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00:00 à retransmettre cette année. Je pense qu'on ne fait pas tout cela juste pour l'animation d'une
00:05 ville. Il y a l'animation, il y a le spectacle, il y a la vie culturelle, il y a aussi ce message
00:11 très fort de Dibavali, qui est ce message de bien, que les gens pensent bien, qu'on positive
00:18 les choses et que chaque esprit, chaque citoyen est responsable de se vivre ensemble. Et si chaque
00:25 citoyen, chacun respecte l'autre, respecte la croyance de l'autre, respecte la culture des
00:30 autres, nous ferons de ce mouvement une société formidable où chacun d'entre nous est responsable.
00:37 Donc quand on voit des dégradations de lieux de culte, des dégradations de cimetières,
00:42 des dégradations de statues, etc., ça nous fait beaucoup de mal au cœur parce qu'il y a toujours
00:48 du travail à faire. On n'est pas là pour se comparer avec tout ce qui se passe comme guerre,
00:54 tout ça ailleurs. Mais bien sûr, nous avons la chance de vivre sur une île tranquille,
00:59 tolérante, etc. Mais moindre dérapage, il faut qu'on fasse attention. Il faut que ces valeurs
01:08 positives de tolérance et de non-violence doivent vraiment perdurer sur cette île-là.
01:14 Au-delà d'une grande fête tamoul, c'est en fait une fête du vivre ensemble réunionnais,
01:20 alors on ne dit pas venu.
01:20 Oui, c'est pour ça d'ailleurs. À l'époque, j'étais même un peu critiqué parce qu'on disait
01:25 qu'on ne fait pas Dibawli comme ça en Inde où elle est nourrice. Et j'ai tenu à ce que
01:29 Tamisangam lance cette festivité ouverte face aux cités réunionnaises, ouverte à toutes les
01:34 compétences. Ce n'est pas d'organiser quelque chose entre quatre murs d'un temple, c'est vraiment
01:39 ouvrir et aller vers l'extérieur. C'est pour ça que je disais que Dibawli reste toujours le bébé de
01:47 d'être à l'échelle de l'Etat, quelles que soient les municipalités qui le nourrissent.

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