 Et puis ensuite, déplacé.
10:27 - En "Vive mon Noël".
10:28 - Complètement déconnecté.
10:29 - On préfère pas le père Noël.
10:30 - Mais ça fait parler.
10:31 - Oui, ça fait parler.
10:32 - Ah bah oui !
10:33 C'est le but, ça, c'est clair.
10:34 - Mais c'est vrai que là, il n'y a pas les mains mortes.
10:36 C'est le cas de le dire.
10:37 - Elle a dû le retirer.
10:38 Normalement, elle retirera rarement ses postes.
10:39 - Vous en pensez quoi, le public ?
10:40 Levez la main, ceux qui trouvent que bon,
10:41 c'est un jeu, qu'on a le droit de mettre
10:43 ce type de décoration chez soi.
10:45 - Ouais.
10:46 - Non ?
10:47 - Ouais.
10:48 - Ouais, deux qui assument, bravo.
10:50 Franchement, derrière aussi, ouais.
10:52 Un aussi, deux aussi.
10:53 - Oui, certains disent que ça limite les cambriolages.
10:55 Ça fait peur quand même à l'entrée.
10:56 - Ah bon ?
10:57 Vous croyez que ça limite les cambriolages ?
10:58 Ça les attire, on se dit, il se passe quoi dans ce truc-là ?
11:01 - Elle met un faux aboiement, enfin,
11:02 elle met un chien ou quelque chose.
11:03 - Ouais, c'est ça.
11:04 - Oui, je pense qu'elle a un service de sécurité, donc...
11:06 - Et il y a des types de décorations pour Halloween.
11:08 Oui, on décore les maisons pas trop en France.
11:10 - Mais en France, on a des références à des vrais monuments.
11:12 - Oui, on a de plus en plus qui décore...
11:13 - Où il y a des thèmes comme ça.
11:14 - Oui, qui décorent les maisons,
11:15 et puis également les boîtes de nuit, les bars festifs, etc.
11:18 Je vois vraiment le jeu.
11:19 C'est pour ça que ce n'est pas très étonnant
11:20 de voir ces images-là.
11:21 On a l'impression de rentrer dans un lieu public
11:22 où on va faire la fête.
11:24 - Et vous pensez que cette année, Halloween, on disait,
11:26 ça a battu un record juste l'année dernière,
11:28 122 millions d'euros, voilà ce que ça a généré.
11:30 Est-ce que vous pensez que cette année,
11:31 ce sera un petit peu plus compliqué du contexte inflationniste ?
11:34 - Je ne pense pas.
11:35 Ça avait déjà explosé en 2022 par rapport à 2021,
11:37 pour des raisons qu'on comprend, l'après-Covid.
11:39 Là, aujourd'hui, on est en pleine explosion également.
11:41 Je pense que ça va continuer, au contraire,
11:43 malgré l'inflation, malgré le coût du sucre,
11:46 le coût de l'amidon, pour fabriquer les bonbons,
11:49 qui ont aussi explosé.
11:50 Là, on est dans un paradoxe.
11:52 Je dirais, l'économiste n'a presque rien à dire sur...
11:55 Il n'y a rien à expliquer sur le phénomène.
11:57 - Oui, il n'y aura pas...
11:58 Effectivement, les Français ne vont pas se restreindre.
11:59 C'est un peu comme les vacances.
12:00 On a besoin de douceur.
12:01 Pourquoi pas la fête d'Halloween, les bonbons et les déguisements ?
12:04 - Non, puis les fantômes, les citrouilles.
12:06 - Et de conjurer le sort.
12:07 - Et de conjurer le sort, oui.
12:08 On en a bien besoin.
12:09 On en a bien besoin.
12:09 [Musique]