Anne Hidalgo au soleil - Gérémy Crédeville part en live - Vidéo Dailymotion

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Pas évident en ce moment de trouver une actualité sympa pour en faire une chronique.. Heureusement Gérémy vous a trouvé une histoire un peu husky otarie, ou comme on dit : loufoque.  Retrouvez « Gérémy Crédeville part en live » dans la Bande Originale sur France Inter et sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/geremy-part-en-live

Transcript

00:00 Et voici venir Jérémy !

00:02 C'est là, c'est le monsieur qui veut fouiller le portable de Julien Binoche !

00:07 Pas évident en ce moment de trouver une actualité sympa pour en faire une chronique.

00:10 Avant j'ouvrais Instagram, il y avait des culs, c'était super.

00:13 Maintenant que je vois ça, ça me fait un peu chialer.

00:15 Mais je vous ai trouvé une petite histoire sympathique.

00:18 Une histoire un peu husky-otari, ou comme on dit, loufoque.

00:23 Ça y est, la mer est rentrée de Tahiti.

00:29 En effet, Anne Hidalgo, la célèbre maire de Paris,

00:33 est revenue de trois semaines en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti pour ses vacances.

00:37 Un voyage officiel.

00:38 Un déplacement outre-marin estimé par la mairie de Paris à 60 000 euros.

00:43 Ça fait cher le Club Med.

00:44 Surtout qu'en estimation, généralement, ils ne sont pas hyper bons à la mairie de Paris.

00:48 Les travaux, il y en a pour trois mois.

00:50 Ça fait cinq ans et demi que tu lis ça, Jérémy.

00:52 Ce voyage avait pour but, selon la mairie, de travailler sur trois dossiers.

00:56 La nuit blanche qui sera placée en 2024 sous le symbole des Outre-mer.

01:01 Mais ça, ça a été annoncé une fois qu'elle a atterri là-bas.

01:03 L'urgence climatique.

01:04 Pour ça, il fallait faire 15 000 km d'avion pour aller dire aux Tahitiens "Puissiez dans les douches".

01:09 Et enfin, l'inspection des infrastructures pour l'épreuve de surf des Jeux Olympiques de Paris à Tahiti.

01:15 Voilà, Tahiti, endroit "peaceful", Paris, endroit "full of peace".

01:19 Après, il est vrai que certaines compagnies d'aviation low-cost indiquent Paris en destination et vous font atterrir à bové.

01:25 Quand on arrive, on se dit qu'effectivement, ça sent bové.

01:27 Mais là, 15 000 km, soit plus de 306 fois Paris-Melun, pour rejoindre le lieu où doit se dérouler l'épreuve de surf de Paris 2024,

01:35 on comprend mieux l'augmentation du pass Navigo.

01:37 Autrement appelé "pass Navigo".

01:39 Putain, c'est cher !

01:40 80 cents de balles par mois pour faire ton trajet domicile-travail en RER sans jamais être en retard.

01:45 Ça, c'est une épreuve au lin.

01:47 Tu me diras, c'est moins cher qu'un billet pour aller voir le premier tour des épreuves d'haltérophilie.

01:50 Mais bon.

01:51 Pour info, l'épreuve de surf dure quatre jours.

01:54 Sachant qu'Anne est restée plus de trois semaines, depuis combien de temps se fout-elle de notre gueule ?

01:59 D'autant plus que le président des JO de Paris 2024 ainsi que la ministre des Sports étaient déjà rendus sur place il y a deux mois.

02:05 Évidemment, à leurs frais du contribuable.

02:07 On ne les a pas vus, par contre, inspecter les tables de ping-pong de l'arène à Sud, super ce rebond Francis !

02:13 Ces déplacements à Tahiti servent à valider la construction d'une tour d'observation pour cinq juges et pour quatre jours.

02:19 On a des drones, mais on veut une tour.

02:21 Ce qui est pire, c'est qu'une tour d'observation existe déjà sur place.

02:24 Elle est en bois, installée à chaque compétition de surf.

02:27 Et à la fin de la compétition, elle est démontée comme une trentenaire à un bal des pompiers.

02:30 La tour, en projet de construction, est en aluminium et coûterait 4,4 millions d'euros.

02:38 1,1 million d'euros par jour de compétition.

02:41 Et ce n'est pas un joueur de foot, c'est une tour.

02:43 Tu lui mets un short et un ballon, elle ne va pas bouger.

02:45 4,4 millions d'euros, tu achètes une villa.

02:47 Pas une tour de 14 mètres de haut.

02:49 4,4 millions d'euros, c'est pourtant le prix à payer pour fabriquer cette tour et enculer le corail.

02:54 Car il y a un câble internet à faire passer dans le corail ainsi que des fondations en béton.

02:58 La Baie-Pierre, c'est une fondation en béton.

03:00 À quoi servirait ce câble internet ?

03:03 À capter les images du drone qui ne filme pas.

03:07 En creusant le corail, les travaux pourraient modifier les vagues sur lesquelles l'épreuve doit se dérouler.

03:11 Si elle se déroule.

03:12 Oui, parce que l'épreuve ne peut se faire que si la météo le permet.

03:15 Donc 4,4 millions d'euros, ça fait un peu cher le...

03:17 Peut-être.

03:19 Annie Hidalgo est donc partie 3 semaines pour un jour de visite sur le site de l'épreuve olympique.

03:22 Visite qui avait lieu le 21 octobre seulement.

03:25 Une grande absente.

03:26 Annie Hidalgo.

03:27 Elle n'y est pas allée.

03:28 Mais non !

03:29 Oui, la raison donnée, il fallait éviter d'attiser les tensions locales liées à la construction de cette tour.

03:33 En tout cas, une chose est sûre, avec tout ça, à Tahiti, ils n'ont pas ri.

03:38 Oh joli !

03:39 Bravo Jérémy !

03:41 C'est vrai malheureusement.

03:44 Donc Jérémy, 17 et 18 novembre à Lille, le 22 à Clermont et le 24 près d'Arcachon à Marcheprime.

03:50 Oui, mais moi j'avais lu qu'elle avait payé son propre...

03:53 Elle a fait une partie vacances.

03:54 Mais il y a quand même 60 000 balles qui ont été versées pour toute la délégation.

03:58 On me dit qu'elle a payé son billet retour.

04:00 Non, en fait, de la famille à Tahiti, qu'elle est allée voir, elle a pris le billet retour pour revenir à Tahiti.

04:07 Moi ça me fait plaisir de payer pour que cette femme se détende un peu.

04:11 Il faut penser aussi aux autres.

04:12 Ou qu'elle quitte Paris.

04:13 Le truc c'est que la tour existe déjà.

04:16 Enfin, il y a déjà une tour en bois.

04:17 Mais c'est dingue.

Anne Hidalgo au soleil - Gérémy Crédeville part en live

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