Le replay de la course dames à Termonde - VTT - Coupe du monde cyclocross

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Retrouvez le replay de la course dames à Termonde du 12/11/2023.

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00:00 C'est parti pour cette troisième manche. Céline Alvarado qui a envie de faire un très gros effort avec son maillot d'Alpecin.
00:06 Lucien Dabronde qui est un peu derrière. Aujourd'hui ça va être vraiment physique, on ne va pas pouvoir se cacher Arnaud Jouffroy.
00:11 Aujourd'hui ça va se faire je pense à la pédale.
00:16 De suite c'est toujours très important de bien partir, de bien se placer avec ce premier virage gauche.
00:21 Ça vient un peu à l'extérieur avec complètement Alvarado qui recoupe à l'intérieur.
00:26 Ça part bien, elles sont assez prudentes quand même. Côté de nous françaises on a la championne de France Hélène Clausel.
00:32 La convoi à peu près à la 15ème place à l'extérieur du virage droite.
00:36 Ah il y a eu une chute, peut-être Van Alphen qui a peut-être glissé de l'avant.
00:40 En tout cas c'est quand même tombé assez violemment mais ça va il n'y a pas de gros bobos.
00:45 Et Lucien Dabronde de suite qui prend la tête de la course.
00:49 Céline Alvarado dans une interview avant course précisait que c'était de la grosse boue.
00:54 Ça veut dire quoi ? Il y a différents types de boue Arnaud sur les circuits.
00:58 Aujourd'hui ça n'a pas l'air d'être la boue qu'elles adorent.
01:00 Oui après aujourd'hui on le voit c'est un terrain très très meuble donc ils s'enfoncent énormément.
01:05 Il y a toujours beaucoup d'humidité ici et quand on dit grosse boue c'est où il faut vraiment du physique.
01:10 C'est vraiment de la force dans les jambes qu'il faut même dans tout ce qui va être au niveau du gainage,
01:16 les abdos, les lombaires pour rester bien assis sur la selle pour donner vraiment de la puissance.
01:21 Parce que dans ce genre de terrain très très lourd on ne peut pas vraiment se mettre en danseuse
01:26 parce qu'il n'y a pas énormément de grippe à l'arrière.
01:28 Donc beaucoup de force dans les reins pour avoir la meilleure motricité sur la roue arrière.
01:33 Il y en a une qui a décidé en tout cas de mettre à mal tout de suite la favorite.
01:37 C'est Lucien Dabronde pour son retour.
01:39 Beau passage de Lucien Dabronde dans cette boue.
01:41 On voit que derrière c'est un peu plus compliqué parfois pour certaines concurrentes.
01:45 Il va y avoir des flaques, il va y avoir de la boue qui va rentrer sur les vélos aussi.
01:48 Et puis toute cette gestion du matériel. Arnaud en même temps, changer de vélo à propos.
01:53 Regardez la boue sous les chaussures également sur le vélo même.
01:56 Voilà, on voit le poste de dépannage.
02:00 Ça change directement pour Lucien Dabronde, la leader.
02:04 Évidemment des fois dans des grosses conditions il vaut mieux assurer, changer de vélo.
02:08 Surtout qu'on ne perd pas de temps.
02:09 Regardez, ça va tellement à faible allure.
02:12 Regardez même du côté de l'autre partie du circuit, carrément on peut courir.
02:17 C'est pour ça qu'on ne perd pas de temps en changeant de vélo.
02:21 Bien au contraire, des fois c'est même mieux.
02:23 Parce que des fois on a des meilleures conditions dans le poste de dépannage.
02:25 Mais en tout cas, Lucien Dabronde qui est passé directement dans le poste.
02:29 Regardez Alvarado qui sur une grosse course à pied rentre au sprint.
02:33 Tout à fait.
02:35 Et là il y a déjà un petit écart avec les filles derrière.
02:37 Van der Heijden, Rochette Schreiber, Zoé Bakstet aussi que vous voyez avec son maillot de championne de Grande-Bretagne.
02:43 Regardez Alvarado qui est passé carrément en tête.
02:47 Petite alerte, attention.
02:51 Là c'est peut-être Brandt qui va se dire "bon les prochains tours j'essaye de passer en courant"
02:56 parce qu'Alvarado est complètement revenu sur moi et m'a carrément doublé.
02:59 Hier elle s'est imposée à Nile avec vraiment des grosses flaques.
03:04 On a vu des images incroyables avec des concurrents qui s'enfonçaient complètement dans la boue.
03:09 Alvarado a prouvé qu'elle était très forte à nouveau et puis elle a besoin aussi de frapper un grand coup.
03:15 Céline Alvarado, on n'arrête pas de parler de cette recherche de la plus haute des performances qu'elle a connue il y a trois ans maintenant.
03:22 Elle n'a pas encore réussi à retrouver et aujourd'hui elle a une belle occasion de s'imposer en Coupe du Monde
03:27 puisque femme Van Empel intouchable depuis le début de la saison puisque un vaincu n'est pas présente.
03:32 Oui c'est sûr.
03:34 Ça fait toujours du bien mentalement de regagner, ça rassure même si Van Empel n'est pas là.
03:40 En attendant, quand Van Empel va peut-être regarder la course, elle va se dire "bon ok elle gagne, elle reprend la confiance".
03:46 C'est toujours ce qu'on recherche et ça peut toujours lui faire du bien.
03:50 Impressionnant, Alvarado a complètement zappé Brandt.
03:54 Elle fait sa course, elle est dans son truc, vraiment concentrée
03:58 mais elle ne calque pas sa course en fonction de Brandt.
04:00 Elle est vraiment partie sur son rythme à elle.
04:02 On n'est que dans le premier tour, il y a quand même des petits écarts
04:05 mais ça va être un circuit qui va falloir une durée de course, il va falloir gérer
04:08 parce que des conditions très lourdes où il faut beaucoup de puissance.
04:12 Vous parliez de la gestion de Céline Alvarado mais c'est aussi à Lucienne Dabrand de gérer.
04:16 C'est à elle de ne pas se laisser embarquer par ce qu'est en train de faire Alvarado.
04:20 Elle est en reprise on rappelle, Lucienne Dabrand deux mois sans compétition, c'est une énorme coupure.
04:26 C'est compliqué pour Lucienne Dabrand.
04:29 Ce qui se passe dans ces méga-oups qui sont énormes,
04:33 c'est qu'il y a des grosses ornières entre les deux
04:36 et il faut être capable de bien garder le vélo droit pour repasser
04:39 parce que si on se déséquilibre un tout petit peu dans le creux, c'est-à-dire dans la boue, on perd tout l'élan.
04:43 Donc là c'est une grosse partie qui est très dure à négocier.
04:47 Zoé Backstett aussi, on voit que son Dossard 31 a eu quelques difficultés, elle a perdu quelques plats.
04:54 C'est Céline Alvarado qui continue, on annonce trois secondes d'écart avec Lucienne Dabrand
04:58 qui n'est quand même pas totalement lâchée par elle.
05:01 Et là c'est ce que vous adorez Arnaud.
05:03 Une petite descente en sable, c'est hyper ludique, sympa.
05:08 Alors ça ne va pas être les portions les plus dures du parcours, mais il faut être concentré.
05:12 C'est-à-dire qu'il faut bien repasser, bien reclipser, se lancer bien droite sur le vélo et puis après laisser aller.
05:18 J'étais en train de regarder, il y a une athlète à qui ça peut vraiment bien correspondre,
05:22 c'est Marion Norbert-Riberol qui est maintenant représentante de la Belgique.
05:26 Regardez, elle est déjà là, elle est passée devant Bach 7.
05:28 Là il y a une chute.
05:30 La tête en avant pour Magali Rochette.
05:32 C'est Magali Rochette la canadienne.
05:34 Mais voilà, pour Marion Norbert-Riberol, ce genre de condition très physique, très costaud,
05:41 ça lui correspond bien à les Championnats du monde quand elle avait gagné en espoir.
05:44 C'était ce genre de condition où elle était vraiment redoutable.
05:47 Ça avait été fantastique de le commenter ensemble.
05:50 D'ailleurs elle était encore pour l'équipe de France passée sous la nationalité belge
05:54 depuis deux ans maintenant si mes souvenirs sont exacts, peut-être même un petit peu plus.
05:58 Allez, Céline Alvarado toujours en tête et Lucinda Brandt qui pour l'instant résiste.
06:03 C'est bien ce qu'elle fait Brandt, mais encore une fois, pas aller dans la zone rouge tout de suite.
06:08 Après elle est très forte en gestion de course aussi et notamment sur la fin,
06:11 on le sait, la fin des courses Lucinda Brandt.
06:14 Lucinda Brandt qui honnêtement résiste bien.
06:18 Parce que là Alvarado ne se pose pas de questions, elle enchaîne.
06:20 Elle essaye de vraiment peser sur la course.
06:23 Mais Brandt qui résiste très très bien pour son premier cyclocross, pour son week-end de rentrée.
06:29 Ça promet pour la suite de la saison.
06:32 Elle est le poste de dépannage.
06:33 Dans ce sens là, ça ne change pas.
06:35 Ça court très très vite.
06:37 Regardez sur la course à pied, Alvarado a quand même une grosse cadence.
06:40 Là elle prend de l'avance.
06:42 C'est incroyable.
06:43 Là Lucinda Brandt, il ne faut pas qu'elle le regarde.
06:45 C'est Céline Alvarado, elle va prendre un coup au moral.
06:48 Magnifique cadence.
06:50 En effet on voit que ça pioche un petit peu plus derrière aussi.
06:52 Imaginez aussi le poids du vélo.
06:54 On n'est qu'au premier tour pour l'instant.
06:56 Ça doit déjà peser dans les jambes.
06:58 Là on va voir même sûrement du changement de vélo directement à la jetée.
07:03 Regardez Zoé Bachtel qui pose le vélo, qui reprend un autre vélo sur l'épaule.
07:06 Ça aussi c'est une technique du cyclocross de changer directement en course à pied.
07:10 Et ça aussi ça se travaille à l'entraînement.
07:11 Des fois c'est toujours important avec ces entraîneurs où elles sont cool.
07:15 De travailler et de prendre un deuxième vélo parce que là aussi on a de la technique à avoir.
07:20 C'est assez rare de changer comme ça à pied Arnaud.
07:24 On ne le voit pas souvent sur un circuit de coupe du monde.
07:27 C'est vraiment dans des conditions où ça colle énormément, où le terrain est très meuble avec l'humidité.
07:32 Il faut vraiment beaucoup de bouts très lourds qui collent un petit peu.
07:38 Là forcément on va plus vite en courant et donc on passe dans le poste directement en courant.
07:43 C'est vrai que pour un mécanicien il faut bien donner le vélo.
07:47 Il faut aussi même préparer le braquet quand on va reposer le vélo.
07:50 Il faut que le braquet corresponde à la vitesse du vélo.
07:55 C'est toute une technique.
07:58 Mais bon après à ce niveau là, au niveau international, on a quand même l'habitude de s'adapter à toute condition.
08:04 Et bien attention, regardez bien les écarts qu'il va y avoir au premier passage sur la ligne
08:10 pour cette troisième manche de coupe du monde de la saison 2023-2024.
08:14 Céline Alvarado est en train de faire mal à tout le monde.
08:17 Pour l'instant on enregistre 10 secondes avec Lucien Dabrande derrière qui perd un petit peu de terrain
08:23 et qui a dû prendre un petit coup au moral en la voyant courir comme ça.
08:26 25 secondes derrière avec le groupe Van Alphen.
08:30 C'est même pas un groupe d'ailleurs, elle est seule, Annick Van Alphen.
08:32 Et puis ensuite il y a un autre groupe avec Manon Bakker, avec Inge van der Heijden,
08:35 avec Marion Norbert-Riberol, Zoé Backstedt.
08:37 Et là on est déjà à une trentaine de secondes.
08:39 Ils sont en train de recoller quand même sur Annick Van Alphen.
08:42 Mais les écarts déjà sont conséquents.
08:44 Là on a vraiment, comme vous le dîtes, un bon groupe.
08:48 Là ça se tire la bourre mais il n'y a pas trop d'écarts entre elles.
08:50 Mais en tout cas, vraiment impressionnant la première partie,
08:55 la fin de ce premier tour pour Alvarado, surtout sur la course à pied.
08:59 Elle est vraiment très impressionnante aujourd'hui.
09:01 On attend l'écart avec Lucien Dabrande.
09:04 Il y avait 15 secondes tout à l'heure.
09:07 Ça doit être à peu près la même chose maintenant sur la ligne.
09:11 14 secondes avec Brandt par rapport à Alvarado.
09:16 Allez le groupe derrière qui passe sur la ligne à peine.
09:32 34 secondes, il va falloir bien s'entendre pour tenter de rentrer.
09:36 Il y a bien Marion Norbert-Riberol dans ce groupe.
09:38 On l'a vu être à son aise en effet dans la boue.
09:40 On continue ensuite à voir un groupe avec Sanne Kant,
09:43 notamment qui est intercalée, vous la voyez, à championne de Belgique.
09:47 Qui a toujours son maillot depuis X années sur les épaules et qui ne risque pas de le lâcher.
09:51 Et puis pour attendre la première française pour l'instant, c'est Hélène Clausel,
09:54 qui est 19ème, un petit peu plus loin derrière.
09:57 Que doit faire Lucien Dabrande ?
09:59 J'ai une autre question Arnaud avant de s'interroger un petit peu sur Lucien Dabrande.
10:02 Céline Alvarado qui est partie comme ça tout de suite très vite, etc.
10:06 Est-ce qu'elle aurait fait la même chose ?
10:08 Elle aurait pu se permettre la même chose si Femme Van Ampel avait été là aujourd'hui.
10:12 Est-ce que finalement elle n'est pas un peu libérée par l'absence de Van Ampel ?
10:16 Est-ce qu'elle est libérée et qu'elle peut faire sa course au tempo qu'elle veut,
10:20 en écrasant tout le monde dès le premier tour un petit peu, c'est ce qu'elle a l'air de vouloir de faire.
10:24 Aussi parce que Van Ampel n'est pas là.
10:26 Si Van Ampel avait été là, peut-être qu'elle aurait un petit peu plus contrôlé ce qu'elle est en train de faire.
10:30 Alors, Van Ampel pour l'instant, à chaque fois qu'elle prend le départ d'une course,
10:34 elle gagne depuis le début de saison, c'est vraiment hyper impressionnant.
10:38 Dans tous les cas, à mon avis, Van Ampel serait là, elle serait partie sur le même rythme.
10:43 Parce qu'aujourd'hui c'est tellement physique, il faut mieux gérer sa course, partir sur son tempo.
10:47 Et sûrement que Van Ampel aurait été un petit peu devant Alvarado.
10:53 Et de toute façon, ça aurait fait la même chose, sauf que pour moi, Van Ampel aurait été légèrement devant.
10:58 Donc voilà, après Alvarado fait sa course, fait son tempo.
11:02 Il ne faut surtout pas non plus, quand on a des choses comme ça, on se dit "voilà, la favorite n'est pas là".
11:07 Je pars sur un autre rythme, j'essaye de suivre une autre athlète, quand c'est un parcours comme ça, très physique.
11:13 Après on peut des fois partir sur une sorte de faux rythme, et on cherche un peu son allure pendant la course.
11:19 Alors il vaut mieux directement imposer son tempo, gérer son effort, et si on prend de l'avance naturellement, tant mieux.
11:24 Mais voilà, pour répondre à votre question, je pense que si Van Ampel était là, elle serait déjà en tête.
11:31 C'est intéressant quand même de s'interroger sur tout ça.
11:34 Denise Betsema, qu'on n'avait pas encore vue, 8ème pour l'instant, juste derrière le groupe Van der Heiden, Van Alphen et Norbert de Liberol, qu'on aperçoit un petit peu plus haut.
11:43 Alors là, ça va être la bousculade dans le puzzle d'épanage.
11:46 Là honnêtement, il faut vraiment bien gérer, bien repérer où est son athlète, même quand on est athlète, de bien regarder où est son mécanicien.
11:54 C'est pour ça qu'en cyclocross, on a toujours beaucoup de vélos.
11:58 C'est-à-dire que des athlètes au niveau international, le minimum c'est d'avoir 3 vélos de cyclocross.
12:03 Pourquoi ? Parce qu'on en a toujours 2 qui vont tourner pendant la course.
12:06 Des fois on peut changer carrément tous les 8 tours.
12:07 Et si on a un pépin, il faut un 3ème vélo.
12:10 Donc le minimum c'est 3 vélos, mais des athlètes comme ça, des fois, carrément arrivent sur les courses avec 5, voire plus de vélos.
12:16 Le maximum qu'on peut voir, c'est un Van der Poel arriver avec 7 vélos sur une course.
12:20 Mais au moins, ils assurent et vous imaginez qu'après, il faut être capable de multiplier par rapport au nombre de roues.
12:26 C'est-à-dire que si on décide tel boyau avec telle pression, telle section, il faut cette paire de roues minimum pour équiper tous les vélos identiques.
12:33 Donc c'est vraiment un bus à chaque fois, des canons ateliers qui arrivent juste pour une ou un athlète.
12:40 Et oui, c'est aussi ça le cyclocross.
12:43 Puis alors imaginez comme il faut s'adapter tout au long de la saison.
12:46 Par exemple, en ce moment, on a un autre cyclocross qui se déroule dans la neige.
12:50 Il faut être capable de s'adapter absolument tout au fur et à mesure des jours et des mois.
12:56 Avez-vous vu Zoé Backstedt remonter en tête du groupe derrière et passer en troisième position ?
13:02 Là voilà la championne de Grande-Bretagne.
13:05 Je la regardais et je me disais qu'elle a quand même grandi avec la façon dont on l'a commenté les années précédentes.
13:12 Arnaud, attention à elle, parce qu'elle est en train de se développer complètement.
13:17 Et là on voit qu'en plus de toucher le haut niveau, comme elle l'a fait déjà ces dernières années,
13:23 elle commence à être vraiment de plus en plus régulière.
13:26 Et il va falloir compter avec elle parmi les toutes meilleures bientôt.
13:30 En plus, sur ce genre de tracé, elle est vraiment très forte.
13:34 Zoé Backstedt qui a beaucoup de puissance dans les reins, un peu à l'image de Marion Riberol.
13:39 Ça lui correspond bien.
13:41 Allez, Brandt qui essaye de passer comme Alvarado, mais elle a du mal.
13:44 À chaque fois, elle perd trop de temps dans les petites cuvettes, dans les petites ornières.
13:47 Elle n'a plus assez d'élan pour aller jumper sur la bosse suivante.
13:51 Du coup, elle préfère descendre.
13:53 Peut-être que les prochains tours, elle va quand même anticiper.
13:55 Elle va descendre dès le début et courir.
13:57 Elle essaye quand même de passer.
13:58 Pour l'instant, on n'a vraiment que Alvarado qui arrive à bien passer ces gros hoops.
14:04 On rappelle qu'elle est en reprise.
14:06 Elle est en reprise, Lucinda Brandt.
14:08 C'est aussi une question qu'on a l'habitude de se poser.
14:10 Par exemple, le retour de Van Der Poel.
14:11 On a vu Van Der Poel faire des erreurs.
14:13 L'année dernière, on n'a jamais vu être faite de la part de Mathieu Van Der Poel.
14:18 C'est aussi une question d'habitude.
14:20 Ce n'est pas parce qu'on fait du cyclocross depuis 10 ans qu'il ne faut pas tout refaire.
14:24 À chaque fois qu'on recommence, même si on ne repart pas de zéro.
14:27 On a la technique de base, on ne la perd pas.
14:30 On l'a toujours.
14:31 Mais après, le petit feeling, le pilotage parfait, ça revient à force de courir.
14:39 C'est surtout parce que dès qu'on est presque à bloc en course, on est un tout petit peu moins lucide.
14:46 Et dès que techniquement, on va être un peu plus juste, on voit ces premières erreurs qui arrivent.
14:51 Comme Brandt qui, on sait que techniquement, elle va encore énormément progresser.
14:56 Parce qu'elle a besoin de courir et de se retrouver dans cette situation-là.
15:00 J'ai le palpitant à bloc et là, je gère bien mon pilotage.
15:02 Parce qu'évidemment, à l'entraînement, on peut le faire.
15:04 Mais on ne va pas s'amuser à tous les entraînements à faire une heure à bloc.
15:07 Évidemment, il faut garder de la fraîcheur.
15:10 Et oui, parce que c'est ça le cyclocross, une heure à bloc, 50 minutes pour les filles, bien sûr.
15:16 Où il n'y a pas de temps de répit.
15:17 Et ça aussi, Lucinda Brandt le confia dans une interview d'avant-course.
15:21 C'est un petit peu justement la grosse différence avec ce qu'on peut voir sur route également.
15:25 Et ce qu'elle a pratiqué tout au long de la saison.
15:28 Dans la montée, là, ça va bien.
15:29 Comment ça l'a retrouvé, Lucinda Brandt ? Dans sa position, avec sa force également.
15:34 Mais attention, parce que Zoé Backstead, ça revient un petit peu.
15:40 Il y a toujours un écart conséquent.
15:41 Mais attention, j'ai l'impression que Zoé Backstead et Manon Bakker ont mis un peu plus en route.
15:47 Et c'est plus entre les deux.
15:49 Lucinda Brandt, qui à mon avis, perd un petit peu de temps sur ses erreurs techniques.
15:52 Donc voilà, on n'est que deuxième tour, 15 minutes de course.
15:56 À peu près un tiers de course.
15:58 Mais attention, parce qu'à l'arrière, ça peut toujours revenir.
16:03 Arnaud, j'ai une question un peu brute à vous poser.
16:07 C'est déjà fatigant de toute façon de faire du cyclocross pendant une heure.
16:10 Mais là, dans des conditions comme ça, avec une boue aussi lourde, est-ce que c'est encore plus fatigant ?
16:14 Est-ce qu'on laisse encore plus de force ?
16:16 Est-ce qu'on finit encore plus lessivé que sur un terrain un peu plus sec, par exemple, mais plus technique ?
16:21 Un terrain où il y aurait, je ne sais pas, plus de dénivelé ?
16:23 Parce que là, on a l'impression qu'il faut tout le temps tirer, pousser.
16:26 En fait, dans cette boue, il y a une force en plus.
16:29 Exactement, ça laisse beaucoup plus de marques.
16:33 Je pense que demain, quand on va partir faire la décontraction, on a forcément plus mal aux jambes.
16:37 Alors déjà, pourquoi ? Regardez la course à pied.
16:40 Il y a honnêtement, sur un tour, je n'ai pas chronométré le tour, mais ça a tourné à peu près en 10 minutes autour,
16:46 il y a au moins 1 minute, 1 minute 30 de course à pied.
16:50 Donc forcément, c'est un sport où il y a des chocs, la course à pied.
16:53 D'où s'entraîner et courir à pied tout le long de la saison cyclocross, c'est important pour être habitué.
16:58 Déjà, première raison pour ça, on laisse des marques.
17:02 Et bien évidemment, après c'est très lourd, il y a très peu de temps de récup.
17:06 Sur un circuit rapide, sur un circuit sec, il y a plein de moments où on est en pilotage, en roue libre,
17:11 où on va vraiment chercher les meilleures trajectoires.
17:13 Mais tous ces moments-là, on est quand même à bloc, ok.
17:16 Mais ce sont des moments où, musculairement, on coupe un peu.
17:19 On récupère, on est un peu plus souple et après on passe sur un enchaînement physique.
17:22 Alors que là, finalement, il y a la petite descente de la passerelle.
17:25 Mais sinon, à chaque fois qu'on pédale, on est obligé d'être en force.
17:28 On met un petit peu plus de braquet dans ces conditions pour avoir la meilleure motricité.
17:32 Mais forcément, ça laisse beaucoup plus de traces et c'est beaucoup plus physique.
17:37 Donc l'enchaînement entre Nîles hier, la Superprestige et aujourd'hui, c'est très costaud.
17:43 Vous avez vu Zoé Bakstet qui a fait l'intérieur dans ce virage pour passer devant Manon Baker.
17:49 Zoé Bakstet qui est très à l'aise sur ce circuit.
17:52 En effet, Céline Alvarado qui conclut son deuxième tour.
17:56 Ici, il n'y a personne derrière Céline Alvarado.
18:00 Lucienne Vabrande est pour l'instant reléguée à 40 secondes.
18:04 Arnaud, 40 secondes d'écart entre la première et la deuxième.
18:08 Et Bakstet qui a très envie de revenir sur la Néerlandaise devant.
18:13 40 secondes déjà, c'est juste énorme.
18:16 Franchement, tour par tour, on a fini ce deuxième tour.
18:20 On a fini le troisième, elle est vraiment impressionnante.
18:23 Comme quoi, elle a bien fait de partir sur son rythme régulier.
18:27 Son rythme de croisière, si on pourrait se permettre.
18:30 De croisière boueuse.
18:32 Et voilà, plus de 40 secondes.
18:34 Maintenant, il va y avoir 42, 43 secondes pour Vabrande.
18:37 Je disais qu'il y a un écart avec Zoé Bakstet.
18:40 Mais en reprise, on peut avoir un coup de moins bien.
18:44 C'est un coup de plus bien.
18:46 Retour à Céline Alvarado pour retrouver la victoire en Coupe du Monde.
18:55 Et cette boue, encore à dompter comme elle l'a fait hier.
18:58 Très bien fait même hier.
19:00 Pour l'instant, les écarts sont juste absolument incroyables.
19:04 On parlait de l'écart avec Vabrande, l'écart avec Bakstet.
19:07 C'est derrière, pour la quatrième place, il faut déjà passer au-delà de la barre de la minute.
19:11 Manon Bakker pointée à 1,01.
19:13 C'est un coup de plus bien aussi que Bakstet a fait le trou.
19:16 Avec Manon Bakker.
19:18 Et pour retrouver les Françaises, Hélène Closel est dans le groupe entre la 16e et 19e place.
19:24 On change de vélo pour Alvarado.
19:28 On l'a vu à l'entrée, une toute petite erreur technique.
19:30 Mais il y avait beaucoup de boue.
19:31 C'est ça qui n'est pas évident aussi quand il y a beaucoup de boue et beaucoup d'eau.
19:33 On ne voit pas trop les ornières en dessous.
19:35 Elle a légèrement planté à l'avant, mais de suite, elle a eu la réaction de très vite sauter du vélo et le prendre sur le dos.
19:39 Donc elle est quand même encore très lucide.
19:41 C'est la section là où ça roule un peu plus.
19:43 On le voit, c'est quand même des pavés.
19:45 Beaucoup de boue s'étale, mais il y a quand même des pavés.
19:47 Regardez, c'est Zoe Bakstet.
19:49 Honnêtement, petit à petit, elle me donne vraiment l'impression de revenir sur Brandt.
19:54 Manon Bakker qui carrément décide de porter le vélo.
20:01 Toutes ses concurrentes derrière aussi.
20:03 Souvent aussi quand on est un petit peu à bloc, c'est ce qui se passe.
20:06 Des fois, on réfléchit un petit peu moins.
20:08 Quand une athlète descend derrière vous et passe à pied, vous mimez le geste, vous descendez.
20:13 On a toujours des phases comme ça en course.
20:17 Les escaliers avec Alvarado, ça passe très bien.
20:20 Elle se garde un tout petit peu de récup sur la reposée de vélo.
20:24 Ce grand dévers qui ne passe pas au repérage, elles l'ont essayé.
20:27 Là, ça ne passait pas, donc elles préfèrent assurer sur la course à pied.
20:34 Il est carrément grandit avec Brandt.
20:38 Ça va un petit peu mieux sur la course à pied pour Lucinda Brandt.
20:43 On dirait que la cadence est un peu plus élevée.
20:46 D'ailleurs, expliquez-nous peut-être...
20:48 Oui, c'est ça. Je pense que c'est la question que j'allais vous poser, Arnaud.
20:51 Comment on retrouve son rythme ?
20:53 Comme ça, justement, on se connaît par cœur, mais on fait son premier cyclocross dans la saison.
20:57 Un cyclocross extrêmement exigeant physiquement.
21:00 Comment on arrive à savoir que là, ça va, je peux pousser mon corps un peu plus loin ?
21:04 Là, je ne peux pas. Comment on prend ses repères tout de suite sur une première course comme ça ?
21:08 Il ne faut pas non plus se mettre trop dans le rouge dès le début,
21:12 parce qu'après, il y a beaucoup de changements de rythme.
21:14 Alors, sur la route, il y a des changements de rythme,
21:16 mais on n'a pas de changement de rythme entre course à pied et vélo.
21:19 Et c'est là qu'aujourd'hui, on a beaucoup de course à pied.
21:21 C'est pour ça aussi, à mon avis, que sur les premières portions,
21:24 on voyait vraiment Alvarado faire une grosse différence sur la course à pied que Brandt.
21:28 C'était un petit peu plus dur. Il fallait retrouver ce changement de
21:31 "je passe à mon sport du vélo, sport à portée, où il n'y a pas de choc, et d'un seul coup, je cours".
21:36 Et là, c'est un petit temps d'adaptation.
21:38 Voilà, 22 minutes de course, ça commence à aller un petit peu mieux pour Brandt sur la course à pied.
21:42 C'est plus rapide, même si, OK, elle perd du temps,
21:45 toujours sur Alvarado qui est sur un autre rythme.
21:48 Alors, j'ai une dernière question pour vous.
21:52 Si Backstreet a 30 sur Brandt, est-ce qu'on peut revenir sur Alvarado à 2 ?
21:57 Il faudrait vraiment qu'il y ait une petite défaillance pour Alvarado,
22:01 soit un problème technique ou physique.
22:04 Après, c'est vrai que les courses sont longues.
22:06 Avant, les femmes, c'était 40 minutes. Maintenant, on a rajouté 10 minutes.
22:09 Donc, c'est assez long. Il y a une partie de gestion.
22:12 Mais pour l'instant, ce qu'on voit d'Alvarado, elle n'a pas l'air à bloc.
22:15 On n'a pas vu d'erreur technique. Ça a l'air de bien se passer.
22:19 Même si Backstreet rentre sur Brandt, je pense que l'écart est quand même trop conséquent
22:23 pour voir leur retour sur la tête.
22:27 On nous annonce 38 secondes. Elle aurait quand même grappillé quelques secondes.
22:30 Lucinda Brandt sur Alvarado. Mais l'écart est encore très conséquent à la mi-course.
22:35 À peine. On a vu Manon Backer et Marion Norbert-Riberol,
22:39 les coéquipières de la Crélan-Gorandon, qui sont pour l'instant au 4e et 5e places.
22:45 Et puis là, quand on continue, on voit les Dossards défiler.
22:50 Mais aussi, on est loin.
22:54 Mais je la cherche.
22:56 Elle revient sur la tête, avec Alvarado qui gère bien son effort.
23:00 Un petit temps de récupération. On le voit, elle est en relivre.
23:02 Elle souffle un peu, elle en profite.
23:04 Et c'est reparti dans la boue. Il faut beaucoup de puissance.
23:06 Ce long faux plat, il faut réussir à prendre de l'élan pour passer en vélo.
23:09 C'est dur cette prise d'élan parce qu'il y a beaucoup de boue.
23:12 Là, comme ça, on a l'impression que c'est sec.
23:18 Sur cette partie, on le voit, c'est un peu plus sec.
23:21 C'est sur le bas du circuit. Dès qu'on est sur les hauteurs, il y a moins d'humidité.
23:25 Donc, on retrouve un petit peu de grippe.
23:27 Mais quand même, avant chaque montée en cyclocross, si on peut se donner de l'élan,
23:31 forcément, la montée va être plus facile.
23:33 Il ne faut surtout pas arriver à deux à l'heure devant la bosse et tout mettre au moment de la montée.
23:38 On prend de l'élan avant, comme ça, on arrive au moins avec l'impulsion.
23:42 Et ça passe toujours mieux. Mais après, il faut en être capable.
23:46 Vous avez vu comme le vélo s'enfonce. On ne voit pas la moitié de la roue sur cette partie de la boue.
23:51 C'est net. Ça colle vraiment cette partie.
23:55 D'où aussi bien serrées, des fois, les chaussures.
23:57 On l'a déjà vu des fois des concurrents, des athlètes,
23:59 qui tellement la boue est en mode un peu ventouse, on peut perdre les chaussures.
24:04 On l'a déjà vu.
24:06 Alors, comment on gère ces appuis dans la boue, Arnaud ?
24:09 Est-ce que les chaussures de cyclocross, par exemple, sont équipées pour ça ?
24:14 La seule différence, c'est que ce sont les mêmes chaussures qu'on utilise,
24:17 que ce soit en conditions sèches ou boueuses.
24:20 C'est que des fois, on met des petits picots à l'avant.
24:22 Il y a toujours deux petits pas de vis où on peut mettre des pointes.
24:25 Ce qu'on appelle des petites pointes de cyclocross.
24:27 Différentes longueurs. Après, c'est hyper perso.
24:29 Mais c'est tout simplement pour avoir du grip sur le bout du pied,
24:32 pour ne pas trop glisser.
24:35 Mais après, sinon, la chaussure, avec même les cales et tout,
24:37 reste les mêmes, peu importe les conditions.
24:42 Et Marion Norbert-Riberol, qui est en train de se défaire de Manon Berker,
24:45 derrière et de revenir, surtout sur Zoé Bachtet,
24:48 ce n'est pas fini pour le podium.
24:50 Six secondes d'écart entre la Britannique et la Belge.
24:54 Peut-être sur un autre plan, on va pouvoir mesurer cet écart,
24:59 qui est vraiment sur un gros rythme, Marion.
25:02 On voit le changement de vélo, directement pour Zoé Bachtet.
25:05 Zoé Bachtet qui continue d'être sur son vélo.
25:08 Est-ce qu'elle descend un petit peu avant ?
25:09 Allez, elle va prendre directement sur l'auto.
25:12 Regardez, sur la course à pied, Marion, on la voit directement.
25:15 Un petit écart entre Zoé Bachtet qui se retourne.
25:24 On regarde le changement.
25:26 Marion Norbert-Riberol.
25:32 Ça se passe bien aussi.
25:34 Et voilà, on est dans la même équipe,
25:37 mais on est à deux endroits différents du poste, Arnaud.
25:40 Oui, en fait, des fois, quand on a les athlètes qui sont...
25:45 Généralement, on a un boxe par team,
25:47 mais si les athlètes arrivent en même temps,
25:49 des fois, c'est très compliqué de faire le changement de vélo
25:52 juste à cet endroit-là.
25:53 Donc, des fois, il y a une sorte d'entente entre mécaniciens.
25:56 Ils libèrent un petit peu d'espace,
25:58 ils se mettent à 10 mètres d'écart.
26:00 Au moins, tout le monde s'entend bien,
26:02 tout le monde a à faire du bon boulot.
26:04 Surtout qu'il ne faut pas oublier que ces athlètes se connaissent.
26:07 Elles font tous les week-ends ensemble à se tirer la bourre.
26:10 Mais c'est pareil au poste.
26:11 Au poste, c'est toujours les mêmes mécaniciens.
26:13 Donc, il y a quand même aussi un fair play.
26:16 Alors, ce n'est pas une entraide pour la performance.
26:19 Ça ne va pas être un mécanicien qui va aider un autre mécanicien
26:21 pour le faire performer.
26:22 C'est juste qu'ils veulent que ça se passe bien entre eux
26:24 et que tout le monde arrive à nettoyer son vélo dans le poste
26:27 et bien le passer à son athlète.
26:29 Et ça peut concerner tout le monde, bien sûr, d'une semaine à l'autre.
26:32 Céline Ader-Addo qui est passée sur la ligne désormais.
26:35 Il va lui rester trois tours et pour l'instant,
26:37 elle archidomine cette Coupe du Monde,
26:40 Aftermonde, Dendermonde.
26:42 Donc, la troisième manche ici.
26:44 Une Coupe du Monde qui sera très longue.
26:46 On va aller jusqu'à la fin du mois de janvier ensemble.
26:49 Il y a encore de belles étapes à vivre.
26:51 Évidemment, on parlera très vite de la prochaine étape.
26:54 Arnaud qui va se passer en France, bien sûr.
26:56 Ce sera à Troyes la semaine prochaine.
26:59 On va voir la Coupe du Monde faire deux fois étape en France cette saison encore.
27:03 Pour l'instant, il va falloir en finir déjà avec la Belgique.
27:07 Petit Ravito, tiens !
27:09 Alors ça, c'est assez rare.
27:11 Moi, je l'ai vu tout à l'heure quand elle a changé de vélo.
27:13 On lui avait scotché un gel sur le tube supérieur de son vélo à Brantes.
27:17 Alors ça, c'est hyper perso.
27:18 Il y a des athlètes qui, avant le départ, peuvent prendre un petit gel.
27:21 Il y en a ses amis course.
27:23 Généralement, ça reste rare parce que c'est quand même assez court.
27:27 Mais comme effort, dans le cyclisme, 50 minutes, ce n'est pas non plus hyper long.
27:33 Mais ça, c'est des petits réglages persos qu'on peut tester.
27:36 Mais on a déjà vu Brantes, par le passé, ne rien prendre pendant les courses.
27:40 Après, peut-être que là, elle se sent un petit peu limite.
27:43 Donc, elle préfère assurer et avoir un gel sur son vélo.
27:46 Une reprise encore.
27:47 On rappelle.
27:48 C'est peut-être aussi ça, bien sûr, qui explique ça.
27:52 Une cesse d'écart entre Alvarado et Backstead.
27:55 50 secondes entre Brantes et Backstead et Norbert Ribérol,
27:58 qui est à 10 secondes maintenant de Zoé, également.
28:02 Derrière les écarts, 10 secondes à chaque fois, vous avez vu,
28:04 entre Backstead, Norbert Ribérol et Backer.
28:08 Et ça, c'est aussi quelque chose qu'avait prédit totalement Céline Alvarado.
28:11 Elle avait dit qu'il n'y aura pas de peloton, aujourd'hui, vu les conditions.
28:15 C'est sur le circuit.
28:18 Et puis, c'est très souvent comme ça.
28:20 Il y a l'humidité, elle reste sur le bas du circuit.
28:22 Donc, c'est toujours très meuble.
28:24 Et donc, du coup, très, très physique.
28:26 Ça a quand même bien éclaté dans le groupe.
28:28 10 secondes d'écart à chaque fois.
28:29 Mais voilà, maintenant, là, on est vraiment...
28:32 Je pense que tous les athlètes, là, maintenant, gèrent sa course, son effort.
28:36 Et c'est sûr qu'il n'y a pas trop de tactique, aujourd'hui.
28:40 Sanne Kant qui va passer pour la 11e place.
28:44 Avec Laura Verdon-Jotte, également.
28:49 Et puis, la première française,
28:51 parce qu'on a l'habitude de vous le dire à chaque fois,
28:53 c'est toujours Hélène Clozel, toujours 19e pour l'instant.
28:57 Elle n'a pas changé de foulée, Saline Alvarado.
29:00 Franchement, elle m'impressionne, aujourd'hui,
29:02 parce qu'il ne faut pas oublier qu'elle est en pleine course de vélo.
29:06 Il y a de la boue, c'est hyper physique.
29:08 Elle court avec un vélo sur le dos, des vélos de cyclocross comme ça.
29:11 Ça pèse à peu près 7,5 kilos.
29:13 Mais quand c'est plein de boue, des fois,
29:15 on peut rajouter facilement un kilo, voire plus.
29:17 Donc, courir avec un peu plus de 8 kilos sur le dos, comme ça,
29:21 à une très bonne foulée.
29:23 Chapeau à Alvarado, qui, pour moi, aujourd'hui,
29:26 fait beaucoup de différence sur ces parties-là.
29:28 Comment on travaille ça en prépa, Arnaud ?
29:33 Est-ce qu'on fait, je ne sais pas, un peu de muscu,
29:36 du gainage supplémentaire ?
29:37 Comment on fait ça ?
29:39 Aujourd'hui, on fait beaucoup de renfaux.
29:41 Alors, c'est vrai que ça a vachement évolué,
29:43 ce qu'on appelle la PPG, la préparation physique générale.
29:46 Aujourd'hui, on fait beaucoup de pliés hauts, aussi.
29:50 À l'entraînement, en salle,
29:52 il y a beaucoup de renforcement musculaire.
29:54 Ce qu'avant, honnêtement, on voyait moins.
29:56 C'est-à-dire qu'on faisait peut-être des fois
29:58 un peu de renforcement musculaire,
30:00 mais au poids de corps, à la maison.
30:02 Aujourd'hui, ce sont des athlètes qui vont directement
30:04 dans des salles de sport, se faire directement un programme.
30:07 Généralement, c'est avec un coach qui est vraiment là
30:10 pour voir si on fait bien les mouvements.
30:12 On peut rajouter un peu de poids.
30:14 Et après, sur la course à pied, évidemment,
30:16 on fait pas mal de course à pied.
30:18 C'est pas non plus des entraînements de course à pied très longs.
30:20 On peut pas faire non plus à chaque fois une heure.
30:22 Mais c'est souvent aux alentours des 30 minutes.
30:24 Une, deux, trois fois par semaine.
30:26 Ça dépend le cycle, la période d'entraînement.
30:29 Mais il faut, aujourd'hui, en cyclocross,
30:33 pour performer, il n'y a pas que l'entraînement sur le vélo.
30:36 Il y a vraiment une préparation physique en salle
30:39 qui est très importante.
30:41 - On continue ça pendant la saison,
30:43 ou pendant la saison, on ne fait plus de salles, après ?
30:45 - En préparation, des fois, on en fait un petit peu plus.
30:48 Mais pendant, on fait toujours des rappels.
30:50 C'est une fois par semaine minimum.
30:53 Et après, en préparation, ça peut monter jusqu'à 3 fois environ.
30:57 Et en termes de temps, en salle,
30:59 c'est des exercices qui peuvent durer,
31:01 en comptant les récup et tout,
31:02 mais c'est au moins une heure et demie de travail.
31:04 - Et Elisabeth Echtet,
31:08 qui a Marion Norbert-Riverolle derrière elle,
31:10 pointée à 9 secondes, maintenant.
31:13 Elle a repris un tout petit peu de temps.
31:15 Marion, la sortie là !
31:17 - Petite erreur, ce n'est pas évident,
31:19 parce qu'on a un dévers qui vient de la gauche,
31:21 donc on sort le pied gauche et d'un seul coup,
31:23 on retourne sur un droite,
31:24 alors qu'on n'est pas encore reclipsé,
31:26 on est toujours sur sa jambe droite.
31:27 Voilà pourquoi, en fait, c'est très compliqué
31:29 de reprendre un appui à l'opposé,
31:31 alors qu'on est sur une seule jambe.
31:33 - Et là, vous avez vu la trajectoire qu'elle cherche
31:37 pour aussi pouvoir reprendre de la vitesse,
31:40 rester bien comme ça dans les ordières,
31:42 alors que c'est complètement différent
31:44 pour Marion derrière.
31:46 - Elle fait complètement extérieur, vous avez vu,
31:49 pour aller chercher l'herbe un peu plus "sèche",
31:53 où il y a moins de boue,
31:54 et après elle recoupe à l'intérieur.
31:56 Des fois, il y a carrément aussi la trajectoire
31:58 complètement à l'extérieur,
31:59 alors on fait un peu plus de mètres,
32:01 mais par contre, ça va plus vite.
32:03 - C'est intéressant de voir ça.
32:06 Allez, Céline Alvarado qui a dû rêver
32:09 de cette victoire en Coupe du Monde
32:11 toute la semaine.
32:12 Céline Alvarado qui fait une belle saison,
32:14 bien sûr, depuis le début, depuis sa rentrée,
32:19 qu'on a vu également à l'aise le week-end dernier,
32:21 même si elle a été battue par Femme Vendempeul
32:24 sur le championnat d'Europe.
32:25 C'est simple, la pire place de Céline Alvarado,
32:28 c'est le troisième à la Coupe du Monde de Waterloo.
32:31 Coupe du Monde mange l'ouverture, bien sûr,
32:33 de la Coupe du Monde, mais en sept courses,
32:35 elle est toujours montée sur le podium.
32:40 - Elle réalise un super début de saison.
32:43 Début, même maintenant, on est à peu près
32:45 au milieu de la saison, on a même passé
32:47 les championnats d'Europe.
32:49 L'écart grandit avec Brandt un tout petit peu.
32:53 Là, maintenant, on a 48 secondes, je crois,
32:56 qui étaient annoncées.
32:58 Regardez Brandt qui gère aussi son effort,
33:00 qui essaye de mesurer l'écart, en tout cas,
33:03 visuellement.
33:04 Zoé Bachetette là, dans le sable, ça passe.
33:07 Heureusement, le sable, il est en descente,
33:09 c'est-à-dire que s'il y serait à plat,
33:12 ça serait un peu plus compliqué de se lancer.
33:15 Ce qui est aussi dur pour le matériel,
33:17 c'est qu'on passe de la boue au sable,
33:19 et on a le vélo qui est tout humide,
33:20 et tout le sable, après, vient coller
33:22 sur la chaîne, sur la transmission.
33:24 Donc là aussi, il y a une gestion de matériel.
33:25 Et regardez, ça revient pour Marion Norbert-Riberol,
33:28 là, petit à petit, à la fin de ce tour-là,
33:30 à mon avis, elle sera revenue dans la roue.
33:32 - Seconde après seconde, il n'y a plus que
33:34 six secondes d'écart, maintenant,
33:36 entre Bachetette et Norbert-Riberol.
33:38 Puis Manon Bakker, bien sûr, toujours derrière.
33:41 C'est loin d'être terminé pour cette troisième place.
33:45 - Manon Bakker, qui a un tout petit peu glissé
33:49 de l'avant sur ce virage gauche.
33:50 Elle sort le pied, remet la roue avant dans l'axe.
33:52 Elle est là, Alvarado, toujours avec cette course à pied,
33:56 si rapide, quand elle même remonte sur le vélo,
33:58 ça va très bien.
33:59 Là, elle vient changer de vélo, on le voit,
34:00 elle est repartie avec un vélo propre.
34:02 Passerelle, voilà, je vous l'ai en parlé,
34:03 c'est assez rare, ces passerelles,
34:04 là où, petite erreur, attention,
34:06 première petite alerte, là.
34:08 Les techniques de cette passerelle,
34:10 on monte, donc il faut prendre une petite impulsion
34:13 pour monter, et entre les deux, c'est pas très large,
34:15 il faut réussir vite à descendre,
34:17 prendre son vélo et courir à pied.
34:20 C'est une passerelle en deux temps,
34:22 c'est assez rare de voir ce genre de passerelle,
34:24 mais c'est vraiment typique de la Belgique.
34:26 - Et là, elle a été emportée, c'est ça,
34:28 Céline Alvarado, par le poids du vélo ?
34:30 - Voilà, simplement, elle a pris son impulsion
34:33 pour monter sur ce premier étage, on va dire,
34:35 et entre les deux, c'est assez court,
34:37 donc il faut aller très vite pour descendre,
34:38 elle était un poil à la bourre,
34:39 et forcément, quand elle a pris le vélo,
34:40 la roue avant tape dans la marche,
34:42 heureusement, elle n'arrive pas très vite,
34:43 mais quand on est sur les circuits de début de saison,
34:45 ça va très vite, c'est là qu'on peut tomber.
34:47 - Passage parfait pour Lucinda Brandt.
34:55 Oh là là, là, on sent, hein,
34:58 ouf, besoin de récupérer, là.
35:00 Lucinda, elle a eu besoin de souffler en haut.
35:03 - Entre les deux, là, là,
35:05 on a une belle bataille pour la troisième place,
35:07 par contre, j'ai l'impression que sur la course,
35:09 Abiezo et Blachetette sont un petit peu plus rapides
35:11 que Marion.
35:13 Elle décide directement de remonter sur le vélo,
35:19 de ne pas le prendre sur le dos,
35:21 ce qui est important aussi, là, les mécaniciens,
35:23 vous les voyez, là, c'est bien cet image,
35:25 en fait, on va simplement, on nettoie le vélo,
35:28 mais aussi, pendant la course,
35:29 on entretient la transmission,
35:30 on peut remettre un petit coup d'huile,
35:32 et aussi, quand on est vraiment au top,
35:34 c'est on essuie la guidoline,
35:35 parce que ça glisse avec l'eau,
35:36 et des fois, on a déjà vu des athlètes arriver,
35:38 mettre les mains sur le guidon et glisser,
35:40 donc le top, c'est toujours, voilà.
35:42 Je nettoie bien mon vélo,
35:43 qu'est-ce qu'on nettoie quand on est au poste ?
35:45 On nettoie en premier les boyaux,
35:46 et la transmission, c'est ça, le principal.
35:48 Honnêtement, après, si le cadre,
35:49 il n'est pas hyper propre, on s'en fout,
35:51 mais la priorité, c'est transmission et boyaux,
35:54 et après, mettre un petit coup d'huile
35:55 sur la chaîne, et on sèche.
35:57 Ce n'est pas encore le last round 2
35:59 pour Céline Alvarado, mais il arrive,
36:01 elle a bien creusé l'écart, pour l'instant,
36:04 sur Lucinda Brandt.
36:05 On est avec deux anciennes championnes du monde,
36:08 Céline Alvarado, c'était en 2020,
36:09 et Lucinda Brandt, en 2021.
36:12 Et pour l'instant, il n'y a pas photo entre les deux.
36:15 La victoire est quasiment faite,
36:17 quasiment entre les mains de Céline Alvarado.
36:20 On va regarder cet écart,
36:21 elle le sait, Lucinda Brandt,
36:23 mais déjà, être deuxième pour sa reprise
36:25 sur une course aussi difficile physiquement,
36:27 je pense qu'elle pourrait être extrêmement satisfaite.
36:30 Ce mini secteur pavé, complètement enveloppé,
36:38 debout, qu'on ne voit presque plus,
36:41 mais ce n'est pas simple sur ces endroits-là,
36:42 c'est pour ça qu'ils ne se mettent pas forcément en danseuse,
36:44 parce qu'on est vraiment en recherche d'adhérence.
36:46 Ce virage qui se creuse, pourquoi ?
36:48 Parce qu'à côté, c'est là où on lave le vélo,
36:50 il y a beaucoup d'eau qui staggle,
36:52 et forcément, on ne voit pas où sont les ornières en dessous.
36:56 On va changer de vélo pour Lucinda Brandt.
37:00 Là aussi, il y a une petite technique à avoir,
37:03 on n'a pas le droit non plus d'abuser,
37:04 c'est que, comme vous avez vu,
37:05 il y a un moment, elle ne se retrouve pas,
37:06 elle n'a plus de vélo du tout,
37:07 elle court à pied.
37:08 Au lieu de lui redonner directement un vélo,
37:10 c'est-à-dire qu'on lui donne une demi-seconde,
37:12 et vite, je te redonne un vélo,
37:13 des fois, il y a une petite technique
37:14 entre les deux mécaniciens,
37:15 c'est qu'on s'écarte un peu plus,
37:17 comme ça, elle peut souffler un peu.
37:18 Il y a un moment, au moment de la course,
37:19 elle va se retrouver deux secondes, voire trois,
37:22 elle est juste en course à pied.
37:23 Et ça aussi, ça permet de récupérer
37:24 qu'on n'a pas ce vélo-là,
37:25 qui est là, limite à nous gêner quand on court.
37:27 - On a le droit de faire ça ?
37:28 - Oui, mais il ne faut pas en abuser.
37:32 C'est un peu comme quand on passe un minou sur la route
37:34 et qu'on est directeur sportif,
37:36 on a le droit, sans vraiment avoir le droit,
37:38 de pousser le coureur.
37:39 - C'est la question qui se lâche.
37:42 - Quand on voit un coureur dans le mâle
37:44 qui, comme par hasard, prend un minou,
37:45 on sait très bien pourquoi il prend le minou.
37:47 Mais bon, il y a des tolérances.
37:49 - Regardez, on garde un peu d'écart.
37:53 Et là, on prend son vélo.
37:54 Mais ça, c'est une petite technique.
37:56 Ça donne toujours un peu plus de répit.
37:59 On le voit, cette trajectoire, cette profondeur,
38:01 à cause de l'eau, qu'on ne voit pas.
38:03 Il doit vraiment y avoir un amas d'eau sous l'eau.
38:06 Et on bloque cette roue avant dedans.
38:08 C'est compliqué pour Marion Norbert-Riberol,
38:10 qui peut-être va voir le retour de sa coéquipière,
38:13 Manon Bakker.
38:14 Et même à l'arrière, ça revient un tout petit peu.
38:16 Il y a encore un écart avec Van Alphen aussi.
38:18 - Eh oui, on rappelle qu'il y a encore
38:22 un petit peu plus d'un tour et demi à faire.
38:24 Et vous dites que c'est compliqué, l'entrée du poste.
38:26 Mais ça va être sympa pour la course des garçons.
38:29 - C'est toujours sympa quand nous, on commente
38:33 et qu'il y a du spectacle.
38:34 Après, c'est toujours plus physique pour eux, forcément.
38:37 Mais c'est vrai que ça nous fait des choses à expliquer
38:40 et à commenter.
38:44 - Très impressionnante, Céline Alvarado.
38:46 Aujourd'hui.
38:48 On va remettre qu'elle n'a que 25 ans, Céline Alvarado,
38:53 qui était au top de sa carrière en 2020.
38:56 - Elle gère toujours bien son effort, Lucie de Navante.
39:08 Alors, est-ce qu'elle va réussir à passer sous ?
39:10 Regardez, la petite impulsion.
39:11 Il faut rester bien droit entre les deux dans la cuvette.
39:13 Prendre de l'élan.
39:14 Regardez, ça va mieux quand même.
39:16 Ça passe mieux.
39:17 Nickel ! Je crois que c'est peut-être un des premiers tours
39:19 où elle passe aussi bien.
39:20 Limite, elle est peut-être mieux passée qu'Alvarado.
39:23 Donc voilà, ça c'est vraiment typique.
39:25 On reprend le cyclocross.
39:26 On a du jus au début.
39:27 On part un peu à bloc.
39:28 Et après, on fait quelques petites erreurs.
39:31 Et là, après, on se retrouve techniquement dans l'effort.
39:34 On reprend les bons réflexes.
39:36 Mais ça, ça se passe en course.
39:37 Et là, elle nous le démontre, Lucie de Navante.
39:40 Et là, il y a Zoé Bachtet, qui arrive en plus champion.
39:43 Le méchant !
39:44 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
39:47 Et là, il y a Zoé Bachtet qui arrive en plus champion.
39:50 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
39:52 Et là, il y a Zoé Bachtet qui arrive en plus champion.
39:54 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
39:56 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
39:58 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:00 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:02 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:04 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:06 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:09 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:11 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:13 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:15 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:17 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:19 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:21 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:23 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:25 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:27 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:29 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:31 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:33 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:35 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:37 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:39 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:41 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:43 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:45 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:47 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:49 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:51 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:53 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:55 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:57 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
40:59 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:01 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:03 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:05 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:07 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:09 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:11 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:13 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:15 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:17 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:19 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:21 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:23 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:25 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
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41:31 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
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41:35 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:37 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:39 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:41 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
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41:45 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:47 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:49 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:51 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:53 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:55 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:57 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
41:59 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
42:01 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
42:03 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
42:05 Et là, il y a Bachtet qui arrive en plus champion.
42:07 Mais quand on est une cyclocross woman ou un cyclocross man,
42:09 Mais quand on est une cyclocross woman ou un cyclocross man,
42:11 on doit s'adapter à tout type de parcours
42:13 et essayer d'être présent tout au long de la saison.
42:15 et essayer d'être présent tout au long de la saison.
42:17 et essayer d'être présent tout au long de la saison.
42:19 Donc après, il faut être polyvalent.
42:21 Oh là là, ça grimace !
42:27 Ça grimace du côté de Lucienne Dabrande
42:29 qui cherche sa respiration, qui souffle.
42:31 Et oui, c'est dur de reprendre le cyclocross.
42:33 Et oui, c'est dur de reprendre le cyclocross.
42:35 Tout le monde pour rien.
42:37 C'est ce que doit se dire Lucienne Dabrande
42:39 qui est déjà en train de retrouver son meilleur niveau.
42:41 En tout cas, elle n'en est pas très loin.
42:43 Elle est battue aujourd'hui par Céline Alvarado
42:45 qui a encore une belle marge d'avance.
42:47 Mais elle se bat bien elle-même également.
42:49 Mais elle se bat bien elle-même également.
42:51 42 secondes de partie.
42:53 Allez, elle l'attend sûrement.
43:07 En tout cas, moi je l'attends.
43:09 La cloche qui va sonner
43:11 et le last round pour Céline Alvarado
43:13 qui est à deux doigts de renouer
43:15 avec la victoire en Coupe du Monde.
43:19 C'est lui, Alvarado, qui va enchaîner.
43:23 Allez, last round pour l'ancienne championne du monde
43:27 qui aujourd'hui domine la course.
43:29 Que ce soit même, je pense, techniquement en course à pied.
43:31 Elle est hyper impressionnante.
43:33 Et là, elle impose vraiment son rythme.
43:35 Dès le début, elle ne s'est pas laissée impressionner par Lucienne Dabrande.
43:37 C'est très très bien parti pour une première victoire
43:39 en Coupe du Monde pour Alvarado
43:41 qui va lui faire du bien.
43:43 Ça fait toujours du bien de lever les bras.
43:45 Mais en tout cas, Brande, attention
43:47 elle est hyper forte.
43:49 C'est moi où j'ai l'impression que ça se resserre un petit peu
43:51 en faveur de Lucienne Dabrande.
43:53 Peut-être qu'il y a quelques secondes,
43:55 elle a pillé pour Lucienne Dabrande.
43:57 Peut-être aussi la petite erreur tout à l'heure
43:59 de Céline Alvarado et Zoé Bakstet.
44:01 Toujours troisième, il y a maintenant
44:03 30 secondes d'écart entre Marion Norbert-Riberol
44:05 et Zoé Bakstet.
44:07 Ah non, c'est sensiblement encore le même écart.
44:09 46 secondes donc.
44:11 Et puis vous voyez, il y a un petit poster
44:13 sur le côté de l'arche.
44:15 C'est Céline Alvarado,
44:17 grand sourire, qui est représentée ici
44:19 toujours sans fan club sur le bord des cyclocross.
44:21 Elle aura le même sourire tout à l'heure
44:23 en passant la ligne.
44:25 Cette petite chicane qui passe bien
44:29 pour Zoé Bakstet.
44:31 Qui est maintenant en quatrième position ?
44:33 C'est toujours Marion,
44:35 mais Manon Bakker qui n'a pas dit son dernier mot.
44:37 Elle était en train de rentrer,
44:39 mais vous avez vu, c'est quand même compliqué
44:41 à chaque fois de vraiment reprendre du temps
44:43 sur ce parcours
44:45 et rattraper une athlète.
44:47 Il faut réussir à bien gérer.
44:49 Parce que ce qui peut se passer, c'est que mentalement on se dit
44:51 "Allez, je reviens, je reviens"
44:53 et on est un petit peu déconcentré techniquement
44:55 et hop, on fait une petite erreur et là on perd de précieuses secondes.
44:57 Ça relance pour Marion Norbert-Riberol,
45:11 et Manon Bakker qui doit être à peu près
45:13 une dizaine de secondes derrière.
45:15 Un paradeau qui sort de ce mini secteur pavé
45:19 qui renchaîne dans la boue.
45:21 Toujours une bonne cadence,
45:23 un bon rythme.
45:25 Alors l'écart, donc 2-0-2 pour
45:29 la belge
45:31 et Manon Bakker
45:33 elle est à 8 secondes
45:35 l'année irlandaise avec son grand gabarit.
45:39 Je suis en train de vérifier Arnaud
45:41 mais il me semble que si Marion arrive à garder
45:43 la 5ème place, ce sera le meilleur résultat
45:45 de sa carrière en Coupe du Monde.
45:47 Elle avait terminé 6ème d'une manche
45:49 je crois qu'il y a deux saisons
45:51 déjà, 6ème, 6ème, 6ème
45:53 j'ai ce souvenir là, donc je pense que c'est
45:55 à peu près exact, je vais retrouver
45:57 exactement quand, mais en tout cas je ne me rappelle
45:59 pas l'avoir vu rentrer dans le top 5
46:01 6ème, c'est ça, donc c'était l'année dernière
46:03 et c'était à Hulst
46:05 aux Pays-Bas. Et je ne me rappelle pas l'avoir vu
46:07 intégrer le top 5, Marion Norbert Ribérol
46:09 ça compte, c'est important pour elle de garder
46:13 cette place aujourd'hui.
46:15 Je me souviens de la Coupe du Monde à Nommé
46:17 qu'on avait eu en France, où elle bataillait pour la
46:19 gagne, mais elle a eu un problème
46:21 de mémoire, il y avait eu quelque chose
46:23 mais c'était donc
46:25 avant les Mondiaux, elle courait
46:27 elle se désespoir, et les élites
46:29 la courent toujours en même temps, mais de mémoire
46:31 il me semble que Marion à ce moment là
46:33 bataillait pour le podium
46:35 ou pour la gagne, mais il y avait eu quelque chose
46:37 qu'elle n'a peut-être pas pu intégrer
46:39 En 2020, elle termine 10ème à Nommé
46:41 En tout cas. Ouais, mais en fait à ce moment là
46:43 quand elle était 10ème, juste avant, elle jouait
46:45 la gagne ou le podium.
46:47 Tout à fait, on s'était même
46:49 carrément enflammé ce jour là
46:51 Je me souviens très bien de ce commentaire, maintenant que vous le rappelez Arnaud
46:53 Comme quoi ce qui compte c'est toujours la place à la fin
47:03 On a beau se dire "Oh, aujourd'hui t'as pesé tout ça,
47:05 t'as été forte sur la course" mais ce qui reste
47:07 c'est la place écrite
47:09 sur le résultat et des fois malheureusement
47:11 après on oublie un peu ce qui se passe
47:13 pendant les courses. C'est un peu
47:15 injuste en effet, mais vous avez raison
47:17 c'est vraiment le classement, mais surtout ça va
47:19 compter pour elle de rentrer pour une fois
47:21 la première fois en tout cas dans le top 5
47:23 d'une coupe du monde, c'est quelque chose qu'on note bien sûr
47:25 Il y a les top 5, puis le podium, ensuite
47:27 les victoires également, voilà c'est marche
47:29 après marche, en tout cas pour Marion Norbert-Riberol
47:31 également depuis son titre de championne
47:33 du monde chez les Esports que vous avez rappelé tout à l'heure
47:35 Lucinda Brand, toujours
47:37 deuxième pour l'instant, qui entre
47:39 grimaces et sourires depuis de longues secondes
47:41 Lucinda Brand, mais qu'on
47:43 admire beaucoup, encore une fois
47:45 et qui mérite tous les applaudissements sur le côté
47:47 C'est fort Arnaud de revenir à ce
47:49 niveau là pour une reprise
47:51 C'est fort et
47:53 en plus on voit que c'est une championne parce
47:55 qu'elle est partie sur un gros rythme, il y a eu des petites
47:57 erreurs techniques, il fallait se remobiliser
47:59 pendant la course et c'est chose faite
48:01 et aujourd'hui elle fait, là
48:03 depuis 2-3 tours, elle fait
48:05 jeu égal avec
48:07 Alvarado, c'est à dire qu'à chaque fois
48:09 elle ne perd pas de temps, donc
48:11 elle roule à peu près à la même vitesse
48:13 donc ça c'est
48:15 une grande championne qui va
48:17 monter en pression tout au long de la saison, mais vous avez
48:19 vu juste en 50 minutes, alors qu'on
48:21 a la fatigue qui arrive, elle arrive
48:23 à bien se remobiliser et rouler pratiquement
48:25 dans les mêmes temps qu'Alvarado
48:27 (L'équipe de la saison)
48:29 Regardez les groupes, à chaque fois qu'elle passe vraiment
48:47 bien, regardez par exemple Alvarado
48:49 elle est moins bien passée, à chaque fois Lucinda Brant
48:51 Est-ce que c'est aussi parce qu'elle
48:53 a changé de côté ?
48:55 Parce que Céline est passée plus au milieu
48:57 tout à l'heure par exemple
48:59 On a déraillé là pour Betsema
49:01 Ah non, on a même cassé la patte
49:03 de dérailleur, le dérailleur qui a cassé net
49:05 Oui forcément, avec Brant qui change
49:07 un peu de trajectoire et qui passe de l'autre côté
49:09 on passe dans d'autres ornières, ça aussi
49:11 elle peut gagner du temps là-dessus
49:13 Dans des conditions comme ça, le matériel
49:19 il est vraiment mis à rude épreuve, il ne faut pas oublier
49:21 qu'un vélo de cyclocross, ça reste
49:23 principalement hyper proche d'un vélo de route
49:25 Ce qui va changer c'est
49:27 la géométrie, on a un peu plus d'ouverture
49:29 au niveau de la fourche, au niveau des bases et du wishbone
49:31 à l'arrière, pourquoi ? Comme ça quand il y a de la boue
49:33 qui s'accumule, on a vraiment de la place
49:35 pour que la roue tourne
49:37 Après, les transmissions
49:39 généralement c'est des groupes de route
49:41 qu'on utilise
49:43 et les roues
49:45 certaines marques de roues vont faire
49:47 des petits renforcements pour le cyclocross mais
49:49 la plupart du temps aussi c'est des
49:51 roues de vélo de route
49:53 donc le matériel, il vaut mieux changer
49:55 un petit peu plus dans des conditions comme ça que de se dire
49:57 je garde mon vélo encore à demi-tour
49:59 et d'aller casser le matos
50:01 San Marigor, c'est un qu'on a avec son vélo
50:17 sur le dos, qui est à la sortie du poste
50:19 en course à pied elle aussi
50:21 qui sur la course à pied est redoutable
50:23 Alvarado est déjà de l'autre côté
50:31 a déjà fait un demi-tour par rapport à Anne-Marie Wors
50:33 et elle va changer
50:35 à son tour de vélo
50:37 Sympa ce plan avec
50:41 la foule, l'ambiance cyclocross
50:43 l'ambiance de l'hiver
50:45 que le cyclocross adore bien sûr
50:47 ses ornières
50:49 ses applaudissements
50:51 ses bonnets
50:53 et cette cadence c'est vraiment ça
50:59 qui aura fait la différence aujourd'hui
51:01 le rythme d'Alvarado, sa forme physique
51:03 aussi
51:05 elle va faire un week-end victorieux
51:07 après sa victoire en Superprestige hier
51:09 elle occupe d'ailleurs la tête
51:11 de ce championnat
51:13 de la Superprestige de cette compétition
51:15 la 6ème de la coupe du monde
51:17 pour l'instant
51:19 d'ailleurs elle va prendre la tête de la coupe du monde
51:21 puisqu'on marque 40 points
51:23 quand on gagne une manche
51:25 et Femme d'Andempel n'est pas présente
51:27 elle aura peut-être un maillot
51:31 distinctif la prochaine fois qu'on la verra
51:33 Céline Alvarado
51:35 exactement
51:37 Sauvegetel qui assure
51:41 elle n'était pas en recherche de vitesse
51:43 mais plus en recherche
51:45 à mon avis de second souffle
51:47 dans cette descente pour essayer de souffler
51:49 et se donner un peu de récu pour mieux
51:51 enchaîner dans ce dernier
51:53 demi-tour qui est très dur
51:55 vous avez vu le temps de course
51:57 la première n'est toujours pas finie, on a 54 minutes
51:59 30 de course
52:01 c'est vous dire, les dernières vont dépasser l'heure
52:03 et ça honnêtement en cross ça compte
52:05 aussi beaucoup
52:07 des fois la première quand c'est rapide
52:09 elle tourne autour des 50 minutes
52:11 52, 53 et là on fait quasiment
52:13 10 minutes voire plus
52:15 de course
52:17 donc c'est énorme en temps d'effort
52:19 et on rappelle que c'est décidé après la moyenne du premier tour
52:23 donc presque on aurait pu
52:25 des deux premiers tours même
52:27 choisir la moyenne basse
52:29 finalement aujourd'hui
52:31 exactement, après ça c'est les commissaires qui décident
52:33 c'est vrai
52:35 mais généralement
52:37 ils veulent toujours que l'athlète
52:39 qui est en première dépasse
52:41 soit 50 minutes ou un petit peu plus
52:43 ils ne veulent pas que ce soit en dessous
52:45 En 2020, Céline Alvarado
52:47 était encore chez les espoirs
52:49 elle avait choisi de s'aligner sur le championnat du monde
52:51 chez les élites qu'elle avait remporté
52:53 elle était alors sur le toit du monde
52:55 l'année suivante, elle gagnait une manche de coupe du monde
52:57 la dernière c'était l'année du Covid, il n'y en avait eu que 5
52:59 à Overize, c'était le 24 janvier
53:01 2021 et depuis
53:03 elle n'avait plus levé les bras
53:05 en coupe du monde, plus de 2 ans
53:07 elle a eu une victoire dans cette compétition
53:09 et la voilà, Céline Alvarado, victorieuse
53:11 aujourd'hui avec Suprima
53:13 si il n'y avait pas photo, elle ne l'a pas volée
53:15 cette victoire, et peut-être que ça va lui donner
53:17 d'autres impulsions maintenant
53:19 pour la suite de la saison 2 ans et demi
53:21 Arnaud, 100 victoires en coupe du monde
53:23 quand on a été au niveau de Céline Alvarado
53:25 c'est long, c'est très très long
53:27 et la voilà, Luciene Dabrande
53:29 qui a été championne du monde juste après
53:31 Céline Alvarado l'année suivante
53:33 et elle est deuxième aujourd'hui pour sa rentrée
53:35 sa reprise, on voit bien le sponsor
53:37 Luciene Dabrande, il n'y a pas de soucis, on voit aussi
53:39 évidemment l'arc-en-ciel sur le maillot
53:41 c'était une magnifique course
53:43 encore aujourd'hui, elle n'est pas loin
53:45 elle n'est pas si loin, Luciene Dabrande, surtout
53:47 on a hâte de la voir face à
53:49 Femme Van Empel et Puck Peters
53:51 2ème place,
53:53 quelle entrée !
53:55 C'est heureuse, Dabrande avec sa reprise du cyclo-cross
53:57 à 2ème place, elle passe la ligne
53:59 avec un large sourire et ça nous fait plaisir
54:01 aussi de la revoir
54:03 avec des crampons sur les roues
54:05 Allez Zoé Bakstet
54:09 pour compléter ce podium
54:11 aujourd'hui la championne de Grande-Bretagne
54:13 la pépite du cyclisme
54:15 dans toutes ses formes
54:17 Zoé Bakstet aussi sur route
54:19 la fille de Magnus Bakstet
54:21 que vous connaissez forcément, ancien vainqueur de Paris-Roubaix
54:23 le Suédois, elle est Britannique
54:25 Zoé Bakstet, elle est toute jeune
54:27 elle est née en 2004
54:29 à chaque fois 19 ans, donc depuis le 24 septembre dernier
54:31 et puis Zoé Bakstet
54:33 qui a ce maillot distinctif mais qui a aussi été
54:35 championne du monde sur route, dans chez les juniors
54:37 championne du monde de contre la montre aussi
54:39 ça c'est pour la route et qui excelle en cyclo-cross
54:41 qui vient sur le podium
54:43 aujourd'hui, bravo aussi à Zoé Bakstet
54:45 1 minute 35
54:47 juste après Céline Alvarado
54:49 Merci Claire et Arnaud, magnifique victoire
54:51 de Carmen Alvarado, première
54:53 victoire de la saison en Coupe du Monde
54:55 beau retour également de Lucinda Dabrande
54:57 qui termine 2ème dans quelques instants
54:59 on se retrouve pour le VTT
55:01 Eliminator en Indonésie
55:03 juste après la bande-annonce
55:05 [Musique]

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