AC Milan - PSG : la communication plus détendue et souriante de Luis Enrique

  • l’année dernière
Tout est affaire de contexte évidemment mais force est de constater que les meilleurs résultats/contenus ont semble-t-il détendu un peu plus le coach du PSG, Luis Enrique. On se souvient de l'échange .entre l'Espagnol et le journaliste Alexandre Ruiz ou même son visage renfrogné après le débâcle à Newcastle (4-1)... L'ancien entraîneur du Barça semble avoir ajouté du sourire et plus de détente dans sa communication. Ce qui n'est pas pour déplaire aux suiveurs du club de la capitale. 
Transcript
00:00 - Oui, vous avez remarqué Louis Cédric, il chambre un peu les journalistes, il est plus sympa, il est plus souriant.
00:05 - C'est très bien.
00:06 - Mais tu sais, dans les changements du PSG cet été, il y en a eu un qui n'a pas été le plus spectaculaire sans doute,
00:12 c'est l'arrivée d'un dire-com français.
00:15 - Alors c'est un patron de France Foot.
00:16 - Oui, mais je trouve qu'il y a depuis quelque temps au PSG une capacité en termes de com
00:21 à être un peu plus réactif, un peu plus proche de la...
00:24 Le fait par exemple que les joueurs donnent des interviews, etc.
00:27 Je ne le connais pas, donc je parle en toute liberté.
00:31 Je ne le connais pas et je ne sais pas quel est son travail au quotidien.
00:35 Mais je constate que dans la com en tous les cas, ça participe aussi du mieux du PSG.
00:39 - Et c'est surtout que... Alors ça c'est vrai, tu as raison de le dire.
00:42 - Je pense qu'il est capable lui de dire à Enrique quelques messages assez quand même...
00:46 C'est pas très compliqué honnêtement de se mettre les journalistes dans la poche.
00:49 - Et c'est pas que j'étais contre l'année dernière ou celle d'avant,
00:50 c'est que comme je l'ai dit mille fois, le vestiaire était tellement moisi
00:55 que c'était impossible d'aller dire... - Il est arrivé en cours d'année, non ?
00:58 - C'était impossible d'aller dire aux starlets qu'il y avait dans ce vestiaire
01:01 de donner une interview, de parler ou quoi que ce soit.
01:04 Tout a changé de ce côté-là.
01:06 Non, puisque tu parles de lui, je n'arrêterai jamais de lui faire le reproche
01:12 de faire rentrer des gens qui ne doivent pas rentrer en tribune de presse.
01:14 Ça, c'est très grave. - Oui, c'est vrai.
01:17 - Quoi, tout ce qui est influenceurs... - Oui, oui.
01:20 - Une tribune de presse, c'est composé de journalistes.
01:22 - C'est un métier avec une éthique, avec une character.
01:25 - Je lui ai dit. C'est une faute.
01:28 - Bon, lui, il est directeur de la com', il n'est pas...
01:30 - Oui, ne t'inquiète pas, s'il veut, il peut dire quelque chose.
01:33 - Non, mais lui, il a un avis de communicant, pas de journaliste.
01:37 - Mais je suis journaliste.
01:40 - T'as un avis de journaliste, moi aussi, Daniel,
01:41 mais les communicants ont sauvé toute notre vie.
01:44 - C'est un anecdotique.
01:45 - Oui, je rappelle qu'un quart de la tribune de presse a été amputé
01:49 pour laisser la place à des invités influenceurs du club.
01:53 Alors, écoutez Lucien Riquet, il parle de son plan de jeu.
01:55 - L'influence du club, c'est les résultats.
01:57 Et on verra, et le recrutement que loue Daniel,
02:00 on verra lorsque la porte va croître, lorsque les grands matchs vont arriver,
02:06 quelle sera la vérité de ce recrutement-là.
02:08 - On écoute le coach du PSG.
02:09 - Le plus logique, c'est d'oublier le match aller.
02:14 Ce sera différent.
02:15 On a une idée très claire de ce qu'on veut faire.
02:17 Avoir plus sur le ballon, ce crée plus d'opportunités face à un adversaire difficile
02:21 qui a besoin de points dans ce groupe, comme toutes les autres équipes.
02:23 L'objectif, c'est que ce soit eux qui s'adaptent à nous.
02:25 On pense toujours à la même chose.
02:27 Le but avec le ballon est très clair.
02:28 Et lorsqu'on ne l'a pas, on veut le récupérer le plus rapidement possible.
02:32 - À intenter récupérer le ballon le plus vite possible.
02:34 - Voilà ce que nous dit Lucien Riquet.
02:38 Plus souriant, certes, mais enfin,
02:41 il ne dit pas forcément des trucs de ouf sur ce qu'il va faire demain.
02:44 Bon, après, c'est un peu le jeu des conférences de presse d'avant-match.
02:46 Un entraîneur en conférence de presse près Ligue des champions,
02:50 il va pas nous...
02:51 On connaît des trucs qui disent des trucs de ouf.
02:52 - Non, c'est pour ça que je dis qu'effectivement, c'est pas s'attendre.
02:55 - On aurait pu s'en passer, mais on a perdu trois minutes, franchement.
02:58 - Tu crois ? - Ouais.
02:58 - Est-ce que Fabrice Hocken, c'est là ?
03:01 Dans 15 secondes, me dit-on.
03:02 Parce que c'est lui qui est intéressant dans cette histoire.
03:05 - Il est à Milan, Fabrice. - Il est là, Fabrice.
03:07 - Parce qu'il a l'impression qu'il est en Amérique du Sud.
03:09 - Non, il est là. Il est à petit Sud, comme moi.
03:11 - Non, je suis bien à Milan.
03:13 - Ouais, alors raconte-nous le Louis-Henriquet que t'as vu, là.
03:18 - Très avenant, agréablement surpris.
03:20 La dernière fois que je l'avais quitté, c'était le soir d'une défaite cuisante
03:24 et assez lourde pour le Paris Saint-Germain.
03:26 À nous qu'à seul, 4 buts à 1.
03:28 Et c'est vrai qu'il était très, très difficile.
03:30 Enfin, c'était compliqué d'échanger avec lui,
03:33 difficile même de lui poser des questions sur le jeu.
03:35 J'avais l'impression que peu importe ce que j'allais lui demander,
03:38 il allait se braquer.
03:39 Même chose en conférence de presse.
03:41 Et c'était un petit peu ça, la musique, depuis qu'il était arrivé.
03:44 Et là, aujourd'hui, agréablement surpris, parce que très souriant,
03:48 très avenant également, la petite blague qui va bien,
03:50 disponible pour discuter de tous les sujets.
03:53 Ça s'est poursuivi également en conférence de presse.
03:55 La question de savoir s'il a eu des consignes,
03:57 moi, j'ai demandé un petit peu au club de savoir ce qui s'était passé,
04:00 parce que c'est vrai que c'est quand même un virage à 360 degrés.
04:03 Vraisemblablement, il n'y aurait pas eu de consignes.
04:05 En tout cas, c'est le message qu'on fait passer de manière officielle.
04:08 Après, peut-être qu'en haut lieu, on lui expliquait aussi
04:11 que ça pouvait être intéressant d'avoir des relations,
04:15 en tout cas, qui ne sont pas...
04:18 - Normales, pas bonnes ni mauvaises, juste normales.
04:21 On ne veut pas que ce soit bien ou que ce ne soit pas bien.
04:23 Il faut juste que ce soit normal.
04:25 - Ça, c'est possible.
04:26 Qu'on lui ait imposé, je n'y crois pas du tout à cette thèse-là.
04:29 En revanche, qu'on lui ait donné quelques petits conseils,
04:31 ça, c'est possible.
04:32 En tout cas, c'est agréable d'échanger avec lui,
04:35 parce qu'on peut réellement parler football.
04:37 Et pour le coup, il accepte d'expliquer,
04:39 avec évidemment sa version, mais d'expliquer ses choix.
04:42 - Merci.
04:43 Merci à tous !

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