Michel-Édouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E. Leclerc, était l’invité de 22H Max pour évoquer le ralentissement de l’inflation, le pouvoir d’achat des Français à l’approche des Fêtes de fin d’année ou encore l’interdiction à venir des super promotions sur les produits non alimentaires, induite par l’entrée en vigueur de la loi Descrozaille.
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00:00 Les baisses ou les hausses, elles vont avoir lieu non pas à Bercy,
00:03 mais dans nos magasins, chez Intermarché, chez Leclerc,
00:05 chez Auchan, etc.
00:07 Donc moi, j'ai un rapport de confiance à garder
00:11 avec le public qui nous a choisis, et aujourd'hui beaucoup.
00:15 Et donc, je ne peux pas annoncer des baisses sans les avoir.
00:17 Je suis en égo, je vais demander plus que probablement on va avoir.
00:22 Mais c'est très important aujourd'hui de dire que même si on casse
00:25 cette inflation, les effets principaux auront lieu en février, en mars, en avril.
00:31 Mais vous dites que c'est à ce moment-là, pardon, qu'on verra des baisses
00:34 sur le prix des pâtes, par exemple.
00:36 Dès qu'on a des baisses, on les prend.
00:37 Ça, je les applique.
00:38 Ça, je vous jure que nos propriétaires de magasins,
00:41 des adhérents Leclerc, comme on dit, on est une coopérative.
00:43 Dès qu'on a une baisse, on l'applique.
00:46 Mais est-ce que les consommateurs vont le voir ?
00:49 Le problème aujourd'hui, c'est qu'on le voit bien.
00:51 On parle d'un ralentissement de l'inflation.
00:53 On parle d'une baisse de prix de 1 à 2 % sur certains produits.
00:57 Mais en fait, ce que nous disent les consommateurs, c'est qu'ils ne le voient pas.
01:00 Non, mais là, c'est normal qu'ils ne le voient pas.
01:02 C'est normal qu'ils ne le voient pas.
01:03 Ils voient des hausses.
01:05 Aujourd'hui, vous habitez Landerneau, vous habitez Saint-Etienne-du-Rouvray
01:08 ou la Souterraine, où vous voulez, vous n'avez vu que des hausses
01:12 depuis un an et demi.
01:13 D'accord ?
01:13 Donc après, le reste, pour le moment, ça a l'air pour eux,
01:17 pour les consommateurs, c'est de la soupe.
01:18 Donc il faut qu'on leur apporte ces baisses.
01:21 OK. Mon propos, c'est de vous dire qu'on va aller profiter de ces négociations
01:25 pour aller chercher des baisses ou en tout cas des moindres hausses.
01:28 On va les répercuter immédiatement aux consommateurs.
01:31 Donc immédiatement, c'est quand ? C'est janvier ?
01:32 Il y a la loi des contrats qui fait que ça s'applique sur un stock.
01:36 On ne va pas rentrer dans la cuisine.
01:37 Oui, c'est probablement janvier.
01:39 C'est plutôt février.
01:40 C'est plutôt février.
01:41 Vous dites février, c'est là où on va commencer à avoir des vraies baisses.
01:43 Ce n'est pas des hausses qui garantissent que c'est le cas, mais des vraies baisses.
01:48 Non, mais c'est très important parce qu'après, vous faites...
01:51 Oui, on va mettre le bandeau. Vous avez raison.
01:53 On en a discuté une fois.
01:56 Non, non, à partir... La baisse de l'inflation,
01:59 elle sera très sensible, je pense, à partir de février, mars.
02:03 Elle va aller progressivement.
02:05 Par contre, la baisse de l'inflation ne fait pas une baisse de prix.
02:08 Ce qui a été pris dans le portefeuille des gens ne va pas revenir.