Le commanditaire présumé des étoiles de David bleues taguées à Paris et en région parisienne fin octobre a été identifié par les enquêteurs. Il s'agit d'un homme d'affaires moldave du nom d'Anatoli Prizenko, qui avait "pour seul but d'inspirer et de soutenir les juifs d'Europe", selon les justifications qu'il a avancées à BFMTV.
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00:00 S'il a accepté notre demande d'interview, c'est pour, selon lui, le dédiaboliser, lui et son action.
00:06 Anatoly Prizenko, un businessman moldave de 48 ans, nous assure être le commanditaire de la réalisation de tags d'étoiles de David à Paris et en proche banlieue.
00:16 Cette action a été organisée dans le but de soutenir les juifs qui vivent en France et à l'étranger, qui n'ont aucun lien avec ce qui se passe actuellement.
00:27 Cela m'a beaucoup choqué que les politiques et les médias en France ont interprété ça comme un acte antisémite.
00:35 Cette action a, selon lui, été menée avec une organisation de la communauté juive européenne appelée Bouclier de David, dont nous ne trouvons pour l'instant pas de traces.
00:43 J'ai eu un échange avec une personne. Elle m'a dit « Est-ce que tu peux trouver deux personnes actives pour réaliser cette opération ? »
00:51 J'ai répondu « Oui, ok, je vais en trouver qui n'auront pas peur de le faire ». Cette personne m'a dit que c'était une action légale.
00:59 Ces deux personnes sont un couple de Moldaves interpellés le 27 octobre dernier.
01:03 Anatoly Prizenko affirme qu'ils auraient reçu une faible rémunération pour mener cette action, mais cette version doit encore être prouvée.
01:11 Est-ce qu'il cherche à manipuler un petit peu l'opinion et les journalistes en expliquant que son action était pacifique ou est-ce que c'était réellement son intention ?
01:20 Ce sera clairement aux enquêteurs de réussir à déterminer si cette action était malveillante ou si au contraire aucun élément ne permet de l'affirmer pour l'instant.
01:30 Parallèlement, dans un communiqué publié hier, le Quai d'Orsay a dénoncé une campagne d'ingérence numérique russe qui a, selon le ministère, amplifié la diffusion des photos des tags sur les réseaux sociaux.