Retrouvez le replay de la 2ème étape de Champions League à Saint-Quentin-en-Yvelines du 04/11/2023.
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00:00:00 Bonjour à toutes et à tous, soyez les bienvenus sur les antennes du groupe L'Equipe pour suivre cette nouvelle manche de la Champions League.
00:00:10 Nous sommes à Paris, du moins à une vingtaine de kilomètres de Paris, dans les Yvelines, au vélodrome traditionnel de Saint-Quentin.
00:00:18 Traditionnel, pourquoi ? Parce que ça fait maintenant presque une décennie qu'il existe.
00:00:22 2014, théâtre des championnats du monde à deux reprises et ce sera le grand théâtre, évidemment, des Jeux Olympiques Paris 2024.
00:00:34 Et la belle répétition, nous allons la vivre ce soir dans un vélodrome plutôt... pas mal de monde, qui a fait le déplacement.
00:00:45 Et où le volume sonore avec les supporters françaises et français a augmenté d'un cran.
00:00:55 Pourquoi ? Parce que ce vélodrome est tout neuf, parce que tout le monde a à cœur de faire aussi peut-être un peu la petite répétition avant Paris 2024.
00:01:07 Et surtout, voir tous ces champions qui vont s'affronter tout au long de cette soirée.
00:01:13 On écoute Dylan Bibic, l'actuel leader.
00:01:34 Il disait qu'il était revenu à un meilleur niveau après le crash de la première manche qui avait lieu à Alma de Mallorca.
00:01:42 Et que les courses étaient évidemment toujours très différentes, avec beaucoup d'enjeux.
00:02:01 Et justement, il va y en avoir de l'enjeu. Je vous ai dit qu'il était actuellement leader.
00:02:08 C'est Hashimoto le leader, le japonais, le leader du classement général, mais à quelques points seulement.
00:02:14 Trois points seulement d'avance sur Dylan Bibic, le canadien.
00:02:18 Nous allons suivre cette épreuve en compagnie d'une légende, tout simplement de la piste.
00:02:24 L'homme originaire de Château-Gontier, le quadruple champion du monde du kilomètre, le double champion du monde de Kyrine.
00:02:32 C'est un honneur de commenter ça avec vous, monsieur François Pervis.
00:02:37 Salut François !
00:02:38 Salut Nico, bonsoir tout le monde !
00:02:41 Alors je suppose heureux de retrouver le Vélodrome, non pas sur un bike, non pas sur un vélo, mais en cabine commentateur.
00:02:52 Avec, comme je le disais en introduction, une bonne répétition pour Paris 2024, pour toutes ces pistards.
00:03:03 Oui, effectivement, ça va être une bonne répétition sur le Vélodrome Olympique Paris 2024.
00:03:10 Et donc là, cette manche de la Tri-Champions League a un petit goût de "je viens ici pour prendre des repères"
00:03:19 parce que ce n'est pas tous les jours pour la plupart de ces coureurs, excepté les Français, qui peuvent rouler sur ce Vélodrome.
00:03:27 Et donc prendre, comme je dis, des repères, savoir comment rendre un petit peu le virage, la hauteur des virages,
00:03:33 comment avoir un feeling sur cette piste, ce qui va être très important en vue des Jeux Olympiques l'année prochaine.
00:03:40 Et un format, en revanche, assez différent. Si vous n'étiez pas avec nous à Palma pour la première épreuve et à Berlin la semaine dernière,
00:03:49 là c'est très rapide, il n'y a que 5 km par exemple sur le scratch que vous allez vivre dans quelques minutes.
00:03:56 L'épreuve de vitesse, elle se fait à 3. C'est vraiment un format différent, mais est-ce que ça change quelque chose pour ces pistards, François ?
00:04:08 Oui, ça peut changer un petit peu. Par exemple, là, comme vous l'avez dit, la vitesse individuelle jusqu'en demi-finale,
00:04:15 c'est des matchs à 3 au championnat du monde. Aux Jeux Olympiques, il n'y a pas de match à 3, c'est toujours des duels.
00:04:23 Donc là, en fait, ils ont condensé toutes les épreuves. Ils n'ont évidemment pas mis toutes les épreuves d'un championnat du monde,
00:04:29 ils ont vraiment mis les plus spectaculaires pour être attrayants, pour avoir quelque chose de très dynamique, très vif, très rapide,
00:04:38 pour faire du spectacle et pour que ça tienne dans 3 heures et accaparer et attirer le spectateur et le téléspectateur.
00:04:48 Et le grand public ! On a le champion du monde d'ailleurs du scratch qui est sous vos yeux et qui évolue sur cette piste.
00:04:56 5 kilomètres à couvrir donc pour l'épreuve d'endurance, la première qui ouvre le bal avec William Tidboll de Sars 55 et un Français,
00:05:04 mon cher François Pervis, un Français et pas des moindres, un garçon que vous avez bien connu parce que c'était un sprinter à l'époque.
00:05:13 Il s'est mué maintenant en enduriste, si je peux l'appeler ainsi, c'est Quentin Lafargue.
00:05:20 Oui, Quentin Lafargue a été champion du monde du kilomètre en 2019. Il a fait une grande partie de sa carrière en tant que sprinter,
00:05:28 équipe de France et il a fait le choix de bifurquer sur les épreuves d'endurance. Et là on le voit, on l'a vu tout à l'heure,
00:05:37 je crois que là il est actuellement en deuxième position et ça nous convient parce que 5 kilomètres ce n'est pas trop long.
00:05:43 Alors effectivement ça va rouler très vite mais sur ses qualités de sprinter qu'il a forcément gardé,
00:05:48 on peut le voir sur cette épreuve-là bien figurée.
00:05:52 Allez, ça commence déjà à bien accélérer. La première épreuve qui avait été animée par un gros coup de trafalgar avec notamment le Japonais
00:06:04 qui était parti un petit peu en facteur et très très tôt. Sébastien Morat lui avait beaucoup beaucoup subi à Palma à domicile.
00:06:13 Il va être revanchard, lui qui était absent de mémoire à Berlin et on le retrouve ici sur cette piste avec des ambitions forcément
00:06:27 parce qu'il y a un gros bloc de préparation pour tous ces pistards et pour toutes ces pistardes.
00:06:33 Et c'est l'occasion aussi pour ceux qui veulent aller rembourser le classement général, d'assurer un petit peu plus,
00:06:40 d'aller glaner encore des points précieux. C'est le cas de Dylan Bibic, toujours très bien placé.
00:06:45 Et bien sûr de celui qui est actuellement l'actuel leader, le Japonais Hashimoto.
00:06:52 Il est en première position avec son maillot de leader.
00:06:54 Là où il y a Hashimoto qui est là-haut, qui prend son roulet.
00:06:57 Effectivement c'est un condensé d'épreuves dans une soirée.
00:07:01 On peut être favorite leader du classement proviseur général sans gagner d'épreuve.
00:07:07 Tout simplement c'est comme un petit peu un omnium, il faut être toujours bien placé.
00:07:10 Et c'est important d'être très régulier dans les résultats.
00:07:14 Il est chaud William qui est devant.
00:07:17 Il est chaud, en tout cas il a des fourmis dans les jambes.
00:07:22 On ne l'a pas vu à pareille fête depuis le début de cette Ligue des champions
00:07:29 avec des courses remportées par Hashimoto et remportées par Dylan Bibic.
00:07:35 Dylan Bibic qui avait remporté l'élimination de Palma.
00:07:38 Et c'est Juliester qui avait remporté l'élimination de Berlin.
00:07:42 Un petit groupe qui se détache François.
00:07:44 Oui, deux Néerlandais donc il faut faire attention parce qu'ils ne vont pas se regarder.
00:07:48 Ils vont s'entraider.
00:07:50 Derrière ça revient bien là, qui est tout seul et se laisse.
00:07:52 On ne le voit pas encore.
00:07:56 Le quatrième homme revient sur le trio tête.
00:08:00 C'est peut-être Juliester le vainqueur de la manche de Berlin lors de l'épreuve de l'élimination.
00:08:07 Oui c'est un Belge.
00:08:10 Alors c'est Juliester ou Denz.
00:08:12 On va voir ça tout à l'heure.
00:08:14 En tout cas derrière ça réagit.
00:08:16 Pluton ça roule vite, tout le monde en file indienne.
00:08:18 Ah ça y est c'est revenu.
00:08:20 C'est vrai que c'est une épreuve, il ne reste déjà que 6 tours.
00:08:22 Ça passe très très vite, il ne faut pas laisser Duchamp aux échappés
00:08:25 parce que sinon si on se regarde un petit peu derrière, c'est trop tard, c'est fini.
00:08:28 Quentin Lafargue qui a été victime d'une très très grosse chute lors de l'épreuve de l'élimination à Palma
00:08:35 qui a l'air d'avoir de meilleures jambes.
00:08:37 En tout cas il est dans les premières positions avant le sprint final.
00:08:40 Et ça se regarde, ça se regarde à l'amorce des 5 derniers tours.
00:08:43 Oui là il va commencer à falloir bien se placer pour ne pas faire l'effort de trop dans les 2-3 derniers tours.
00:08:51 Donc là il faut faire attention, Quentin il est sur la côte d'Azur là.
00:08:55 Ça frotte avec le champion du monde et le Canadien.
00:08:58 C'est tout le monde bien groupé, ça va frotter, tout le monde va vouloir garder sa place.
00:09:04 On voit là, on voit le néerlandais avec le casque qui faisait du coude à l'espagnol.
00:09:10 Et le néerlandais c'est Roy Ifting, 34 ans, l'expérimenté, vainqueur à Londres en 2021.
00:09:18 Monté plusieurs fois sur la voie des championnats du monde et des championnats d'Europe de scratch.
00:09:21 Attention il a bien accéléré. Derrière on essaie de revenir avec notamment Hashimoto qui fait l'effort.
00:09:28 Il est bien placé le japonais.
00:09:31 Et le dernier tour avec le belge qui a lancé de très très loin, c'est Tordens qui a accéléré l'allure.
00:09:43 Dylan Bibic qui fait maintenant le sprint, qui est le premier à enclencher.
00:09:48 Dylan Bibic qui va venir s'imposer dans cette épreuve, première épreuve de la soirée.
00:09:53 Dylan Bibic, vainqueur de l'élimination de Palma, vainqueur du scratch de Berlin et vainqueur du scratch de Paris Saint-Quentin.
00:10:01 Il était très fort, ça roulait très vite et il fond premier et deuxième avec Guillemette, son compatriote qui fait deuxième.
00:10:12 Oui, jeune coureur de 21 ans. Bien vu François-Mathias Guillemette qui termine deuxième.
00:10:20 Et bien voilà, ça nous a donné déjà un petit peu le palpitant pour ouvrir cette belle soirée ici à Saint-Quentin en Yvelines pour cette troisième épreuve de la Champions League.
00:10:37 Le Canadien qui termine sur la première marche du podium et sur la deuxième, 20 ans et 21 ans.
00:10:50 Dylan Bibic, originaire de l'Ontario dans l'équipe Israël, premier tech, pas l'équipe de Christophe Orfroome mais l'équipe réserve, dans l'équipe premier tech, Académie.
00:11:04 Guillemette et sa clé championne dans les catégories junior.
00:11:07 Bien emmené finalement, les deux Canadiens.
00:11:20 Ils ont fait une belle course, on ne les a pas trop vus, ils ont su rester en embuscade et venir quand il fallait.
00:11:27 Ça paraît facile, ça paraît simple quand on voit comme ça mais c'est tout ce qui se passe en amont du sprint, le placement, courir à l'économie, ne pas faire l'effort de trop.
00:11:38 Parce que comme vous le voyez, sur piste on peut gagner ou perdre pour un voyou, un millième de seconde, trois fois rien.
00:11:46 Le petit coup de pédale ou le petit coup de frein que tu vas faire en amont, tu vas être obligé de réaccélérer derrière parce que tu viens juste de freiner.
00:11:54 Donc en frein, forcément derrière, il faut réaccélérer pour gagner de la vitesse que tu viens de perdre.
00:11:59 Tout ça, ça conserve de l'énergie et c'est de l'énergie que tu n'as plus dans le dernier tour.
00:12:03 Donc il faut savoir être rousé, savoir bien se placer, se planquer comme on dit dans les roues pour ne pas prendre le vent et se mettre à l'abri.
00:12:12 Et déclencher l'effort au bon moment. Et là, ça a été le cas pour les Canadiens.
00:12:22 Attention François Hashimoto parce que du coup son maillot de leader est bien menacé. Dylan Bibic, ça fait 20 points supplémentaires de glané après sa victoire dans ce scratch.
00:12:37 Je crois qu'Hashimoto termine 6ème. Il s'est fait un petit peu déborder dans le dernier virage.
00:12:47 Dylan Bibic prend provisoirement la tête du classement général dans cette épreuve d'endurance.
00:12:53 Puisque Hashimoto possédait 59 points, Dylan Bibic 56, William Tidball possédait 44 points.
00:13:02 Tout reste à jouer dans l'élimination avant la grande finale du côté de Londres.
00:13:06 Ça se passera sur deux soirs, vendredi et samedi soir prochain. Tandis qu'on se prépare gentiment chez les sprinteuses avant la demi-finale que l'on va suivre dans quelques instants.
00:13:19 Et on va commencer par les hommes.
00:13:21 On revoit les images des qualifs François avec malheureusement les deux Français qui se sont fait éliminer.
00:13:35 William Tompdoura, qu'on vient de voir, il vient de se faire battre par Joseph Truman, le Britannique.
00:13:41 Et là on voit l'image Richardson, il est très très fort. Il a gagné facilement sa série.
00:13:49 Et là on voit par-dessus avec le maillot de leader du classement général provisoire, l'Averaisen, le néerlandais, qui a vraiment une jambe au-dessus, voire deux jambes au-dessus de tout le monde.
00:13:57 Ça a été une victoire facile pour lui.
00:14:02 Il n'a pas perdu une course depuis Palma de Mallorque, depuis l'ouverture de cette Ligue des champions.
00:14:09 Et on va le retrouver logiquement en finale.
00:14:11 Et malheureusement, malheureusement pas de Français éliminés assez tôt.
00:14:16 Melvin Landerno aussi, qui s'est fait sortir un petit peu plus tôt dans cette compétition.
00:14:21 La première demi, Rudi Richardson-Sanders, elle a fière allure cette première demi.
00:14:28 Il y a du monde, il y a du monde en sprint sur cette Tri-Champions League.
00:14:32 Et là, quand on voit Rudi, c'est un Polonais qui a gagné de nombreuses Coupes du monde en vitesse individuelle.
00:14:40 Il est toujours présent, il est très régulier.
00:14:42 Il n'a jamais été médaillé au Championnat du monde en vitesse.
00:14:45 Mais en tout cas, il faut faire attention à lui.
00:14:48 Et là on voit le néerlandais.
00:14:51 Il a essayé. Il a essayé face à l'Averaisen en finale il y a quelques semaines.
00:14:56 Mais ça ne l'a pas fait. Il va falloir être très très rusé pour battre l'Averaisen ici à Saint-Quentin.
00:15:02 Parce qu'il marche sur l'eau en ce moment.
00:15:04 Mathieu Richardson est peut-être le seul, François, à le battre. On est d'accord ?
00:15:08 Oui, oui. De les engager en sprint masculin, c'est vraiment le seul qui est capable de battre l'Averaisen.
00:15:16 Il l'a fait l'année dernière et c'était un début de surprise, j'ai envie de dire.
00:15:21 Parce que Richardson a commencé à vraiment performer l'année dernière.
00:15:26 Et donc c'est un sérieux concurrent pour l'Averaisen, s'il est en forme.
00:15:30 Parce que pour l'instant, il n'a pas montré signe de grande forme aux deux premières manches.
00:15:34 Donc peut-être que là, il est en train de monter en puissance. On va voir ça tout de suite.
00:15:38 Et attention à Mateusz Rudzic. Vous l'avez bien signalé, mon cher François Perwis.
00:15:45 Il est en troisième position, le Polonais. Il a été très très costaud, notamment lors de la manche de Palma.
00:15:51 Donc là, la troisième position, ce n'est pas la meilleure.
00:15:55 Parce que ça roule déjà très très vite quand c'est des sprinters 3 comme ça.
00:15:58 Donc c'est compliqué puisque ça roule vite de venir surprendre ses adversaires.
00:16:02 Et vous voyez, on est à un tour et demi et ça roule déjà super vite.
00:16:06 Oui, il n'y aura pas match de surplace entre les trois hommes avec le dernier tour.
00:16:13 On ne peut pas se surprendre.
00:16:15 Mateusz Rudzic est surpuissant.
00:16:19 Mateusz Rudzic, attention le Polonais.
00:16:22 Et non !
00:16:23 Et Richardson est monté d'un cran peut-être sur cette troisième manche de Ligue des Champions.
00:16:28 Il se qualifie facilement pour cette finale.
00:16:32 Mateusz Rudzic, le premier qualifié, l'Australien qui bat, notamment Mateusz Rudzic.
00:16:36 Je vous ai dit qu'il avait brillé à Palma.
00:16:39 Certes, à Mateusz Rudzic, il avait terminé troisième,
00:16:42 mais c'est surtout à Berlin qu'il est allé se hisser en finale face à Lochr.
00:16:47 La vraie scène.
00:16:49 Alors vous nous disiez François...
00:16:54 On est en première position.
00:16:55 Oui, c'est ça qu'il était parti de trop loin, c'est ça le Polonais ?
00:16:59 Non, c'est qu'il aurait dû essayer de prendre la tête dès le début.
00:17:04 Quand on est en trois comme ça, tu n'as rien à perdre.
00:17:06 Il ne faut pas rester en trois.
00:17:09 Quand ça accélère comme ça dès le début, il faut essayer de faire quelque chose assez tôt dans la course,
00:17:13 parce que ça ne va faire qu'accélérer.
00:17:15 Et quand ça ne fait que qu'accélérer, tu ne peux pas créer de trop grandes différences de vitesse
00:17:20 pour venir doubler ton adversaire qui est devant toi.
00:17:22 Tu ne peux pas faire un beau sprint décollé.
00:17:24 Et là, en fait, c'était un sprint en accélération très progressive.
00:17:27 Donc en fait, tu es toujours en prise et tu ne peux pas venir doubler tes adversaires.
00:17:31 Même si le gars devant toi est un tout petit peu moins fort que toi,
00:17:35 c'est compliqué.
00:17:36 Ce ne sont pas des vrais sprints comme on l'entend comme un championnat du monde, par exemple.
00:17:40 Et ça, les coureurs manquent d'expérience aussi, parce qu'ils n'ont pas l'habitude de faire des sprints à trois.
00:17:44 Est-ce que c'est déstabilisant pour eux de faire des sprints à trois ?
00:17:51 Déstabilisant, oui, ça ne doit pas leur faciliter la vie, parce qu'ils n'ont pas l'habitude.
00:17:58 Mais en tout cas, c'est pour tout le monde pareil sur cette track Japan League.
00:18:02 Et puis moi, j'ai envie de dire qu'on acquiert une certaine expérience qui peut servir un peu plus tard.
00:18:11 Parce que, par exemple, au championnat du monde, parfois, sur des rebêchages,
00:18:15 là, il peut y avoir des sprints à deux, à trois ou à quatre sur des rebêchages.
00:18:19 Donc ça peut servir, mais en tout cas, c'est le format track Japan League.
00:18:27 C'est un petit peu différent et puis tout le monde est obligé de s'y adapter.
00:18:33 Ari Labresen, il a tout gagné, tout raflé. 80 points d'avance pour l'instant.
00:18:40 80 points, lui, qui est actuellement le leader du classement général.
00:18:45 Il va faire face à Sam Tei qui, normalement, logiquement, devrait aller se qualifier.
00:18:53 Mais on ne sait jamais, on ne sait jamais.
00:18:56 Vous me disiez hors antenne, mon cher François Pervis,
00:18:59 que Mathieu Richardson avait été monté d'un cran sur la finale de la Ligue des Champions l'année dernière,
00:19:05 au dépens de Labresen, qui avait commencé à avoir un petit peu mal aux pattes sur les dernières épreuves.
00:19:10 Effectivement, Richardson, c'était le premier à prendre des manches à Labresen.
00:19:16 Donc, il n'est pas forcément invincible, même si on le pense, parce qu'il est multiple fois champion du monde.
00:19:24 Il est multiple fois champion olympique, Labresen.
00:19:28 En tout cas, en plus, il a la bonne place. Il est en deuxième position.
00:19:33 Donc, c'est vrai qu'il faut à la fois faire attention à ce que celui qui est devant soi ne parte pas de trop, trop loin
00:19:39 et faire attention aussi à ne pas se faire surprendre par le coureur de derrière.
00:19:43 En tout cas, là, ça ne roule pas trop vite. Ça se regarde.
00:19:48 La stratégie du Neo Z, elle est d'avoir pris la première place, de lancer le sprint du coup,
00:19:58 à moins que Labresen dégaine le premier. En tout cas, il se méfie de celui qu'il a derrière lui. C'est parti !
00:20:04 On voit tout le monde qui fait des zigzags, c'est pour gêner un petit peu ses adversaires, les influencer à accélérer.
00:20:10 Mais là, voilà, Truman a essayé de le doubler, ça n'est pas passé.
00:20:14 Labresen est vraiment trop fort à tour de l'arrivée. Labresen prend la tête.
00:20:17 Première accélération de Truman. Ça va être très compliqué.
00:20:22 Un vélo, deux vélos, trois vélos. Ils ne le reverront plus. Il est juste monstrueux.
00:20:29 Harry Labresen qui s'impose et qui se retrouvera évidemment en finale.
00:20:37 Il est fort parce qu'il a fait 9 secondes et 7 dixièmes dans les 200 dernières mètres,
00:20:41 sans se lancer de tout en haut du virage. Donc, il n'a pas bénéficié d'énormément de pentes.
00:20:46 Et à mon avis, il n'était pas à 200% dans son sprint.
00:20:49 Donc, il est très fort ce soir, le Néerlandais.
00:20:54 Avec son vélo couleur or.
00:21:02 En hommage à ses multiples titres.
00:21:07 Évidemment, champion olympique de vitesse,
00:21:10 vainqueur du classement général de la première ligue des champions de l'histoire
00:21:16 et qui multiplie les titres individuels sur les épreuves de vitesse.
00:21:22 13 titres individuels sur des championnats du monde.
00:21:26 C'est incroyable.
00:21:27 En 26 ans seulement.
00:21:28 Oui, en plus.
00:21:29 C'est l'ogre ces dernières années.
00:21:35 Il est vraiment incroyable.
00:21:37 Il a beaucoup de classe.
00:21:38 Oui, il court très bien.
00:21:40 Il ne sous-estime jamais ses adversaires.
00:21:45 Il ne fait jamais trop d'erreurs techniques, tactiques.
00:21:49 Il ne se met jamais trop loin parce que des fois, on peut sous-estimer son adversaire.
00:21:53 On laisse au gars 10 mètres, 20 mètres.
00:21:56 On dit, je vais revenir, c'est bon, je suis trop fort.
00:21:59 Et puis en fait, lui ne s'aime jamais à ça.
00:22:02 Il est toujours très concentré, quel que soit le niveau de la compétition.
00:22:07 Que ce soit un grand prix dans le fin fond de la campagne de je ne sais pas quel pays.
00:22:13 Le Château Grosier.
00:22:15 Voilà, par exemple.
00:22:16 Il fait toujours très attention.
00:22:19 Il ne sous-estime jamais ses adversaires et il a beaucoup de respect pour tout le monde.
00:22:23 Et ça, c'est la marque des grands champions.
00:22:26 Je suis d'accord.
00:22:29 En tout cas, par rapport à son comportement sur les premières épreuves de cette Ligue des champions
00:22:34 et sur les multiples championnats du monde, on a toujours vu faire preuve de beaucoup, beaucoup d'humilité.
00:22:41 Petit focus sur les compagneros, les petits scarabées colombiens.
00:22:47 Ils reviennent.
00:22:48 Ils étaient absents à Berlin.
00:22:50 Les revoilà à Saint-Quentin.
00:22:53 Un paillot d'en haut.
00:22:55 Quintero, champion du monde de Kiering cette année.
00:23:18 J'ai gagné les mêmes médailles, en or, en sable et en bronze, dans les mêmes épreuves.
00:23:25 Mais le niveau est maintenant beaucoup plus élevé.
00:23:28 Et d'avoir voyagé d'Europe à Chili pour arriver l'autre jour à courir,
00:23:32 c'est quelque chose que j'ai même été terrifié.
00:23:37 Parce que j'ai senti que j'étais très fatigué après un long voyage.
00:23:41 Et l'autre jour, être dans les finales de l'équipe de vitesse,
00:23:45 c'était quelque chose de beau et quelque chose que j'ai fait avec beaucoup d'amour.
00:23:48 Donc je suis satisfait de ce résultat.
00:23:50 Bon, demain, je vais faire le bon travail,
00:24:05 j'aimerai beaucoup profiter de l'événement
00:24:08 et ajouter beaucoup de points,
00:24:10 car, à cause de la manche de la seconde ronde,
00:24:14 nous sommes un peu en retard.
00:24:16 Mais c'est plus en profiter et en arriver à Londres.
00:24:20 Je pense que demain, je gagnerai et je gagnerai les courses à Londres.
00:24:28 Je pense que demain, je gagnerai et je gagnerai les courses à Londres.
00:24:33 On voit Quintero, champion du monde de kéring, sur la manche précédente.
00:24:41 Sur la manche espagnole.
00:24:43 Pour faire du kéring et de la vitesse,
00:24:45 pour continuer à escalader les points
00:24:47 et pour ne pas se battre contre une générale à Londres.
00:24:57 Avant de venir aux Jeux Olympiques,
00:24:59 il faut apprendre la course à l'époque.
00:25:02 C'est très important pour le vélociste,
00:25:04 de savoir comment entrer dans la courbe,
00:25:06 comment passer sur le péralte,
00:25:08 comment couper la ligne pour faire les 200 mètres.
00:25:11 Et c'est comme ça qu'on arrive à la fin.
00:25:13 Dans quelques instants, nous allons suivre la première demi-finale de vitesse femme.
00:25:21 Et on écoute Harry Lavresen.
00:25:37 Il se sentait fort.
00:25:39 C'est un peu l'audace.
00:25:41 Chez Lavresen, le vélodrome qui s'endort.
00:25:46 Les Yvelines qui s'endorment et le vélodrome qui va petit à petit
00:25:55 de plus en plus se réveiller lorsque la course est terminée.
00:25:59 C'est un peu comme ça qu'on arrive à la fin.
00:26:01 C'est un peu comme ça qu'on arrive à la fin.
00:26:03 Les Yvelines qui s'endorment et le vélodrome qui va petit à petit
00:26:08 de plus en plus se réveiller lorsque la finale va approcher.
00:26:12 Mais pour l'instant, ce sera la demi-finale.
00:26:15 Et on va regarder ce qui s'est passé précédemment.
00:26:17 Avec une surprise, Emma Fenuchain, la championne du monde,
00:26:27 François Pervis qui s'est fait éliminer un peu plus tôt.
00:26:31 Une surprise. On sait que Bayona est très forte.
00:26:33 Mais en tout cas, que la championne du monde soit sortie
00:26:37 dès les qualifications, ce n'est pas ce qu'on s'attendait.
00:26:47 La championne du monde est déjà sortie.
00:26:50 Maintenant, on peut dire que c'est peut-être Bayona
00:26:53 avec cette coureur Andrew qui est très très forte.
00:26:59 Andrew, la Néo-Zélandaise.
00:27:02 Elles tombent ensemble dans le match.
00:27:04 Donc là, ça va être un gros match.
00:27:05 Andrew et Bayona, Degrindele aussi est forte.
00:27:08 Elle est championne du monde de Kering en 2018.
00:27:11 La vitesse individuelle, c'est un peu moins son truc.
00:27:13 Mais là, il y a du level, il y a du niveau sur cette manchard.
00:27:18 Honnêtement, on va voir comment se comportent les filles.
00:27:25 En tout cas, Bayona a tiré la troisième place.
00:27:27 Comme je disais tout à l'heure, c'est loin d'être la meilleure place.
00:27:30 Et en plus, Andrew a tiré la première place.
00:27:32 Donc ça va être très compliqué de venir la surprendre.
00:27:35 Donc Bayona, il va falloir qu'elle soit incisive
00:27:39 et qu'elle tente des choses s'il veut passer.
00:27:43 On va voir où en est son état de forme face à Niki Degrindele
00:27:47 et face notamment à Elissie Andrews.
00:27:54 Parce que Marta Bayona était absente, comme je vous l'ai dit en préambule tout à l'heure.
00:28:01 Absente sur la manche de Berlin pour mieux préparer, notamment Saint-Quentin.
00:28:06 Propster se prépare et elle, elle peut être redoutable.
00:28:10 Elle s'est un petit peu loupée sur sa manche sur le vélodrome de Berlin à la domicile.
00:28:18 Mais elle a été vraiment très, très costaude à Palma.
00:28:21 C'est parti pour la première demi, et l'on suit toujours en compagnie de François Pervis.
00:28:26 Multiple champion du monde dans les épreuves de vitesse.
00:28:30 Qui nous fait le plaisir d'être avec nous au commentaire aujourd'hui.
00:28:34 Là c'est compliqué pour Bayona de venir surprendre.
00:28:43 Il faut qu'elle tente des choses parce que sinon elle ne va jamais passer.
00:28:47 Avec les clients qu'elle a, les clients qu'elle a devant.
00:28:50 C'est un des points qui va être le plus difficile pour elle.
00:28:53 C'est un des points qui va être le plus difficile pour elle.
00:28:56 C'est un des points qui va être le plus difficile pour elle.
00:28:59 C'est un des points qui va être le plus difficile pour elle.
00:29:02 C'est un des points qui va être le plus difficile pour elle.
00:29:05 C'est un des points qui va être le plus difficile pour elle.
00:29:08 C'est un des points qui va être le plus difficile pour elle.
00:29:11 C'est un des points qui va être le plus difficile pour elle.
00:29:14 C'est un des points qui va être le plus difficile pour elle.
00:29:17 C'est un des points qui va être le plus difficile pour elle.
00:29:20 Oui ! Non, non, non, non, non, elle va sortir un Marta Bayona.
00:29:23 Oui, oui, oui.
00:29:24 Ah, François dit photo finish.
00:29:26 Ah, il est ici en blues.
00:29:27 Il est ici en blues qualifié.
00:29:28 Oui, oui, c'est en blues, mais...
00:29:29 Un quart de roue, une dizaine de centimètres.
00:29:34 Oui, ça n'en est pas fallu de grand chose pour Marta Bayona.
00:29:39 Qu'on retrouvera sur l'épreuve de Kyrin tout à l'heure.
00:29:47 Bayona a très bien joué. Elle est passée quand il fallait, la belge.
00:29:50 Et après, elle a pu faire son sprint décollé.
00:29:52 Là, on voit son ligne opposée, à un demi-tour de la ligne.
00:29:57 Et elle vient prendre l'aspiration, elle vient commencer, là on voit,
00:30:01 elle vient commencer à la déborder.
00:30:03 Et avec la descente du virage, puisqu'elle est un petit peu plus haute,
00:30:06 la colombienne, il y a une descente,
00:30:08 une légère descente à ce niveau-là, dans la ligne droite.
00:30:10 Et on voit que la colombienne revient, revient, revient,
00:30:13 mais la ligne droite est trop courte.
00:30:14 Et ça se joue vraiment à rien.
00:30:17 En tout cas, c'est une très bonne chose pour la Néo-Zélandaise.
00:30:21 Andrew qui va augmenter son avance au classement provisoire.
00:30:27 Parce que là, on la voit avec le maillot du général.
00:30:33 Et elle va pouvoir accroître son avance sur Bayona,
00:30:36 certainement sa principale concurrente.
00:30:42 Elle se prépare déjà pour les épreuves d'endurance.
00:30:47 Avec, on l'a vu un petit peu plus tôt, Katia Archibald, l'actuelle leader.
00:30:53 Et on va se concentrer maintenant sur la deuxième demi-finale,
00:30:56 et une sacrée demi-finale, même si Propster a, entre guillemets,
00:31:00 un petit boulevard, il va falloir quand même se détacher.
00:31:05 Notamment de Kelsey Mitchell,
00:31:08 qui détient le record du monde du 200 mètres lancé.
00:31:12 Championne olympique de vitesse en 2021.
00:31:16 Aussi, entre autres.
00:31:18 D'ailleurs, on a la Chinoise Wang, 20 ans seulement,
00:31:25 qui débute sur l'échelon international.
00:31:30 L'Allemande Propster, 22 ans.
00:31:37 Elle a franchi un cap cette année.
00:31:39 Il a la championne olympique de vitesse individuelle à Tokyo.
00:31:45 Kelsey Mitchell, la Canadienne, qui vient du foot.
00:31:49 Elle a fait un début de carrière en foot.
00:31:52 Et au Canada, tu rentres dans un système
00:31:55 qui te font essayer plusieurs sports.
00:31:57 Pendant trois mois, tu vas faire du rugby,
00:32:00 pendant trois mois, tu vas faire du bobsleigh,
00:32:02 pendant trois mois, tu vas faire de l'athlétisme,
00:32:04 pendant trois mois, tu vas faire du vélo.
00:32:06 Voilà, par exemple.
00:32:07 Et c'est comme ça qu'elle est rentrée,
00:32:09 qu'elle a atterri à faire du cyclisme sur piste.
00:32:13 Et ça lui réussit plutôt bien.
00:32:16 Pour l'instant, elle est toujours à la recherche d'un podium
00:32:22 sur cette ligue des champions, Kelsey Mitchell.
00:32:24 Il ne devrait pas y avoir fauteux
00:32:29 par rapport aux deux palmarès entre Propster et la Canadienne.
00:32:32 Sauf que Propster a surpris tout le monde
00:32:35 en remportant devant Emma Finucane et Martha Bayona
00:32:38 la première épreuve à Palma de Mallorca.
00:32:40 Elle est en deuxième position
00:32:42 et elle se méfie justement de la Canadienne qui est dans sa roue.
00:32:45 Il faut se méfier de tout le monde, même de la Chinoise.
00:32:48 Les Chinoises sont très forts rapidement.
00:32:51 Alors là, Kelsey Mitchell court très bien,
00:32:53 elle a pris la tête.
00:32:54 Alors est-ce qu'elle a décidé d'y aller franco
00:32:57 ou alors elle se relève, elle maintient son vitesse ?
00:33:00 On va voir en tout cas derrière, ça se bat.
00:33:02 Propster qui va essayer de revenir maintenant sur la Canadienne.
00:33:06 Attention, l'Allemande qui se fait enfermer.
00:33:09 L'Allemande qui se fait enfermer.
00:33:11 C'est Kelsey Mitchell qui passe en finale.
00:33:14 Et bien voilà, elle retrouve de bonnes jambes.
00:33:17 La championne olympique en titre, la Canadienne
00:33:19 qui se qualifie pour la finale de vitesse.
00:33:28 Alors on a vu l'Allemande se faire un petit peu gêner par la Chinoise.
00:33:31 C'était bien joué de la part de la Chinoise
00:33:33 et puis aussi de Kelsey Mitchell qui a pris la tête au bon moment
00:33:36 et qui a su résister au retour des deux autres concurrentes.
00:33:40 En tout cas, la Chinoise, elle a seulement 20 ans.
00:33:44 C'est ses premières compétitions internationales.
00:33:46 Elle court déjà très bien.
00:33:48 Il y a du potentiel aussi chez les Chinois.
00:33:55 Ils ont un nouvel entraîneur, Théo Boss, un Irlandais
00:33:58 qui était multiple champion du monde dans le sprint
00:34:02 et puis qui a fait aussi une partie de sa carrière sur la route
00:34:08 et qui est revenu à la fin de sa carrière sur la piste refaire du sprint.
00:34:13 Il en a gagné des sprints aussi sur la route.
00:34:15 Théo Boss, oui, il a gagné des sprints, tour d'Algarve.
00:34:19 Il était au début chez Rabobank,
00:34:22 après il est passé chez Cervelo.
00:34:26 C'était un phénomène.
00:34:30 Théo Boss qui a été aussi recordman du monde du 200 mètres lancé.
00:34:35 Il a fait son record à Moscou.
00:34:40 C'était une autre époque.
00:34:47 La grande finale, Alice Andrews face à Kelsey Mitchell.
00:34:52 De grandes championnes qui vont s'affronter ici à Saint-Quentin
00:34:56 dans quelques minutes.
00:34:58 On va passer au scratch féminin.
00:35:13 Là on voit les concurrentes qui attendent en bas de la piste.
00:35:18 Pas de Française dans ce scratch féminin.
00:35:26 On n'en a pas beaucoup sur cette tournée.
00:35:29 Trois avec Melvin Landernot, Quentin Lafargue et Tom Derache.
00:35:35 Il n'y a aucune féminine française que ce soit du côté sprint ou côté endurance.
00:35:41 Le choix a été fait pour préparer au mieux les choses olympiques à domicile.
00:35:48 Il faut savoir que la Track Champions League,
00:35:51 il y a une épreuve tous les week-ends pendant un mois.
00:35:54 Pendant un mois, on peut se désentraîner.
00:35:57 C'est bien, on court, on fait de la tactique,
00:36:00 on peut aiguiser ses réflexes en course.
00:36:03 Mais ça peut être pénalisant sur l'entraînement,
00:36:09 la progressivité des blocs d'entraînement qu'on additionne les uns après les autres.
00:36:16 Là, il y a un gros trou avec ce mois d'octobre-novembre dans la préparation.
00:36:24 Si on veut optimiser ses chances pour les Jeux olympiques,
00:36:30 pour cette année, c'est une meilleure chose de ne pas faire la Track Champions League,
00:36:35 de rester à la maison et de pouvoir bien s'entraîner.
00:36:38 C'est le cas du côté des Français et des Françaises.
00:36:43 Elles se sont partagées les victoires Lily Williams qu'on a vues
00:36:48 sous breptissement lors d'un plan du caméraman,
00:36:51 un petit peu plus tôt Lily Williams, l'Américaine,
00:36:54 face à Cathy Archibald, l'Anglaise.
00:36:57 Cathy Archibald, l'actuelle leader du classement général
00:37:00 avec 67 points contre 61 points pour Lily Williams.
00:37:03 Marta Bayona va pouvoir tranquillement regarder l'écran géant
00:37:09 et voir ce qui se passe avant de se préparer pour l'épreuve de Kyrin.
00:37:15 Le scratch, si vous n'étiez pas avec nous lors de l'épreuve masculine,
00:37:19 François, on vous rappelle que ça se court sur une distance très courte.
00:37:23 Dans chaque période du monde, ça se court sur 15 km.
00:37:31 Mais là, puisque c'est la Track Champions League,
00:37:33 on réduit un maximum pour que ce soit encore plus dynamique,
00:37:38 pour qu'il y ait plus de mouvements, de courses.
00:37:41 Donc là, il n'y a que 20 tours, seulement 20 tours.
00:37:44 Et forcément, ça part souvent très très vite.
00:37:51 Quoique, on a vu une course un petit peu d'observation tout à l'heure chez les hommes.
00:37:56 On va voir comment se compartaient les dames sur ce vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines
00:38:01 qui accueillera, bien sûr, les Jeux Olympiques l'année prochaine.
00:38:05 Même chez les endurance, il y a quand même deux profils.
00:38:10 Il y en a qui sont très endurance.
00:38:12 C'est des gros rouleurs ou des grosses rouleuses.
00:38:15 Elles ont un gros coffre, donc il faut que ça roule fort longtemps.
00:38:19 Mais elles n'ont pas forcément ce petit truc, la petite pointe de vitesse,
00:38:24 pour faire la différence à la fin.
00:38:25 Donc là, il faut qu'elles tentent d'attaquer.
00:38:27 Ou alors, tu as le routier sprinter qui est capable d'encaisser une vitesse très élevée,
00:38:35 mais à la fin, qui a ce petit plus, cette petite pointe de vitesse.
00:38:38 Et généralement, ces coureurs qui ont cette pointe de vitesse,
00:38:42 ils attendent vraiment le sprint final parce qu'ils vont jouer forcément sur qualité.
00:38:46 Et donc, on ne les voit pas trop souvent en tête de peloton prendre le vent.
00:38:50 Ils se cachent dans les roues et ils attendent leur heure dans le dernier tour.
00:38:55 C'est bien de le signaler.
00:38:57 Lili Williams, l'américaine, ce sera sans doute le cas.
00:39:02 Il y a plusieurs stratégies dans la course par rapport au profil de chacun,
00:39:09 même si ça reste une course d'endurance.
00:39:12 Cathy Hartibold qui a pris les commandes des opérations très tôt dans la course,
00:39:18 qui a passé son relais.
00:39:19 Et tranquillement, on va aller passer avec la néo-zélandaise maintenant sur cette piste ici.
00:39:25 Cinq kilomètres à couvrir pour les filles.
00:39:27 Attention également à Maggie Corslister, la canadienne qu'on a vu bien placée dans les premières positions.
00:39:39 Alors chacun a fait son petit bout de relais.
00:39:46 En tout cas, une physionomie comme ça de course, ce n'est pas avantageux pour les attaques.
00:39:52 Parce que tout le monde est en bas.
00:39:54 Pour attaquer, c'est compliqué parce que tu ne peux pas surprendre, tu ne bénéficies pas de la descente.
00:39:58 Alors que des fois, quand tout le peloton est au-dessus de la ligne bleue,
00:40:02 la ligne bleue, c'est la ligne que vous voyez à mi-piste.
00:40:04 Quand tout le monde est au-dessus, il y a juste à descendre et à plonger pour prendre de la vitesse
00:40:08 et un petit peu faire la différence tout de suite.
00:40:10 Donc c'est plus propice aux attaques quand on est en haut de la piste.
00:40:14 Alors que là, on a déjà fait un quart de la course.
00:40:19 En bas de la piste, ça va accélérer très progressivement et je pense que ça va vraiment se finir au sprint.
00:40:25 Quand c'est tellement court comme ça, personne ne s'amuse à vraiment attaquer
00:40:29 parce qu'on est vite revu et puis derrière, c'est à réagir tout de suite.
00:40:33 On sait qu'il ne faut laisser sortir personne.
00:40:38 Effectivement, pour l'instant, ça se court avec un véritable train de sprinter mis en place.
00:40:46 On attend son heure du côté de l'Américaine Lily Williams.
00:40:50 Je ne l'ai pas trop aperçue dans les premières positions.
00:40:54 Là, c'est Larry Gillespsy, l'Irlandaise, qui a pris son relais.
00:40:58 Anita Stenberg aussi. Il va falloir s'en méfier. La Norvégienne.
00:41:04 La Norvégienne a une bonne pointe de vitesse.
00:41:08 L'ultra-favorite, c'est quand même la Britannique Archibald,
00:41:18 un multiple championne du monde, championne olympique,
00:41:21 qui a le maillot qui est tout en haut à la Belle-Strade,
00:41:24 qui va passer en dernière position à la Belle-Strade.
00:41:26 C'est elle, vraiment, il faut avoir un oeil sur elle.
00:41:29 Elle est très impressionnante.
00:41:32 Elle aime les épreuves qui se succèdent,
00:41:37 puisqu'elle avait été sacrée championne du monde de l'omnium.
00:41:42 Evidemment, Katia Archibald, actuellement leader du classement général
00:41:46 avec 6 points d'avance sur Lily Williams, l'Américaine.
00:41:50 Ça va commencer à s'accélérer de plus en plus à l'amorce des 10 derniers tours.
00:41:55 Archibald en première position.
00:42:01 Ici, Antonieta Gaxiola, la seule Mexicaine représentée,
00:42:06 et l'Irlandaise.
00:42:09 Francesca Selva, qui avait fait une très belle course à Berlin.
00:42:16 Ça se regarde beaucoup.
00:42:19 Sophie Lewis.
00:42:21 Là, ça commence à se regarder.
00:42:23 Il y aura peut-être une petite option pour aller chercher,
00:42:26 pour attaquer, pour accélérer.
00:42:28 Elles sont dans un faux train.
00:42:30 Ça roule suffisamment vite pour ne pas trop se faire surprendre par une attaque.
00:42:35 Et suffisamment lentement pour en garder un maximum sous la pédale.
00:42:40 Attention, tout le monde va se monter au-dessus de la ligne bleue.
00:42:45 C'est là que ça va être favorable aux attaques.
00:42:47 Quand tout le monde est au-dessus de la ligne bleue.
00:42:49 Il ne reste que 8 tours.
00:42:55 On va regarder à gauche, à droite.
00:42:58 Allez, on accélère.
00:43:00 7 tours de l'arrivée.
00:43:06 Avec Maëki Brandvakt, l'année irlandaise.
00:43:11 C'est Archibald qui se méfie.
00:43:14 Et justement, il y a Sarah Van Damme qui vient d'accélérer l'allure,
00:43:18 qui a pris quelques mètres d'avance.
00:43:20 Première attaque, la Canadienne.
00:43:24 Ça a frotté.
00:43:26 Elle est bien partie.
00:43:30 Elle est bien partie, à 5 tours de l'arrivée.
00:43:32 Est-ce qu'elle va réussir à poursuivre son effort ?
00:43:35 C'est Archibald qui doit réagir.
00:43:37 Lily Williams aussi.
00:43:39 Il y a cet enjeu bien sûr.
00:43:41 Elle est allée chercher la victoire, mais aussi continuer d'accroître son avance au placement général.
00:43:45 La Canadienne à 4 tours de l'arrivée, seule en tête.
00:43:48 C'est bien partie.
00:43:51 Elle gère bien. Derrière, ça réagit un peu tardivement.
00:43:54 Lily Vance peut-être l'autre britannique engagée dans cette compétition.
00:44:02 3 tours de l'arrivée. Est-ce qu'elles sont capables de revenir ?
00:44:08 Il y a un demi-tour d'avance pour Sarah Van Damme.
00:44:12 C'est bien parti. Derrière, ça va se regarder.
00:44:15 Ça se relève.
00:44:17 C'est bon. Ça sent bon pour la Canadienne.
00:44:21 À 2 tours de l'arrivée, Sarah Van Damme qui a bien géré son effort.
00:44:25 Et qui a surtout profité de ce petit moment d'accalmie.
00:44:28 Derrière, c'est trop tard.
00:44:30 À 2 tours de l'arrivée.
00:44:32 On va avoir beaucoup de mal à rentrer.
00:44:34 Et le dernier tour pour la Canadienne.
00:44:38 Tandis que derrière, on va se disputer les places d'honneur.
00:44:40 Lily Williams qui est en train de remonter justement.
00:44:42 Sarah Van Damme qui va pouvoir maintenant savourer le sprint derrière.
00:44:47 Au peloton est lancé.
00:44:50 Et la Canadienne vient s'imposer dans cette épreuve de scratch.
00:44:53 Et la deuxième place, François.
00:44:59 Eh bien, on n'a pas vu grand chose du sprint du peloton.
00:45:04 On va attendre peut-être la Néo-Zélandaise.
00:45:07 J'ai cru voir la Néo-Zélandaise, Kuming, gagner le sprint du peloton.
00:45:12 Bravo à la Canadienne.
00:45:18 Elle a su lire la course et prendre l'option quand l'opportunité s'est proposée à elle.
00:45:30 Là, on voit la Néo-Zélandaise, numéro 43.
00:45:36 Et à mon avis, c'est Archibald numéro 44 qui fait troisième de l'épreuve.
00:45:44 Elle est consistante, c'est très bien.
00:45:47 Elle peut continuer à consolider son maillot de leader du classement général provisoire.
00:45:52 Je vous l'avais dit, à partir du moment où tout le monde est au-dessus de la bleue,
00:46:00 c'est ce qui est arrivé juste avant que la Canadienne attaque.
00:46:02 C'est très favorable dans ces cas-là aux attaques.
00:46:07 On a vu que c'est comme ça que la Canadienne a pu sortir.
00:46:11 Derrière, il suffit que ça se regarde un petit peu.
00:46:13 Tu prends 10 mètres, 20 mètres, un demi-virage, un virage.
00:46:17 Après, il n'y a plus assez de temps pour aller la récupérer, la rattraper.
00:46:25 196 pulsations cardiaques pour la Canadienne, max, pendant son effort.
00:46:34 Elles ont une ceinture cardiaque, donc elles ont des capteurs.
00:46:38 C'est comme ça qu'on peut savoir toutes ces informations.
00:46:41 [Musique]
00:47:00 La Canadienne, pour l'instant, est 6e au classement provisoire.
00:47:05 38 points. Elle va remonter sur la tête.
00:47:19 Elle ne va pas prendre la tête, mais elle va remonter sur les meilleurs au classement général provisoire grâce à cette victoire.
00:47:27 Je regardais où en était Lily Williams. Je ne l'ai pas vue dans le sprint.
00:47:31 Je me suis dit que si ça se trouve, j'ai fait une grosse bêtise. Elle n'a pas pris le départ de ce scratch.
00:47:36 Elle termine dans le top 10, mais je crois qu'elle termine 9e.
00:47:41 J'ai cru apercevoir la place de 9 pour l'Américaine.
00:47:45 Du coup, elle va perdre de précieux points.
00:47:49 Pour l'instant, elle était 2e au classement général provisoire.
00:47:52 Elle a seulement 6 points de Cathy Archibald, la numéro 1.
00:47:58 On l'a vu, la Britannique a fait 3e, donc elle a marqué des gros points par rapport à l'Américaine, qui a fait 9e.
00:48:07 La grande finale, mon cher François Pervis.
00:48:13 Matthew Richardson face à Harry Lavresen.
00:48:18 Richardson qui s'est défait notamment de Rudich.
00:48:21 Lavresen qui s'est défait de Truman un peu plus tôt.
00:48:28 On revoit les meilleurs moments des demi-finales.
00:48:31 La question que tout le monde se pose, c'est si l'Australien Richardson va être en mesure de rivaliser avec Lavresen ce soir.
00:48:44 On l'espère pour le spectacle.
00:48:47 On va très rapidement le savoir.
00:48:50 Maintenant, vous êtes 2e au scratch. Comment est-ce de rivaliser contre votre équipe ?
00:48:55 C'est une bonne bataille, je pense.
00:48:59 Matthew Richardson qui a été rempli de crampes.
00:49:05 C'était une image assez incroyable sur la manche de Berlin.
00:49:11 Il ne pouvait plus marcher.
00:49:14 L'année dernière, il était au bout de lui-même.
00:49:16 Sur la dernière manche, il a même demandé un sac pour vomir dès la descente du vélo.
00:49:21 D'ailleurs, on l'a un peu charié cette année aux Championnats du Monde.
00:49:25 En descendant du vélo, il a dit "Give me a bag".
00:49:28 Maintenant, ça, c'est resté.
00:49:30 "Give me a bag", ça veut dire "donne-moi un sac" parce qu'il avait envie de vomir.
00:49:33 Juste après, il a fait la hola avec le public.
00:49:36 Il a fait le show, Richardson.
00:49:38 On l'a un peu charié cette année durant les Championnats du Monde à Glasgow, en août dernier.
00:49:44 On lui disait "Give me a bag".
00:49:47 C'était un petit moment sympa avec lui.
00:49:54 Il est content, il vomit.
00:49:57 C'est un pro de la cité de la peur.
00:50:03 Justement, il y en a qui fait peur.
00:50:05 C'est Harry LaVressenne.
00:50:07 Je cherche la référence.
00:50:09 Comment va-t-il faire ?
00:50:13 Il est à la Balustrade, LaVressenne.
00:50:16 Comment va-t-il faire ?
00:50:18 Mathieu Richardson, François, est-ce que vous avez la solution ?
00:50:23 Il n'a qu'une option, c'est de bloquer Richardson.
00:50:28 Il faut qu'il bloque LaVressenne le long de la Balustrade
00:50:33 et qu'il ne lui donne pas un seul millimètre de battement.
00:50:37 Et au dernier moment, dans le dernier virage, il plonge.
00:50:41 C'est la seule option.
00:50:43 Mais LaVressenne n'est pas bête.
00:50:45 Il sait se dépatouiller des situations difficiles comme ça.
00:50:50 Je pense qu'il ne va pas se mettre dans la boîte.
00:50:53 Quand on se laisse enfermer et qu'on est bloqué,
00:50:57 c'est ça, se mettre dans la boîte.
00:50:59 LaVressenne sait l'anticiper pour ne pas se mettre dans le dur.
00:51:05 En tout cas, ces deux coureurs ont un peu la même qualité.
00:51:11 Ils sont tous les deux...
00:51:14 Ils démarrent très fort, ils ont une grosse accélération.
00:51:18 Mais ils sont aussi capables de tenir un sprint long.
00:51:21 C'est des vrais bons couteaux suisses.
00:51:25 Ils sont capables de tout faire, des sprints courts, en explosivité,
00:51:29 ou des sprints longs.
00:51:31 Puisqu'ils ont le même profil, et qu'ils ont un profil très large de qualité,
00:51:38 c'est difficile d'aller mettre son adversaire sur son point faible.
00:51:43 Parce qu'il n'en a pas beaucoup.
00:51:46 Il faut toujours essayer de courir sur son point fort,
00:51:49 et de mettre son adversaire dans une circonstance
00:51:53 où il va courir sur son point faible.
00:51:56 Quand tu es à la fois bon démarreur, très explosif,
00:52:00 capable de tenir le lactic, et de faire des sprints très longs,
00:52:05 comment tu fais ?
00:52:07 Il faut y aller au contact, tout en respectant son adversaire.
00:52:12 Il n'a pas perdu un duel, Harry Lavressen,
00:52:16 depuis le début de cette Ligue des Champions.
00:52:19 Allez, il l'emmène sur la côte d'Azur.
00:52:22 Là on a une finale à deux, pour respecter un peu le tournage de vitesse individuel,
00:52:31 et pour que ce soit aussi des très très beaux sprints pour la finale.
00:52:36 C'est ce qui est le plus sympa de voir des sprints à deux,
00:52:39 où ça se joue au chat et à la souris.
00:52:42 Que des sprints à trois, comme on a vu ces dernières 30 minutes,
00:52:47 où ça lance de très très loin,
00:52:49 et puis finalement il y a un petit peu moins de tactique qui rentre en jeu.
00:52:53 Ça y est, là il y a un petit match psychologique entre les deux hommes.
00:53:02 Matthew Richardson, pour essayer d'aller chercher une première victoire,
00:53:07 de battre le king, de battre le monstre, Harry Lavressen.
00:53:10 Et il l'emmène à la balustrade justement,
00:53:13 il a entendu les conseils de François Pervis,
00:53:16 pour essayer de pousser dans ses retranchements, l'Urgrené-irlandais.
00:53:20 Ça accélère.
00:53:28 Il n'a pas le choix.
00:53:32 Matthew Richardson.
00:53:34 Il joue là. Il va peut-être faire un début de trompeurasse.
00:53:38 C'est bon ça, c'est bon ça.
00:53:40 Allez, la petite séance de surplace entre Matthew Richardson et Harry Lavressen.
00:53:44 Il faut le chaud les coureurs, attention à ne pas tomber.
00:53:47 Surtout que là-haut, vous ne vous rendez peut-être pas compte,
00:53:52 mais il y a une sacrée déclivité.
00:53:55 Allez.
00:53:58 Il va faire attention, parce que quand Richardson fait du surplace comme ça,
00:54:03 qu'il est en tête, il faut faire attention,
00:54:05 parce que des fois derrière, ça démarre.
00:54:07 Et ça démarre dans ton dos, donc tu ne le vois pas.
00:54:09 Donc il faut faire attention, quand tu décides d'imposer un surplace à ton adversaire,
00:54:13 de toujours aussi regarder derrière ce qui se passe, pour ne pas te faire surprendre.
00:54:17 Donc là, il a refait un surplace, donc là c'est vraiment très pentu.
00:54:20 On est après la ligne d'arrivée, à l'entrée du virage.
00:54:23 Allez, Lavressen il remonte.
00:54:26 Oui, ils veulent bénéficier de la pente pour lancer les gros braquets.
00:54:30 Donc là, ça y est, on a un tour et demi, ça va commencer à lancer les braquets.
00:54:33 On sent les mollets qui commencent à, exactement,
00:54:37 de plus en plus gonfler.
00:54:40 Lavressen, Mathieu Richardson, quel duel !
00:54:43 Richardson prend une mission sur le surplace.
00:54:45 Et il l'enferme, il l'enferme Mathieu Richardson,
00:54:48 qui ne se laisse pas démonter.
00:54:50 Va-t-il trouver la faille ?
00:54:51 Arie Lavressen va peut-être tomber.
00:54:53 Il va peut-être tomber.
00:54:55 La progression !
00:54:56 Mathieu Richardson !
00:54:59 Il s'impose dans cette finale !
00:55:01 Il fait tomber le monstre !
00:55:04 Bon ben on a notre réponse.
00:55:06 Richardson est revenu en forme, là, sur cette manche.
00:55:10 Il peut être content, parce que c'est pas tous les jours qu'on bat Lavressen.
00:55:16 C'était un vrai sprint, très tactique.
00:55:19 Ah ouais, c'était beau.
00:55:21 C'était beau, merci messieurs.
00:55:25 Parce que là, ce qui compte, ce qui est important sur cette Tri-Champions League,
00:55:30 c'est que ça donne une opportunité de prendre des points psychologiquement parlants
00:55:36 par rapport à tes adversaires directs.
00:55:39 Parce que là, ça va, c'est la Tri-Champions League.
00:55:41 Alors je ne veux absolument pas dénigrer l'importance de la Tri-Champions League,
00:55:44 mais c'est une épreuve qui est récente,
00:55:46 ça n'a pas encore toute la valeur qu'on peut avoir un championnat du monde, par exemple.
00:55:51 Ça viendra avec le temps, bien évidemment.
00:55:53 Mais en tout cas, c'est une très bonne opportunité
00:55:56 pour le jour où tu vas tomber contre ton adversaire
00:56:00 qui t'a battu sur la Tri-Champions League et que tu le retrouves en finale de la championnat du monde,
00:56:04 t'as cette petite défaite ou cette petite victoire,
00:56:07 ça dépend de quel côté on se place en tête.
00:56:10 On se dit "c'est possible".
00:56:11 Et ouais, et on se dit "ah, il m'a battu", "ah, oh, je l'ai battu",
00:56:14 donc c'est faisable, tu vois, c'est faisable.
00:56:16 Et là, franchement...
00:56:17 C'est ici que ça se joue.
00:56:18 Ouais, c'est...
00:56:22 Ah, ils sont pour la Vraisenne quand même.
00:56:25 Ouais, il est puissant.
00:56:28 Il était puissant aujourd'hui,
00:56:29 parce que je ne suis pas sûr qu'il avait les mêmes cannes du côté de Berlin,
00:56:32 Mathieu Richardson.
00:56:33 Et là, il a franchi encore un cap dans sa préparation.
00:56:38 Il vient battre Harry, la Vraisenne, ici dans ce vélodrome de Saint-Quentin,
00:56:43 qui sera le théâtre des Jeux Olympiques dans quelques mois.
00:56:49 Alors, ces deux-là ont aussi une histoire un petit peu atypique,
00:56:54 parce que la Vraisenne, il vient du BMX,
00:56:56 donc il a été pilote, donc bi-crosseur, avant de venir sur la piste.
00:57:00 Et là, Richardson, ici à l'antenne, il était gymnaste.
00:57:04 Il a commencé à être gymnaste.
00:57:06 Donc, bah, c'est...
00:57:07 Ah, voilà, give me a bag, alors ça...
00:57:09 Voilà, il a son sac pour vomir.
00:57:11 Ça, je pense que ça va rester tout le temps de sa carrière.
00:57:15 Il ne va pas vomir juste...
00:57:18 Tiens, bah, ça y est, en direct.
00:57:20 T'y vomis tôt.
00:57:22 C'est à Raoul, il a fait "Raoul".
00:57:24 Parce que quand tu vomis, il se fait "Bah, Raoul".
00:57:28 Mais voilà, il est tellement content qu'il vomit.
00:57:33 On vous l'avait dit.
00:57:34 Ouais, je pense que c'est parce qu'il s'est vraiment donné à 200%.
00:57:38 Mais voilà, c'est pour preuve, les gars se donnent vraiment,
00:57:43 s'empoient vraiment.
00:57:44 C'est pas du cinéma, c'est vraiment la compétition.
00:57:48 Donc, là, il fait pas semblant.
00:57:51 On a notre réponse.
00:57:53 Incroyable.
00:57:57 Mathieu Richardson qui s'impose et qui va chercher 20 points
00:58:01 devant Harry Lavresen.
00:58:02 Mathieu Schrödinger, 3e, toujours bien présent pour le classement général.
00:58:08 Sam Dekin, 4e.
00:58:09 Et puis derrière, nos Français qui, malheureusement,
00:58:11 ne se sont pas qualifiés pour la demi-finale.
00:58:15 Pour la finale.
00:58:16 Bon, en tout cas, je préfère aller interviewer Lavresen.
00:58:29 Vous voyez, François ?
00:58:32 Oui, oui.
00:58:33 Moi, je vais interviewer Lavresen.
00:58:34 Je vais pas interviewer Mathieu Richardson.
00:58:37 Pas tout de suite.
00:58:42 Un petit bonbon avant l'interview.
00:58:45 Prenez un chewing-gum, Emile, pour continuer dans la cité de la peur.
00:58:50 C'est très facile en Drew.
00:58:55 On la voit, là.
00:58:57 Là, ça s'est joué de peu avec Bayona, la Colombienne.
00:59:03 C'est un beau match.
00:59:07 Moi, je mise quand même sur elle pour la finale.
00:59:12 Là, on voit la Canadienne, Kelsey Mitchell, gagner.
00:59:17 Voilà, là, on la voit faire son effort pour venir de derrière.
00:59:21 Elle a pris la tête, elle a super bien couru.
00:59:23 Il y a eu un petit gap, là.
00:59:26 C'était compliqué de revenir pour les concurrentes, mais...
00:59:28 Ça revient sur la ligne d'arrivée.
00:59:31 Un peu trop juste pour la Chinoise.
00:59:33 On écoute, Édition.
00:59:35 Ça va être une course tactique.
00:59:38 C'est une épreuve individuelle.
00:59:40 Et là, tout est possible pour la grande finale des Sprinteuses, ici à Saint-Quentin, en Yvelines.
00:59:48 Qui a accueilli à deux reprises les Championnats du Monde, dont les Championnats du Monde 2022.
00:59:53 Et on va retrouver dans quelques instants, Ailissi, Andrews, et la Chine.
00:59:59 C'est un match très difficile.
01:00:01 C'est la première fois que l'on voit un match de la Chine.
01:00:03 C'est un match très difficile.
01:00:04 C'est un match très difficile.
01:00:05 C'est un match très difficile.
01:00:06 C'est un match très difficile.
01:00:07 C'est un match très difficile.
01:00:08 C'est un match très difficile.
01:00:09 C'est un match très difficile.
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01:00:30 C'est un match très difficile.
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01:00:32 C'est un match très difficile.
01:00:33 C'est un match très difficile.
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01:00:35 C'est un match très difficile.
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01:00:37 C'est un match très difficile.
01:00:38 C'est un match très difficile.
01:00:39 C'est un match très difficile.
01:00:40 C'est un match très difficile.
01:00:41 C'est un match très difficile.
01:00:42 C'est un match très difficile.
01:00:43 C'est un match très difficile.
01:00:44 C'est un match très difficile.
01:00:45 C'est un match très difficile.
01:00:46 C'est un match très difficile.
01:00:47 C'est un match très difficile.
01:00:48 C'est un match très difficile.
01:00:49 C'est un match très difficile.
01:00:50 C'est un match très difficile.
01:00:51 C'est un match très difficile.
01:00:52 C'est un match très difficile.
01:00:53 C'est un match très difficile.
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01:00:58 C'est un match très difficile.
01:00:59 C'est un match très difficile.
01:01:00 C'est un match très difficile.
01:01:01 C'est un match très difficile.
01:01:02 C'est un match très difficile.
01:01:03 C'est un match très difficile.
01:01:04 C'est un match très difficile.
01:01:05 C'est un match très difficile.
01:01:06 C'est un match très difficile.
01:01:07 Il est chaud.
01:01:14 Marc Chavez, il est chaud.
01:01:19 Il est partout.
01:01:25 On vous a fait vivre sur les antennes du groupe L'Equipe, les championnats du monde de tir
01:01:32 à l'arc.
01:01:33 Il était là.
01:01:34 Et il est aujourd'hui à 50 ans.
01:01:35 Il a laissé de côté son arc.
01:01:40 Pour venir sur ce vélodrome ici, ce vélodrome magnifique qui a été réalisé en 2014, où
01:01:50 évidemment toutes les équipes de France viennent s'entraîner, viennent faire des tests.
01:01:55 Pas que l'équipe de France, plein de coureurs, coureuses aussi, en individuel, qui viennent
01:02:00 faire des tests en vue de leur préparation spécifique.
01:02:05 Allez, c'est parti pour la finale, François.
01:02:07 Pas la même stratégie là.
01:02:12 Ah non, à deux, c'est absolument pas pareil.
01:02:16 On est entre guillemets beaucoup plus tranquille.
01:02:19 On n'a qu'un concurrent, un adversaire à surveiller.
01:02:22 En tout cas là, la Canadienne veut lancer de très loin.
01:02:25 Elle pousse la Néo-Zélandaise.
01:02:26 Il reste un tour et demi.
01:02:27 Là, il va rester un tour.
01:02:28 Ça va être compliqué.
01:02:29 La Canadienne, là, il faut qu'elle fasse un second décollé.
01:02:30 Il faut qu'elle se décolle un petit peu pour qu'elle puisse se lancer.
01:02:31 Voilà, là, elle est à deux vélos.
01:02:37 Elle va pouvoir bénéficier de l'aspiration ligne opposée.
01:02:39 Est-ce qu'elle va arriver à faire son accélération ? C'est compliqué pour la Canadienne.
01:02:43 La Néo-Zélandaise est très fort.
01:02:44 Ellysse Yandrouz qui s'impose dans cette finale.
01:02:49 La Néo-Zélandaise qui facilement se détache dans cette finale de Kelsey Mitchell.
01:02:59 Elle aura une revanche à prendre tout à l'heure sur l'épreuve de Kyrin.
01:03:05 Sous les yeux de Mathilde Hugo.
01:03:09 Ouais, absente la lauréate du général.
01:03:13 Elle a gagné l'année dernière justement le classement général.
01:03:18 Et cette année, elle a décidé de faire l'impasse pour les raisons que j'ai données tout à
01:03:24 l'heure pour bien préparer les Jeux.
01:03:27 Mathilde Hugo, championne du monde de vitesse.
01:03:31 Comment ?
01:03:32 Observer un peu ses adversaires aussi aujourd'hui.
01:03:35 Oui, aussi.
01:03:36 Pourquoi pas ? Ça te prie.
01:03:37 C'est très important en match de vitesse ou en match de Kyrin d'apprendre à comprendre
01:03:46 ses adversaires pour les décortiquer.
01:03:50 On fait aussi beaucoup de vidéos à l'entraînement.
01:03:54 C'est à dire qu'il y a quelqu'un du staff qui filme toutes les courses de toutes les
01:03:59 concurrentes.
01:04:00 Après, on les classe sur un disque dur par nom.
01:04:03 Donc, on peut tomber sur 50 vidéos de compétition, par exemple, de cette Néo-Zélandaise là.
01:04:10 Et on va apprendre et faire des statistiques.
01:04:13 Combien de fois elle a gagné ? Combien de fois elle était en tête quand elle a gagné ?
01:04:17 Combien de fois elle était deuxième ou elle était en deuxième position quand elle a
01:04:21 gagné ? Ou comment elle a perdu ?
01:04:23 Comment elle a mis en échec ? On fait des statistiques et comme ça, après,
01:04:27 on sait clairement quels sont les points forts et les points faibles de ses adversaires.
01:04:31 Et après, quand tu tombes contre elle en match, tu sais tout de suite, tu as beaucoup moins
01:04:37 d'aléatoires et tu te poses beaucoup moins de questions.
01:04:39 Ça, c'est compliqué.
01:04:40 Ça demande du temps.
01:04:41 Ça demande aussi beaucoup de respect puisqu'elle voit tout de suite ses concurrentes.
01:04:46 Mais oui, c'est toujours bon à apprendre, de les voir courir pour les connaître encore
01:04:51 mieux.
01:04:52 Et ici, Andrews qui vient de s'imposer il y a quelques instants face à Kelsey Mitchell.
01:04:59 Et on va retrouver maintenant l'épreuve de l'élimination avec un Français engagé,
01:05:04 Quentin Laffargue, qui aime particulièrement cette épreuve, dans ses nouvelles dispositions,
01:05:10 son nouveau vélo avec sa nouvelle préparation.
01:05:15 Parce qu'on est d'accord, François, c'est une préparation totalement différente entre
01:05:20 les épreuves d'endurance et les épreuves de vitesse.
01:05:22 Oui, alors, Quentin, son objectif, c'est de faire les Jeux Olympiques en poursuite par
01:05:29 équipe.
01:05:30 Pour l'instant, il est toujours démarreur de la poursuite par équipe.
01:05:34 Donc, c'est 4 kilomètres, 4 kilomètres, ça peut paraître court, mais c'est considéré
01:05:39 comme une épreuve d'endurance de 4 kilomètres avec trois des autres trois coéquipiers.
01:05:44 Donc, ils sont quatre.
01:05:45 Donc, lui, il fait le départ.
01:05:47 Donc, il fait un kilomètre sans passer de relais.
01:05:50 Il passe son relais au bout d'un kilomètre et il ne retombe pas dans les roues.
01:05:55 Il s'écarte définitivement et après, il lance ses trois autres collègues qui, eux,
01:06:00 vont finir les trois derniers kilomètres.
01:06:02 Donc, pour l'instant, c'est une stratégie de l'équipe de France qui a été très rarement
01:06:10 employée par le passé, voire quasiment jamais.
01:06:12 En tout cas, ça a réussi parce qu'ils ont été champions d'Europe l'année dernière
01:06:17 aux Jeux Européens de Munich.
01:06:19 Cette année, ça aurait pu marcher aussi aux Championnats du monde.
01:06:22 Mais malheureusement, il y a eu une chute à l'entraînement.
01:06:24 Quentin est tombé gravement.
01:06:26 Il a eu une commotion cérébrale.
01:06:27 Et donc là, il revient.
01:06:29 Il revient après une petite période de repos.
01:06:33 Donc, pour lui, faire des compétitions comme ça, ça l'aide à prendre de la caisse,
01:06:39 à prendre du coffre, aussi à se faire plaisir.
01:06:42 Et puis, en vue de son kilomètre.
01:06:45 Donc, il reste quand même néanmoins sur des qualités de sprint.
01:06:50 Parce que pour faire un kilomètre arrêté à 200%, il faut quand même rester un petit
01:06:55 peu sprinteur.
01:06:56 Donc, il s'entraîne un petit peu sprint, un petit peu endurance quand même.
01:06:59 Donc, on va dire qu'il est hybride, Quentin, pour son projet de poursuite par équipe.
01:07:06 Et on a un autre ancien sprinteur qui est même champion olympique à Rio.
01:07:14 Donc, c'est il n'y a pas longtemps.
01:07:16 C'est l'Irlandais Matthijs Buschli.
01:07:18 Vous le verrez, il a un casque turquoise.
01:07:23 Un maillot orange casque turquoise.
01:07:26 - Ça sert 58.
01:07:27 - Voilà.
01:07:28 Donc, lui, il a fait son début de carrière en tant que sprinteur, champion olympique
01:07:36 à Rio en vitesse par équipe.
01:07:38 - À Tokyo.
01:07:39 - Oui, oui, à Rio en vitesse par équipe.
01:07:42 À Tokyo aussi, à Tokyo, vice-champion olympique de kering à Rio.
01:07:47 Et donc là, depuis deux ans, il est en avant-dernière position, casque turquoise.
01:07:52 Parce qu'il y a trois néos de la Néerlandais.
01:07:56 Pour lui aussi, c'est tout nouveau.
01:08:00 Et il affectionne particulièrement cette épreuve d'élimination.
01:08:03 C'est vraiment son objectif de performer sur cette épreuve-là.
01:08:07 - Et bien, c'est parti.
01:08:09 - Donc, la élimination, c'était quoi ?
01:08:11 - Oui, allez-y.
01:08:12 - Pardon, Nicolas.
01:08:13 Tous les deux tours, il y a un éliminé.
01:08:16 Et c'est le dernier qui passe sur la ligne d'arrivée qui est éliminé.
01:08:20 Et là, c'est Arashiro.
01:08:21 - Ah ouais, très rapidement, qui va se faire sortir.
01:08:25 - La grosse surprise, Arashiro.
01:08:28 Pardon.
01:08:29 Hashimoto.
01:08:30 Alors qu'il était leader du classement provisoire.
01:08:33 Donc là, il va dégringoler au classement.
01:08:35 Donc, comme je le disais, pour finir ma petite explication, c'est qu'on est éliminé sur
01:08:40 la roue arrière.
01:08:41 Donc, c'est le dernier qui passe sur la ligne d'arrivée.
01:08:43 Roue arrière qui est éliminée.
01:08:45 Donc là, attention à Quentin qui est en difficulté.
01:08:47 Maillot bleu, là, ça frotte.
01:08:49 Ouh là là, ça frotte.
01:08:50 - Ouais, ça frotte beaucoup.
01:08:51 Je crois qu'il est passé.
01:08:53 Je crois qu'il passe.
01:08:54 - Oui, il est passé.
01:08:55 C'est le numéro 57, je pense, qui est éliminé.
01:08:56 - Maximilian Schmeidbauer, l'Autrichien.
01:08:57 Jeune Autrichien, vous voyez, longiligne au coureur qui évolue sur la route.
01:09:02 Champion d'Europe de la course au point l'an passé dans la catégorie espoir.
01:09:06 Il est chaud.
01:09:07 Il est très chaud, Quentin, mais il est toujours en course.
01:09:09 - C'est une épreuve qui fait très très mal parce que ça roule tout le temps à fond.
01:09:15 On ne se relève jamais.
01:09:18 Ça roule toujours à fond.
01:09:19 Et tous les deux tours, t'es obligé de faire un sprint.
01:09:22 - Allez, Quentin ! Ça passe.
01:09:23 - Allez, ça passe.
01:09:24 Par contre, ça va être compliqué.
01:09:25 - Il a fait deux sprints.
01:09:26 Ça va lui rester peut-être dans les pattes.
01:09:27 Il faut vite qu'il aille se mettre entre guillemets à l'abri au chaud.
01:09:30 C'est Roy Ifting, éliminé très tôt le néerlandais.
01:09:33 - Attention.
01:09:34 On va voir le… C'est Bibic et puis Büschny.
01:09:46 58 et 65.
01:09:47 Attention à Quentin.
01:09:48 Ah non, l'allemand, je pense.
01:09:49 Ça va être l'allemand à la corde.
01:09:52 Voilà, ça passe.
01:09:57 - Oh !
01:09:58 - Le sprint qu'il fait, Dylan Bibic, il a la canne.
01:10:03 Il est en jambe en ce moment avec ici Théo Reinhardt, l'allemand, vainqueur deux fois
01:10:08 des six Jours de Berlin.
01:10:09 Il a chuté à Alma sur l'élimination.
01:10:14 C'est dur, c'est dur.
01:10:16 - Ah non, il n'en peut plus là, Quentin.
01:10:19 Il a explosé.
01:10:20 - C'est parti tellement vite.
01:10:22 - Ah ouais.
01:10:23 - Ah, ça lui est resté dans les pattes malheureusement.
01:10:27 Le Français qui va être éliminé très tôt.
01:10:28 - Donc là, c'est Quentin qui est éliminé.
01:10:30 - C'est pas le néerlandais qu'on vient de voir.
01:10:33 - Philippe Heinen toujours en course, effectivement.
01:10:36 - C'est tellement dur cette épreuve.
01:10:41 - Théo Reinhardt.
01:10:42 - Oui.
01:10:43 - Ah, et puis il faut être rusé.
01:10:44 - Il faut savoir se placer, ne pas faire l'effort de trop.
01:10:48 - Voilà, vitesse.
01:10:54 C'est vrai que là, c'est particulièrement parti rapidement, contrairement à Berlin
01:11:02 et à Palma.
01:11:03 C'est vraiment le cœur dans la boîte à gants, comme disent les cyclistes.
01:11:09 - Exactement.
01:11:10 Donc là, il y a deux options.
01:11:15 Soit on se...
01:11:16 Ah, voilà.
01:11:17 Donc là, je pense qu'il y a un petit coup de pistolet parce que le...
01:11:20 Ah non, c'est pardon.
01:11:23 Il relance la course.
01:11:25 Il y avait, on va dire, un drapeau jaune, drapeau rouge.
01:11:30 Voilà, on relance la course pour faire le point sur le classement.
01:11:34 Parce que c'est compliqué, même pour les commissaires, c'est compliqué de bien suivre.
01:11:36 - Surtout qu'ils n'ont pas de boîtier, contrairement aux épreuves de coupe du monde ou aux championnats
01:11:43 du monde.
01:11:44 - Oui, normalement, les coureurs ont un gros boîtier sur la potence et qui clignotent.
01:11:48 Une grosse lumière rouge qui clignote pour leur dire c'est vous qui êtes éliminé.
01:11:53 Donc descend rapidement pour ne pas fausser le reste de la course.
01:11:55 Et ça aide parce que les coureurs là sont sous le casque, ça chauffe énormément.
01:12:02 On ne veut pas perdre sa place.
01:12:03 Donc même si c'est toi qui es éliminé, tu te dis bah non, moi, je ne suis pas sûr.
01:12:07 Donc je reste là, je reste encore dans la course.
01:12:09 Donc avoir ce boîtier qui clignote sur la potence, ça aide à ce que ça aille plus
01:12:14 vite.
01:12:15 - 71 en difficulté.
01:12:19 Le green over l'américain.
01:12:20 Ici c'est le 67 porté par William Perret.
01:12:27 William Perret qui avait brillé par le passé, notamment à Londres l'année dernière.
01:12:40 Quatrième du scratch de Palma, neuvième de l'élimination en Espagne.
01:12:44 La grosse accélération de Mathias Guillemette.
01:12:47 Deuxième du scratch un petit peu plus tôt dans cette soirée.
01:12:49 Il va passer le Canadien.
01:12:53 - Buschli qui est éliminé, 258.
01:12:57 L'ancien sprinter, oui.
01:12:59 J'étais au Japon avec lui pendant deux ans.
01:13:03 Il faut faire du kering.
01:13:05 - Un magnifique documentaire sur François Pervis.
01:13:09 Je pense qu'il doit être toujours sur internet.
01:13:12 - Oui, The French Samouraï.
01:13:14 Une chaîne de télé vous avez réalisé sur vous à l'époque.
01:13:20 The French Samouraï, c'est la classe.
01:13:24 Ce n'est pas Ghost Dog, la voix du samouraï de Jim Jarmusch.
01:13:30 Non, c'est The French Samouraï.
01:13:32 Notre French Samouraï.
01:13:34 Élimination du 71, game in over.
01:13:37 Ce n'était pas facile pour lui.
01:13:38 Tandis qu'Hashimoto, lui, il va laisser filer de nombreux points.
01:13:43 - Son maillot, il l'a perdu.
01:13:45 Je pense qu'il l'a peut-être perdu pour le reste des manches.
01:13:49 Parce que faire dernier, il a zéro point.
01:13:51 Pendant que les autres vont en gagner 20, 17, 15.
01:13:54 Ça va être compliqué pour lui.
01:13:56 - Il y en a un qui est facile.
01:13:58 L'Espagnol Sébastien Morat.
01:14:00 Je ne sais pas si vous avez vu comment il s'est replacé.
01:14:03 35 ans, l'ex-coureur de l'équipe Movistar.
01:14:07 C'est le 62 qui est éliminé.
01:14:10 Tobias Hansen, le Danois.
01:14:12 Il a pris les commandes des opérations, justement, l'Espagnol.
01:14:16 - Il y a deux écoles sur l'élimination.
01:14:23 Soit on est en tête, on roule au train.
01:14:25 On ne fait pas forcément de grosses accélérations.
01:14:27 Donc on a une dépense énergétique qui est très linéaire.
01:14:30 Ou soit on est derrière.
01:14:32 Et tous les deux tours, on fait des sprints.
01:14:35 Donc c'est deux écoles.
01:14:37 Les deux fonctionnent.
01:14:38 Mais malgré tout, celles où on ne fait que des sprints tous les deux tours.
01:14:42 Là, on consomme beaucoup plus d'énergie.
01:14:45 Parce qu'il faut faire des grosses accélérations tous les deux tours.
01:14:48 Et ça pompe du jus.
01:14:50 Et ça les étrase dans les jambes.
01:14:52 - Et là, il ne reste plus beaucoup du jus pour ces six coureurs.
01:14:56 Esthers, on est sur son vélo actuellement.
01:15:01 Et regardez comme ça frotte.
01:15:02 Ça joue des coups.
01:15:03 - Ça frotte, oui.
01:15:04 - Le nez irlandais, il ne faut pas qu'il se mette au tas.
01:15:06 C'était serré là aussi.
01:15:08 - Il faut chercher des trous de souris.
01:15:11 - Petite explication entre les deux hommes.
01:15:14 William Tidball éliminé.
01:15:16 Il ne va pas être content.
01:15:18 Le nez irlandais, Philipp Heinen.
01:15:21 Toujours là, la valeur montante.
01:15:22 Attention à lui.
01:15:23 Il s'est calé dans les roues.
01:15:25 Il est actuellement en quatrième position.
01:15:27 Lui qui a été sacré champion d'Europe de l'Amérique canadienne à Anadia.
01:15:30 Dans les catégories espoir en 2022.
01:15:35 Il fait l'effort, il tire la langue.
01:15:37 Mais il va être éliminé.
01:15:38 Il va sortir.
01:15:39 C'était trop dur.
01:15:40 Ce jeune coureur de 23 ans.
01:15:43 Troisième des derniers championnats d'Europe de l'élimination.
01:15:46 Quatre.
01:15:49 Il en reste sur cette piste.
01:15:51 Sébastien Morat a franchi un cap.
01:15:56 Dans sa préparation, lui aussi.
01:15:59 Un peu déboussolé sans doute.
01:16:04 Par l'événement qu'il attendait à Palma de Mallorca.
01:16:07 C'est lui qui accélère l'allure.
01:16:09 Il met tout le monde en randonnion.
01:16:12 C'est le 65 qui sort.
01:16:18 C'est Mark Stewart qui est éliminé.
01:16:22 Dylan Bibich, toujours en course.
01:16:24 L'Espagnol, il est dans le dur.
01:16:28 Il n'en peut plus.
01:16:30 Il a fait un sacré effort.
01:16:34 Il est le plus prompt à aller chercher la victoire.
01:16:37 Même s'il se regarde un peu.
01:16:39 Il rend les armes.
01:16:42 Sébastien Morat qui termine troisième.
01:16:48 Il a gagné des points intéressants pour le classement général.
01:16:52 C'est ça qui est excellent sur une épreuve d'élimination.
01:16:58 On commence à 24 et on finit par un match de vitesse à 2.
01:17:01 C'est ça.
01:17:03 Bibich est déjà costaud.
01:17:06 C'est lui qui emmène dans sa roue le Belge, Esters.
01:17:14 Esters, c'est un client aussi.
01:17:17 Il part un peu limite le Belge.
01:17:21 Le Canadien est très fort.
01:17:22 Il essaie de revenir le Belge.
01:17:24 Il essaie de revenir dans cette finale.
01:17:26 Dylan Bibich est trop fort.
01:17:27 Le Canadien qui s'impose.
01:17:29 Après sa victoire à Palma lors de l'élimination,
01:17:32 après sa victoire au scratch sur le Vélodrome de Berlin,
01:17:35 le voilà victorieux ici à Paris.
01:17:38 Une nouvelle fois sur une élimination.
01:17:42 Deuxième victoire ce soir.
01:17:44 Deuxième victoire ce soir, exactement.
01:17:46 Il est en forme.
01:17:48 4 victoires pour Dylan Bibich sur cette Ligue des Champions
01:17:57 depuis le début de cette compétition il y a quelques semaines.
01:18:00 Il va faire la bonne opération avec Hashimoto qui a été éliminé prématurément.
01:18:13 Le Japonais qui était en tête provisoire au classement général.
01:18:16 Là à mon avis, Bibich est bien parti pour prendre la tête avec ses deux victoires de ce soir.
01:18:23 100% de victoire ce soir pour cet homme.
01:18:26 Il a fini sa journée.
01:18:32 On voit il fait un peu de bruit.
01:18:41 Il a fait un peu de bruit.
01:18:43 Il a fait un peu de bruit.
01:18:45 Il a fait un peu de bruit.
01:18:47 Il a fait un peu de bruit.
01:18:49 Il a fait un peu de bruit.
01:18:52 On voit il arrive à décoller limite le belge de sa roue.
01:18:56 Ils ont chaud.
01:18:58 Il doit faire chaud dans le vélodrome.
01:19:00 L'élimination masculine est terminée.
01:19:17 Il y aura encore une épreuve d'endurance au cours de cette soirée.
01:19:21 C'est l'élimination dame.
01:19:24 Mais juste avant on va se concentrer sur les épreuves de Kérin avec le premier round.
01:19:31 Une épreuve que vous connaissez très très bien François et qui vous tient à cœur.
01:19:36 Oh oui, le Kérin.
01:19:38 Six kamikazes derrière une moto.
01:19:42 Six samouraïs.
01:19:44 Six samouraïs.
01:19:47 C'est ça les images de Mallorque.
01:19:57 C'est pas mal, c'est carrément inside.
01:20:09 Il va poser un micro sur le coach.
01:20:14 La moto maintenant c'est un vélo électrique.
01:20:22 Ça doit vous faire mal au cœur ça François.
01:20:27 Oui ça donne envie.
01:20:30 On n'entend plus le vrombissement.
01:20:37 Oui le bruit du bourdin.
01:20:40 Le bruit du bourdin.
01:20:42 Le bruit de la moto.
01:20:46 C'est mieux d'avoir un vélo électrique.
01:20:48 Quand on était derrière la moto, tu respirais des pots d'échappement juste avant ton sprint.
01:20:54 C'était pas top.
01:20:56 Donc là on a les commentaires de son coach je crois.
01:21:05 Il a décidé de faire trois tours en tête.
01:21:08 C'est quoi le Kérin aujourd'hui ?
01:21:10 C'est trois tours derrière la moto et trois tours de course.
01:21:13 Trois tours lancés.
01:21:15 On n'a pas le droit de venir doubler la moto sinon tu es disqualifié.
01:21:20 La défense en place lui dit c'est temps d'y aller mais il n'y va pas.
01:21:28 Il y a l'Israélien qui est en tête.
01:21:30 Il y va là.
01:21:32 Il va faire un sprint décollé.
01:21:35 Il est à l'abri derrière le grand Israélien qui fait plus de 2 mètres.
01:21:39 L'Israélien est fort.
01:21:42 Il pioche un peu l'Australien mais ça passe.
01:21:47 Dès que vous voyez une course de Kérin, vous ne pouvez pas vous en empêcher.
01:21:54 Là vous êtes un autre homme François.
01:21:57 Comme si c'était la finale vous nous l'avez commenté.
01:21:59 C'était génial.
01:22:01 Donnez-moi un sac.
01:22:03 Donnez-moi un sac, donnez-moi un massage.
01:22:08 Il a dit quoi là ?
01:22:11 C'est le Kérin.
01:22:15 Il a pris la tête dès le début.
01:22:18 L'électrique finit par monter.
01:22:21 Avant son Kérin, il a fait le tournoi de vitesse.
01:22:26 Comme ce soir.
01:22:28 Il a commencé sa journée par le tournoi de vitesse.
01:22:32 Et là on enchaîne sur le tournoi de Kérin.
01:22:34 Pour l'endurance, ça va.
01:22:38 Ils ont un peu plus l'habitude.
01:22:41 Il y a plus de récupération.
01:22:44 Beaucoup plus de récupération dans les épreuves de vitesse.
01:22:47 Pour les sprinteurs.
01:22:50 L'endurance sur la Trash Opens League, ils ont le scratch et l'illumination.
01:22:56 Ils ont deux courses.
01:22:58 Et entre les deux courses, il y a une bonne heure.
01:23:02 Les sprinteurs ont les qualifs, les demi-finales, les finales.
01:23:07 Du tournoi de vitesse.
01:23:09 Si tu veux un final.
01:23:11 Du tournoi de vitesse et du Kérin.
01:23:14 Ça rapproche forcément les sprints.
01:23:20 Il y a un peu moins de récupération.
01:23:23 Ils ont du boulot les sprinteurs sur la Trash Opens League.
01:23:30 Donc là, Tom de Roche.
01:23:33 Notre Français.
01:23:35 Et là on va prendre les deux premiers.
01:23:39 Il va y avoir plusieurs rounds entre ces pistards.
01:23:43 On prend les deux et on fait ensuite une finale à 6, 2, 4, 6.
01:23:50 C'est vite calculé.
01:23:52 Ça fait trois rounds.
01:23:55 Une finale tout à l'heure pour clore cette manche de 51.
01:24:00 Le champion du monde, Kevin Quintero.
01:24:03 Le champion du monde en titre de Kérin.
01:24:06 Van Loon, le néerlandais.
01:24:14 Le jeune néerlandais.
01:24:21 L'israélien naturalisé.
01:24:25 Le plus jeune.
01:24:27 Yakov Lev.
01:24:29 Il a officieusement le record du monde du 200 m.
01:24:36 Il a fait 9,0.
01:24:39 Mais puisqu'il n'y a pas eu de contrôle anti-dopage après.
01:24:44 Et qu'il n'y a pas eu de commissaire officiel.
01:24:48 Malheureusement son record n'a pas pu être validé.
01:24:53 Allez, un Français dans ce premier round.
01:24:57 Dans ce premier acte.
01:24:59 Pour l'épreuve de Kérin.
01:25:01 La moto qui va pouvoir démarrer dans quelques instants.
01:25:05 Tom Derache.
01:25:07 Qui malheureusement a été éliminé un petit peu plus tôt dans l'épreuve de vitesse.
01:25:10 Il était en finale face à Harry Lavressen.
01:25:13 Lors de la première manche de ligue des champions.
01:25:16 C'était à Palma de Mallorca. Il s'est bien défendu.
01:25:19 Et il va essayer tout simplement François devant son public.
01:25:23 D'aller chercher cette victoire.
01:25:26 Ça va peut-être lui donner des idées.
01:25:28 Le fait d'avoir vu tomber Harry Lavressen en finale un petit peu plus tôt.
01:25:32 Et puis Tom a apprécié Kérin.
01:25:35 Il a été vice-champion d'Europe.
01:25:38 Il y a 2 ou 3 ans derrière Hoogland.
01:25:42 Donc c'est pas rien.
01:25:44 On peut dire qu'il est frais dans ces sprints.
01:25:48 Puisqu'il n'a pas été en finale de vitesse indiv.
01:25:51 Donc je pense que ça rentre en compte.
01:25:54 Après il faut toujours bien courir.
01:25:57 Jean Spys à l'image.
01:26:06 Jean Spys qui nous vient d'Afrique du Sud.
01:26:12 Et puis il y a Yona qui regarde.
01:26:15 Les performances de Kevin Quintero pour l'instant en avant-dernière position.
01:26:19 Tom de Rach est deuxième.
01:26:22 C'est l'Indien qui fait l'effort.
01:26:25 Qui fait l'effort.
01:26:28 Qui lance en premier le sprint.
01:26:31 Enfin qui essaie de prendre la tête.
01:26:34 Tom de Rach effectivement pour l'instant en 3ème position.
01:26:37 Je vous rappelle que ce sont les 2 premiers qui sont qualifiés.
01:26:40 Tom de Rach le Français qui va prendre sa roue.
01:26:43 Il a pas réussi à prendre sa roue malheureusement.
01:26:46 Allez Tom, plus qu'un tour.
01:26:49 Un deuxième sprint pour essayer d'aller se qualifier.
01:26:52 Il y a encore de la place.
01:26:55 Quintero toujours en première position derrière.
01:26:58 Ça va être dur pour le Français qui malheureusement ne passera pas le cut.
01:27:01 Qui est éliminé très tôt dans cette manche de Kérin.
01:27:08 Et c'est Jean Spys qui vient prendre la deuxième place.
01:27:11 Chapeau du monde. Très costaud un chapeau du monde.
01:27:23 On l'a vu, il a pris 2-3 longueurs.
01:27:26 Ça a fini avec 4 longueurs.
01:27:29 Dur dur là pour Tom de Rach.
01:27:33 Assez dommage qu'il n'a pas réussi à prendre sa roue quand il l'a passé.
01:27:36 Il l'a doublé avec trop de vitesse.
01:27:39 S'il aurait été bien à l'abri derrière le Colombien.
01:27:42 Il l'aurait emmené en tête du paquet.
01:27:48 C'est un peu la même chose.
01:28:01 C'est un peu la même chose.
01:28:05 Un offroad français pour essayer d'aller chercher une place en finale.
01:28:08 C'est Melvin Landernot.
01:28:11 Qui est engagé dans ces épreuves de vitesse.
01:28:14 Melvin Landernot, champion d'Europe du kilomètre.
01:28:20 Au Jeux Europe-Pas-de-Munich l'année dernière.
01:28:25 Il affectionne tout particulièrement les sprints longs.
01:28:28 Donc le Kérin, c'est largement dans ses compétences.
01:28:32 Là on voit la sérénité d'Ari Lavrezen.
01:28:35 Qui attend son tour.
01:28:38 Une GoPro sur leur vélo ça ne les perturbe pas François ?
01:28:52 Non, ça va.
01:28:55 Si tu n'as pas de grosses cuisses tu ne touches pas l'attache fixée à ta tige de sel.
01:28:58 Mais puisqu'un sprinter a forcément des grosses cuisses...
01:29:01 Non, ça va.
01:29:07 Si c'est pour tout le monde pareil.
01:29:10 Parce que c'est sûr qu'en point de vue aérodynamisme ce n'est pas génial.
01:29:13 Mais si tout le monde est sur le même pied d'égalité, il n'y a pas de problème.
01:29:16 Et puis c'est aussi pour faire vivre de l'intérieur l'esprit.
01:29:19 Notre sport, faire évoluer les choses à la télé.
01:29:22 Donc c'est plutôt une bonne chose.
01:29:25 Mathieu Richardson.
01:29:28 Vous voyez il a vomi il y a 10 minutes et un quart d'heure.
01:29:31 Il a eu très peu de récup.
01:29:34 Donc même s'il est fort, ça peut quand même lui peser dans les jambes.
01:29:37 Il faut essayer de se réalimenter.
01:29:40 Il faut reboire, essayer de boire ou de manger quelque chose de sucré.
01:29:43 Pour ne pas faire d'hypo.
01:29:46 Et puis il faut aussi se réalimenter.
01:29:49 Il faut se réalimenter.
01:29:52 Pour ne pas faire d'hypo.
01:29:55 Pour ne pas faire de fringales.
01:29:58 C'est violent.
01:30:01 Ah bah là oui.
01:30:04 C'est ultra violent le fait de vomir comme ça.
01:30:07 Donc là on voit Charlie Connor qui a fait partie de l'équipe de France de cyclisme sur piste.
01:30:15 Il a été champion du monde junior en vitesse par équipe.
01:30:21 Et aujourd'hui il travaille au Vélodrome de Saint-Quentin en Yvelines.
01:30:26 Donc un ancien membre de l'équipe de France de sprint.
01:30:29 Jean-François.
01:30:32 Oui, Jean-François Guyborrel aussi.
01:30:35 Salut Fuston aussi qui est sélectionneur de l'équipe de France féminine.
01:30:41 Chez les jeunes.
01:30:47 Damien.
01:30:50 Donc là la moto accélère de plus en plus.
01:31:01 Très progressivement pendant les trois tours.
01:31:04 Et donc elle accélère de 35 km/h à 55 km/h.
01:31:10 Donc c'est important d'être fluide et d'avoir un minimum de savoir, de toucher dans l'accélération.
01:31:18 Pour que ce soit vraiment équitable pour tout le monde de série en série.
01:31:22 Donc là on voit Landel, le Lituanien qui a 3-4 vélos d'avance.
01:31:27 Alors attention parce que c'est au Néo-Zélandais d'aller boucher le trou.
01:31:31 Il est un petit peu loin le Néo-Zélandais qui est en deuxième position.
01:31:33 Il n'est même plus du tout dans l'inspiration.
01:31:35 Donc il fait autant d'efforts que Landel.
01:31:37 Après il a visuellement un Lièvre donc ça fait du bien.
01:31:40 Mais il faut faire attention là on est à un tour et demi de l'arrivée.
01:31:43 Richardson qui fait son effort.
01:31:45 C'est bien parti pour lui là.
01:31:46 Richardson à un tour il va faire son sprint décollé.
01:31:48 Il va emboîter tout le monde.
01:31:50 Il revient fort.
01:31:52 Il revient très très fort.
01:31:54 Alors attention pour la deuxième place.
01:31:55 Ça se bat derrière.
01:31:56 Avec le Néerlandais.
01:31:57 Il va passer en finale.
01:31:58 Et c'est le Néerlandais qui va passer.
01:32:01 Alors lequel Néerlandais ?
01:32:03 C'était Dan Kool.
01:32:06 Dan Kool ?
01:32:07 Dan Kool ouais.
01:32:08 Dan Kool ou ?
01:32:09 Ouais c'était Dan Kool.
01:32:10 Il prend la deuxième place.
01:32:12 Dan Kool ouais.
01:32:13 Avec la petite pousse à hache.
01:32:32 Richardson il a bien récupéré quand même de sa finale de vitesse.
01:32:36 Visiblement ce qu'il fait.
01:32:38 9 secondes et 8 dixièmes dans les 200 derniers mètres.
01:32:41 Faut quand même y aller pour faire ce chrono là en kering.
01:32:45 Il est solide.
01:32:48 Donc là on voit Landel qui a essayé de surprendre en partant de loin.
01:33:01 Et là on voit l'Australien qui déborde tout le monde facilement.
01:33:04 Il est monté à 1800 watts.
01:33:10 195 pulsations par minute, pulsations cardiaques.
01:33:14 Troisième round dans quelques instants.
01:33:21 Et ça va pas être une mince affaire pour Melvin Landernaud
01:33:26 qui va être opposé à Harry Lavresen, Matthew Richardson et Dan Kool.
01:33:30 Les deux coureurs qualifiés pour la finale.
01:33:35 Alors Melvin, faut rappeler aussi qu'il est en "reprise".
01:33:50 Il a eu un gros pépin physique cette année.
01:33:53 C'est sa première participation à cette épreuve de ligue des champions.
01:33:57 Il a fait le choix de venir se préparer sur cette Champions League.
01:34:03 Comme l'a dit tout à l'heure très justement François, il y a deux écoles.
01:34:08 Il faut bien se préparer.
01:34:09 Soit on fait l'impasse.
01:34:11 C'est vrai que c'est intense.
01:34:13 Succession de compétitions tous les mois.
01:34:16 Il y a quatre pays représentés.
01:34:19 L'Espagne, l'Allemagne, la France et l'Angleterre.
01:34:25 Vous allez me dire que ce n'est pas très loin.
01:34:27 Mais quand vous devez les enchaîner, les voyages sur un mois,
01:34:32 ça peut rester aussi un petit peu dans les pattes.
01:34:34 Joe Truman sera donc face à un Néo-Zélandais.
01:34:38 Et on va retrouver donc Melvin Landernaud, le Français,
01:34:43 le deuxième Français engagé dans cette épreuve de Kyrgyzstan.
01:34:46 On va se souvenir à domicile.
01:34:53 Oh, mais celui-là, il a le sac le coach derrière.
01:34:59 Non mais c'est incroyable.
01:35:02 On dirait qu'il le fait presque un peu exprès.
01:35:05 Il a très très mal.
01:35:08 On l'a vu vomir il y a 15 minutes.
01:35:10 Il a très très mal.
01:35:11 Mais après, Richardson, il sait faire le show.
01:35:20 On dirait qu'il va mourir.
01:35:24 C'est pas possible.
01:35:26 Il me fait peur de voir Richardson.
01:35:28 Bon allez, Melvin, là, il a quand même une bonne place.
01:35:31 Il est en première position derrière la moto.
01:35:34 Ce qu'il faut faire, c'est qu'il ne faut surtout pas se faire surprendre
01:35:38 par ce qui pourrait venir de derrière quand ça va accélérer.
01:35:42 Il faut qu'il enroule assez vite justement pour ne pas se faire surprendre.
01:35:46 Et il ne faut qu'il n'en fasse passer qu'un seul.
01:35:50 Et le mec qui va passer à ses côtés, ça va être la vraisenne.
01:35:54 Il va passer très très vite.
01:35:56 Il va falloir qu'il chope sa roue, qu'il se mette à l'abri derrière,
01:35:59 qu'il serre les dents et qu'il suive.
01:36:01 Et la vraisenne va l'emmener en finale de Keri.
01:36:06 Quand c'est dit comme ça, c'est simple.
01:36:09 C'est clair, c'est clair.
01:36:11 Pourvu que ce soit ça, pourvu que ce soit le scénario que vous venez de nous établir à l'instant,
01:36:17 ce n'est pas la vraisenne qui accélère l'allure en premier.
01:36:20 Il ne faut pas qu'il se fasse enfermer.
01:36:22 Il est deuxième. Il passe deuxième Melvin Londerno.
01:36:25 Attention à ce que tout le monde en droit va faire son effort.
01:36:29 Allez Melvin, c'est très bien. Il reprend la tête.
01:36:32 Attention, la vraisenne va déclencher son sprint derrière.
01:36:34 Ça va être très bien ça.
01:36:36 Il en a encore Melvin, peut-être pour aller décrocher une place en finale.
01:36:40 Le voilà, il arrive.
01:36:42 Attention, Harry la vraisenne qui va porter son sprint maintenant.
01:36:46 Il est toujours là, il est toujours là Melvin.
01:36:49 Il perd du terrain et il termine troisième de sa série.
01:36:57 Melvin Londerno éliminé.
01:36:59 Harry la vraisenne qualifié.
01:37:02 Mais ouais, quel dommage parce qu'il a bien couru Melvin.
01:37:05 Et c'est Rudi Tchain évidemment qui se qualifie le Polonais.
01:37:15 Il a fait une dernière moto avec le DRL Rondonais.
01:37:18 C'est très compliqué de connaître parce qu'il faut connaître la vitesse de chacun pour ne pas se faire surprendre.
01:37:31 Il faut savoir ce qui se passe derrière son dos.
01:37:34 Et c'est compliqué parce qu'il faut aussi rouler droit.
01:37:36 Il faut aussi savoir où est-ce qu'on en est dans son effort.
01:37:41 Et savoir gérer tous ces paramètres là, c'est pas simple.
01:37:46 C'est pas simple, surtout à ces vitesses là, vous avez vu, il roule à plus de 70 km/h.
01:37:50 Donc regardez derrière à 70 km/h, rester dans son couloir, ne pas faire de vagues.
01:37:56 Parce que si tu fais une vague, tu sors de ton couloir.
01:37:58 D'une, tu peux faire une chute.
01:38:00 De deux, tu peux te faire déclasser, disqualifier.
01:38:03 Donc c'est pour ça aussi que c'est important de courir.
01:38:07 Et c'est pour ça aussi que pour Melvin, faire la Trans-Japan Six c'est très bien.
01:38:10 Parce qu'à cause de ses blessures, il n'a pas beaucoup couru.
01:38:12 Donc là, tout simplement, il va acquérir de l'expérience.
01:38:15 Et puis l'expérience avec les meilleurs mondiaux.
01:38:19 La Vrezen, Richardson.
01:38:21 Donc c'est Kintaro, qui est champion du monde de kering.
01:38:24 Donc c'est une très bonne chose pour lui.
01:38:28 Voilà la finale.
01:38:32 Avec Jean Spys qui a réussi à se qualifier.
01:38:35 Matiuš Hroudić évidemment.
01:38:37 Nouveau duel entre Mathieu Richardson.
01:38:39 Et Harry La Vrezen à suivre.
01:38:41 À suivre dans quelques minutes.
01:38:45 Le temps évidemment qu'il se repose.
01:38:47 On saute tout de suite sur le vélo de route pour faire une petite récup active.
01:38:55 Drainer des toxines.
01:38:57 Pour rentrer à son boxe aussi, c'est quand même plus sympa de rentrer en vélo qu'à pied.
01:39:08 Là on est dans la vie des boxe.
01:39:10 Kering féminin dans quelques instants.
01:39:15 Et on suit Alicie Andrews.
01:39:18 On se concentre sur cette femme qui est actuellement leader du classement général.
01:39:23 C'est un peu comme un match de sprint.
01:39:25 On sait ce qu'on peut attendre.
01:39:27 Dans les courses, j'ai pris des apprentissages de Maïoka.
01:39:30 J'ai commencé à faire du match sprint, ce qui je n'ai pas fait avant.
01:39:34 Et puis Kering a essayé de contrôler ce que je pouvais contrôler.
01:39:38 J'étais très contente avec Berlin et je suis super contente de prendre les deux victoires.
01:39:42 Quelles changes as-tu fait ?
01:39:43 Les visuels, je me suis assurée de savoir où tout le monde était.
01:39:46 Et je me suis bien réunie.
01:39:48 Quelles célébrations ont-ils fait après Berlin ?
01:39:50 Je suis allée à la maison et j'ai tout réuni au hôtel.
01:39:52 Donc rien de trop excitant.
01:39:53 J'étais juste prête pour un bon sommeil.
01:39:55 As-tu prévu d'être dans le jersey des leaders si tôt ?
01:39:57 J'adore ce jersey.
01:39:58 J'ai regardé les deux dernières saisons, c'était génial.
01:40:01 J'ai regardé les riders prendre le jersey et le battre.
01:40:04 Je n'avais pas de clé à ce que j'attendais.
01:40:06 Mais je suis vraiment contente de pouvoir me mettre dans cette position.
01:40:09 Maintenant que tu es dans cette position,
01:40:11 as-tu prévu de changer de tactique ou de devenir un peu plus défensive pour garder le jersey ?
01:40:16 La façon dont je m'approche des courses est mentale et tactique.
01:40:20 Et en tant que racine, je suis en train de traiter chaque course comme elle vient.
01:40:24 Je pense que c'est la meilleure façon pour moi d'approcher les choses.
01:40:26 La semaine dernière, tu avais l'air assez confiante de faire la course.
01:40:29 Tu nous as donné un petit sourire avant de commencer.
01:40:31 As-tu été surpris que tu aies gagné par facilité de ton côté ?
01:40:35 Ce n'était pas facile.
01:40:36 Il y a des femmes vraiment très bonnes dans le terrain.
01:40:38 Donc oui, je me suis certainement surpris que je pourrais me mettre dans cette position.
01:40:42 Mais oui, je suis vraiment contente que j'ai pu exécuter et m'améliorer sur Maïoka
01:40:45 et me rendre à la fin de la course.
01:40:47 As-tu senti que tu t'adaptais au rythme de la Championnats de course après la première course, pendant la nuit ?
01:40:52 Même les petites choses comme sortir de la course d'une course et juste sauter directement sur les rouleaux
01:40:56 et savoir comment mon corps allait réagir
01:40:59 et vraiment changer tout ce que je devais changer et garder tout ce que je voulais.
01:41:04 Donc oui, j'ai définitivement ajusté et trouvé mon rythme.
01:41:07 C'est parti pour la première course de Keirin. Féminin.
01:41:10 C'est parti pour la première course de Keirin. Féminin.
01:41:13 C'est parti pour la première course de Keirin. Féminin.
01:41:16 C'est parti pour la première course de Keirin. Féminin.
01:41:19 C'est parti pour la première course de Keirin. Féminin.
01:41:22 C'est parti pour la première course de Keirin. Féminin.
01:41:25 C'est parti pour la première course de Keirin. Féminin.
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01:41:31 C'est parti pour la première course de Keirin. Féminin.
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01:41:58 C'est parti pour la première course de Keirin. Féminin.
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01:46:31 C'est parti pour la première course de Keirin. Féminin.
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01:46:40 C'est parti pour la première course de Keirin. Féminin.
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01:53:55 C'est parti pour la première course de Keirin. Féminin.
01:53:58 C'était la dernière manche de Keirin.
01:54:01 C'était la dernière manche de Keirin.
01:54:04 Maintenant, on va passer à la dernière épreuve d'endurance.
01:54:07 Maintenant, on va passer à la dernière épreuve d'endurance.
01:54:10 Ce sera l'élimination féminine.
01:54:13 Ce sera l'élimination féminine.
01:54:16 C'était très spectaculaire.
01:54:19 C'était très spectaculaire.
01:54:22 La chinoise sort de son couloir.
01:54:25 La chinoise sort de son couloir.
01:54:28 Elle a 20 ans. Elle est déjà solide.
01:54:31 Elle a 20 ans. Elle est déjà solide.
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