Thomas Tuchel : l'entretien - Canal Football Club

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Transcript
00:00 On a eu beaucoup de difficultés parce que Galatasaray, ils ont changé le style de jeu.
00:13 Ils sont très agressifs maintenant.
00:15 C'était chaud à la fin.
00:16 Oui, la fin était très chaude parce que c'est la Ligue des Champions et tout peut
00:22 changer dans deux minutes.
00:23 Le Français Matis Stel, 18 ans seulement, a encore été décisif avec une passe décisive.
00:28 Il est très efficace, c'est incroyable.
00:31 On doit toujours se rappeler qu'il est 18 ans parce qu'il joue comme 22, 24 ans.
00:37 Il est capable de vraiment changer de match et il l'a prouvé encore.
00:41 Contre Galatasaray, nous sommes très heureux qu'il est avec nous.
00:44 Un petit mot sur le plus mauvais recrutement de l'histoire du Bayern de Munich, Harry
00:48 Kane, seulement 19 buts.
00:50 Un scandale.
00:51 C'est ma faute.
00:52 Ma faute.
00:53 Pour moi, le seul aspect négatif de Harry Kane, c'est que du coup Matis Stel joue un
00:57 petit peu moins.
00:58 Mais en même temps, il a la possibilité maintenant de jouer et de faire entraînement
01:05 avec Harry Kane.
01:07 Ce n'est pas mal du tout.
01:09 Toi, de l'intérieur, qu'est-ce que tu aimes dans la mentalité du Bayern ?
01:13 Qu'ils pensent toujours gagner.
01:15 Ils sont convaincus que c'est le droit du Bayern de penser de gagner.
01:21 Mais on a perdu la Coupe.
01:22 Oui, on a perdu la Coupe.
01:23 C'est horrible pour moi, personnellement, pour mon équipe, parce qu'on n'a pas gagné
01:27 la Coupe pour quatre ans.
01:29 C'est impossible.
01:30 Chaque défaite est une grande catastrophe dans un club comme ça.
01:34 Mais après, on doit recommencer.
01:38 On doit rester ensemble.
01:39 On doit trouver des solutions en avant.
01:42 La dernière fois qu'on a fait une interview, quand tu étais au PSG, tu m'avais dit « entraîneur,
01:47 c'est un métier de fou ».
01:48 Oui, un peu.
01:49 Tu le penses toujours ?
01:50 Oui, oui.
01:51 Je pense qu'à l'extérieur, tu peux penser « oh, le gars, il est fou », mais je suis
01:56 seulement comme mon cul quelque chose.
01:59 Et dans quelques moments dans ma carrière, mes directeurs sportifs, ils me disent « qu'est-ce
02:04 que tu fais ? C'est fou ».
02:05 Quand t'as mis Marc Hignault sur le numéro 6 ?
02:07 Pourquoi ? Pourquoi ? C'est logique, c'est parfait.
02:09 Et tout le monde « non, c'est pas comme ça ».
02:11 En France, le Bayern, c'est un club mythique et en même temps, c'est un club dont on
02:16 parle beaucoup, comme le FC Hollywood, où il se passe toujours quelque chose.
02:19 Tout le monde regarde ce club en Allemagne et pour ça, des petites choses sont très
02:24 grandes dans quelques moments.
02:26 Comme à Paris ou c'est différent ?
02:27 Un peu comme à Paris.
02:29 Notre similarité est que les anciens joueurs sont forts et ils sont dans la télé, ils
02:37 donnent leurs avis toujours et ça peut créer beaucoup d'histoires extérieures.
02:45 En même temps, le club ici est très fort.
02:48 Plus qu'à Paris.
02:49 L'institution est très très forte.
02:52 Tu te sens plus soutenu ?
02:53 Oui, oui.
02:54 Et en même temps, ils ont aussi une opinion très forte.
03:00 Mais c'est bien parce que l'opinion en France ou en Angleterre est aussi vraie.
03:04 C'est un club très fort.
03:06 J'ai l'impression que ton métier d'entraîneur en 2023, c'est à la fois être très séduisant
03:11 auprès des joueurs, convaincre les joueurs, mais aussi convaincre les dirigeants de mettre
03:17 beaucoup d'argent ou d'avoir l'effectif que tu veux.
03:20 C'est comme ça que tu vois ton métier aussi ?
03:21 Oui.
03:22 C'est un peu ici et ici.
03:24 Dans un monde parfaitement, je veux seulement être entraîneur.
03:29 Seulement faire ça, mais ce n'est pas la réalité.
03:32 Tu avais dit à l'époque que pour entraîner le PSG, il fallait faire de la politique.
03:37 Oui.
03:38 Et un peu plus que dans un club comme Chelsea, par exemple.
03:42 C'est aussi la caractéristique du rôle du PSG en France.
03:47 Comment le PSG est regardé en France et à Paris, c'est vraiment unique.
03:53 Est-ce que tu as regardé Milan-PSG et qu'est-ce que tu en as pensé ?
03:55 Oui, j'ai regardé Milan-PSG parce que j'aimais beaucoup mes années à Paris et avec cette
04:01 équipe.
04:02 Milan était très fort à la maison.
04:04 C'était impressionnant.
04:05 Ils ont joué très, très fort avec beaucoup d'intensité.
04:09 Mais je suis convaincu que Paris va les qualifier.
04:12 C'est un groupe très, très dur et difficile.
04:15 Tu veux les rejouer ?
04:16 Voilà.
04:17 Je n'aime pas trop jouer contre mes anciennes équipes.
04:22 Non.
04:23 Tu ne veux pas avoir le cœur brisé ?
04:24 Non.
04:25 Dans une finale, OK ?
04:27 OK.
04:28 Quel regard tu portes sur l'évolution de Kylian Mbappé ?
04:31 Et il sera en fin de contrat cette saison.
04:34 Oui.
04:35 Parce que tu veux le recruter ?
04:36 Oui, il va jouer pour nous, c'est clair.
04:38 Kylian est extraordinaire.
04:41 Il est très intelligent.
04:42 Il sait que s'il veut quelque chose, si tu ne le donnes pas, il sait aussi ce pourquoi.
04:47 On a une bonne relation.
04:49 S'il veut, je vais aller avec le vélo.
04:54 Tu vas le chercher en vélo ?
04:55 Oui, oui, oui.
04:56 C'est sûr.
04:57 Mais je pense qu'il ne va pas être là, en réalité.
05:00 C'est sûr.
05:01 [SILENCE]