Ce mercredi, l’ensemble des 29 salariés du laboratoire Technopole Pathologie entame leur deuxième jour de grève. Ils dénoncent des conditions de travail qui deviennent de plus en plus compliquées, ainsi qu’une valorisation salariale trop faible, comme l'explique Adélice Poinas, technicienne de laboratoire.
Une interview de Nathan Vacher.
Une interview de Nathan Vacher.
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00:00 on en a marre, clairement on est tout à bout, le personnel est épuisé et voilà,
00:04 on a une conscience professionnelle, on sent qu'il y a des patients derrière,
00:08 c'est important de faire du bon travail et aujourd'hui on ne peut plus faire du
00:12 bon travail avec l'épuisement qu'on a, les conditions qu'on a et surtout une
00:16 valorisation du personnel parce qu'on a un métier quand même à responsabilité
00:19 et on traite des prélèvements quand même des patients. C'est historique
00:23 parce qu'il y a des personnes qui sont là depuis plus de 30 ans, il n'y a jamais
00:26 eu de grève dans ce labo donc il y a quand même 100% du personnel qui fait la
00:30 grève et c'est quand même, nous on demande quand même 10% d'augmentation
00:34 sur nos salaires actuels et ils nous proposent que de 2,5% donc qui est loin
00:41 quand même de ce qu'on demande aujourd'hui donc on veut rien lâcher.
00:44 C'est un problème global parce qu'il y a eu quand même une augmentation du travail,
00:48 mine de rien il y a eu quand même plusieurs labos qui se sont fermés aussi
00:51 sur Saint-Etienne, on a récupéré beaucoup de prélèvements donc le
00:56 travail a augmenté et c'est certain et les locaux n'ont pas changé.
00:58 Donc ça fait plus de 20 ans que le labo est le même alors que le personnel a
01:03 presque doublé donc aujourd'hui les conditions sont quand même compliquées
01:06 parce qu'on se rend dedans, on ne peut même pas marcher correctement dans le
01:11 labo, faire nos analyses correctement sans se rentrer dedans.