• l’année dernière

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😹
Amusant
Transcription
00:00 On est de retour pour prétexte.
00:02 Bonjour tout le monde.
00:02 T'as pas encore Elias Jadel ?
00:03 C'est vrai que putain je suis entouré de deux adolescents prépubères.
00:06 Arrête.
00:07 T'as Elias là, lui il sait qu'il est beau.
00:09 Tu te trouves beau ?
00:09 Jérémy ?
00:10 Ouais, tu te trouves beau ?
00:11 Si il enlève son t-shirt, tu vas le trouver, on va fermer nos gueules.
00:15 Genre il est vraiment... Ouais c'est très grave quoi.
00:18 Moi je veux pas me... Bon ça c'est moi-même.
00:21 Ça va Elias ? Ça dit quoi la vie là ? T'es content de ta vie en ce moment ?
00:25 Je suis trop content de ma vie, je suis content d'être avec vous.
00:28 C'est un bon prétexte pour venir vous voir.
00:29 Allez, bah tu vois que le titre il était pas si mal.
00:31 C'était vraiment bien.
00:32 Ça dit quoi, t'es heureux dans ta vie là ?
00:34 Je suis trop heureux.
00:35 C'est une vraie question.
00:36 Non, ma parole je suis heureux.
00:37 J'arrive à vivre tout ce que j'ai voulu vivre dans ma vie.
00:40 T'as quel âge là ?
00:41 25.
00:42 Fini.
00:42 Fini.
00:43 Fini toi.
00:44 Ça y est c'est cuit, il te reste deux ans max.
00:45 Et toi ?
00:46 Hein ? Moi ? Non frère, moi j'ai pas fini.
00:48 Mais t'es heureux ?
00:49 Oui.
00:50 Oui mais moi je suis heureux de base.
00:51 Frère tu me connais.
00:52 Je sais pourquoi, parce que la cocaïne...
00:54 Par contre le mec, il fait froid.
00:56 Il fait froid un peu, mais t'inquiète ça va se réchauffer au fur et à mesure qu'on va se rapprocher.
00:59 Parce qu'il fait tellement froid.
01:00 Il me galope chez vous.
01:01 Hein ?
01:01 Est-ce que tu privilégies le look à la santé ?
01:04 Tout le temps.
01:04 C'est vrai ?
01:05 Ouais.
01:05 Pas vous ?
01:06 Vous préférez être stylé plutôt que confortable ?
01:07 Ouais grave.
01:08 Moi tu sais, je commence à arriver à un âge, là je vais avoir 32 ans, où je commence à privilégier le confortable.
01:12 Moi parhamdoullah, le confortable il est beau pour moi.
01:14 Mais je te jure, je commence à privilégier le confortable.
01:16 Non, non, moi je privil...
01:17 Quand j'étais petit, je m'étais juré de jamais mettre de manteau.
01:21 Peu importe...
01:21 Je l'imagine devant l'école.
01:27 Je prends serment !
01:28 Devant vous, maîtres et maîtresses !
01:31 Devant son miroir chez lui.
01:33 Moins bien.
01:34 T'es capable de tout.
01:35 Même de survivre sans manteau.
01:37 Je mettrais jamais de manteau.
01:38 C'est fou de se faire ce genre de promesses.
01:39 Et je mettais pas de manteau.
01:40 Et j'avais 25 millions de euros de tapis, sans manteau.
01:42 Dans cette firme, malheureusement.
01:44 T'as oublié de préciser, Alil.
01:45 T'as vu les films quand t'entends le fou ?
01:47 Avec la neige, t'as des films de neige.
01:49 Attends, mais pourquoi tu t'étais juré de pas mettre de manteau ?
01:52 Parce que je trouvais que c'était un truc de bouffon, les manteaux.
01:54 C'est pas un truc de bouffon, les manteaux.
01:57 C'est pas un truc de bouffon, les manteaux.
02:00 - C'est clairement... - Ouais, mais ton manteau...
02:02 Il fait froid, mes deux manteaux !
02:04 Ta doudoune !
02:05 Sale bouffon !
02:08 Ta doudoune !
02:09 C'est-à-dire que lui, il était vraiment...
02:11 Il croisait des gens dans la rue, il disait
02:12 "Regardez-moi cette bande de fils de pute."
02:15 "Tous ceux-là, j'ai froid, j'ai froid."
02:18 "Je vous dis solution, je vais pas tomber malade, putain."
02:21 Lui, il était là, il grelottait en touchant.
02:23 Il grelottait en disant "Vous vous faites tous manipuler !"
02:26 "Putain de maudit, mes fiertés !"
02:29 J'allais pas à la récré.
02:30 J'allais pas à la récré.
02:32 - Tu restais dans les couloirs ? - Je restais dans les couloirs.
02:34 - Respect. - Au foyer.
02:35 T'étais bon à l'école ?
02:36 En fait, j'étais pas mauvais,
02:40 mais comme je travaillais pas, j'étais moyen.
02:42 C'est vraiment une phrase de mec qui était pas bon à l'école.
02:43 - J'étais pas mauvais. - Non, je suis toujours...
02:45 - T'étais pas bon. - J'étais un petit 14 ans.
02:46 Parce que je m'en foutais de l'école.
02:47 Je savais que ça allait pas me servir dans la vie.
02:48 T'as su très tôt ce que tu voulais faire ?
02:50 Assez tôt, ouais.
02:51 - Genre, c'est quoi très tôt ? - T'as 25 ans, frère.
02:53 Je suis très tôt, à 22 ans, je savais déjà.
02:56 Il y a des gens qui sont plus vieux que toi et moi.
02:59 - Ils savent pas encore ce qu'ils veulent faire. - C'est une dingue, les rivaux.
03:02 Après, je suis là, les gars, si vous voulez.
03:04 - T'as tué ce que tu veux faire ? - Moi, je sais.
03:06 - Tu veux faire quoi plus tard ? - Mettre un manteau.
03:08 Très tôt, t'as su ce que tu voulais faire ?
03:12 T'étais le comique de la classe un peu ?
03:14 Franchement, mes 15 ans, j'ai su que je voulais faire ça.
03:18 - OK. - Grâce à ma prof de français.
03:20 - C'est vrai ? - Ouais.
03:21 Elle voyait que j'étais un peu turbulent en cours.
03:23 Un soir après les cours, elle m'a dit...
03:26 - Non, je t'explique pas ça. - Déjà ce soir ou juste après les cours ?
03:28 J'arrive la journée, à l'école le matin, sans manteau.
03:30 Si je puis me permettre, t'arrives à l'école sans manteau le matin,
03:33 et le soir, ça capte la prof.
03:34 - C'est bizarre l'ambiance. - Elle me dit quoi, la prof ?
03:36 Le manteau était chez la prof, c'est pour ça qu'il est arrivé sans manteau.
03:38 Elle me dit, 17h30, après les cours, tu viens, tu restes avec moi.
03:41 Il faut qu'on se parle. Je lui dis OK.
03:43 - Prof de français, prof principale ? - Prof principale, Madame Leblon.
03:46 OK. Je me dis, OK, elle va peut-être péter un câble,
03:49 parce que j'ai pas de manteau, elle va peut-être me faire un peu la morale.
03:51 Pas du tout. 17h30, elle me dit, écoute Iliès...
03:54 Tu vas me dérouiller sur le bureau.
03:56 Maintenant, je veux que tu me brousilles, Iliès.
04:00 Avec ton débardeur.
04:04 Tu lui mets le mec sans manteau ? Montre-moi !
04:06 On est en novembre, débardeur !
04:08 J'ai compris le message.
04:11 Tous les jours où tu venais sans manteau, elle a cru que c'était pour elle.
04:13 - C'est bonsoir. - Vas-y, elle t'a dit quoi ?
04:16 Elle m'a dit, écoute, t'es un peu turbulent en cours,
04:19 je pense que ça te plaît pas du tout.
04:21 Elle m'a dit, si tu veux t'amuser, j'ai un truc pour toi.
04:24 Le soir, elle m'avait inscrit dans une scène ouverte.
04:26 Elle m'a pris avec sa voiture, elle m'a dit, tu restes avec moi.
04:29 On est partis, elle m'a emmené dans une scène ouverte.
04:31 - Attends, là t'as quel âge ? - J'ai 15 ans.
04:34 - C'est un petit kidnapping. - Un petit kidnapping ?
04:36 - Un petit kidnapping. - Légère, légère.
04:38 C'est vrai que c'est un petit kidnapping.
04:40 Non, ma parole, parce que ce soir-là, elle m'a fait découvrir un truc
04:43 que je savais pas, en fait, moi.
04:46 Voilà, les caouets.
04:48 - Les manteaux. - Les doudounes.
04:51 Donc à 15 ans, t'es allé dans ta première scène ouverte,
04:54 - mais t'avais pas de texte. - J'avais pas de texte.
04:56 C'était nul. En fait, j'avais repris un sketch à l'époque de Malik Ben Talha.
04:59 - OK. - J'étais fan de lui.
05:01 Elle m'a dit "t'as pas de sketch ?" J'ai dit "pas de sketch."
05:03 Elle m'a dit "bah vas-y, tu reprends un peu...
05:05 tu reprends un sketch que tu connais."
05:07 Elle t'a mis dans un petit merdier, quand même.
05:09 - Elle voulait te mettre des bâtons de merde. - Ma parole, c'était nul.
05:11 Mais au final, j'ai kiffé.
05:13 Les gens, ils ont pas rigolé.
05:15 Mais moi, je me suis dit "c'est ça que je veux faire plus tard."
05:17 - Pas faire rire. - Mettre des doudounes.
05:19 Pas faire rire avec des sketches de Malik Ben Talha.
05:22 Je me suis dit "ça, je vais le faire toute ma vie."
05:25 Non, mais c'est vrai.
05:27 De monter sur scène, je me suis trouvé bien.
05:30 - Mais du coup, après ça, t'as continué ? - Non mais attends.
05:32 Avant ça, ça veut dire le lendemain, tu retournes au collège ou au lycée,
05:36 ou je sais pas, t'étais quoi là ?
05:38 Et tu te dis "ouais, hier avec la prof, on est partis."
05:39 "Hier soir, on a bougé un peu avec la prof."
05:41 C'est vrai, en plus.
05:43 Non, même pas.
05:45 Elle t'a vraiment... c'est un truc de drague.
05:47 "J'étais avec la prof de français, on est partis dans le lycée."
05:50 "On a vu un show."
05:52 En sérieux, c'est ça, les vrais profs.
05:54 C'est ça, elle m'a fait découvrir un truc.
05:56 Bah ouais, les profs, ils sont censés t'façon...
05:58 Au-delà de t'éduquer, c'est t'épanouir.
06:00 Là où des profs...
06:02 Là, elle a donné du bonus.
06:03 Les vrais profs, c'est juste ceux qui font les cours.
06:05 Elle a donné du bonus.
06:06 Non, les vrais profs, ils servent à te guider.
06:10 A déceler un peu ce que t'aimes, ce qui te réquierait.
06:13 Ça, c'est Adela à la base.
06:15 Non, mais t'as compris.
06:17 - T'étais bon à l'école ? - Non...
06:19 Frère, j'avais de la chance.
06:21 Il notait des trucs au hasard.
06:24 Moi, frère, à l'école, en vrai de vrai,
06:26 je crois pas en la chance,
06:29 mais à un moment, frère, quand tu passes le bac,
06:31 à l'oral blanc,
06:33 à l'oral blanc 2,
06:35 et au vrai oral, tu tombes sur le même poème,
06:37 c'est que...
06:39 C'est qu'il y a un signe d'hiver.
06:41 Il y a un geste d'hiver.
06:42 Moi, t'as vu, toutes les épreuves du bac,
06:45 je suis sorti,
06:47 et t'as pas le droit de sortir avant une heure.
06:50 À une heure, je suis dehors.
06:51 - Y a un mec, il a dit... - Mais t'es fini en 13 minutes.
06:53 - Y a un mec, il m'a dit...
06:55 - Il a dit la speedrun, le bac.
06:57 - À chaque début d'épreuve,
07:02 "OK, let's go, les gars, on y va !"
07:04 Non, y a un gars, il a dit quoi ?
07:06 - Je t'en supplie, Kaza, retrouve-nous la vidéo
07:08 du mec qui lit hyper vite.
07:10 - Lui, là...
07:12 - Il a vraiment fait ça.
07:14 - Non, mais gros, y a un mec dans la salle,
07:16 il a dit quoi ?
07:17 Genre, 3e épreuve que je quitte au bout d'une heure,
07:20 il a dit, "Toi, soit t'es un génie,
07:22 soit t'es là l'année prochaine."
07:24 Mais carrément, ma prof principale,
07:27 madame Pichardie, respect à elle,
07:29 elle m'appelle, gros, je sors de l'épreuve,
07:32 elle m'appelle, et elle me dit,
07:33 "Les surveillants, ils m'ont dit que t'arrêtes pas
07:35 de sortir pile quand c'est l'heure.
07:37 Est-ce qu'il y a un problème ?
07:38 Est-ce que tu galères à faire les épreuves ?"
07:40 Et je dis, "Non, franchement, j'ai fini."
07:42 Elle me dit, "Bon, je parle avec eux,
07:44 ils sont d'accord pour que tu re-rentres
07:46 et que tu finisses ton épreuve,
07:47 donc vas-y, te mitourre."
07:48 Je dis, "Non, j'ai fini, frère."
07:50 Et je dis, "Je l'ai eu."
07:52 - Tu sais que moi, il y a un mec...
07:53 - Mention bien.
07:54 - Non, non, non, je l'ai eu, genre.
07:56 - Il l'a eu, genre, il s'est rattrapé.
07:57 - Ouais, ouais, frère, 10,00.
07:59 Même pas de rattrapage ou quoi,
08:01 parce que j'avais le dossier de frère.
08:04 D'habitude, les dossiers, ça joue.
08:06 Au moment où on dossait, ils jouaient pas du tout.
08:08 - Au bac, il y a un mec qui s'est fait péter, moi.
08:10 - Comment ça ? - En train de tricher.
08:11 - Arrête.
08:12 - Moi, il y a un mec qui s'est fait péter
08:13 en train de tricher alors qu'il trichait pas.
08:15 - Tu parles plutôt à la troisième personne.
08:17 - Il s'est fait péter en train de tricher alors qu'il trichait pas.
08:20 - Il y a ce qu'il dit, il dit,
08:21 "Qu'est-ce que tu caches dans ton manteau ?"
08:22 Il a dit, "Quel manteau ?"
08:23 Comment ça, il s'est fait péter en train de tricher
08:29 alors qu'il trichait pas ?
08:30 - Ecoutez-moi, c'était le...
08:31 Tu sais, il y a toujours des gens dans la classe,
08:32 t'es sûr, il va avoir le bac.
08:33 C'est des mecs qui sont trop forts,
08:34 16 de moyenne toute l'année et tout.
08:36 Et lui, c'était un mec que tout le monde misait sur lui.
08:38 Donc, il fait son bac et tout.
08:39 Et à un moment donné, par réflexe,
08:42 il regarde l'heure dans son téléphone.
08:44 - Ah, l'erreur de débutant.
08:46 - Et éliminatoire.
08:48 Et le gars était là l'année d'après à redoubler.
08:51 - Ça, c'est vraiment des chiens, frère.
08:52 - C'est des chiens parce que c'est un mec pour le coup...
08:54 - Tu vois en plus, là, le fait, ça joue pour le coup.
08:56 - Non mais tu peux pas faire perdre une année de vie à un gars
08:58 parce que le truc...
08:59 - Non, c'est 5 ans.
09:00 - En même temps, le mec s'appelle Michel.
09:01 - Ça peut être 5 ans.
09:02 - Il s'appelle Michel.
09:03 - Oh là là, oh Michel.
09:04 - Mais quelque part, est-ce que le redoublement est pas mérité ?
09:06 - Michel, tu redoubles.
09:08 - Mais toi, qui a triché ? Comment toi ?
09:09 - Frère, y a un mec, on est en épreuve, je sais plus quelle épreuve c'était, tu vois.
09:12 Et d'un coup, ils arrivent vers lui.
09:14 Et tu sais, quand ils arrivent à deux, comme des Avengers, là,
09:17 tu sais que c'est pas bon signe.
09:18 Et tu pries que ça soit pas pour vrai, tu vois.
09:20 Tu le regardes passer à côté.
09:21 Il arrive, il dit "Monsieur, va falloir nous suivre,
09:23 on va ranger vos affaires et tout."
09:24 Et la vitesse avec laquelle le mec a abandonné...
09:28 Parce qu'au début, il a tenté.
09:29 "Mais non, mais j'ai pas triché, mais c'est machin..."
09:31 Et après, il me fait "Ouais, allez !"
09:33 C'est tout.
09:34 - C'est l'homme qui lit le plus rapidement au monde.
09:36 - Tu l'as déjà vu ?
09:37 - Non.
09:38 - Il lit un livre de 1600 pages.
09:41 - En deux secondes.
09:45 - En deux secondes.
09:46 Yes.
09:47 Go on.
09:48 - Ce bâtard !
09:54 Continue !
09:55 Attends, il en lit d'autres.
09:57 Il enchaîne.
10:03 - On dirait pas...
10:04 On dirait pas le petit "Noëlisa de la jungle".
10:07 - C'est les émissions d'Incroyable Talent ?
10:10 - Mais oui, mais oui.
10:11 Mais le mec, il pète un plan.
10:12 Le mec, il pète un plan.
10:13 On l'a pas en entier, mais normalement...
10:14 - C'est une scène ouverte.
10:15 - Ah, ils ont pas de budget.
10:18 - Y a même pas les buzzers, y a même pas les croix, y a rien.
10:22 Y a le mec qui fait "Héééé !"
10:24 - Si tu veux pas, tu vas et tu le tapes, juste.
10:26 Mais non, mais on l'a pas en entier,
10:28 mais normalement, le mec, il le regarde.
10:29 Y a un silence, genre, quand il finit.
10:31 Il le regarde, il fait "Excuse me, but...
10:33 What is this ?"
10:35 - Moi, en vrai, si j'étais palimémoriste,
10:38 j'aurais pas eu de réseau, les gars.
10:39 - Ouais ? - Je déteste.
10:40 - Tu fais quoi ? - Je perds de temps.
10:42 - Tu ferais quoi si t'étais palimémoriste ?
10:43 - J'aime bien ouvrir des petits business à droite à gauche.
10:46 Je suis un businessman.
10:48 - Il a différents business.
10:50 - Il a différents business.
10:51 - J'ai commencé en...
10:52 Mon premier truc où j'ai vraiment gagné de l'argent,
10:55 c'était un salon de beauté.
10:57 - T'as ouvert où ? - À Lille.
10:59 - C'est ce qui m'a permis... - OK, top boy !
11:01 - À Lille.
11:03 C'est ce qui m'a permis de faire la scène en étant à l'aise.
11:07 Quand on arrive dans les plateaux, au début,
11:09 c'est les chapeaux et tout.
11:10 - Tu l'as ouvert à quel âge ?
11:11 - 18 ans. - Ah ouais ?
11:13 - J'ai mis tout ce que j'avais,
11:15 parce qu'à l'époque, je faisais des snaps,
11:16 donc j'avais fait des petits planchements de produits.
11:18 - Un peu dosé en snaps.
11:19 - J'avais tout investi dans un truc.
11:20 Ça m'a apporté de l'argent.
11:22 Après, j'ai réinvesti.
11:23 Mais du coup, ça m'a permis d'être bien dans ma tête.
11:25 Je pouvais prendre un bête d'appart à Paris.
11:27 Je n'avais pas le truc de "comment je vais galérer".
11:30 Du coup, mentalement, t'es mieux.
11:32 - Là, t'en as plusieurs, business ?
11:33 - Oui, j'ai plusieurs petits trucs.
11:35 - C'est-à-dire que si je dois faire un verre maison,
11:36 je peux y aller gratuitement ?
11:37 - Oui.
11:38 - Ou tu fais une petite réduc ?
11:39 - Putain, je leur raconte que j'ai un cheval ?
11:41 - Frère...
11:42 - Comment ça, t'as rien à faire ?
11:43 - C'est un encore, il pose la question.
11:45 - Mais non, mais oui, dis-nous tout, frère.
11:47 - Attends, viens, on essaie de deviner pourquoi.
11:49 - T'as un cheval à toi, genre ? Tu possèdes un cheval ?
11:51 - J'en ai deux.
11:52 - T'as un petit centre équestre ?
11:55 - C'est quoi ? Je veux plus essayer de deviner, je vais me laisser porter.
11:57 - Vous vous laissez porter.
11:58 - Je me laisse porter.
11:59 - Vous avez déjà vu "Picky Blinders" ?
12:00 - Oui.
12:01 - La meilleure intro !
12:03 - Vous avez déjà vu "Picky Blinders" ?
12:07 - Pour l'instant, je ne vois pas le rapport avec toi, mais ouais.
12:09 - Mon pote...
12:10 Je vais avoir le rapport.
12:11 Au début, il n'en avait pas,
12:12 mais là, on est totalement sur la même longueur.
12:14 - Ton pote, il voulait marcher dans l'île avec un cheval ?
12:16 - Mon pote, il me dit "Putain, regarde 'Picky Blinders', incroyable."
12:19 J'allume "Picky Blinders", et la première scène,
12:21 c'est Thomas Shelby sur un cheval noir.
12:24 - Tu veux dire Thomas Charbail ?
12:26 - Thomas Charbail.
12:27 Le mec le plus fort du monde sur un cheval noir.
12:30 Là, je me pose,
12:31 et je me dis "Putain, je veux le même."
12:34 - Si tu veux venir voir le spectacle,
12:37 chose qu'il faut que tu fasses,
12:38 tous les liens sont dans ma bio.
12:39 C'est-à-dire que tu as toutes les dates,
12:40 tous les endroits où je joue,
12:41 en France, partout,
12:43 la tournée de janvier à mars,
12:44 actuellement au Grand Point Virgule,
12:45 je sais pas quand tu verras la vidéo,
12:46 mais viens, les liens dans ma bio,
12:48 dans la bio de la vidéo,
12:49 dans la bio Instagram, partout, viens, ramène-toi.
12:51 - Mon pote, il remet Play, il dit "Allez, regarde."
12:55 - Tu sais que juste avant, il avait regardé "L'Âge de glace",
12:57 il voulait acheter un mammoth.
12:59 C'est très compliqué, la vie d'Ilias.
13:01 Il a de l'oseille, il achète vraiment tout et n'importe quoi.
13:03 Quand il a regardé "Godzilla", frère, c'est le gars de sa vie.
13:05 - Le lendemain,
13:07 toute ma journée,
13:09 j'allais appeler une meuf que je connaissais,
13:11 qui faisait du cheval,
13:12 elle m'a dit "Je vais acheter un cheval."
13:13 Elle m'a dit "Pourquoi ?"
13:14 Je lui ai dit "J'ai regardé Peaky Blinders."
13:16 Elle m'a dit "C'est pas une raison pour acheter un cheval."
13:18 Je suis trop saisi tout de suite.
13:20 Je lui ai dit "Tu m'aides ou tu m'aides pas, sinon j'appelle quelqu'un d'autre."
13:22 Elle m'a dit "Je t'aide."
13:24 - Elle a dit "Je préfère prendre la responsabilité."
13:27 - "Mets-moi une doudoune."
13:28 "Tu viens, il fait froid."
13:29 - Elle a dit "Mets-moi une doudoune."
13:32 - La parole, "Eh frère, le lendemain,
13:34 toute la journée, j'ai passé à chercher un cheval."
13:36 Mon pote m'a appelé, il m'a dit "T'es où ?"
13:38 Je lui ai dit "Je suis en train d'acheter un cheval."
13:39 Le mec il m'a dit "Mais frère."
13:40 En fait, elle m'a emmené dans un marché.
13:42 C'est un marché où il y a plein de chevaux.
13:43 - Ils vendent Cracode, Caramel, Pistache, etc.
13:45 - En Belgique, ça s'appelle le marché aux chevaux.
13:49 - Attends, attends, attends.
13:51 T'es parti en Belgique pour acheter un cheval ?
13:52 - Moi, je viens de Lille à la base.
13:53 - Parce que t'as regardé Peaky Blinders.
13:55 - Ouais.
13:56 - On a écouté les infos, là ?
13:57 - Ouais, la tattoo.
13:58 - OK, ça marche.
13:59 - C'est une heure de trop pour acheter un cheval.
14:01 - Non, mais je te rappelle qu'il en a acheté deux.
14:04 - C'est une heure que tu peux passer à regarder Peaky Blinders.
14:05 - Non, pourquoi j'en ai acheté deux ?
14:06 Mais écoute, parce qu'à la base, je voulais en acheter qu'un.
14:07 - Oui, oui.
14:08 - En fait, j'arrive au marché à cheval.
14:10 - C'est quoi ?
14:11 Que des chevaux ?
14:12 - Que des chevaux.
14:13 - Déjà, parle bien.
14:14 Que des chevaux et des gens qui vendent des chevaux.
14:16 - Aucun arabe dans le marché à cheval.
14:17 - Ah ouais, t'es le seul arabe.
14:19 - Les seuls arabes, c'est les chevaux.
14:20 - T'es le seul arabe.
14:22 - Et t'arrives et genre, il y a que des mecs qui vendent des chevaux dans le marché à cheval.
14:25 - Voilà, moi je veux le cheval de Thomas Chaluit, donc je dirais que vous avez un cheval.
14:28 - Mais dis pas que t'avais inscrit, mec.
14:30 - Le mec, il est à Zara.
14:34 - Regardez, regardez, regardez.
14:35 - C'est vraiment le même move du mec qui va à Zara et qui dit "j'ai pas la référence".
14:43 - Ah, mais Justin Bieber, il est mort dans son clip.
14:45 - Il dit "vous avez la référence de ce cheval ?"
14:48 - Non, mais attends, pour un truc à 150 000 balles, il s'en fout des specs.
14:52 - Il veut juste... Vous avez ce skin ?
14:54 - Il a acheté un skin sur Fortnite.
14:56 - Vous avez la référence ? C'est quoi, c'est WX32 ?
15:00 - Non, mais parole, c'est vrai.
15:02 - Attends, donc là, t'as regardé Peach Blinder, je te donne une conseille d'un de tes potes.
15:06 - Mon pote.
15:07 - Tu vois 13 secondes de la série, tu vois un blanc béret, yeux bleus sur un cheval noir.
15:14 - Incroyable.
15:15 - Toi, le charisme de Cillian Murphy, tu t'en beurres un peu, tu regardes le cheval.
15:17 - C'est noble, le cheval.
15:18 - Non, je le trouve très charismatique.
15:19 - C'est noble, le cheval.
15:20 - Mais pas plus que le cheval.
15:21 - C'est noble, le cheval.
15:22 - Tu pars en Belgique, t'as regardé un marché à chevaux.
15:24 - Exactement, j'appelle la meuf.
15:25 - Le France Market.
15:26 - Sur le France Market, j'arrive avec elle, je demande mon cheval et un mec me dit "j'ai ton cheval, je vais le boire dans la réserve".
15:32 - "Je vais le boire dans la réserve".
15:38 Il a bipé avec un truc, il a bipé le smartphone, il a dit "on a pas d'attache".
15:43 - J'en ai bu, il fallait aller à la paillette.
15:45 - Il a regardé sur le stock, il a dit "on l'a à Vienne".
15:50 - Il a dit "on l'a pas en M".
15:53 - En L, on va l'avoir qu'à Molenbeek.
15:57 - Donc là, le bouc part après que t'aies montré le stream de Netflix.
16:06 - Non, en vrai, le mec ramène le cheval et tout, toi tu dois faire le tour du cheval et tout.
16:13 - Est-ce que t'as dit genre il est rayé là par contre ?
16:15 - Non, il faut l'essayer. Donc moi, si t'es à la meuf, vas-y, parce que moi je suis jamais monté à cheval, essaye-le, si il est bien, tu le prends.
16:24 - Mais comment on sait s'il est bien ?
16:26 - Petite question, t'habites dans quelle surface ? T'es pas dans une maison ?
16:29 - Non mais tu me mets dans une écurie le cheval.
16:30 - Ah oui, bien oui, pourquoi je pose la question ?
16:32 - Je suis un peu alarmé.
16:33 - Je lui ai dit "à dedans tu dirais il est con celui-là" et il a dit "il est con celui-là".
16:41 - En gros, elle l'essaye, elle me dit "il est génial le cheval, vas-y on prend le cheval".
16:44 - Donc on le met dans un camion, le mec il me donne les papiers, toi t'as des papiers du cheval et tout.
16:48 - Le mec c'est un descendant de cheval de course, donc en fait c'est deux chevaux de course qui se sont accouplés pour faire mon cheval à moi.
16:55 - T'as payé sur place, direct ?
16:57 - Ouais, tu payes sur place.
16:58 - Combien ?
16:59 - Je t'expliquerai plus tard.
17:03 - Non, dis genre...
17:04 - Non, en vrai, en vrai...
17:05 - Une fourchette.
17:06 - Une fourchette, donne une fourchette.
17:07 - Imagine, il veut pas dire le prix mais il dit entre 150 et 130.
17:10 - Et 150, 2000 euros.
17:11 - En vrai, ça coûte pas très cher. Tu peux trouver des chevaux à 2000 euros, comme tu peux trouver des chevaux à 150 000 euros.
17:17 - La gueule du cheval à 2000 euros.
17:18 - Moi, le premier cheval que j'ai acheté, j'ai pas payé cher, j'ai payé dans les 15 000 euros.
17:24 - Ok, ça va. En vrai, pour un animal, frère, je suis désolé.
17:26 - Et deuxième, 7 000 euros.
17:27 - Mais pour moi, c'était quand même un peu cher à l'époque.
17:29 - Oui, oui.
17:30 - Bah toi, tu t'attendais à un autre truc.
17:31 - Ouais, je trouvais ça cher.
17:32 - Toi, déjà, à la base, tu comptais aller à Truffaut pour le cheval.
17:34 - Je trouvais ça cher pour moi, mais quand je veux un truc, moi, il me le faut, tout de suite.
17:39 - Donc je me suis dit, vas-y, je l'offre.
17:41 - Donc bref, j'arrive dans l'écurie, je veux monter sur le cheval.
17:44 - Il a un nom ?
17:45 - Ouais.
17:46 - Il a déjà un nom et tu peux pas le changer, je pense.
17:47 - Laissez-le finir.
17:48 - Les gars, je vais tout voir de monté.
17:50 - Donc là, je monte. Donc déjà, il faut donner le nom au cheval.
17:53 - Donc là, la meuf, elle me dit comment tu veux l'appeler.
17:55 - Moi, à l'époque, c'était super cher pour moi.
17:57 - Donc je dis, non, je vais l'appeler Asprila.
18:02 - Ça veut dire, t'as dit à la dame, Appelez-le Asprila.
18:04 - Asprila, A-S-P-R-I-L-A, pour que ce soit bon en un mot.
18:07 - Asprila.
18:08 - Ah, il y a un côté un peu exotique. Aspril.
18:10 - Aspril, parce que je le trouvais assez cher.
18:12 - C'est stylé.
18:13 - Voilà.
18:14 - Sauf que je vois qu'Asprila, moi, quand je monte dessus, il fait des dingueries.
18:17 - Parce qu'il faut être assez... Fallait le maîtriser, tu vois.
18:20 - C'est un cheval, il a fait de la course et tout, fallait le maîtriser.
18:23 - Et moi, je le maîtrisais pas. Donc la meuf, elle l'a essayé.
18:25 C'était bon pour elle, c'est vrai que c'était trop dangereux pour moi.
18:27 - Mais c'est pas que tu le maîtrisais pas, frérot.
18:29 Tu commences à donner des arguments, genre c'est un cheval de course, poto.
18:31 T'es jamais monté sur un cheval.
18:32 - Exact. Et du coup, la meuf, elle me dit c'est trop dangereux.
18:34 - C'est comme dans Pokémon.
18:35 - Mais la meuf, elle me dit c'est trop dangereux pour toi, la meuf.
18:37 Elle me dit là, c'est mort. Elle me dit, tu peux pas monter...
18:39 Attends, je le dresse un peu, après tu le montes.
18:41 Je dis, mais non, moi j'ai acheté un cheval le lendemain de Peaky Blinders,
18:43 je veux mon cheval, mais non.
18:44 Du coup, on retourne au marché de cheval, je lui dis, je veux mon cheval,
18:46 dresse-le, c'est pas grave, pendant ce temps-là, on achète un nul.
18:48 Et moi, lui, tu le dresses, comme ça, après, moi je le vendrai.
18:52 On retourne au marché de cheval avec son camion, on dit, j'ai dit yes,
18:54 franchement, c'est vraiment... Fallait pas regarder cette série et tout.
18:57 - Elle s'appelle comment ?
18:58 - Alice.
19:00 - Alice, on te fait un bisou. - Je t'aime, Alice.
19:02 Et bref, on retourne au marché de cheval, par contre là, je me fais paniquer.
19:05 Je lui dis, est-ce que vous avez un cheval ?
19:06 Nul.
19:07 Nul.
19:08 Je lui ai payé 3 000 euros.
19:09 - Il était assis comme ça, avec une fleucleuse.
19:12 Il dit, c'est ça, j'arrive, j'arrive, mon choupin.
19:15 - Un nul.
19:16 - 3 000 balles, c'est lui qui monte sur ton dos.
19:18 - Un nul, il était beauçu.
19:20 Ma parole, il était nul.
19:21 Mais il était beau, il était noir, il était quand même beau.
19:23 Quand tu mets la selle, ça se voyait pas.
19:25 Donc, je le prends avec moi, elle me dit, tu vas l'appeler comment ?
19:27 Deuxième nom à donner pour un cheval dans la même journée, compliqué de réfléchir.
19:31 - Ah, dans la même journée, ça ?
19:32 - Je dis, bah, je sais pas.
19:33 Je dis, vas-y, viens, on l'appelle, bah, je sais pas.
19:35 B-A-C-H-E-P-A, c'est le nom de mon deuxième cheval.
19:37 - Je sais pas.
19:38 - Bah, je sais pas.
19:39 - Aspril.
19:40 - Aspril, là, je sais pas.
19:41 Et du coup, après, j'avais mon deuxième cheval, bah, je sais pas.
19:43 Et je monte aujourd'hui, je sais pas, je peux vous montrer la vidéo.
19:45 - Vas-y, vas-y, mon câlin, je te dis.
19:47 - Avec le truc de Snap en bas.
19:49 On peut la montrer, cette vidéo ?
19:50 - Bien sûr, on en verra si vous voulez.
19:52 - Ah ouais !
19:53 - Mais t'es un sacré cavalier, en plus.
19:54 - Ah, mais moi, je kiffe, j'adresse.
19:55 - Mais est-ce que parfois, tu regardes Peaky Blinders sur ton cheval ?
19:57 - Non.
19:58 Par contre, j'ai acheté la même pénue que Thomas Shelby.
20:00 - Il a acheté deux chevaux.
20:01 - Il a acheté deux chevaux.
20:02 - Ah, c'était bien entendu, l'histoire, mais il a acheté deux chevaux.
20:04 - Mais c'est long, mais...
20:05 Les gars, ça, c'est Aspril, là.
20:06 - Et Aspril, là ?
20:07 - Aspril, là, ça, c'est...
20:08 - Ah, t'as Aspril, là ?
20:09 - Il fait peur, lui.
20:10 - Aspril, là, il est méchant.
20:11 - Il est méchant, lui, très méchant.
20:12 - Je sais pas si tu réalises à quel point on dirait les enfants dictateurs.
20:17 Genre, je sais pas comment expliquer.
20:18 - Attends !
20:20 - Genre, il y a ce diable, à ce moment-là de sa vie,
20:23 tu le mettais à la tête de la France,
20:25 il disait "maintenant, tout le monde a un cheval Thomas Shelby".
20:27 - La parole, on s'est défait de temps et tout.
20:29 - Mais, oh, je suis blousé.
20:30 Attends, moi, j'ai une question.
20:31 T'as acheté ton cheval à quel âge ?
20:33 - Non, je rigole, j'avais pas 16 ans.
20:34 Non, j'ai acheté mon cheval vraiment il y a...
20:35 C'était deux ans, cette histoire.
20:36 - Ah, OK, d'accord.
20:37 - Ah, OK, d'accord.
20:38 C'est encore plus grave, si je puis me permettre.
20:39 - C'est grave.
20:40 Non, mais t'es fou, c'est stylé.
20:41 - Un cheval avant d'avoir ton permis, c'est quand même bizarre.
20:43 - Non, mais je fais du cheval très souvent, carrément.
20:46 Je pars sur MacDrive avec mon cheval et tout.
20:48 Je bois MacDrive avec mon cheval, frère.
20:49 - Il y a jamais eu de story ou de vidéo, là ?
20:51 - J'ai tout, je vais tout vous envoyer.
20:53 Mais les gars, vous êtes sérieux ?
20:55 - Non, mais là, on va se regarder.
20:56 - C'est un génie, c'est un génie.
20:57 - C'est une petite...
20:58 - Il va chercher son...
20:59 - Mais non, mais attends, mais attends.
21:00 - Non, mais je vais pas vous filer vos fiches.
21:01 - En vrai, de vrai.
21:02 - C'est un délire, une fois, je pars sur MacDrive.
21:03 - Mais quand tu te dis "J'ai la flemme de marcher",
21:04 tu prends pas une trottinette ou un verre,
21:05 tu te dis "Ah, je vais chercher, je sais pas, je sais pas".
21:07 - Moi, je viens à Lille, enfin, je viens pas vraiment de Lille.
21:09 C'est dans une écurie, dans une campagne à côté.
21:12 Ça s'appelle Armantière.
21:14 C'est la campagne.
21:15 - Armantière.
21:16 - Les gens, ils se baladent, des fois,
21:17 des gens, ils sont en cheval et tout.
21:18 - Mais il n'y a pas des fois où, justement, ce truc-là de
21:21 "Oh, je le veux, il me le faut",
21:22 là, tu vois, pour le cheval, on va dire
21:24 "Ça s'est bien passé", et tout.
21:25 Il n'y a pas des fois où ça te joue des tours
21:27 ou il y a des fois où ça te frustre ?
21:28 - Non, non, en vrai, je me bagarre toujours.
21:30 Même quitte à me mettre dans la merde,
21:32 je suis toujours prêt à...
21:33 Si je veux un truc, il me le faut tout de suite.
21:35 Genre, j'ai ce besoin-là.
21:37 - La satisfaction de "Je l'ai"...
21:38 - Après, il y a des trucs qu'on peut pas avoir.
21:39 - C'est des pertes dans le métier aussi, c'est bien, tu vois.
21:41 C'est vraiment ce que tu m'entends dire, le métier.
21:42 - Bien sûr, bien sûr.
21:43 Je pense que ça m'a aggravé.
21:44 Mais dans tout.
21:45 Moi, je suis comme ça, même dans mes commerces.
21:46 Quand j'ai ouvert mon premier...
21:49 J'ai ouvert un restaurant à Thaï.
21:50 - Ouais ?
21:51 - J'ai regardé, c'était pendant le Covid.
21:53 J'ai regardé, c'était les infos.
21:55 Ils disaient "Ouais, les restaurants, ils ferment", et tout.
21:57 Et je vois ça, je me dis "Putain, ça serait bien de rouler dans un resto".
21:59 Et bien, dès le lendemain...
22:00 - Le mec a contre-courant total.
22:02 Et ça a marché ?
22:03 - Le Covid, ça n'a pas duré la vie.
22:04 Mais grave, ça a grave marché.
22:05 Thaïko, que ça s'appelle.
22:06 Je l'ai revendu aujourd'hui.
22:08 - Et tu faisais que du Uber Eats avec ?
22:09 - Non, ça marchait...
22:10 Ah, non, mais non.
22:11 Non, parce qu'en fait, j'ai fait les travaux pendant tout le Covid.
22:13 Et j'ai ouvert après Covid.
22:15 Tu vois ?
22:16 Mais donc, ouais.
22:18 Mais du coup, toute la semaine, je me suis mis à chercher le local.
22:21 Alors que j'avais aucune notion en restauration, rien.
22:24 - T'as pris des gars qui savaient ?
22:25 - J'ai pris après un chef cuistot.
22:27 - Il a encore appelé Alice, elle lui a dit "Moi, c'est les chevaux, d'accord ?
22:29 Je peux pas tout faire non plus, Ilias."
22:30 - Non, mais t'apprends sur le tas.
22:31 T'apprends en faisant des erreurs.
22:32 C'est comme ça, la vie.
22:33 Enfin, je veux dire, t'as pas besoin de...
22:34 C'est pour ça que j'ai jamais cru en l'école ou en...
22:37 - C'est fou que lui, il dit "T'apprends en faisant des erreurs."
22:39 Normalement, les erreurs que tu fais, c'est pas des grosses erreurs.
22:42 Lui, il a réussi à faire un truc pour ongles.
22:44 - Tu peux pas faire d'erreur.
22:45 - Un truc pour ongles, un restaurant en taille et deux chevaux.
22:48 - Non, non, non.
22:49 Non, mais...
22:51 - Ilias, il a acheté un yacht.
22:53 - C'est comme ça que j'arrive.
22:54 - Il a ouvert une école.
22:56 - Comment il a fait ? En faisant beaucoup d'erreurs.
22:57 - Il a détérioré la cadavre de dinosaures.
22:58 - Il a mis des trucs dans le possible, dans le raisonnable.
23:00 Aujourd'hui, il y a des gens...
23:01 On peut penser qu'ouvrir un restaurant, c'est tellement compliqué.
23:04 Alors qu'en vrai, c'est pas si compliqué que ça.
23:06 - Et des fois, il y a des trucs qui nous paraissent compliqués à faire,
23:08 alors qu'en vrai, c'est pas si compliqué que ça, en vrai.
23:10 - Oui, oui. Et on se met des barrières à nous-mêmes.
23:12 - Bien sûr, on se met des barrières.
23:13 - Moi, c'est le truc que je vois en ce moment autour de moi,
23:14 de gens qui disent...
23:15 Ils savent pas, mais ils se disent qu'ils seront pas capables.
23:18 - Surtout, il y a beaucoup de gens qui se pensent capables,
23:21 et en fait, leur entourage, il est tellement limitant pour eux,
23:25 qu'ils se disent...
23:26 - Oui, ça, c'est le plus truc.
23:27 - Moi, entourage très limitant.
23:29 Moi, mes parents, ils m'ont toujours...
23:31 Pas parce qu'ils me descendaient, parce qu'ils avaient peur.
23:34 Ils disaient non, mais tranquille.
23:35 - Oui, ils voulaient te protéger.
23:36 - Voilà. Mais en vrai, moi, tu sais que j'ai toujours fait, en fonçant,
23:39 genre, on me disait "Ouais, mais t'as fait une étude de marché ?"
23:41 Je savais même pas ce que c'était.
23:43 - Mais regarde, toi, aujourd'hui, t'as...
23:45 - Je me suis trompé sur un commerce. Un seul.
23:47 Mais c'était même pas lui.
23:48 C'est le premier restaurant que j'ai ouvert, et ça a cartonné de fou.
23:51 - Tu vendais des lacets fluos, frère.
23:53 - C'est dur, de la restauration. C'était dur.
23:55 Je me rappelle, au début, le matin, je galérais, j'avais plus de vie.
23:58 Mais oui, le soir, je venais à Paris, je faisais mes scènes ouvertes.
24:01 Moi, me voir sur scène, c'est possible.
24:04 Tous les liens pour me voir sur scène, en spectacle, au point-virgule,
24:07 et même dans le théâtre du Splendide, le 5 décembre,
24:09 ils sont disponibles dans les liens en dessous de la vidéo,
24:12 en dessous du podcast, ou en dessous de ta chaise.
24:14 Hop, hop, hop, c'est pas vrai, y avait rien.
24:16 Mais au final, ça a marché. - C'est pour ça que tu vas percer.
24:18 - J'espère. - C'est que pour ça.
24:20 - J'espère. Pas que pour ça.
24:22 - J'aime bien quand tu me regardes dans les yeux.
24:24 - Moi aussi. Je t'ai vu dans la série.
24:27 - T'as regardé quelle annonce ? - La bande d'annonces.
24:29 (rires)
24:31 - C'était un autre jour, on se croise en coulisses.
24:33 Il me dit "ouais, t'as regardé la bande d'annonces ?"
24:35 - Ça m'a grave chauffé, je vais acheter une tenue de mec militaire.
24:37 (rires)
24:39 - Il est en train de... Il t'a un check pour acheter une Jeep.
24:42 - Alice au bout du rouleau.
24:44 (rires)
24:46 - Alice en train de donner à manger aux chevaux.
24:48 - Je n'ai pas de boots, je te dis.
24:50 - En train de donner à manger aux chevaux et faire sauter un walk.
24:52 (rires)
24:54 - La pauvre.
24:56 (rires)
24:58 (rires)
25:00 - C'est qui lui ?
25:02 (rires)
25:04 - Oh, ce cut. - Moi, ce que j'aime,
25:06 c'est que ça laisse place à l'imaginaire un peu.
25:08 - Mais pourquoi il fait ça ? - Mais frère...
25:10 - Attends, c'est à Paris ? - C'est quoi ?
25:12 - Il a racheté un truc de change.
25:14 - Ah, mais il est fou.
25:16 - Attends, c'est quoi la journée de ce mec ?
25:18 (rires)
25:20 - C'est toi qui as trouvé cette vidéo ?
25:22 - Démas, c'est sur un site de raciste.
25:24 Sur un compte Instagram raciste.
25:26 - J'ai un compte Twitter secondaire
25:28 et la biographie, c'est #GénérationIdentitaire.
25:30 Et du coup, il n'y a que des racistes
25:32 qui me suivent
25:34 parce qu'ils croient que je suis avec eux.
25:36 Non, je vais te dire c'est quoi mon but.
25:38 Mon but, c'est d'avoir plein de demandes.
25:40 Tu vas sur ton compte pour l'annuler.
25:42 Une fois que j'arrive à 200, 300, 400 demandes,
25:44 - 400 racistes ?
25:46 - Là, je les accepte tous d'un coup les racistes
25:48 et je partage que des versets du Coran.
25:50 C'est sûr, ils vont se convertir.
25:52 C'est sûr, il y en a 2, 3, ils vont se convertir gros.
25:54 C'est mon objectif.
25:56 - Il est en croix, ça de ouf.
25:58 (rires)
26:00 - Et ça mon pote, tu connais, Jackpot.
26:02 (bip bip bip)
26:04 Des trucs de fous la France avec Zemmour et tout.
26:06 - T'as été victime de racisme, à mon avis ?
26:08 - Franchement, on l'est tous un peu.
26:10 - Oui, mais des petits trucs de temps en temps.
26:12 Mais genre un vrai truc raciste.
26:14 - Il a dû payer son 10 mois de loyer d'avance.
26:16 - Ouais, c'est vrai.
26:18 - Je sais, tu peux me le raconter.
26:20 - C'est vrai, partout où je vais, je dois payer 10 mois de loyer d'avance.
26:22 (rires)
26:24 - Partout où je vais, je dois payer 10 mois de loyer d'avance.
26:26 - Si je vais au resto, il paye 4 euros par an.
26:28 - Non, si je veux prendre un appartement,
26:30 genre une maison ou un local, il me demande toujours 10 mois d'avance.
26:32 - C'est toi qui produis ton spectacle.
26:34 - Je coproduis mon spectacle.
26:36 - Tu as de l'argent qui rentre, tu as une société fructueuse.
26:38 - Non, c'est...
26:40 - Et tu as des business à côté.
26:42 - La scène, c'est pas ça qui m'intéresse.
26:44 - Oui, mais je veux dire, tu as de l'argent qui rentre.
26:46 - Oui, je l'ai.
26:48 - Mais malgré ça, t'as des preuves, des bilans.
26:50 - J'ai des fils de paix, j'ai même des fils de paix de films, de tout.
26:52 - Mais malgré ça, c'est mort.
26:54 - Non, malgré ça, ils veulent beaucoup plus de garanties.
26:56 - Est-ce que tu penses que c'est parce que tu t'appelles
26:58 Iliad Zadel qu'ils veulent plus de garanties ?
27:00 - Si, j'en suis sûr.
27:02 - C'est fou que le fait que tu t'appelles Iliad Zadel,
27:04 ça soit en frein, jusqu'à ce que le fait que tu t'appelles
27:06 Iliad Zadel, ça soit un truc qui aille dans ton sens.
27:08 - Des fois, ça va dans mon sens, comme des fois...
27:10 Par exemple, la dernière fois, je suis parti...
27:12 Mes parents, ils sont partis à l'aéroport,
27:14 ils avaient un avion, moi, j'étais pas avec eux.
27:16 La dame, elle a vu Zadel, elle a dit "Vous connaissez
27:18 Iliad Zadel ?" à mon père et à ma famille.
27:20 Ils ont dit "Ouais, c'est notre fils."
27:22 Et ils ont surclassé, en première.
27:24 - Ah ouais, je vais dire ça à vous aussi, maintenant.
27:26 - Tu vois, ça, c'est stylé.
27:28 - Tu as des avantages, mais encore, je sais pas,
27:30 tu vois, mais des fois, tu as des...
27:32 Enfin, je reste un arabe,
27:34 donc on a des inconvénients.
27:36 - Frère, moi, mon appartement à recherche d'appartement,
27:38 elle est dingue, frère. Moi, c'est simple.
27:40 Moi, ma femme, elle fait pas un rebeu,
27:42 elle a pas un prénom de rebeu,
27:44 elle a pas une famille de rebeu, et frère,
27:46 elle est prof. On lui a jamais refusé
27:48 un appartement de sa vie. Ça veut dire, il y a jamais
27:50 eu une fois où elle a visité un appartement,
27:52 elle a dit "Oh, je pose un dossier." On lui a dit non.
27:54 - Tu as été la seule écharpe dans le pied de toute sa vie.
27:56 - Non, mais mets-toi à ma place, gros,
27:58 à partir du moment où elle était avec moi, elle aurait eu zéro.
28:00 - Remets-toi sérieusement en question.
28:04 - J'aurais divorcé.
28:06 - Ouais, j'aurais évité.
28:08 - À sa place, frère. - Elle a vu un rebeu
28:10 barbu qui jouait à Starfield, et qui s'est dit
28:12 "Ça, c'est mes cams."
28:14 - Non, mais frère, c'est fou, hein.
28:16 En vrai, c'est une dingue vie. - Mais c'est la vérité.
28:18 Non, toi, t'as jamais... - Non.
28:20 Non, moi, juste, parfois... - T'as galéré à trouver ton appart.
28:22 - J'ai galéré, mais c'était pas une question de racisme.
28:24 - Ah, mais ça s'appelle... - C'était une question de budget.
28:26 - Je te jure, en vrai, le prénom, moi, j'y croyais pas.
28:28 J'y disais "ouais, mais c'est sûr,
28:30 on se victimise beaucoup de fois." - Si, moi, une fois,
28:32 j'ai une vieille qui m'a insulté
28:34 dans la rue, qui m'a dit "C'est un noir de merde."
28:36 - Arrête. - Non, mais c'est bénéfique,
28:38 parce que du coup, je savais où me situer en tant que métis.
28:40 Non, mais aux yeux des Blancs, je suis pas blanc,
28:42 et aux yeux des Noirs, je suis pas noir.
28:44 - Aux yeux des Pakistanais, t'es comme... - Je suis vraiment comme eux, par contre.
28:46 T'as déjà vu les vidéos de... - Mais comment tu trouves toutes ces vidéos ?
28:48 - De mecs qui font de la bouffe en Inde, là ?
28:50 - Non. - Oh, frère. - T'as jamais vu ça ?
28:52 - Non. - En tant que restaurateur, ça va te plaire. - T'as joué à Resident Evil ?
28:54 - Non. - T'as vu le film Resident Evil ?
28:56 - Non. - Frère, c'est vraiment...
28:58 Ils font ça dans des...
29:00 Frère, je sais pas comment t'expliques... Des marmites...
29:02 - À même le sol. - Ouais, à même le sol,
29:04 où y a l'ancien truc qu'ils ont fait,
29:06 y a deux ans, qui est encore au fond.
29:08 - C'est où, ça ? - Et des ongles. - Et des ongles, possiblement.
29:10 - En Inde, je sais pas où...
29:12 Oh, frère, ces vidéos, elles sont terrifiantes. - C'est très technique.
29:14 Dans la péninsule... - Et je comprends que t'aies
29:16 des trucs de culture, aussi, de...
29:18 La street food, etc. Mais, mon frère,
29:20 quand le mec, il mélange tout à la main, comme ça, t'as des mouches par...
29:22 - Sale raciste. - Ah, ouais, je peux...
29:24 Moi, ça, je peux pas.
29:26 - Mais toi, est-ce que... Toi,
29:28 quand t'avais ton business, y a le truc un peu
29:30 comme avec les policiers, je pense, quand les gars de l'hygiène,
29:32 ils venaient, même si tu sais que t'as rien à te reprocher,
29:34 tu dis... Si tu passes pas une bonne journée,
29:36 tu dis "C'est sûr, on a oublié un truc". - Non, non, non, moi, j'étais...
29:38 En fait, moi, le restaurant
29:40 que j'avais,
29:42 les tailles, ils sont très propres. En tout cas, les Asiatiques,
29:44 ils sont grave...
29:46 propres, frère. Ils sont très carrés.
29:48 - Ouais. - Et c'est lui qui m'a
29:50 expliqué que... L'hygiène,
29:52 ils viennent souvent. - Ouais, ouais. Et en plus,
29:54 y a des normes à respecter, la chaîne du froid, tout ça,
29:56 c'est une vraie galère. - Ouais, moi, je peux...
29:58 - Toi, t'étais en re... - C'est ça que t'as entendu ?
30:00 Dans les business que t'as encore, y a encore de la restauration ?
30:02 - Non. - Ouais. - Parce que ça prend trop de temps.
30:04 - Ouais, t'as pas de vie, si t'es un restaurant... - C'est une galère, frère.
30:06 Tu sais, je pouvais faire une émission de télé
30:08 le soir, et le lendemain, on m'appelle, on me dit "T'as un problème,
30:10 dans un restaurant, faut venir". Le lendemain, j'allais à la métro.
30:12 - Ah, je sais. - Ouais. Possible.
30:14 C'était galère. Tu sais, des fois,
30:16 des gens, ils viennent pas, ils ont un problème,
30:18 le jour même, ils se mettent en arrêt...
30:20 C'est une galère. C'est une galère. Et puis,
30:22 après, je me suis aussi rendu compte que,
30:24 maintenant, vu que ça marche un peu mieux,
30:26 j'ai moins besoin d'avoir des rentrées
30:28 d'ailleurs. Tu sais, toute l'énergie que je mets
30:30 ailleurs, si je concentre tout
30:32 dans la scène et dans mon métier... - Ouais, et puis, après, tu mets
30:34 en gérance les business, et tu termines... - Voilà. Mais même si
30:36 tu mets en gérance, y a toujours un problème,
30:38 y a toujours un petit truc, c'est chiant. Même t'as la tête un peu ailleurs.
30:40 - Ouais, je comprends. - T'es impossible de pas être là, genre.
30:42 - Si tu mets toute l'énergie à 1000%
30:44 dans la scène, tu gagneras 1000 fois plus
30:46 que, tu vois. Mais au début, c'est dur,
30:48 on sait jamais quand vraiment on va réussir. Mais une fois que t'as un petit
30:50 buzz, faut vraiment le préserver, du coup,
30:52 il faut travailler à fond. - Non, non, il a entendu d'abord du buzz pour se mettre à fond.
30:54 - On trouve un gars, hein.
30:56 - Ah, la honte !
30:58 - Non, mais moi, je voyais à l'époque, déjà, je croyais que tu mettais
31:00 des vidéos sur Twitter, je crois. - Ouais, à l'époque.
31:02 - Y a beaucoup de vidéos qui tournaient sur Twitter. - De fou.
31:04 C'est le premier truc qui m'a rendu... Twitter, personne mettait des vidéos sur Twitter
31:06 à l'époque. - Les gens, ils avaient peur ?
31:08 - Ouais, mais moi, j'en mettais. Donc,
31:10 je me faisais vraiment bien tuer. - C'est un plaisir.
31:12 - Mais j'avais beaucoup... Après, mes vidéos, elles faisaient des 20 000 retweets,
31:14 15 000 retweets, quand c'est connu avec Kazza.
31:16 - Putain. - C'était fou.
31:18 Et après, j'ai arrêté ce réseau social
31:20 de psychopathe.
31:22 Tu sais qu'il y a des gens sur Twitter ?
31:24 Tu veux que je te raconte ? - Dis-moi. - Y a des gens,
31:26 ils font genre...
31:28 C'est des Arabes. Ils créent des comptes
31:30 de racistes.
31:32 - Je ne crois pas une seconde.
31:36 - Il a pressé...
31:42 - Regarde-moi le...
31:44 - C'est liké, c'est liké.
31:46 - Oh, les nibards !
31:48 - Il a pressé...
31:50 - Bah, moi, si vous voulez venir à mon spectacle,
31:52 je suis actuellement au Palais des Glaces.
31:54 Donc là, il n'y a plus de place, mais on va rajouter des dates.
31:56 Je ne sais pas quand vous verrez cette vidéo,
31:58 mais tous les liens sont dans la bio. Il y aura des liens dans la bio,
32:00 partout dans la bio Instagram.
32:02 - Allez, on va voir.
32:04 - Il a pressé l'orange dans son nichon.
32:08 - Dans son ins. Mais t'imagines... - C'est un presse-orange.
32:10 - T'imagines la dureté du téton pour faire ça, frère ?
32:12 - Moi, j'ai déjà fait tomber un mec bourré sur les rails du métro.
32:14 - Ah ouais ? - Sur les rails du métro.
32:16 - J'ai poussé... - Moi, j'aime bien parler
32:18 avec des gens bourrés. - Attends, attends, attends.
32:20 - Quoi ? - Tu l'as poussé ?
32:22 Sur les rails du métro ? - Oui, en fait, j'avais zappé
32:24 qu'il y avait les rails de ce côté-là. - C'est une tentative de meurtre.
32:26 - Il était, tu sais, comme ça, il nous collait et tout.
32:28 Et j'avais zappé qu'il y avait les rails de ce côté-là.
32:30 Et donc, c'est parti en... - Ah, il te collait, genre ?
32:32 - Hop, hop, il y avait les rails.
32:34 Mais après, ça l'a remonté et tout.
32:36 - OK. Ça l'a remonté.
32:38 - Non, mais les gens, ils l'ont remonté et tout.
32:40 Et mon pote, il a mis un gros coup de poing dans le...
32:42 - Tu as regardé ?
32:44 - Dans le truc d'arrêt d'urgence.
32:46 Alors qu'en fait, il fallait juste l'enlever
32:48 et appuyer, donc il s'est éclaté la main.
32:50 - Il t'a pété la vitre, genre ? - Ouais, en fait, c'est...
32:52 - C'est comme pour Jason Statham. - Il y a une vitre que t'as juste
32:54 à pousser, et après, il y a un bouton derrière.
32:56 Pour éviter que les gens les appuient sans faire exprès.
32:58 Et lui, frère, il a vu la vitre, il s'est dit "il faut la péter", tu vois ?
33:00 Il a fait "Wouah !" Et c'est comme si tu tapais contre un mur.
33:02 - T'as vu le mec qui fait les trucs
33:04 du point qui tombe et il met des coups de poing ?
33:06 "Tiens, les gens qui font ça, j'en ai marre."
33:08 "Quelle est la... ?"
33:10 "Ils mettent des pièces d'un euro pour taper un euro."
33:12 - De ouf. - C'est dingue, frère.
33:14 - Ouais, alors qu'il y a plein de gens dehors qui ont tapé
33:16 gratuitement.
33:18 - T'as jamais bu d'alcool, toi ?
33:22 - Ah si, une fois, on m'a fait boire.
33:24 Mais on m'a pas dit.
33:26 - Ouais, pareil. - Genre, je dis "donne-moi un Virgin Truc".
33:28 - Moi, j'ai jamais bu une goutte d'alcool de ma vie, et pareil,
33:30 j'ai demandé à une meuf... - Virgin Truc ?
33:32 - Ouais, Fanta, moi j'ai demandé Fanta.
33:34 - Bah, Fanta, c'est ton gars, le flex, quoi, frère.
33:36 - Fanta, à la base, normalement, il n'y a pas d'alcool.
33:38 - Ma parole, elle a compris "Vodka Fanta", et je sais pas qui fait ce mélange.
33:40 Comment elle a pu mélanger ça ? - C'est qu'il m'a fixé à tel point que...
33:42 Tu sais que moi, parfois, avant,
33:44 ça m'est arrivé, j'étais en soirée, je prenais du Coca,
33:46 et il me disait "Oh putain, gâche pas le Coca !"
33:48 Parce qu'il fallait le mélanger avec du rhum,
33:50 du whisky, des trucs et tout.
33:52 Il me disait "Oh putain, gâche pas le Coca !" - Ouais, ouais, en mode
33:54 "Tu nous niques le cocktail." - "Tu nous niques le cocktail."
33:56 - T'es un débile. - Moi, je bois plus d'alcool. - Pourquoi ?
33:58 - J'ai arrêté. Il m'est arrivé...
34:00 Je me suis fait me chier dessus.
34:02 Une fois, à cause de l'alcool. - T'as failli te quoi ?
34:04 - Me chier dessus. - Pourquoi ?
34:06 - C'est la dernière fois que j'ai bu de l'alcool de ma vie.
34:08 - T'as failli te chier dessus ?
34:10 - J'étais chez Puyoul, on avait fait une soirée,
34:12 on avait bu et tout.
34:14 Tu bois parce que t'es jeune,
34:16 tu bois même pas pour le goût de l'alcool,
34:18 tu bois pour "Eh, si tu bois pas ça..."
34:20 Et donc, je bois, et le lendemain,
34:22 on retourne dans un bar, etc., je bois pas.
34:24 Et puis, y a un truc qui fait que quand ton corps
34:26 veut évacuer l'alcool, ça contracte
34:28 ton estomac
34:30 et ton colon, et en fait,
34:32 ton corps se dit "Il faut que je gâche."
34:34 Et en gros, je suis au fond du bar,
34:36 et là, je dis à mon pote "Passe-moi les clés de chez toi,
34:38 il va falloir que j'aille gâcher."
34:40 Il me dit "Non, mais je suis dans le bar."
34:42 Et là, je lâche un tout petit pet.
34:44 - Oh, l'erreur ! - Et non, et non !
34:46 Et à l'odeur du pet, tu sens
34:48 que c'est pas un truc que tu peux faire dans un bar.
34:50 Et donc, il me passe
34:52 les clés de chez lui
34:54 et je traverse le bar, on était tout au fond,
34:56 et je traverse, y a du monde et tout, et je fais "Pouf !"
34:58 Vraiment le petit poussé, frère.
35:00 Et les gens, ils se retournent.
35:02 - Le bar commence à s'évacuer.
35:04 - Et finalement, je sors du bar, et là, j'ai 10 minutes à pied
35:06 jusqu'à chez mon pote. - T'es mort !
35:08 - Et frère, quand je te dis que j'ai dû me parler
35:10 dans ma tête en me disant "Frère, tu vas pas
35:12 de chez tu." Frère, tu vas quand même pas de chez tu.
35:14 - Tu sais quoi ? Mais ça arrête de se parler.
35:16 - Et y a un moment, en fait, ce qui m'a fait le plus peur, c'est pas que j'ai failli
35:18 me chier dessus, c'est que très vite, j'ai accepté la possibilité
35:20 que j'allais pouvoir me chier dessus.
35:22 En me disant "Bah frère, au pire..." Vraiment, au bout de
35:24 deux minutes de lutte psychologique,
35:26 je me suis dit "Bah, je me suis tu quoi ?"
35:28 Au pire, je me douche.
35:30 Et frère, je suis rentré,
35:32 et les gens, ils me regardaient
35:34 "Salut, ça va ? C'est là ? Ouais, tu sais, tu marches, t'as plus la même..."
35:36 - En plus, les gens, ils te reconnaissaient ?
35:38 - Y a peut-être des gens qui m'ont reconnu, mais genre vraiment...
35:40 - Ah, t'étais déjà connu ? - Pâle !
35:42 Transpiration, genre. - Ouais, ouais, je connais ce caca là.
35:44 - Pareil, mais ça m'est arrivé deux fois ce caca là, moi.
35:46 J'ai eu deux cacas comme ça,
35:48 mais écoute-moi, une fois, je suis en voiture,
35:50 caca, et le caca... Ça prévient pas
35:52 un caca comme ça. - Ouais, ouais, ouais.
35:54 - Il débarque, c'est la bac à 6h du matin. - Mais quand tu te parles à toi-même,
35:56 "Ah, putain, je vais me chier dessus !"
35:58 - Et tu te parles à toi-même, c'est très mauvais signe.
36:00 - Eh bah, la vie de ma mère, j'allais me chier dessus.
36:02 Mais sur place, dans la voiture,
36:04 j'ai dû arrêter la voiture.
36:06 Les voitures pleines derrière moi, ça klaxonne, ça klaxonne,
36:08 j'ai arrêté la voiture au milieu de la route,
36:10 j'ai fermé, j'ai dit "Désolé, je dois me chier dessus."
36:12 Je suis parti dans un restaurant,
36:14 j'ai chié, les gens, ils klaxonnaient, j'entendais, dans le restaurant.
36:16 - T'as vu, on dirait ton corps,
36:18 au plus tu te diriges vers les toilettes,
36:20 au plus tu vas te chier dessus. - En fait, ton corps,
36:22 dès qu'il sait que c'est possible... - Dès qu'il voit la cuvette.
36:24 - Il l'ouvre. - Ouais, mais...
36:26 Alors que normalement, moi, je suis un mec,
36:28 je prépare un peu le terrain quand j'arrive aux toilettes.
36:30 - Tu fais quoi, genre ? - Bah, il met du papier,
36:32 des trucs... - Ah, la toilette publique ?
36:34 - Ouais. - Ou tous les toilettes ? - Ah, partout, même chez moi,
36:36 j'ai pris l'habitude. - C'est-à-dire, tu fais quoi, genre ? - Je sais pas, c'est agréable.
36:38 - Tu mets du papier sur la cuvette,
36:40 chez toi. - Non, mais c'est pas pour l'hygiène.
36:42 Parce que c'est agréable. - Mais pourquoi je t'achète pas, genre,
36:44 les... - Y a des cuvettes avec la moumoute. - Ah, ouais,
36:46 y a des cuvettes moumoute, un matelas et tout. - Tu vois, j'aimerais que tu achètes ça.
36:48 - Tu veux qu'on t'achète ça ? - Hein ? - Je sais pas, ça...
36:50 - On peut t'acheter ça ? - C'est pas esthétique, hein. - Il a dit, c'est les toilettes tuning.
36:52 - On va t'acheter ça. - C'est les toilettes tuning,
36:54 avec les... - Y a des toilettes avec des trucs plastiques
36:56 chauffants, genre. - Ah ouais ? - Ouais. - Mais frère,
36:58 t'sais où tu te lèves, ça fait... - J'ai vu...
37:00 - Et ça vous est jamais arrivé avant de monter sur scène ?
37:02 - De chier ? - Ah, mais si, mais frère.
37:04 - Non, non, non. - Mais moi, je t'explique. - Genre, tu dois te chier dessus,
37:06 genre, 30 secondes,
37:08 t'as ta première partie, il y a
37:10 Jadel et les gars, putain, je dois
37:12 trop me chier dessus. - Non, mais là, il faisait une voix de quoi ?
37:14 - Non, tu dois chier, tu dois pas te chier dessus.
37:16 - Je dois me chier dessus. - Non, non, mais c'est...
37:18 - Si je chie pas dessus, il se sent très mal.
37:20 Il a un budget pantalon, il a un budget
37:22 pantalon, il a un budget pantalon. - Moi, je dois me chier. - Il a dit, ça c'est trop méchant
37:24 pour des toilettes. Il a dit, ça c'est trop méchant pour des
37:26 toilettes. - Je respecte au pari, c'est canalisation,
37:28 il faut que je remette, je mets ça dans mon jogging, prend un.
37:30 - Moi, frère, je pense, moi, ça m'est déjà arrivé avant de monter sur scène
37:32 de Georges Deramby et tout, et justement, je pense,
37:34 faut monter sur scène, à ce moment-là. - Ouais, ça te guérit un peu.
37:36 - Ouais, t'oublies tout et... - La scène, c'est magique.
37:38 - Ton corps, il se met dans un truc où t'es tellement
37:40 dans l'urgence que... Vas-y, le corps,
37:42 il gère ça tout seul, toi, t'es dans d'autres problèmes. - Mais tu sais quoi ? Grave.
37:44 Et même, encore plus, quand t'as des douleurs et tout,
37:46 ça vous est jamais arrivé que vous avez des douleurs, genre à la jambe
37:48 ou à la main ? - Et tu montes sur scène, t'as plus rien. Et tu sors de scène,
37:50 tu l'as encore. - Ouais, de fou. - Mais moi, en fait,
37:52 ce qui m'arrive, c'est que parfois, une fois, je me rappelle,
37:54 on parle beaucoup de caca, mais avant de monter sur scène,
37:56 une envie de... Tu vois, ce genre de truc-là.
37:58 - Ah, le ventre. - Je monte sur scène,
38:00 plus rien. Sauf qu'en fait, c'est parce que t'as de l'adrénaline
38:02 du début, tu vois. Et au bout de 30 minutes, mon corps, il se dit
38:04 "C'est bon, on est à la maison, on est chez nous."
38:06 "Ah, euh... Frère, je sors,
38:08 et tu sors, et tu bombardes."
38:10 - Ah, mais oui, mais... - Il y a des fois, il sort de scène
38:12 et il court. - Ouais, frère.
38:14 - Et il court. J'étais dans les loges,
38:16 j'étais en train de...
38:18 Et là, il me dit "Il faut que je chie." Et il court,
38:20 il court, il court, et il chie, et les gens,
38:22 ils attendent. Parce qu'il y a la rappelle.
38:24 Et donc, il chie, et il revient
38:26 et il dit "Merci à tous."
38:28 - Le gars ! - Putain, t'as chié vite,
38:30 tu vois ? - Ouais, j'ai fait un truc explosif.
38:32 - Tu dépêches. - C'est vraiment le "Kha !"
38:34 - En plus, ça se rend loin, les toilettes du grand point virgule.
38:36 - T'as tous les escaliers. - Il faut descendre deux étages.
38:38 Putain, c'est...
38:40 Frère, j'aurais chié dans le jardin, derrière là.
38:42 Le petit jardin derrière le théâtre, là.
38:44 - Dans le petit son. - Derrière, il y a une école.
38:46 Le lendemain, ils auraient kiffé.
38:48 Pleine canicule, "Bon, on va
38:50 fermer les fenêtres."
38:52 - Les Adèles, merci.
38:54 - Merci, les mecs. - Putain, j'ai envie de
38:56 te voir sur un cheval, maintenant.
38:58 - Moi, j'ai envie de te voir sur scène.
39:00 - Avec plaisir.
39:02 - Avec un cheval.
39:04 - Quand tu fais le zénith, monte avec un cheval.
39:06 - Y a déjà Alex Lutic. - Merci d'avoir regardé
39:08 cet épisode, ce nouvel épisode
39:10 de Prétexte, quelque part. - Oui.
39:12 - On va garder ce nom. - Prétexte, du coup.
39:14 - A la semaine prochaine pour d'autres aventures
39:16 et d'autres histoires toujours plus rocambolesques.
39:18 (Générique)
39:20 ---

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