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7 ans après son dernier album "À nos corps-aimants", Olivia Ruiz revient en tant que chanteuse avec le single "La réplique". L'album suivra l'année prochaine. Était-elle fâchée avec la musique ? Comment est revenue l'envie d'écrire et de composer ? Quels sont ses projets ? La chanteuse et écrivaine de 43 ans se confie dans RTL Bonsoir.
Regardez L'invité de RTL Soir du 08 novembre 2023 avec Marion Calais et Julien Sellier.

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00:02 Julien Celié, Marion Calais et Cyprien Sini, RTL bonsoir
00:09 RTL bonsoir la deuxième heure de l'émission elle commence vraiment maintenant et la bande s'élargit
00:14 puisqu'après Cyprien, Marion et Alex Vizorek c'est notre mister musique Steven Bellery qui nous rejoint. Salut Steven !
00:20 Salut à tous !
00:21 Tous ensemble nous accueillons maintenant notre grande invitée la comédienne, écrivaine, chanteuse Olivia Russe. Bonsoir Olivia !
00:27 C'est vrai que ça fait blague ! Non mais non pas du tout !
00:30 C'est un CV bien rempli, nous sommes ravis de vous recevoir parce que sept ans après votre dernier album vous sortez aujourd'hui un nouveau single "La réplique"
00:37 Je suis de celle qui nage contre courant, qui refuse le sang suivant, qui refuse d'être la réplique de la réplique de la réplique
00:47 Celle que personne ne peut attraper, ni tenter d'emprisonner, sans que je réplique, que je réplique, que je réplique
00:56 La réplique, vous jouerez ce tout nouveau titre dans quelques minutes dans ce studio pour nous et surtout pour les auditeurs
01:05 Ce sera votre première prestation live ever d'ailleurs. L'album arrive l'année prochaine, on a déjà hâte
01:12 Je crois que vous avez du mal toutefois avec le terme "retour" parce qu'il y a quand même eu 2 livres et 120 dates de votre spectacle "Bouche cousue" depuis le dernier album
01:20 Oui et puis des grosses tournées de lecture musicale qui allaient avec chaque roman
01:23 Effectivement, moi je n'ai pas la sensation d'être vraiment partie, du coup ça m'amusait ce terme "retour"
01:28 Mais pas de là à dire qu'il me dérange, c'est vrai que c'est un retour discographique, il y a longtemps que je n'ai pas gravé une chanson inédite
01:34 À nos corps aimants, votre dernier album avait eu un petit peu moins de succès. Est-ce que vous avez été ou pas fâchée avec la musique ?
01:41 Est-ce que vous avez eu besoin de vous éloigner un peu des studios, de l'écriture de chansons ?
01:44 Alors ce dernier disque a eu une vie difficile dans le sens où tout était en retard, j'ai changé de maison de disque juste avant la sortie
01:54 Donc il y a un contexte qui expliquait cette situation un peu moins fun que les précédentes
01:59 Mais je ne peux pas parler de fâcherie parce qu'on a quand même fait 150 concerts à guichet fermé
02:05 C'est sûr que j'étais habituée à des chiffres colossaux, donc forcément là quand on m'a dit "45 000"
02:11 Mais combien d'artistes rêvent de vendre 45 000 aujourd'hui ?
02:14 Donc voilà, je ne peux pas dire que je l'ai mal vécu
02:19 L'envie de revenir à l'écriture, à la composition, elle s'est manifestée quand et comment ?
02:23 Il y a eu un déclic ou alors c'est venu progressivement ?
02:26 Non, je crois que c'est venu tout doucement, insidieusement, une envie de remuer le bassin justement, d'une ambiance un peu plus électrique
02:34 Cette fois j'avais envie de retrouver cette électricité de mes concerts liés à Odi
02:41 C'est aussi des périodes de vie ? Est-ce qu'à un moment donné vous vous êtes dit "bon les concerts tourner dans toute la France"
02:45 Alors que vous avez un petit-fils qui était tout petit au moment du dernier album, Nino
02:49 Vous aviez besoin aussi peut-être de couper un petit peu ?
02:51 Oui, après deux ans, lui il a vécu deux ans dans un tourbus, c'est super !
02:56 C'est une expérience
02:57 Il a adoré !
02:59 Il y a la tasse pour Rocher
03:00 Depuis que l'asthme me poursuit, j'ai décidé d'arrêter
03:04 Non, c'est vrai qu'il y a quelque chose quand même qui est frustrant dans le fait d'imposer ça à un petit garçon
03:11 Puis ensuite, la maternelle étant obligatoire, si je voulais être un peu là, il fallait que je trouve une autre façon de m'exprimer
03:19 Et là, comme du pain béni, le roman est arrivé
03:23 La réplique, nouvelle chanson très contemporaine, une production puissante qui mêle l'électro, un peu de reggaeton, la chaleur latine
03:29 La voix très en avant, ça tranche quand même un petit peu avec vos anciennes chansons
03:32 Vous aviez envie de quoi ? De surprendre encore et encore ?
03:35 Ça, vous aimez nous piquer ?
03:37 Alors, vous savez, en fait, Steven, c'est moi que j'ai besoin de surprendre tout le temps
03:41 Je m'ennuie très vite
03:43 Et donc, je cherche de l'amusement
03:45 Comme un enfant, quand il a trop joué avec des jouets, il s'en achète de nouveaux
03:48 Moi, j'avais bien joué avec des batteries garage et punk
03:54 Et j'avais envie de nouveau jouer
03:55 En l'occurrence, toutes ces chansons parlaient du corps
03:58 J'avais envie de quelque chose qui soit de l'ordre de la vibration
04:01 Qui appelle le corps avant même d'intellectualiser les paroles ou quoi que ce soit
04:05 Et quoi de mieux que la musique électronique pour servir ce propos-là ?
04:09 Donc, en fait, c'est comme ça que ça s'est imposé ce son
04:12 - Charnel - Oui, aussi sensuel, c'est vrai
04:15 - Arrêtez, arrêtez, je transpire, c'est pénible - Il est sensible
04:17 - Mais c'est vrai - Vous avez trop pensé à ça
04:19 - Oui, oui, je vais me déshabiller
04:22 Le corps que vous évoquez, faire remuer le bassin, comme vous le disiez
04:27 Il y a un instant, vous arrivez à le faire remuer les nôtres aussi de bassin
04:32 - Je l'espérais, non, secrètement
04:34 - Vous citez dans vos influences des rappeurs
04:36 Ou encore Rosalia, l'icône espagnole de la jeunesse aujourd'hui
04:40 Ça aussi, ça vous a influencé par ça ?
04:42 - Oh mais, il y a une génération de femmes là
04:45 Rosalia est peut-être la plus âgée d'ailleurs
04:47 C'est des bébés qui sont des femmes tellement puissantes, tellement libres
04:52 que je ne sais pas si ça m'inspire, mais en tout cas c'est très jouissif
04:57 d'être spectatrice de cette scène-là
05:00 qui s'empare de tous les codes pour foutre de grands coups de pieds dedans
05:05 et moi je sais que c'est rafraîchissant pour moi
05:08 Le matin, c'est vrai que ces chansons-là me mettent en train
05:13 - Vous c'est Rosalia le matin, Alex c'est Michel Thor
05:16 - Mais maintenant que j'ai retrouvé la nouvelle chanson d'Olivier, je...
05:20 - Mais je commence à être dans la tranche d'âge qui plaît Alex là
05:25 Je m'approche d'enjeux
05:27 - Les 55-70 ans c'est plus tard en fait
05:30 Là je ne vous avais pas regardé, mais ces petites rides, comment ça me plaît
05:35 - Un titre comme ça, comme la réplique, c'est vraiment fait pour la scène quand même
05:39 On s'attend à le remuer
05:41 Il y a déjà un printemps de Bourges et un Olympia annoncé pour 2024
05:44 La tournée va s'allonger ?
05:46 - Oui, bien sûr. En fait, il y aura un petit avant-tour avant de se lancer sur la route des festivals
05:51 qui démarra donc avec Bourges
05:53 et puis l'Olympia sera au cœur d'une tournée qui est en train de se construire
05:59 - Vous repartez sur le tourbus ?
06:01 - On repart en tourbus, mais cette fois peut-être un peu moins
06:04 un peu moins pendant les vacances scolaires
06:06 C'est une grande chance
06:08 - Jusqu'à 16h30 quoi, à sortir du club
06:10 - Voilà, c'est ça, que des concerts à 13h
06:13 C'est le concept de la nouvelle tournée
06:15 - Oui, il faut vous voir sur scène
06:17 parce que vous vous réfléchissez à ça, vous vous mettez beaucoup de musiciens de talent
06:19 et c'est vraiment un spectacle complet
06:21 c'est pas juste l'album qu'on vient écouter
06:23 donc il y a vraiment une grande plus-value
06:25 - Vous vous entourez sur scène et vous vous êtes entouré aussi évidemment pour concevoir ces titres
06:30 Vous avez changé votre manière de travailler
06:32 Vous vous êtes enfermé trois jours avec deux jeunes producteurs, deux jeunes musiciens
06:36 pour booster votre créativité jeune ou pas
06:39 - C'est plutôt à la production qu'il y a eu des jeunes gens qui avaient une vingtaine d'années
06:45 Non, les compositeurs sont un peu plus âgés
06:48 mais effectivement, ça faisait très longtemps que je ne m'étais pas retrouvée comme ça
06:52 avec deux personnes, avec rien dans les mains
06:56 et au bout de trois jours on est ressortis avec cette chanson, de cette immersion
07:01 donc c'était un peu fou
07:03 - Ce premier single c'est un hymne à la liberté
07:05 "Je suis de celles qui nagent à contre-courant, qui refusent le sens du vent"
07:08 dites-vous, vous avez un petit peu toujours été comme ça, Olivia Ruiz
07:11 C'est notre instant vintage
07:34 - On est en 2003, "J'aime pas l'amour", vous sortez de la Starac
07:37 et vous revenez comme ça, après une émission de télé
07:40 avec une chanson pas vraiment formatée, pas vraiment taillée
07:43 pour les radios et la variété du début des années 2000
07:46 ça vous a toujours habité ce petit truc de mettre un coup de pied dans la fourmilière là aussi ?
07:51 - Oui, malgré moi je veux dire, c'est même pas une volonté en soi
07:57 C'est mon papa qui est chanteur, me disait souvent
08:01 "Si tu décides de prendre une chanson sur un disque, il faut que tu sois en capacité de la défendre
08:06 jusqu'à ton dernier souffle après, et d'en être fière jusqu'au bout"
08:09 - Ce caractère un peu volcanique, cette quête de liberté, on vous la reprochait un peu parfois ou pas ?
08:13 - Ah bah, ça a été des bras de fer !
08:17 - C'est pas semblant de réfléchir !
08:19 - Oui, bien sûr, non, on me l'a pas reproché en fait
08:23 On me disait souvent "Mais non, mais Olivia, mais cette chanson, enfin !
08:28 Quand je n'en démordais pas, je traîne des pieds comme premier single sur l'album "La Femme Chocolat"
08:32 tout le monde me disait "Mariée au nez !"
08:34 Comment "Mariée au nez" quand je disais "Je vais aller chercher Juliette pour me faire une chanson"
08:38 alors que je sortais de l'Astarac, donc là c'était pareil
08:40 C'était un peu "Mais Olivia, tu veux qu'on aille en radio avec une chanson
08:43 où il y a un accompagnement fait d'une boîte à musique et d'une beatbox ?
08:48 Arrête, c'est n'importe quoi !
08:51 Et bien voilà, l'histoire a prouvé que parfois j'avais raison d'être têtue !
08:55 Olivia Ruiz, vous restez avec nous, vous allez chanter votre nouveau single
08:58 qui décoiffe la réplique dans quelques minutes dans ce studio
09:01 Vous êtes notre grande invitée et on poursuit notre discussion dans un instant !
09:05 RTL bonsoir, à la suite nous sommes toujours avec notre grande invitée Olivia Ruiz
09:17 Dans quelques instants vous allez chanter ceci en live dans RTL Bonsoir
09:21 "Vale, et ahora te escucho, pero no hablas mucho
09:26 Cuando una mujer se alpianza, esto te cierra la boca"
09:30 La réplique de votre nouveau single Olivia Ruiz que l'on découvre aujourd'hui
09:34 c'est aussi une chanson qui rend hommage aux femmes, on l'entend à l'instant
09:37 Vous dites en espagnol dans ce titre "Quand une femme s'affirme, ça te fait taire"
09:41 Oui, c'est pas rare, c'est une situation assez fréquente
09:47 d'avoir un homme qui rapetisse face à une femme qui s'affirme
09:51 ça me semble quelque chose d'assez common
09:54 Il a l'air sceptique, sinon ça va ?
09:56 Non, pas du tout, sinon ça va super !
09:58 J'emmène pas largement
10:00 Vous chantez aussi ceci à plusieurs reprises, on y revient
10:03 ça part du ventre et du bassin, c'est une façon de dire aussi que le ventre
10:07 il est pas là que pour enfanter ?
10:09 Absolument, bien sûr, le ventre c'est aussi le centre névralgique des émotions
10:15 c'est le berceau de l'instinct
10:18 et c'est vrai qu'on oublie souvent de se fier à nos instincts
10:22 dans une vie qui va trop vite, alors que notre petit flair
10:27 niché au fond de ce ventre est un bon indicateur parfois
10:31 d'où il faut qu'on fuit ou de là où il faut qu'on aille
10:36 Cette chanson, la réplique, elle est née après la lecture d'un article
10:39 sur les opposants à l'inscription de l'IVG dans la Constitution
10:42 Emmanuel Macron vient de s'engager à le faire
10:44 C'est quoi le titre ? Il est venu de cette étincelle ?
10:46 Alors c'est le refrain, je tournais autour du refrain
10:49 j'avais du mal, la mélodie venait mais pas les mots
10:52 et puis tout à coup, j'ai lu cet article et je me suis dit
10:56 mais je vais m'énerver contre quelqu'un pendant ce refrain
11:00 ça va être frais de s'énerver un peu
11:03 donc oui, il fallait bien mettre la colère quelque part
11:06 du coup elle est devenue "Ballet, ahora te escucho"
11:09 C'est un sujet qui vous fait sortir de vos gonds
11:11 En France, Emmanuel Macron s'engage à l'inscrire dans la Constitution
11:15 on a vu qu'aux Etats-Unis, on prenait parfois dans certains états
11:18 le chemin inverse, ça vous inquiète ?
11:20 Ça m'inquiète, ça me semble être une aberration
11:23 ça me semble être encore des décisions prises par des gens
11:25 qui ne connaissent pas la réalité des choses
11:28 et qui sont dans des sphères trop éloignées
11:32 de notre monde à nous, pour prendre des décisions aussi stupides
11:36 D'ailleurs, vous dites dans votre métier, dans le monde de la chanson
11:39 que c'est plus compliqué d'être pris au sérieux quand on est une femme
11:42 Bien sûr, et dans tous les milieux, je crois
11:45 Oui bien sûr, et en même temps c'est génial
11:47 parce que plein de femmes prennent la parole à ce sujet
11:50 et moi j'aime beaucoup cette émulation
11:55 en réponse à cette aberration-là
11:58 j'aime lire sur les réseaux
12:01 toutes ces jeunes femmes, pleines de convictions
12:04 avec une matière qui rend le discours consistant, clair
12:08 simple, avec des exemples très concrets
12:12 et c'est à peu près sur tous les sujets qui touchent à la femme
12:17 et notamment au féminicide
12:20 qu'on sent quelque chose qui se passe
12:23 Vous sentez que c'est en train de changer ?
12:24 Je l'espère de tout mon cœur, mais je ne peux pas dire que je le sens
12:29 rien ne prouve que la beauté de cette émulation sera suffisante malheureusement
12:34 Olivia, l'espagnol colore vos chansons depuis votre premier disque
12:37 "Langue de vos aïeux" qu'on ne vous a pourtant pas apprise à la maison
12:40 avec la commode "Tiroir de couleurs" votre premier roman à succès
12:43 vous aviez entamé ce travail de réappropriation de vos racines
12:46 vous allez le prolonger dans le futur album qui arrive au printemps ?
12:49 Ah oui, il y a beaucoup de chansons franco-espagnoles
12:52 parce qu'il y a aussi un pur plaisir de faire sonner des langues différentes
12:58 moi je me suis toujours autorisée des petites encartades en anglais et en espagnol
13:01 parce que c'est vrai qu'en fonction de la langue
13:05 le mot sonne vraiment différemment
13:08 donc il y avait ce jeu là, mais oui
13:10 moi je me suis toujours sentie un peu illégitime dans tout
13:14 j'ai toujours attribué ça au sentiment d'illégitimité de mes grands-parents
13:19 migrants très mal accueillis
13:21 avec des mots très durs alors qu'ils n'étaient que des enfants
13:24 et reprendre possession de cette langue c'est à la fois
13:28 rendre hommage à leur parcours et en même temps un pur jeu musical aussi
13:34 Vous rendez hommage à votre famille aussi avec ce livre au succès
13:38 dingue La Commode au tiroir de couleurs
13:41 qui va peut-être devenir une série, donc l'aventure continue, c'est ça ?
13:45 Oui, c'est incroyable tout ce qui s'est passé avec ce livre
13:49 d'abord les sorties internationales
13:53 qui étaient assez bluffantes, recevoir des messages de Lituanie, de Turquie
13:57 de gens qui se sentent concernés par cette histoire
14:01 qui a été trop souvent tue, celle de l'exode des républicains espagnols en France
14:07 donc oui, une série, j'ai effectivement vendu les droits d'adaptation
14:12 à des personnes formidables
14:15 L'histoire est en marche, c'est Estrella Productions et Pathé
14:19 qui vont être les nourrices de mon petit bébé
14:22 L'album il sort quand et il s'appelle comment ?
14:24 Il sort au premier semestre 2024, je ne l'ai pas fini en fait
14:29 Il me reste...
14:31 Elle vient, elle n'a pas fini de t'inviter, c'est sa sexe histoire
14:33 On dirait vous hier pendant votre chronique, quand vous avez fini à la main
14:37 Ils ne sont pas sympas ici, j'aurais dû rester ailleurs
14:41 Ailleurs on ne sait pas où
14:43 Le dimanche
14:45 Normalement ça s'appelle ailleurs, c'est un joli nom
14:47 C'est joli ailleurs, il paraît
14:49 Je ne sais plus ce que je disais
14:51 Il n'est pas prêt cet album ?
14:53 Il est presque terminé là, mais c'est pour ça que je ne vous annonce pas une date
14:56 et puis on n'est pas d'accord sur le titre
14:58 J'ai fait des propositions extraordinaires
15:01 qui m'ont toutes été renvoyées pleines poires par mes amis
15:06 Donc on va voir, mais vous serez les premiers à savoir
15:09 Très bien, très bien, ça c'est noté
15:11 On a hâte en tout cas de l'entendre cet album
15:14 Olivier Ruiz vous restez avec nous, vous êtes la grande invitée de la deuxième heure de RTL
15:17 Bonsoir, dans un instant vous allez chanter pour nous votre nouveau single
15:20 et ce sera votre tout premier live
15:22 On est chanceux, les auditeurs aussi surtout
15:24 On va vous laisser vous installer dans un instant avec vos musiciens
15:27 En attendant on va passer en cuisine
15:29 On va essayer de vous sustenter aussi avec la guinguette de notre Angèle Nationale
15:32 Salut Angèle, qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
15:35 Ce soir on mange une salade simple mais sophistiquée
15:38 qui marie la douceur terreuse de la betterave, le piquant du chou rouge
15:41 et tout ça relevé par une lègre de framboise
15:44 La tête de Cyprien !
15:46 On va commander un steak frites pour Cyprien, allez à tout de suite sur RTL
15:50 Julia Selye, Marion Calais, Cyprien Cygni, RTL
15:54 *Bruit de pet*
15:54 Merci à tous !

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