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Le parquet de Paris n’exclut pas, selon un communiqué du mardi 7 novembre, que les étoiles de David bleues, marquées au pochoir sur des façades parisiennes comme de proche banlieue, aient été réalisées à la demande d’un commanditaire étranger. Une enquête va se poursuivre, « tant pour identifier les auteurs que pour analyser l’intention ayant guidé cette opération » selon le parquet.

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Transcription
00:00 Une enquête a été ouverte sur un possible commanditaire étranger
00:03 à l'origine des étoiles de David taguées en région parisienne.
00:06 La procureure de la République de Paris vient de l'annoncer ce mardi 7 novembre.
00:10 L'instruction a été lancée tant pour identifier les auteurs
00:13 que pour analyser l'intention ayant guidé cette opération.
00:15 La piste d'un commanditaire demeurant à l'étranger n'est pas exclue par le parquet.
00:20 Un juge sera donc chargé d'enquêter sur cette hypothèse.
00:22 Le parquet précise qu'il est nécessaire de poursuivre les investigations
00:26 sur le caractère antisémite de l'intention des auteurs de ces dégradations,
00:30 notamment au regard du contexte géopolitique et de son retentissement en France.
00:34 Pour rappel, le 27 octobre, un couple de Moldave avait été interpellé
00:38 dans le 10e arrondissement après qu'un riverain les a vus taguer une étoile bleue au pochoir.
00:43 Selon le parquet, le couple avait déclaré avoir agi sur la commande d'un tiers
00:46 et contre rémunération, ce qu'attestait une conversation en russe dans leur téléphone.
00:51 Un deuxième couple, à l'origine de tags faits à Paris, en Seine-Saint-Denis
00:54 et dans les Hauts-de-Seine dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, a été identifié.
00:58 Ces deux personnes ont quitté le territoire français.
01:01 D'après les chiffres du préfet de Paris Laurent Nunez,
01:03 ce sont en tout près de 250 étoiles de David
01:06 qui ont été taguées sur des façades à Paris comme un prangement lieu.
01:09 [Musique]

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