• l’année dernière

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00 Voilà, c'est nous, les erreurs qu'on fait ce soir, c'est nous.
00:02 Donc c'est à nous d'être plus précis.
00:05 Ce n'est pas les coachs, ce n'est pas le staff, ce n'est pas la direction,
00:09 ce sont les joueurs qui sont sur le terrain.
00:10 Et les erreurs qu'on fait, on peut s'en vouloir qu'à nous-mêmes.
00:13 Ce n'est pas un problème de stratégie, on a eu tout nos ballons de touche, je crois.
00:16 Mais un coup sur deux, on fait un petit en avant.
00:19 Dès qu'on a joué, on a fait des passes à la touche,
00:21 on a fait des petites erreurs, des touches pas trouvées.
00:23 Et sur un match comme ça, on savait qu'ils étaient là,
00:25 au score, toujours proches. Et eux, ils ont gardé confiance.
00:30 Nous, on n'a pas réussi à les distancer.
00:32 Et à la fin, ça s'est retourné contre nous.
00:34 Ils marquent ces deux pénalités, puis on perd le match.
00:36 Mais voilà, c'est clair qu'aujourd'hui, c'est une grosse baffe.
00:40 Mais comme je vous l'ai dit, la saison, elle est encore longue.
00:43 J'ai joué en Pro D2 quatre saisons et j'en ai déjà pris des grosses baffes.
00:46 Et maintenant, c'est ce qu'on est capable de faire derrière.
00:48 On a un match très difficile qui arrive, on va à Nevers,
00:51 qui est un cadeau de ce Pro D2, on le sait.
00:55 Et voilà, à nous d'aller faire un gros match là-bas.
00:57 Et puis, on verra ce qu'on a dans le ventre, clairement.
00:59 Parce que voilà, on sait qu'on vaut mieux que ça.
01:02 Et franchement, ce soir, il y a beaucoup de déceptions.
01:05 Le groupe est encore une fois frustré, comme la semaine dernière à Lorient.
01:09 C'est pareil, c'est des petits trucs.
01:11 Il faut qu'on prenne de la confiance et qu'on arrive à aller outre ça.
01:14 Et voilà, parce que je pense que par le passé,
01:18 on a fait quelques matchs où on était tous en clanche.
01:20 Et je pense qu'avec les joueurs de qualité qu'on a,
01:22 on arrive à mettre les équipes en difficulté.
01:24 Au lieu de s'aputaner sur notre sort, il faut qu'on reparte de l'avant.
01:27 On sait qu'on va être critiqués, en juste titre.
01:29 On sait qu'on va être lynchés sur les réseaux sociaux.
01:32 Les gens vont se remettre à cœur joie.
01:33 Mais aujourd'hui, la vérité, c'est le terrain.
01:37 Nous, ce qu'on sait, c'est qu'on ne va pas lâcher.
01:40 On est tous là pour un objectif commun.
01:43 On s'est dit des choses et nous, dans le groupe, on ne se ment pas, franchement.
01:46 Aujourd'hui, c'est clair que ce qu'on a montré,
01:48 ça n'a pas été ce qu'on voulait, vraiment.
01:50 Maintenant, nous, on va se remettre au boulot à 300%.
01:55 Je pense qu'on va aller essayer de matcher un neveu vert.
01:58 Et puis, on verra bien ce qui se passe.
02:00 Ça fait encore plus mal que celles qu'on a subies depuis le début de saison.
02:06 Parce que, autant Angoulême a joué comme il fallait,
02:10 mais nous, on a fait beaucoup de fautes, beaucoup d'erreurs,
02:15 qui ne nous ont pas permis de jouer comme on le fait d'habitude, de mettre du rythme.
02:22 Les seules fois où on l'a fait, on a pu les mettre en danger.
02:24 Mais sur quasiment toute la partie, on a fait trop de fautes de main, trop de pénalités.
02:32 On a subi beaucoup trop qu'on a pu mettre la pression sur l'équipe adverse du Coubert.
02:41 Bien qu'on ait tenu le ballon, qu'on les ait mis sous pression dans le dernier quart d'heure,
02:44 on n'a pas été efficients, efficaces.
02:48 Du coup, on n'a pas réussi à renverser le score.
02:50 Je suis d'accord avec lui.
02:51 L'analyse, elle est plutôt simple à faire.
02:55 On a manqué de précision dans trop de domaines pour pouvoir rivaliser ce soir,
03:03 en tout cas avec l'équipe d'Angoulême, qui est assez propre et assez clinique
03:08 dans la réalisation de ses phases de jeu,
03:10 notamment les rucks, la maîtrise de la règle, etc.
03:14 Et nous, on s'est mis en danger.
03:18 On n'a pas réussi à scorer, à être performant ce soir.
03:22 Comme on s'est dit, on a deux options.
03:24 Soit on baisse la tête et on coule.
03:26 Soit on se relève tous ensemble, on soutient les uns les autres pour repartir à l'avant.
03:31 Donc moi, mon option, elle est vite choisie.
03:34 Et je pense que tout le monde va choisir la deuxième.
03:36 On n'a pas gagné la partie d'échec.
03:37 Quand vous tombez sur des mecs qui maîtrisent, comme je l'avais dit la semaine,
03:42 la règle, qui sont cliniques, il faut être clinique.
03:46 Je prends un exemple tout con.
03:49 La première peine à touche du match, on manque encore le stade.
03:52 Déjà là, on se crée un problème où il n'y a pas la place.
03:57 Je prends l'exemple de la dernière touche à sa maître.
04:00 C'est le seul ballon que je pense qu'on doit perdre.
04:04 Il y en a eu 52.
04:10 C'est le seul ballon qu'on perd.
04:13 Zone de marque, je parle.
04:14 Il y a un mec qui s'oublie au lift.
04:18 Il y a un décalage sur Matisse Ferté qui fait une passe à la touche.
04:22 Quand vous avez des opportunités, que vous n'êtes pas clinique contre des mecs qui
04:25 sont précis, qui sont capables de défendre pendant 10, 15 minutes leur ligne, de subir
04:30 comme ils ont fait les 15 dernières minutes, à la fin, vous retrouvez que vous avez le
04:39 match perdu.
04:40 On a manqué de précision à des moments clés, même si on marque des essais.
04:45 On emprunte trop facilement.
04:46 On se fait fixer en défense.
04:48 On n'a pas une bonne ligne défensive.
04:50 Ils nous attaquent le couloir, ils marquent.
04:51 Autant, ils ont envoyé du jeu sur la première mi-temps.
04:55 Ils ont trouvé des solutions sur les extérieurs.
04:57 Après, ils nous ont resserré un peu plus sur la deuxième mi-temps, les piques.
05:03 Mais on les a bien défendus.
05:04 Ce que je regrette, c'est qu'encore une fois, j'ai l'impression qu'on s'assassine tout seul.
05:18 C'est assez chiant.
05:19 Après, on travaille.
05:20 On peut en faire 200 de temps de jeu.
05:23 On peut faire 200 percussions en avançant.
05:25 Ils nous ont très bien défendus les molles.
05:28 On a essayé de les dynamiser.
05:30 Après, on a trouvé une ou deux fois des solutions.
05:32 Mais on n'a pas été assez...
05:35 Même si ça ne se joue pas sur la discipline, puisqu'il y a neuf pénalités à neuf.
05:39 Même si ça ne se joue pas sur la défense, puisqu'on a une ratio de placage, un pourcentage
05:44 qui est bon.
05:45 Ça se joue sur des moments clés.
05:48 Eux, ils n'ont pas eu besoin de 50 occasions.
05:49 Une, ils l'ont jouée.
05:52 Et puis après, ils ont pris les pompiers.
05:54 Et nous, on manque de transformation.
05:58 Pas tôt, la première, le ci, le là.
06:01 Si je mets tout, mis bout à bout, je comprends qu'il nous a manqué un peu.
06:05 Contre ce profil d'équipe.
06:06 Attention, on est en difficulté, pas sur la force, on est en difficulté sur l'interprétation
06:11 de l'arbitre.
06:12 Ce n'est pas la même chose.
06:13 Oui, non, mais ce n'est pas la même chose.
06:16 Ce n'est pas du tout la même chose.
06:17 Il y a l'interprétation de l'arbitre et il y a la force pure.
06:20 Effectivement, on n'a pas su s'adapter à l'interprétation de l'arbitre.
06:26 Ça, je le regrette.
06:27 Après, les joueurs sont sur le terrain.
06:32 Je ne comprends pas trop ce choix à s'y mettre.
06:34 Après, je les encourage toujours à vouloir plus.
06:40 Parce qu'il faut aussi qu'on aille chercher les choses dans la difficulté.
06:43 Est-ce qu'il fallait un touch ? Est-ce qu'il fallait un joueur à la main ?
06:46 Je pensais qu'on allait un joueur à la main, puisqu'on avait travaillé ça.
06:50 Pour varier un peu.
06:51 Et puis, finalement, on prend Mellet.
06:55 Pour moi, c'est un choix qui est confus.
06:58 Mais j'ai envie de dire, encore une fois, on est en zone score.
07:05 On est à 5-6 mètres de la ligne.
07:08 Et j'ai l'impression qu'on se complique la tâche.
07:10 Alors que si on va en touche, on avait tous les ballons.
07:15 Quasiment.
07:16 Mais à part le dernier et un autre.
07:19 Ou si on a joué à la main, on a vu que quand on a lancé les temps de jeu aussi, on a été
07:23 capable d'avancer.
07:24 Il y a un manque de justesse.
07:30 Comme Matisse fait la passe à l'arbitre de touche, il y a autre chose à faire.
07:36 Il y a la ligne à 5 mètres.
07:37 Il y a aussi un de contrainte qu'on ne donne pas.
07:41 Je fais quoi ? Je fais rentrer Bruce.
07:45 Je fais rentrer Arnaud pour qu'il annonce les touches.
07:47 Je rentre sur la mêlée.
07:48 On peut tout reprendre.
07:51 On en a manqué une constamment.
07:55 Mais après, on a beau travailler, on a beau bien défendre, on a beau marquer ici et là.
08:01 Mais à la fin, il en manque.
08:02 On peut faire beaucoup de choses.
08:05 Mais comme je l'ai dit la semaine dernière, l'exécution aussi, elle est importante.
08:10 Autant on est capable d'y mettre beaucoup d'énergie et beaucoup d'intensité, autant
08:20 on est capable sur un truc basique de se manquer.
08:24 On n'a pas trop d'équilibre.
08:27 Soit on est dans l'excès, soit on est… C'est tout ou rien.
08:31 C'est ce que je leur ai dit dans le vestiaire tout à l'heure.
08:35 La dernière touche, on va sauter dans une zone de saut.
08:38 Il y a un mec qui s'oublie au lift.
08:39 C'est une zone qu'on a quasiment pas attaqué du match.
08:42 La zone qu'il fallait attaquer, c'était celle du milieu.
08:45 Et puis, on se complique un truc.
08:47 Et puis, il y a un mec qui s'oublie.
08:48 Mais si on met tout bout à bout, c'est des choses contre des équipes comme ça qui
08:54 maîtrisent.
08:55 Parce que finalement, ils ont ni plus ni moins répété que toutes les matches qu'ils
08:59 ont fait à l'extérieur.
09:00 Comme je leur ai dit, il faut qu'on les construise.
09:02 Il faudra de la patience.
09:03 Déjà, un, ils voyagent.
09:06 Ils voyagent bien.
09:07 Deux, ils sont performants en défense.
09:08 Trois, ils maîtrisent la règle.
09:10 Ils font très peu de fautes.
09:11 Il va falloir que toutes les occasions qu'on a, on prenne le temps de les mettre.
09:14 On ne pourra pas aller plus vite que la musique.
09:15 Mais il y a eu des moments cliniques où on n'a pas été.
09:21 C'est tout.
09:22 Et puis, on est puni.
09:23 Après, ça ne reflète pas l'engagement qu'on peut y mettre par moment.
09:28 Le poteau, la transformation, le ci, le là.
09:32 Si, si, si, à la fin, on a perdu.