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00:00 -C'est toujours la même chose.
00:01 Avant de subvenir aux besoins d'autrui,
00:04 il faut déjà être en capacité de subvenir à ses propres besoins.
00:07 C'est combien ? 1,2 milliard ?
00:09 -2,1 milliard, c'est 70 millions.
00:11 -Je pense que cet argent, on peut le mettre...
00:14 On peut le mettre dans l'hôpital,
00:16 on peut le mettre dans les logements,
00:18 on peut le donner aux retraités qui ont des petites retraites.
00:22 On a besoin qu'elle se guérisse elle-même.
00:24 -Vous voulez dire quoi ?
00:26 -Pour l'instant, l'argent de la France reste en France.
00:29 -Ils sont en France. -Ils sont sur le sol.
00:31 Pour l'instant, l'argent de la France doit rester aux Français.
00:35 -Donc, les livres sans papier, pour vous,
00:37 ils ne doivent pas te soigner ?
00:39 -Une chose après l'autre.
00:41 -Qu'est-ce que tu dis ? -Il y a des Français...
00:43 -C'est simple. Aujourd'hui, il y a des Français
00:46 qui sont en souffrance. Le jour où le pays sera bon
00:49 et il n'y aura plus de Français en souffrance
00:52 avec des étudiants qui ne mangent pas leur faim,
00:55 avec des personnes âgées, où c'est compliqué,
00:57 avec des gens sans accès aux soins,
00:59 des Français qui ont travaillé toute leur vie.
01:02 Quand tout sera réglé, on pourra donner l'excédent d'argent
01:05 à des gens qui viennent de l'extérieur.
01:08 Il faut faire des priorités.
01:09 -Sauf que Delphine, de façon pragmatique...
01:12 -Concrètement, si les gens savent qu'en France,
01:15 il n'y a plus de possibilité, ils ne viendront plus.
01:18 -Il a un fond d'urgence. -Non, pas pour les maladies graves.
01:21 -Pas pour les maladies graves et urgences.
01:24 -Daniel, tu es d'accord avec Delphine ?
01:26 -La MU, évidemment.
01:27 Ca a été créé pour éviter les grosses épidémies et tout ça,
01:32 mais maintenant, les gens se font recoller les oreilles.
01:35 Il y a des exagérations, malheureusement.
01:37 Et puis, on n'a plus les moyens.
01:39 -Il y en a combien qui se sont faits recoller les oreilles ?
01:43 -C'est caricatural, mais on en est là.
01:45 -Il y en a 35. -Laisse-la finir.
01:47 -C'est caricatural, mais on en est là.
01:49 C'est dévoyé. La MU, OK.
01:51 Et surtout, ça fait un énorme appel.
01:53 On ne peut pas renvoyer les OQTF.
01:55 On est incapable de surveiller nos frontières.
01:58 Il faut qu'on fasse quelque chose.
02:00 Ou alors, on se dit tous, c'est très bien,
02:02 on fait de l'humanitaire.
02:04 Vous trouvez que c'est humain de laisser les gens,
02:07 les étrangers qui sont bourrés de craques,
02:09 qui divaguent dans la rue,
02:11 vous trouvez que c'est humain,
02:13 des enfants qui dorment sous détente ?