Visage tuméfié, Fabio Grosso est apparu en conférence de presse ce vendredi après-midi pour la première fois après les incidents de dimanche dernier. L’entraîneur italien de l’Olympique Lyonnais va mieux et sera attentif aux sanctions prochaines. Il espère aussi que des choses vont être faites pour éviter ce genre de débordements.
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00:00 Ça va mieux, ça doit aller mieux. Même si on a été déçus, on a été fâchés, on a été énervés.
00:12 Comme j'avais déjà dit, on a passé une journée très triste pour le sport, je pense.
00:19 Cette journée doit nous faire réfléchir. Elle doit faire réfléchir beaucoup de gens,
00:24 prendre de bonnes décisions pour améliorer ce que c'est que le sport.
00:31 On ne peut pas mettre en danger la vie des gens pendant un sport.
00:35 C'était une journée triste, beaucoup. Parce qu'on est en train d'aller faire un grand match de football,
00:43 parce qu'on est en train de jouer dans un grand stade avec plusieurs gens,
00:46 parce qu'on est en train de bien comprendre que c'est une journée de fête.
00:50 Ça doit être une journée de fête, même avec les rivalités, même avec les victoires, même avec les défaites.
00:57 Mais on doit relativiser un peu tout, on doit essayer de bien comprendre ce qui s'est passé.
01:02 C'était quelque chose de grand pour moi et ça ne doit pas revenir encore.
01:08 Par rapport à ce que je suis en train de voir, par rapport aux décisions qu'ils sont en train de prendre,
01:13 on n'a pas encore bien compris quelle journée on a passé.
01:17 J'espère qu'on ne doit pas attendre quelque chose d'encore plus grave pour prendre des décisions importantes.
01:26 Je n'ai rien contre Marseille, je n'ai rien contre les supporters en général.
01:30 Je ne pense pas qu'ils étaient supporters, je n'espère pas qu'ils étaient supporters.
01:35 J'espère qu'ils n'étaient pas supporters et je ne pense pas qu'ils étaient supporters.
01:40 Ce sont des gens qui n'ont pas la tête pour bien comprendre ce qu'ils étaient en train de faire.
01:47 Mais je pense aussi que les gens qui ont la tête pour le comprendre,
01:51 ils doivent prendre des décisions pour ne pas faire venir cette chose-là, parce que ça a été quelque chose d'incroyable.
01:56 J'ai l'impression qu'on a fait un parcours qu'on ne devait pas faire.
02:00 J'ai l'impression qu'on rentre dans un stade avec deux motos et deux voitures de la police
02:05 et on sort avec 25 camionnettes et bonnes motos.
02:09 J'ai l'impression qu'on essaie de faire des choses après, dès qu'il faut le faire avant.
02:14 Donc les décisions doivent être importantes.
02:17 Je ne veux pas d'avantages sportifs sur cette chose-là, je veux de la sécurité pour nous.
02:22 Parce que c'est moi, mais ça peut être un joueur, ça peut être un agent, ça peut être un chauffeur de bus,
02:28 ça peut être n'importe qui sur cette busse et sur les busses de supporters.
02:31 On n'a pas le droit de laisser faire une chose comme ça,
02:35 même si on sait qu'autour il y a des gens malades à la tête, donc ça peut venir.
02:41 Mais il faut tout faire parce que ça ne vient plus et j'espère qu'on va dans cette direction.