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Nichée dans le 13ème arrondissement de Paris, Formarena se distingue comme une institution éducative d'élite dédiée à la préparation du BTS MCO (Management Commercial Opérationnel) en alternance. Cette école, axée sur l'empathie et l'accompagnement, prépare ses élèves à exceller dans le commerce, notamment les secteurs de la Grande Distribution et de la Restauration.

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Transcription
00:00 [Musique]
00:05 - Michael Miette est directeur de Formarena.
00:07 Bonjour Michael Miette.
00:09 - Bonjour.
00:09 - Formarena, qu'est-ce que ça veut dire et qu'est-ce que c'est ?
00:12 - Formarena, c'est une école spécialisée dans la formation BTS,
00:17 Manager Commercial Opérationnel.
00:19 - Quelle est l'histoire de cette école, la création ?
00:21 - C'est un établissement que j'ai créé en 2018,
00:24 en parallèle de mon activité de professeur en école de commerce
00:29 et le projet c'était aussi de créer un établissement spécialisé
00:33 dans une formation supérieure, donc via un diplôme reconnu par l'État.
00:38 - Pourquoi avez-vous eu cette envie ?
00:40 Ça correspondait à quel besoin ?
00:42 - C'est une envie que j'ai depuis ma plus tendre enfance,
00:47 d'entreprendre comme beaucoup peuvent l'avoir.
00:50 Après, à l'époque où j'ai créé l'école,
00:53 cela fait 10 ans que je travaille dans la formation,
00:56 donc l'objectif c'était quand même de créer une entreprise
00:59 dans un secteur que l'on connaît
01:00 et le fait de pouvoir me lancer dans l'aventure était intéressant.
01:06 Après, il fallait vraiment déterminer le diplôme le plus approprié
01:10 pour pouvoir perdurer dans ce type de projet.
01:14 - Votre parcours professionnel vous a conduit quasi naturellement là ?
01:17 - Oui, effectivement, puisque j'ai travaillé en qualité de responsable pédagogique,
01:25 formateur et puis au niveau des entreprises,
01:27 c'était essentiellement des entreprises commerciales
01:29 au sein desquelles j'ai évolué.
01:30 Et en qualité d'enseignant,
01:32 j'ai aussi beaucoup enseigné des matières de ce diplôme.
01:37 - Quels sont les diplômes que vous proposez ?
01:39 - Nous, on est vraiment exclusivement spécialisé
01:42 dans le BTS, Manager Commercial Opérationnel.
01:45 C'est vraiment une école spécialisée.
01:47 - Quelle pédagogie avez-vous adapté pour enseigner votre savoir ?
01:51 - L'objectif dans l'école,
01:53 c'est d'avoir une pédagogie participative.
01:55 Et en étant une école qui se veut à taille humaine,
01:59 nous avons des effectifs de 15 élèves par classe,
02:02 ce qui veut dire qu'il y a vraiment de l'interaction permanente
02:05 avec les formateurs.
02:06 On a des écrans qui permettent aux formateurs
02:10 d'apporter un enseignement parfois
02:13 avec un outil pédagogique à caractère technologique.
02:17 Et puis, à partir de là, les étudiants peuvent aussi,
02:22 donc, avoir en permanence une faculté à demander des informations,
02:28 avoir des réponses de façon instantanée.
02:31 Et puis, pour la préparation d'un diplôme d'État,
02:33 c'était plus approprié, selon moi,
02:35 d'avoir un nombre plus acceptable,
02:37 notamment sur des matières spécifiques
02:39 comme l'anglais ou la gestion, par exemple.
02:41 - Quel est l'intérêt pour vous d'avoir des classes sectorielles ?
02:44 - L'intérêt d'avoir des classes sectorielles,
02:46 ça permet notamment sur les matières professionnelles
02:49 de pouvoir travailler sur ce qui se passe réellement en entreprise,
02:54 puisque vous avez des étudiants qui ont les mêmes expériences.
02:57 Par exemple, on a une classe spécialisée dans la grande distribution
03:00 où tous évoluent dans le même environnement.
03:04 Ça veut dire qu'au-delà même des notions de classe,
03:08 ils partagent également leurs expériences professionnelles.
03:11 Ça, c'est intéressant.
03:12 Et donc, à ce jour, on a lancé une classe spécialisée
03:17 dans la grande distribution,
03:19 également une classe de BTSMCO
03:21 où tous les élèves sont dans le secteur de la restauration.
03:26 - Quelles sont les conditions pour accéder à votre école ?
03:29 - Les conditions, il faut pour un étudiant être bachelier.
03:32 C'est vraiment la seule condition.
03:35 Après, on n'a pas, nous, si vous voulez, de préférence
03:39 ou d'obligation au niveau du type de baccalauréat,
03:42 mais il faut que le baccalauréat soit valide.
03:44 - Et ensuite, une fois le diplôme passé,
03:47 est-ce que vous accompagnez les étudiants ?
03:48 Comment ça se passe ?
03:49 - Oui, ça fait partie du projet.
03:52 L'objectif pour nous, premier,
03:55 parce que même si le BTSMCO permet de travailler,
03:59 puisque c'est un diplôme qui permet l'employabilité,
04:02 nous, on pousse les étudiants à poursuivre en troisième année.
04:06 Donc, au cours de leur cursus, on les accompagne
04:09 dans le but de les orienter au mieux vers une troisième année.
04:12 Généralement, les étudiants qui diplôment dans notre établissement
04:15 poursuivent soit en troisième année en marketing,
04:19 en management ou en communication,
04:22 et certains s'orientent vers les ressources humaines.
04:25 - Pourquoi êtes-vous focalisé sur l'alternance ?
04:28 - Aujourd'hui, c'est quelque chose qui a été porté par le gouvernement.
04:33 Et moi, en tant que chef d'entreprise,
04:35 j'ai pu observer que les gouvernements successifs
04:37 ont poussé l'apprentissage.
04:40 Et donc, l'objectif, moi, en tant que chef d'entreprise,
04:45 c'était aussi d'observer et de me conformer
04:49 aux opportunités sectorielles.
04:52 Et l'apprentissage est très soutenu ces dernières années
04:56 au niveau de l'économie française.
04:58 - Alors, on va voir les chiffres de votre entreprise,
05:00 de Forma Arena, avec Virginie Masse,
05:02 et on se retrouve juste après.
05:04 - La première classe de Forma Nera a été lancée en 2018.
05:07 Aujourd'hui, l'école travaille avec trois collaborateurs
05:10 et sept professeurs, tous diplômés d'un master ou d'un doctorat.
05:14 Située dans le 13e arrondissement de Paris,
05:16 l'école supérieure privée a formé 45 anciens élèves.
05:20 Et pour la rentrée de septembre 2023,
05:22 Forma Arena a accueilli 65 nouveaux apprentis
05:25 qui seront répartis dans six classes.
05:28 - Donc, le nombre d'apprentis augmente, nous dit Virginie.
05:30 Vous en êtes à 75, c'est ça ?
05:32 - Oui, pour cette rentrée scolaire de septembre 2023.
05:36 - Alors, votre objectif, c'est d'arriver où ?
05:38 De continuer de grandir, évidemment.
05:41 - Grandir, mais...
05:42 - Ou rester à cette dimension ?
05:45 - L'objectif, c'est de rester un établissement à taille humaine.
05:48 Toujours 15 élèves par classe.
05:52 Nous n'avons pas de volonté de devenir un établissement
05:56 qui va former des jeunes à une troisième année,
06:00 à une quatrième, à une cinquième année.
06:02 Notre volonté est plutôt de pousser vers le sectoriel.
06:05 Ça veut dire continuer à créer d'autres classes de BDS MCO,
06:10 mais exclusivement basées sur des promotions dédiées.
06:15 - Qui sont les enseignants, les professeurs qui vous entourent ?
06:18 - Ce sont des enseignants issus de mon réseau personnel,
06:24 mais également d'autres que j'ai pu recruter
06:27 au gré des recherches d'enseignants.
06:32 Pour la plupart, ils sont là depuis le début de l'aventure.
06:35 - Vos élèves viennent de la région parisienne essentiellement ?
06:38 - Essentiellement.
06:39 On a des étudiants franciliens, essentiellement.
06:44 Et puis on a un pourcentage d'étudiants qui viennent de province,
06:48 mais également de l'étranger.
06:51 Mais un faible pourcentage à ce jour.
06:52 - Quel est l'impact de la réforme Calliope ?
06:55 - La réforme Calliope a considérablement fait évoluer notre établissement.
07:01 J'ai envie de vous dire en bien, mais il le faut,
07:04 puisque ça nous a poussés à nous conformer à certaines directives étatiques,
07:12 que ce soit dans notre relation avec les élèves, apprentis,
07:17 avec les partenaires, les entreprises, mais aussi avec les professeurs.
07:20 Ça nous oblige à avoir une structure et une organisation conformes,
07:25 et bien sûr par rapport à certaines dispositions législatives,
07:29 relatives au rapport à autrui et autres.
07:34 Sur ça, ça nous a vraiment permis, en quelque sorte,
07:37 puisque l'on est certifié nous Calliope,
07:39 donc ça nous a en quelque sorte permis de devenir une entreprise
07:44 structurée au niveau de la formation.
07:47 Je ne dis pas que ce n'était pas le cas avant,
07:49 mais pour un établissement de notre taille,
07:51 pouvoir obtenir cette certification, c'est très très intéressant.
07:56 Quelle est la différence entre votre école, entre Fort Maraisnin et les autres ?
08:00 Aujourd'hui, sans vouloir bien sûr tenir des propos…
08:06 Désobligeants.
08:07 Désobligeants ou péjoratifs à l'égard d'autres établissements,
08:10 je vais plutôt me contenter de parler de notre projet.
08:13 Notre projet, il se fonde essentiellement sur la proximité.
08:16 Clairement, on a une vraie proximité avec nos enseignants,
08:20 avec les entreprises qui recrutent,
08:23 et je les remercie aujourd'hui, nos étudiants,
08:26 dans le cadre de contrats d'apprentissage, et nos apprentis.
08:30 Vous avez trouvé facilement des entreprises qui recrutent les élèves ?
08:34 Facilement non, je dirais que c'est un travail de longue haleine,
08:37 de la mise en relation permanente et constante,
08:41 la présentation du projet, la volonté aussi de leur faire savoir
08:45 qu'on souhaite s'inscrire nous sur la durée, ça c'est important,
08:49 également pour les professeurs, ça c'est un détail important,
08:54 qu'ils s'impliquent, et ça c'est ce qui est notre marque de fabrique,
09:00 puisque nous suivons nos apprentis de façon semestrielle,
09:07 et ce suivi est orchestré par nos enseignants, en gros, concrètement,
09:12 et ça nous permet aujourd'hui de nous démarquer un petit peu
09:15 de ce qui se fait dans d'autres établissements
09:17 où j'ai pu évoluer auparavant, et l'objectif c'était vraiment
09:20 de faire quelque chose, certes de différent, mais de pertinent.
09:24 De quoi êtes-vous le plus fier depuis que vous avez créé cette école ?
09:27 L'obtention du BTS de certains élèves, et puis d'en recroiser certains,
09:35 puisque moi j'enseigne, comme je vous l'ai dit, en école de commerce,
09:38 et de retrouver certains en qualité de professeur en master,
09:42 ça c'est ma fierté personnelle.
09:44 Et l'évolution dans les années à venir ?
09:46 Poursuivre, comme je l'ai évoqué tout à l'heure, dans ce BTS,
09:54 et hormis, bien sûr, s'il y a une évolution législative, on s'adaptera,
09:58 mais l'objectif c'est de rester vraiment dans ce format à taille humaine,
10:03 avec cette approche assez artisanale de la formation,
10:07 on veut vraiment rester focalisés, parce que je sais pertinemment
10:11 qu'il y a des élèves qui n'ont pas cette faculté peut-être à évoluer
10:18 dans des grandes écoles dès l'obtention du bac,
10:22 parce que là on parle quand même de jeunes qui ont entre 18 et 20, 21 ans
10:27 au début des études, et donc à cet âge-là on a quand même besoin d'accompagnement,
10:32 c'est ce qu'apportent nos enseignants, c'est ce qu'apportent aussi les tuteurs
10:35 en entreprise, qui les recrutent dans le cadre de contrats d'apprentissage,
10:38 et puis j'essaie moi en qualité de directeur aussi d'être très proche des élèves,
10:43 pas être là uniquement dans le cadre de la relation avec les entreprises,
10:48 mais aussi répondre à leurs problématiques, d'ailleurs je suis celui qui recrute tous les élèves.
10:53 Donc d'entrée, on échange ensemble, et d'entrée c'est nous qui les accompagnons
10:59 vers l'entreprise, puisque chaque étudiant de notre école,
11:04 dès l'entretien d'admission, bénéficie d'une opportunité
11:10 dans le cadre d'un contrat d'apprentissage, ça fait aussi partie de nos spécificités.
11:14 Merci beaucoup.
11:15 (Générique)
11:18 Bismarck

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