Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00 C News, 5h59, merci d'être avec nous.
00:00:04 Vous regardez la matinale de C News, merci d'être de plus en plus nombreux à vous réveiller avec nous.
00:00:09 A la une ce matin, plus de 180 000 personnes dans les rues de France pour dire non à l'antisémitisme.
00:00:16 Deux absences remarquées, celle d'Emmanuel Macron et celle de la France insoumise.
00:00:21 Il y a huit ans, Paris était attaqué par des terroristes islamistes, c'était le 13 novembre 2015.
00:00:27 Aujourd'hui, une stèle en hommage aux victimes va être inaugurée devant le Bataclan.
00:00:34 Le témoignage glaçant d'un survivant du massacre du kibbutz de Nier Oz en Israël.
00:00:40 La perte de ses proches le hante chaque jour, vous allez entendre.
00:00:46 Et puis l'économie, avec vous l'ami Guillaume, le marché immobilier grippé.
00:00:50 On verra avec vous l'homique quelles sont les propositions des notaires pour relancer les ventes de maisons et d'appartements.
00:00:57 Plus de 180 000 personnes ont répondu à l'appel des présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale hier.
00:01:04 105 000 Français se sont rassemblés dans les rues parisiennes pour une marche contre l'antisémitisme.
00:01:10 Une mobilisation importante alors que les actes anti-juifs explosent dans le pays depuis l'attaque du Hamas en Israël.
00:01:17 Le cortège des personnalités politiques comme Nicolas Sarkozy, François Hollande ou encore Elisabeth Borne.
00:01:23 Un grand absent. Emmanuel Macron, le récit signé Maxime Legay.
00:01:27 Une foule immense qui a répondu présente à l'appel.
00:01:32 Réunis pour marcher contre l'antisémitisme, ils étaient plus de 100 000 Français à défiler dans les rues parisiennes.
00:01:38 Une mobilisation massive pour témoigner de leur soutien.
00:01:42 Montrer qu'on est là, que c'est vraiment une cause et une valeur que la République doit soutenir de manière forte.
00:01:51 Un élan de fraternité qui a réchauffé le cœur de la communauté juive présente sur place.
00:01:56 Ça fait du bien de se sentir soutenu, de voir que tous les Français sont là, quelle que soit leur religion et leur opinion politique.
00:02:03 On n'est pas seul, on s'en rend compte.
00:02:05 On est heureux aussi de voir que les partis politiques, à part l'extrême gauche radicale et raciste, est rassemblé ce soir.
00:02:13 Une unité nationale, mais une déception tout de même, l'absence du président de la République.
00:02:19 Ça déçoit beaucoup de monde ici, pas qu'en France, à l'international.
00:02:24 On pensait qu'il allait nous faire, entre parenthèses, une petite surprise. Il ne l'a pas faite. Ce n'est pas terrible.
00:02:30 Sur l'ensemble du territoire, il y a plus de 180 000 manifestants à avoir marché ce dimanche.
00:02:36 De nombreuses personnalités étaient présentes dans le cortège parisien. Regardez.
00:02:42 On marche pour la liberté, on marche pour la démocratie, pour quelque chose qui ne ressemble pas à ce qu'on a vécu en Israël et à ce qu'on vit malheureusement aussi à Gaza.
00:02:53 On marche pour quelque chose de plus grand que nous.
00:02:55 Aujourd'hui, je suis concerné à double titre parce que je suis juif, mais si demain, il s'agissait de défendre des gens qui sont attaqués parce qu'ils sont musulmans, catholiques ou bouddhistes ou que sais-je encore, j'y serais.
00:03:07 J'espère que ce ne sera pas juste un coup de projecteur. J'espère qu'il y a quelque chose qui va, j'allais dire, une conscience qui va s'éveiller réellement.
00:03:15 Voilà, et dans le cortège, les personnalités politiques ont tenté d'afficher un front uni, même si le RN a été mis à distance, relégué en bout de cortège, Chana.
00:03:24 Oui, notamment Marine Le Pen et Jordane Bardella. Tous les partis étaient présents à l'exception de la France Insoumise. Célia Gruyère.
00:03:31 Une unité politique de façade. Dans les rangs de la marche contre l'antisémitisme, les partis politiques défilent séparément.
00:03:43 Pour Marine Tondelier, comme toute la gauche présente ce dimanche, pas question d'être affiliée au Rassemblement National.
00:03:49 Beaucoup d'habitants, de républicains, de militants, de citoyens avaient envie de pouvoir venir à cette marche sans mettre leurs pas dans les pas du RN.
00:03:57 Le cortège que nous avons organisé va le leur permettre et je pense que c'est salutaire. Voilà le sens de notre présence.
00:04:04 C'est en queue de cortège que le RN défile. Marine Le Pen regrette le sectarisme de la gauche.
00:04:11 Il est malheureux qu'un certain nombre de responsables politiques ne se rendent pas compte que ce qui est en train de se dérouler en France nécessite l'unité de l'ensemble du peuple français
00:04:20 et qu'il pourrait pendant quelques heures faire une pause et arrêter leur polémique politicienne.
00:04:26 Une marche qui a réuni 105 000 personnes à Paris. Aucun incident n'a été relevé. Yael Broun-Pivet se félicite de cette mobilisation.
00:04:34 Je suis heureuse, nous sommes heureux, que nos concitoyens aient répondu très largement à cet appel car c'est avant tout pour eux que nous avons marché.
00:04:44 Tous les partis politiques étaient présents à cette marche à l'exception de la France Insoumise.
00:04:50 Voilà et Yael Broun-Pivet sera l'invité de Sonia Mabrouk. À 8h10, grande interview CNews et Europe 1. C'est très important de le préciser bien sûr.
00:05:02 En l'absence du président de la République, c'est Elisabeth Borne qui représentait le gouvernement et l'exécutif dans le cortège parisien.
00:05:09 La Première Ministre a tenu à rappeler que l'ensemble des services de l'État étaient pleinement mobilisés dans la lutte contre l'antisémitisme.
00:05:16 La République doit protéger tous ses citoyens, que nul ne peut être inquiété en raison de son origine et de sa religion.
00:05:25 Avec le gouvernement, avec tous les ministres, nous voulons dire à nos concitoyens de religion juive que nous sommes à leur côté, que nous sommes mobilisés, que nous ne laisserons rien passer.
00:05:36 Les policiers, les gendarmes, les magistrats sont très mobilisés pour ne laisser passer aucun message de haine, pour ne laisser évidemment pas passer aucune violence à l'égard d'un de nos concitoyens parce qu'il est de religion juive.
00:05:49 On revient sur ce rétropédalage d'Emmanuel Macron qui a appelé son homologue israélien, le président israélien Herzog, pour clarifier ses propos polémiques de vendredi dernier.
00:06:02 Gauthier Lebrecht, Emmanuel Macron exhortait Israël d'arrêter de tuer des civils et il a précisé sa pensée auprès du président Herzog.
00:06:11 Oui, c'est face à la polémique, un rétropédalage en bonne et due forme, ça avait profondément ému le gouvernement israélien, à la fois effectivement le président et Benjamin Netanyahou, le Premier ministre.
00:06:19 Alors je vous rappelle ce qu'avait dit Emmanuel Macron à la BBC vendredi, de facto aujourd'hui les civils sont bombardés, ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués.
00:06:29 Il n'y a aucune raison à cela et aucune légitimité, donc nous exhortons Israël d'arrêter.
00:06:34 Alors Benjamin Netanyahou avait aussitôt répondu, avait qualifié d'erreur factuelle et morale les propos du président français en expliquant que c'était le Hamas qui se servait des populations civiles comme de boucliers humains.
00:06:44 Il disait les crimes que le Hamas commet aujourd'hui à Gaza seront commis demain à Paris, à New York et partout ailleurs dans le monde.
00:06:50 Les dirigeants mondiaux doivent condamner le Hamas et non Israël.
00:06:54 Et les propos d'Emmanuel Macron, disait le président israélien qu'il a donc appelé hier soir, ont causé beaucoup de douleur et de contrariété en Israël.
00:07:02 Alors le président français, qu'est-ce qu'il a dit à son homologue, c'est ça qui nous intéresse ce matin, lors de ce coup de fil hier soir ?
00:07:08 Il lui a dit qu'il n'accusait pas Israël de porter atteinte intentionnellement aux civils.
00:07:13 Et ensuite, il y a eu une réaction et un communiqué de la présidence israélienne qui disait qu'Emmanuel Macron avait clarifié ses propos.
00:07:20 Le président Macron a clairement indiqué qu'il n'avait pas l'intention d'accuser Israël de porter atteinte intentionnellement aux civils innocents dans le cadre de la campagne contre l'organisation terroriste Hamas.
00:07:30 C'est vrai que c'est un rétro-pédalage pour Emmanuel Macron et c'est plusieurs déclarations qu'il interroge.
00:07:35 Et un week-end qu'il interroge pour le chef de l'État, ses propos qui en plus ont été salués, les propos à la BBC, par la France Insoumise.
00:07:42 Et comme la France Insoumise, il n'a pas fait le choix de se rendre à cette manifestation. Certains ont fait le parallèle.
00:07:47 Merci Gauthier, ce témoignage bouleversant à présent d'un survivant du massacre du kiboutz de Nierhaus.
00:07:54 Le 7 octobre dernier, Jean Berman et sa famille se sont cachés dans une pièce fermée de leur maison.
00:08:01 Pièce que les terroristes n'ont pas réussi à ouvrir.
00:08:03 Jeanne n'est pas blessée mais le traumatisme reste immense. La perte de ses proches et de ses amis le hante tous les jours.
00:08:10 En exclusivité pour CNews, il raconte le cauchemar qu'il a vécu ce jour-là.
00:08:14 On s'est réveillés avec les sirènes à 6h30 du matin. On court chercher nos enfants.
00:08:26 Et puis la pluie de missiles ne s'est pas arrêtée. Et sous cette pluie de missiles arrive la vague, le tsunami de terroristes.
00:08:36 Nous on a eu de la chance, les terroristes sont passés mais ils sont rentrés dans quasiment toutes les maisons, ont brûlé et ont tiré partout.
00:08:49 C'était l'enfer, le kiboutz qui était pour nous un paradis et qui est vraiment une perle paradisiaque au milieu de ce désert est devenu un enfer.
00:09:01 Ça a mis du temps. Aux alentours de 3h de l'après-midi, la mère est rentrée dans le kiboutz et a réussi à reprendre le kiboutz en main.
00:09:11 On a été emportés dans des endroits sûrs.
00:09:16 On peut même pas retourner à la maison, il n'y a plus rien, tout est brûlé. Ils ont décapité des familles, des bébés, décapité des bébés.
00:09:28 Ils ont brûlé des familles entières, nos amis. C'est une grande famille le kiboutz, on n'est pas beaucoup, 450 habitants, tout confondu.
00:09:40 Aujourd'hui on est 190.
00:09:43 Voilà, il lance un appel, Gérard, un appel au secours pour que le monde réagisse et aide Israël à mettre fin au terrorisme du Hamas.
00:09:52 Vous allez entendre d'autres extraits de ce témoignage recueilli par Lionel Rosso pour CNews.
00:10:00 Général Bruno Clermont avec nous. Je voulais qu'on parle de ce qui se passe à l'hôpital et autour de l'hôpital Al-Shifa de Gaza, au cœur des combats entre Israël et le Hamas.
00:10:09 L'armée israélienne affirme, image à l'appui, avoir tenté de livrer en main propre des jérricanes d'essence pour faire tourner les groupes électrogènes.
00:10:17 Le Hamas aurait refusé. Qu'est-ce que ça dit, Général Clermont ?
00:10:20 Ça dit que le Hamas est un groupe terroriste qui terrorise non seulement la population d'Israël, mais qui terrorise également les habitants de Gaza,
00:10:30 puisqu'on voit sur ces images dramatiques et édifiantes, on voit des soldats qui amènent à main nue des bidons qui vont déposer devant l'hôpital Al-Shifa.
00:10:39 Cet hôpital qui est dans une situation extrêmement difficile avec de nombreux patients, de nombreux réfugiés.
00:10:45 Et on entendra plus tard sur une vidéo que les chefs du Hamas vont donner l'interdiction, donner l'ordre de ne pas récupérer ces bidons,
00:10:52 alors que ces bidons, ils servent à alimenter des groupes électrogènes, qui permettent de faire fonctionner des couveuses,
00:10:57 faire fonctionner les blocs opératoires, faire fonctionner les respirateurs des malades.
00:11:01 Donc, on est vraiment dans une action qui vise à prendre la population en otage de cet hôpital, qui est symbolique,
00:11:08 parce que c'est lui qui abrite le quartier général du Hamas, et donc il va donner lieu à une offensive majeure de l'armée de Tsaïr.
00:11:15 Donc, il faut créer les conditions pour que les malades puissent être évacués.
00:11:19 Il y a un corridor humanitaire qui a été ouvert de l'hôpital vers la mer, de la mer vers le sud de Gaza.
00:11:24 Donc, on constate que le Hamas est un groupe terroriste qui terrorise aussi la population de Gaza.
00:11:29 Je pense que c'est important d'en être conscient, et ça, ça a été une preuve nombreuse que Tsaïr démonte.
00:11:33 Dernier point, pour la première fois, le représentant, et ça rejoint ce que disait tout à l'heure Gauthier sur la position française,
00:11:40 le représentant de l'Union européenne, le haut représentant de la diplomatie de l'Union européenne a déclaré hier
00:11:45 "l'Union européenne condamne l'utilisation par le Hamas d'hôpitaux et de civils comme boucliers humains".
00:11:51 C'est la première fois que l'Union européenne prend cette position.
00:11:54 Merci beaucoup, Général Clermont. Vous restez bien sûr avec nous.
00:11:58 On va parler également du front nord, à la frontière entre le Liban et Israël.
00:12:06 Tout d'abord, le sport, avec la victoire d'Armel Lecléache cette nuit sur la Jacques Vabre.
00:12:11 Victoire d'Armel Lecléache et de Sébastien Jost cette nuit lors de la Transat Jacques Vabre
00:12:25 à la barre du Maxi, banque populaire. Ils sont arrivés à Fort-de-France à 23h19, heure métropolitaine.
00:12:32 Leur course à travers l'Atlantique a duré 14 jours, 10 heures, 14 minutes et 50 secondes.
00:12:39 Leur premier poursuivant, le SVR Lazartigne, est arrivé que 5 heures plus tard avec à son bord François Gabart et Tom Laperche.
00:12:48 Les deux concurrents ont souvent été au coude à coude pendant cette course.
00:12:51 Mais finalement, Armel Lecléache et Sébastien Jost ont fini par creuser l'écart.
00:12:55 C News, restez bien avec nous. Dans un instant, on reviendra sur ce qui s'est passé il y a 8 ans, le 13 novembre 2015.
00:13:13 Le terrorisme islamique frappait le sol parisien et notamment sa jeunesse. On va y revenir dans un instant. A tout de suite.
00:13:23 C News, il est 6h16. Merci d'être avec nous. On est le 13 novembre 2023. Il y a 8 ans, la France était attaquée par des terroristes islamistes.
00:13:35 Paris était attaquée. On va y revenir dans un instant. Tout d'abord, le point info.
00:13:39 Tout ce qu'il faut savoir ce matin avec vous, Chanel Ousto.
00:13:43 La situation toujours inquiétante dans le Pas-de-Calais. Après une accalmie ce week-end, la pluie est revenue cette nuit.
00:13:50 Les précipitations sur des sols déjà saturés devraient monter en intensité jusqu'à demain.
00:13:55 Dans ce contexte, les écoles de 279 communes du département resteront fermées aujourd'hui et demain.
00:14:02 Et des centaines de foyers étaient toujours privés d'électricité hier soir.
00:14:06 Benjamin Netanyahou évoque un potentiel accord pour libérer des otages du Hamas.
00:14:12 Le Premier ministre israélien a été interviewé hier sur la chaîne américaine NBC.
00:14:17 Y a-t-il un accord potentiel, lui a demandé la journaliste.
00:14:20 Cela se pourrait, répond à Benjamin Netanyahou, mais je pense, le moins je m'exprime sur le sujet, plus j'augmente les chances que cela se matérialise.
00:14:28 Et Piolaf Scholz se dit opposé à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, selon le chancelier allemand.
00:14:34 Cela permettrait au Hamas de récupérer et de se procurer de nouveaux missiles.
00:14:39 Il a en revanche plaidé pour des poses humanitaires.
00:14:42 Avec cette prise de position, Olaf Scholz prend le contre-pied de nombreux pays, notamment la France.
00:14:47 Il y a huit ans, jour pour jour, Paris était attaqué le 13 novembre 2015.
00:14:52 Le terrorisme islamiste frappait le sol parisien et sa jeunesse.
00:14:57 130 personnes ont perdu la vie ce jour-là, dont 90 au Bataclan.
00:15:02 Depuis, le public est revenu dans la salle de spectacle, mais n'oublie pas pour autant cette soirée d'horreur.
00:15:08 Des commémorations sont prévues aujourd'hui et une stèle mémorielle sera dévoilée dans le jardin, juste en face du Bataclan.
00:15:14 Le récit de Laurent Sellerier, Dunia Tengour et Tony Pitaro.
00:15:18 Sur la façade du Bataclan, cette plaque commémorative rappelle au passant l'horreur de la soirée du 13 novembre 2015.
00:15:26 Venue ce samedi assister à un concert, ces Parisiens se souviennent.
00:15:30 On essaie de passer outre, on sait que la sécurité a été beaucoup augmentée depuis l'événement-là et on va essayer de s'amuser comme on peut.
00:15:38 Le souvenir il est important, il ne faut pas oublier toutes les personnes qui se sont fait attaquer et qui ne méritent pas ce qui leur est arrivé.
00:15:43 Il ne faut pas que ça se reproduise aussi dans le futur.
00:15:45 Et du coup, oui, ça m'a beaucoup marqué et c'est toujours important d'avoir une pensée pour ces personnes-là.
00:15:50 Le copropriétaire de l'établissement veut que le Bataclan continue à vivre.
00:15:54 On a fait un an de travaux très important, on a tout changé là-dedans, on a amélioré, mis en conformité, etc.
00:16:00 Et la salle est reprise et vous voyez qu'il y a du monde et ça fonctionne.
00:16:04 Aujourd'hui, une nouvelle stèle mémorielle va être dévoilée dans le jardin face à l'établissement.
00:16:09 Sur celle-ci figure le nom des victimes du 13 novembre 2015.
00:16:13 Voilà, les cérémonies vont avoir lieu aujourd'hui.
00:16:17 Ça va commencer par une cérémonie au Stade de France.
00:16:21 Dans un camp militaire français, des soldats ukrainiens sont formés au savoir-faire militaire français.
00:16:28 Ce programme de formation intervient dans le cadre de la mission d'assistance à l'Ukraine,
00:16:32 mise en place par l'Union Européenne. On a des images.
00:16:34 24 pays fournissent ces modules de formation et cette année, la France doit former 7000 soldats ukrainiens au total.
00:16:41 Immersion avec Marine Savourin.
00:16:43 Allez feu, feu, feu !
00:16:45 Arrêtez-vous !
00:16:46 On va se faire détruire !
00:16:48 Cet instructeur français, aidé d'une traductrice, rectifie les actions de ces soldats ukrainiens en temps réel.
00:16:54 Cet exercice intervient dans le cadre d'une formation de 4 semaines dans ce camp,
00:16:59 dont la localisation doit rester secrète pour raisons de sécurité.
00:17:03 Le point clé pour nous, c'est surtout d'enseigner à la troupe partenaire la manière de manœuvrer,
00:17:08 de se mettre en place, d'aborder l'objectif afin d'éviter les tirs fratricides.
00:17:12 Tranchées, zones urbaines ou terrains difficiles, toutes les situations sont étudiées aujourd'hui.
00:17:17 Objectif reconstituer une attaque 30 soldats ukrainiens contre 30 soldats ennemis incarnés par des français.
00:17:23 L'ennemi a entendu un petit peu du bruit, a traversé et est tombé face à l'élément ukrainien qui avait avancé.
00:17:30 Il a été surpris, il y a eu un petit engagement et l'ennemi est parti.
00:17:34 Plus loin dans ce village reconstitué, les soldats doivent à présent reconquérir maison par maison ceux qui a été perdus.
00:17:42 Maintenant, charge au chef tactique ici présent de regrouper les forces qui lui restent pour arriver à repousser l'ennemi hors du village
00:17:49 et reconquérir ce qui a été perdu dans la dernière demi-heure.
00:17:51 Cette fois encore, l'exercice est réussi. Tous ces soldats retourneront très prochainement sur le front en Ukraine.
00:17:58 Voilà des soldats ukrainiens formés en France et on ne cite pas pour des raisons évidentes de sécurité le nom du camp d'entraînement.
00:18:10 Il y en a plusieurs en France.
00:18:12 Effectivement, une partie de ces soldats sont formés en France dans des camps en France,
00:18:16 mais également une grande partie en Pologne. Dans le cadre d'une mission de l'Union européenne,
00:18:19 chaque pays contribue à la formation et ces soldats sont envoyés sur le front.
00:18:23 Avec souvent une difficulté, c'est que la formation est vraiment rapide, parfois insuffisante et que ça crée des problèmes sur le front.
00:18:30 Mais il est indispensable de les former dans une guerre dont on comprend bien qu'elle va durer encore longtemps.
00:18:34 On change totalement de sujet, Madonna de retour en France, Shana.
00:18:38 Oui, tout à fait. La star de la pop américaine était hier soir à l'Acor Arena pour lancer une série de 4 concerts.
00:18:45 Les fans étaient au rendez-vous pour assister au Celebration Tour qui retrace les 40 ans de carrière de Madonna.
00:18:51 40 ans ! Et malgré le temps qui passe, l'enthousiasme reste intact.
00:18:55 Vous allez voir, nos journalistes ont rencontré quelques fans.
00:18:58 Quand ça a été confirmé, on a hurlé de joie, bien sûr.
00:19:02 Après avoir réussi à avoir les billets, puis quand ça a été confirmé, du coup...
00:19:06 Madonna n'a pas d'âge.
00:19:08 Oui, la preuve, ça le comble. Pour avoir les tickets, c'est compliqué.
00:19:13 C'est Madonna, c'est un monument de la musique internationale.
00:19:15 Moi, j'ai grandi avec et après je me suis aussi construit avec ses musiques.
00:19:18 Je pense que c'est le genre d'artiste qu'auront toujours leur public.
00:19:21 Parce qu'ils ont réussi à les faire grandir et à avancer avec eux. C'est ça qui est fort.
00:19:26 I hear you call my name and it feels like home.
00:19:36 Pour les fans qui chantent, c'est toujours un must.
00:19:42 Parfois, la file d'attente est longue, donc il faut s'occuper.
00:19:46 C'est l'occasion de répéter avant le concert.
00:19:49 Effectivement. Allez, restez bien avec nous dans un instant.
00:19:52 On va parler des idées des notaires pour relancer les ventes dans l'immobilier.
00:19:57 Les ventes de maison, les ventes d'appartements, tout est grippé.
00:19:59 Les notaires ont des idées pour relancer tout ça.
00:20:02 On verra ça avec l'homigui.
00:20:03 Bon, allez, à tous.
00:20:18 Les notaires, eux aussi, souffrent du ralentissement du marché immobilier.
00:20:22 Car moins de transactions, ça veut dire moins de travail pour eux.
00:20:24 Ils proposent 30 mesures.
00:20:26 Les notaires proposent 30 mesures pour relancer les ventes dans le secteur du logement.
00:20:30 L'homigui, quelles sont leurs principales propositions ? Dites-nous.
00:20:33 On va commencer par la première.
00:20:34 Elle concerne les intérêts d'emprunt.
00:20:36 Puisque vous le savez, le coût du crédit a explosé et pénalise beaucoup les ménages qui veulent emprunter pour se loger.
00:20:42 Les notaires voudraient remettre au goût du jour la mesure qu'avait initiée Nicolas Sarkozy en 2007.
00:20:46 Permettre de récupérer une partie des intérêts versés sous forme de crédit d'impôt sur le revenu.
00:20:51 Alors, cette mesure, elle avait bien fonctionné, mais elle est assez coûteuse.
00:20:54 Les notaires voudraient limiter son impact sur les finances publiques en mettant quelques garde-fous autour de cette mesure.
00:21:02 Ils suggèrent notamment de la limiter aux primo-accédants, c'est-à-dire les ménages qui réalisent un premier achat immobilier.
00:21:08 Et puis surtout aux logements qui ont une étiquette énergétique A, B ou C.
00:21:12 Quelles autres mesures préconisent-ils ces notaires ?
00:21:15 Ils disent qu'il faut absolument mettre plus de logements sur le marché pour absorber la demande qui est aujourd'hui difficilement satisfaite.
00:21:22 Pour cela, ils suggèrent notamment d'alléger les droits de succession à hauteur de 50%,
00:21:26 mais à condition que les héritiers réalisent des travaux d'amélioration de la performance énergétique
00:21:31 et qu'ils mettent ensuite ce bien en location pendant une longue durée.
00:21:34 Ils proposent aussi un moratoire sur la fin du PINEL.
00:21:37 Alors le PINEL, c'est un dispositif qui permet d'investir dans un bien à mettre en location en échange d'un avantage fiscal.
00:21:43 Il doit s'arrêter normalement à la fin de l'année 2024.
00:21:46 Les notaires eux voudraient qu'il soit prolongé de deux ans.
00:21:48 Alors qu'est-ce qu'ils craignent les notaires si ces mesures n'étaient pas adoptées ?
00:21:52 Ils aimeraient bien faire passer ces mesures par amendement dans le cadre du projet de loi de finances 2024.
00:21:57 Sinon, ils disent que le marché risque tout simplement de s'enfoncer encore plus dans la crise.
00:22:01 Alors que les transactions sont au plus bas depuis 25 ans,
00:22:04 l'un des dangers qu'ils pointent c'est que faute de soutenir le logement et la construction,
00:22:08 les classes moyennes vont se retrouver obligées de se loger à 30 km ou à une heure de leur travail.
00:22:13 C'est déjà le cas pour certains aujourd'hui, ça pourrait être la norme demain.
00:22:18 C'était votre programme avec les déménageurs bretons.
00:22:22 Des déménagements d'exception, on dit.
00:22:24 Chapeau les bretons.
00:22:25 Informations sur déménageurs-breton.fr
00:22:28 Le temps tout de suite Alexandra Blanc.
00:22:31 La météo avec Mysterie et Repulpant.
00:22:37 Le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garantia.
00:22:41 Retrouvez la météo avec switchassure.fr.
00:22:45 Comparateur d'assurance de prêts immobiliers pour changer en toute simplicité.
00:22:49 Encore beaucoup d'eau dans le nord ces prochaines heures Alexandra Blanc.
00:22:54 Oui en effet avec un défilé de perturbations cette semaine.
00:22:56 Et quatre départements restent donc placés sous surveillance pour les crues inondations,
00:23:00 notamment la Vendée ou encore les départements du nord où l'on attend de nouvelles pluies à partir d'aujourd'hui.
00:23:05 On va retrouver également de la neige en montagne.
00:23:07 On a eu beaucoup de neige ces derniers jours localement.
00:23:10 1,30 m de neige tombait du côté des Alpes.
00:23:13 D'habitude on a seulement 50 cm de neige à cette période de l'année.
00:23:17 Donc on est vraiment en avance.
00:23:18 Mais attention le risque d'avalanche s'annonce particulièrement marqué aujourd'hui.
00:23:21 Avec l'Eurodoux qui va donc se mettre en place et le mentonneigeux s'annonce donc particulièrement instable.
00:23:27 Donc beaucoup de neige en montagne ces derniers jours.
00:23:29 Alors au programme aujourd'hui une nouvelle perturbation qui arrive sur les régions du nord.
00:23:33 Nouveaux fronts qui ondulent près des côtes de la Manche actuellement.
00:23:35 On retrouve également de bonnes rafales de vent.
00:23:37 Des vents assez forts notamment entre la façade atlantique et les côtes de la Manche.
00:23:42 On retrouvera également un temps beaucoup plus lumineux en allant vers le golfe du Lyon.
00:23:45 Et puis dans l'après-midi vous allez le voir la perturbation redescend un petit peu plus au sud.
00:23:49 Entre l'Echarente, la Vendée ou encore en remontant vers le nord-est.
00:23:52 A l'arrière un ciel de traîne assez peu actif avec localement un temps un peu plus lumineux.
00:23:57 Le vent se maintient et vous avez toujours du grand beau temps dans le sud.
00:24:00 Côté température grande, grande douceur ce matin.
00:24:03 C'est exceptionnel, 14 à Paris ou encore du côté de la Rochelle.
00:24:06 Et dans l'après-midi dans le sud les températures seront dignes d'un mois de mai.
00:24:09 Regardez ces températures exceptionnellement douces pour la saison.
00:24:12 C'est vraiment très très doux, 24 degrés à Perpignan, 23 degrés à Toulouse.
00:24:16 Température digne d'un mois de juin.
00:24:18 Dans le sud vous aurez 22 degrés en Corse et localement jusqu'à 18 degrés à Paris.
00:24:22 Des températures donc très douces aujourd'hui.
00:24:25 C'était la météo avec switchassure.fr
00:24:29 comparateur d'assurance de prêts immobiliers pour changer en toute simplicité.
00:24:33 C'était la météo avec Mystérieux Repulpant
00:24:37 le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garancia.
00:24:41 C'est News, il est 6h30, merci d'être avec nous pour regarder la matinale.
00:24:46 A la une ce matin, la lutte contre le trafic de drogue.
00:24:49 On est allé à Saint-Ouen près de Paris.
00:24:51 Malgré les efforts de la police, les habitants sont toujours confrontés aux dealers.
00:24:56 Vous allez voir.
00:24:57 Des manifestations un peu partout dans le pays hier pour dire non à l'antisémitisme.
00:25:02 180 000 personnes au total, Emmanuel Macron a choisi de ne pas y aller.
00:25:06 L'armée israélienne est composée de militaires de profession mais aussi de nombreux réservistes.
00:25:12 On entendra dans un instant le témoignage de certains d'entre eux recueillis par nos envoyés spéciaux.
00:25:20 Près de 400 écoles de la maternelle aux lycées sont fermées ce matin dans le Pas-de-Calais à cause des inondations.
00:25:27 Le niveau des fleuves reste haut.
00:25:29 On attend des précipitations demain, notamment.
00:25:32 Alexandra Blanc avec nous pour un point complet.
00:25:34 La matinale c'est News au cœur d'un quartier gangréné par le trafic de drogue.
00:25:40 On est allé à Saint-Ouen dans le quartier Charles-Schmidt.
00:25:43 Depuis trois ans, les autorités mènent une vraie guerre de terrain contre les dealers.
00:25:47 Alors, quelle est la situation aujourd'hui ?
00:25:49 Est-ce que le travail de la police a porté ses fruits ?
00:25:52 On est retourné sur place.
00:25:53 Voyez ce reportage signé Augustin Donadieu et Fabrice Elsner.
00:25:56 À première vue, la cité Charles-Schmidt à Saint-Ouen semble avoir retrouvé son calme.
00:26:02 Trois ans plus tôt, voici ce que nous avions constaté.
00:26:06 Des deals en plein jour et des contrôles systématiques aux entrées de la cité.
00:26:11 Aujourd'hui, le trafic n'a pas disparu.
00:26:14 Ce matin-là, ils étaient déjà une dizaine de clients à attendre la marchandise.
00:26:19 - Il y a un atelier, il y a des queues.
00:26:22 - 60 personnes, 60 personnes attendent.
00:26:25 - L'État, il faut qu'il bouge. Même la météo, il bouge.
00:26:30 On n'est pas en sécurité.
00:26:31 La police mène pourtant des opérations de harcèlement sur les points de deal.
00:26:35 Cette habitante nous montre même un dispositif de surveillance récemment installé, mais déjà dégradé.
00:26:42 - Ils ont mis une caméra là-bas.
00:26:44 Un dispositif qui semble bien dérisoire face à la puissance du trafic.
00:26:48 Il y a trois ans ici, le chiffre d'affaires s'élevait à 30 000 euros par jour.
00:26:53 - Sincèrement, ça va de plus en plus mal.
00:26:57 Ça s'est empuré.
00:26:58 Malgré qu'il y a les interventions de police, malgré qu'ils sont là 24 sur 24,
00:27:05 ça n'empêche pas que ça continue le trafic.
00:27:09 C'est une vraie catastrophe.
00:27:11 Ce n'est pas possible de vivre dans les conditions comme ça.
00:27:14 - Dans les quartiers alentours, le travail des autorités a commencé à payer.
00:27:18 Dans la cité à Ragozola, le chiffre d'affaires est passé en trois ans de 50 000 euros par jour à moins de 10 000 euros au quotidien.
00:27:26 - Voilà, vous avez entendu cette habitante.
00:27:28 C'est une catastrophe, nous a-t-elle dit.
00:27:31 Ça se dégrade.
00:27:32 Donc, malgré les efforts de la police, et la police fait ce qu'elle peut,
00:27:36 elle a du mal à contenir le trafic de drogue.
00:27:38 Vous avez entendu les sommes, plusieurs dizaines de milliers d'euros par jour.
00:27:45 On n'est pas impuissant, mais en tout cas, ça n'avance pas aussi vite que ça le devrait.
00:27:51 Ça ne recule pas aussi vite, plus précisément, que ça le devrait.
00:27:54 Plus de 140 000 personnes mobilisées contre l'antisémitisme à Paris.
00:28:00 Plus de 100 000 à Paris, mais pas que.
00:28:01 Beaucoup de rassemblements dans de nombreuses villes en région, Chana.
00:28:04 - Il y avait notamment 7 500 personnes à Marseille hier, 7 000 à Toulouse,
00:28:08 ou encore 5 000 à Strasbourg.
00:28:10 Au total, le ministère de l'Intérieur a recensé des rassemblements dans 70 villes en France.
00:28:15 Retour sur cette journée avec Maxime Leguet et Jean-Luc Thoma.
00:28:19 - Ça suffit, l'antisémitisme !
00:28:23 Un slogan partagé par des milliers de Français dans les quatre coins de l'Hexagone.
00:28:27 À Marseille, ils sont près de 7 500 à s'être rassemblés.
00:28:31 Drapeau tricolore et pancarte dénonçant l'antisémitisme à la main.
00:28:35 Même son de cloche à Strasbourg, où près de 5 000 manifestants
00:28:39 sont venus témoigner leur soutien à la communauté juive.
00:28:42 - C'est important que tout le monde se déplace, peu importe qui on est,
00:28:45 peu importe ce qu'on pense, peu importe ce qu'on pense de toute la situation mondiale.
00:28:48 Mais c'est important d'être là pour les Juifs en France.
00:28:51 À Toulouse, la place du Capitole a été investie par 7 000 manifestants.
00:28:55 Un moment d'unité et chargé en émotion.
00:28:58 - C'est important de rappeler les valeurs républicaines,
00:29:01 que nous devons tous partager, peu importe nos convictions.
00:29:04 Nous sommes tous unis ici pour justement créer cette concorde.
00:29:07 Et ce qui a été plaisant aujourd'hui, c'est de voir notamment le moment
00:29:10 où on a tous chanté la Marseillaise tous ensemble,
00:29:12 cette émotion qui a pu surgir de chacun.
00:29:15 À Bordeaux, ils étaient près de 3 500 à avoir répondu à l'appel.
00:29:19 Au total, les Français se sont mobilisés dans plus de 70 villes sur l'ensemble du territoire.
00:29:27 - Voilà, et puis à La Marche, à Marseille, le sénateur reconquête Stéphane Ravier
00:29:31 a été agressé, physiquement pris à partie dans le cortège.
00:29:35 Plusieurs personnes l'ont bousculé, créant un mouvement de foule.
00:29:38 Deux d'entre elles ont été interpellées par la police.
00:29:41 Stéphane Ravier n'est pas blessé, mais a reçu, selon lui, de la farine ou de la cendre.
00:29:45 Il sera avec nous, tiens, à 7h30. Stéphane Ravier, sénateur reconquête,
00:29:48 en direct avec nous dans La Matinale à 7h30.
00:29:51 Il va nous raconter ce qui s'est passé.
00:29:53 Les opérations de Tsal se poursuivent dans la bande de Gaza, Chana.
00:29:56 Et puis, aux côtés des militaires de profession, des réservistes appelés ont pris les armes.
00:30:00 Nos envoyés spéciaux ont rencontré deux d'entre eux.
00:30:03 Reportage exclusif de Stéphanie Rouquier et de Florian Paume.
00:30:06 - En plein désert du Néguev, dans le sud d'Israël,
00:30:11 nous retrouvons ces deux réservistes franco-israéliens.
00:30:14 Depuis le début de l'offensive terrestre,
00:30:17 ils sont engagés dans une unité combattante de Tsal.
00:30:21 - On est là pour défendre notre pays.
00:30:23 On a un peuple, le peuple d'Israël,
00:30:26 que dans ce peuple-là, il y a des juifs, des drus, des chrétiens,
00:30:29 il y a tout le monde.
00:30:30 Et il y a beaucoup de peuples dans le monde qui nous suivent,
00:30:32 qui comprennent que si demain on ne coince pas ce Daesh-Hamas,
00:30:36 ce Daesh-Hamas arrivera malheureusement en Europe
00:30:39 et dans le monde entier.
00:30:40 Et il n'y aura peut-être personne pour les arrêter.
00:30:42 Là, on fait un travail incroyable pour le monde entier,
00:30:46 pas seulement pour Israël. On n'a pas le choix.
00:30:48 - Mobilisés 24h/24, ces soldats sécurisent les accès
00:30:53 de la bande de Gaza, les points de passage des militaires
00:30:56 qui partent en première ligne.
00:30:58 - Bien sûr que c'est difficile. On ne va pas se cacher.
00:31:01 On ne pourra pas tellement raconter,
00:31:02 mais c'est sûr que c'est difficile.
00:31:04 - Ça ne se raconte pas ?
00:31:05 - On ne peut pas raconter ça.
00:31:07 - Pourquoi ?
00:31:08 - On va dire que c'est un secret défense.
00:31:10 La peur au ventre, on l'a tout le temps.
00:31:12 Bien sûr que ça fait peur, mais on est habitués à ça.
00:31:16 On n'est pas des héros, on n'essaie pas de jouer aux héros.
00:31:19 On essaie d'être là justement pour aider
00:31:21 et pour soutenir le pays.
00:31:23 - Comme eux, plus de 300 000 réservistes ont rejoint
00:31:26 les rangs de Tsaïl depuis l'attaque du 7 octobre.
00:31:30 - L'appel massif des réservistes, Général Bruno Clermont,
00:31:33 c'est une spécificité de Tsaïl, de l'armée israélienne ?
00:31:36 - Absolument, c'est vraiment une armée de réservistes.
00:31:38 Aujourd'hui, il y a à peu près 500 000 combattants mobilisés
00:31:41 et les deux tiers sont des réservistes.
00:31:43 Cette réserve, 350 000 hommes, a été surtout mobilisée
00:31:45 en moins d'une semaine. C'est assez extraordinaire.
00:31:47 Aucun pays au monde n'est capable de faire ça.
00:31:49 Et aujourd'hui, les réservistes sont sur le front
00:31:51 parce que Tsaïl a besoin de ces réservistes
00:31:53 qui sont tous des anciens appelés.
00:31:55 Ils ont fait leur service militaire pendant deux ans pour les garçons,
00:31:57 trois ans pour les filles.
00:31:59 Ensuite, ils rejoignent la réserve, ils sont entraînés
00:32:01 et on les envoie au combat à l'issue.
00:32:03 - Je voulais qu'on regarde également ces images
00:32:05 fournies par l'armée israélienne, qui décrit un tir
00:32:08 sur un bâtiment au Liban, au nord d'Israël.
00:32:11 Un tir depuis un drone.
00:32:13 Tsaïl affirme qu'il s'agit d'une cellule terroriste
00:32:15 qui tentait de lancer des missiles anti-chars
00:32:18 sur le nord d'Israël.
00:32:20 Comment fonctionnent ces drones ? On va voir ces images.
00:32:23 Expliquez-nous, Général Bruno Clamont.
00:32:25 - Alors on va voir effectivement des images de frappes
00:32:28 qui sont réalisées par des drones.
00:32:30 Ce sont des drones iraniens, d'origine iranienne,
00:32:33 qui emmènent des bombes et qui sont donc larguées
00:32:35 à distance par l'Ouest Bola.
00:32:37 L'Ouest Bola, c'est une force militaire libanaise puissante
00:32:40 qui partage la même idéologie que le Hamas
00:32:42 et qui, pour l'instant, n'est pas rentrée en guerre
00:32:45 contre Israël, mais qui harcèle les forces israéliennes
00:32:49 avec des tirs de roquettes, on le voit,
00:32:51 des tirs de bombes par des drones,
00:32:53 des tirs de mortiers régulièrement, presque tous les jours.
00:32:56 Et là, ce qui s'est passé récemment, c'est que ce niveau
00:32:58 d'intensité faible est monté d'un cran,
00:33:00 puisque hier, il y a eu des tirs de mortiers
00:33:03 par des commandos qui ont pénétré à l'intérieur de la frontière
00:33:07 et qui ont fait... Alors les chiffres sont incertains,
00:33:09 entre 6 et 12 blessés parmi les forces de Tsal,
00:33:12 ce qui est une nouveauté.
00:33:14 Donc la réponse d'Israël est toujours proportionnée.
00:33:16 Donc là, la réponse proportionnée va monter d'un cran.
00:33:19 Et voilà ce qu'a dit le porte-parole,
00:33:22 le général Hargary, le porte-parole de Tsal, il dit
00:33:25 "Ce sont les citoyens libanais qui paieront le prix
00:33:27 si l'Ouest Bola décide de défendre le Hamas.
00:33:29 Tsal a des plans de combat pour changer
00:33:32 la situation sécuritaire dans le Nord."
00:33:35 Donc ce sont véritablement des menaces adressées au Ouest Bola
00:33:38 pour rester en dessous de ce seuil d'intensité.
00:33:41 Merci général Bruno Clermont.
00:33:43 L'humoriste Guillaume Meurisse est revenu à l'antenne
00:33:46 de France Intérieure. Il avait été sanctionné par sa direction
00:33:49 pour sa chronique où il avait qualifié Benyamin Netanyahou
00:33:52 de nazi sans prépuce.
00:33:53 De retour hier, donc, dans Le Grand Dimanche Soir,
00:33:56 il a dit "ne pas renoncer à son droit à l'outrance",
00:33:59 il a ajouté, regardez,
00:34:01 "Alors évidemment, j'ai conscience que j'ai choqué
00:34:03 beaucoup de gens en comparant un fasciste à un nazi."
00:34:06 Et puis il poursuit dans un souci d'apaisement,
00:34:08 "Je propose Netanyahou, prix Nobel de la paix,
00:34:11 quand il aura construit un parking sur la bande de Gaza,
00:34:13 il y aura la paix sur cette terre."
00:34:15 Voilà, Guillaume Meurisse qui ne semble pas regretter ce qu'il a dit.
00:34:19 La situation toujours aussi inquiétante dans le Pas-de-Calais.
00:34:22 Bon courage à vous si vous êtes les pieds dans l'eau
00:34:25 après une accalmie ce week-end.
00:34:27 La pluie est revenue cette nuit,
00:34:29 les précipitations sur les sols déjà saturés en eau
00:34:31 devraient monter en intensité jusqu'à demain.
00:34:34 Alexandra Blanc avec nous pour tout bien comprendre.
00:34:37 Déjà, on note que dans 279 communes,
00:34:40 près de 400 écoles sont fermées, Chana.
00:34:43 Oui, des centaines de foyers étaient toujours privés d'électricité.
00:34:46 Hier soir, 155 communes ont déposé un dossier
00:34:50 pour être reconnus en catastrophe naturelle.
00:34:52 Une décision est attendue demain.
00:34:55 En attendant, cette situation préoccupe les agriculteurs.
00:34:58 Célia Grouillard.
00:35:01 C'est les pieds dans l'eau que cet agriculteur travaille.
00:35:04 Pour que les animaux soient impactés un minimum par ces inondations,
00:35:07 il doit trouver des solutions.
00:35:09 Par exemple, mettre 5 fois plus de paille au sol
00:35:12 pour garder les bêtes au sec au maximum.
00:35:15 Une situation qui pèse grandement sur sa production.
00:35:18 C'est le cinquième jour qu'on a les pieds dans l'eau.
00:35:21 Comment ça se passe pour les bêtes, c'est catastrophique
00:35:24 parce qu'elles ne sont pas bien du tout, les pieds dans l'eau.
00:35:27 Elles coagissent très vite, elles sont stressées.
00:35:30 Donc on a une baisse de production au niveau de la production laitière
00:35:34 mais également de la production de viande
00:35:36 parce que les bêtes ne nourrissent moins, il n'y a plus de croissance.
00:35:40 En attendant que la météo se calme,
00:35:42 cet agriculteur a trouvé une solution temporaire.
00:35:45 Des amis lui ont prêté des pompes pour éviter une augmentation du niveau de l'eau.
00:35:49 On en a 4 qui tournent là en permanence
00:35:51 pour essayer d'évacuer cette eau au plus vite.
00:35:53 Là, on tient le niveau.
00:35:55 Donc ça ne nous augmente plus, c'est déjà ça.
00:35:58 On n'a pas dû pour l'instant évacuer d'animaux
00:36:00 parce que là aussi c'est compliqué.
00:36:02 Et donc on continue à faire tourner ces machines et on croise les doigts.
00:36:07 Selon la préfecture du Pas-de-Calais,
00:36:09 environ 250 communes sont concernées par ces inondations.
00:36:13 Alexandra Blanc avec nous.
00:36:16 Quelle est la situation en ce moment
00:36:18 et est-ce que le niveau des fleuves est préoccupant et inquiétant ?
00:36:21 Alors évidemment, Romain, le niveau des fleuves reste particulièrement élevé.
00:36:25 D'ailleurs d'où cette vigilance émise par Météo France
00:36:27 qui est toujours maintenue aujourd'hui.
00:36:29 Alors on le voit, la liane repasse en jaune,
00:36:31 ce qui est plutôt une bonne nouvelle.
00:36:33 En revanche, la canche là, ou encore la hame,
00:36:35 reste placée en vigilance orange par Météo France.
00:36:37 Les cours d'eau sont remontés, notamment samedi.
00:36:40 Et puis là, on voit qu'il rebaisse de nouveau
00:36:42 avec 1,32 mètre pour la haque
00:36:44 contre 2,76 mètre de samedi.
00:36:46 Donc vous le voyez, on a perdu plus d'un mètre
00:36:48 en seulement 24 heures.
00:36:50 Et puis du côté de la hame ou encore de la liane,
00:36:52 même type de condition.
00:36:53 Regardez la liane, on est passé de 3,60 mètre.
00:36:56 On est actuellement à moins d'un mètre.
00:36:58 Donc vraiment, c'est divisé par deux, voire même par trois.
00:37:00 Alors concrètement, à quoi doit-on s'attendre
00:37:02 dans les heures qui viennent, si vous êtes dans le Pas-de-Calais ?
00:37:04 C'est la question que vous vous posez.
00:37:05 On va avoir de la pluie aujourd'hui
00:37:07 avec une perturbation plutôt classique.
00:37:09 Entre 10 et 20 mm de pluie attendue aujourd'hui.
00:37:11 Et c'est vraiment la journée de demain
00:37:13 qui va poser problème avec de fortes pluies attendues.
00:37:15 Ciel de train actif, on attend entre 20 et 40 mm de pluie demain.
00:37:19 Ce qui devrait réactiver les cours d'eau.
00:37:21 Mercredi accalmi et rebelote pour la fin de semaine
00:37:23 encore de nouvelles précipitations.
00:37:25 On n'a donc pas terminé avec les inondations.
00:37:27 Même si ça devrait être un petit peu moins fort
00:37:29 quand même que la semaine dernière.
00:37:31 Merci Alexandra. Bon courage à vous.
00:37:33 Si vous êtes les pieds dans l'eau, on pense évidemment à vous.
00:37:37 Et à tous ceux qui doivent laver, qui doivent attendre,
00:37:39 qui n'ont pas d'électricité, évidemment.
00:37:43 Le sport tout de suite. L'Anse a fait plier Marseille.
00:37:46 1 but à zéro.
00:37:47 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère.
00:37:52 Premier distributeur automobile en France.
00:37:55 Défaite marseillaise dans le Nord, Chana.
00:37:59 Oui, en Ligue 1.
00:38:00 Et c'est Jonathan Grady, défenseur lanceois,
00:38:02 qui a finalement libéré son équipe à la 90e minute.
00:38:05 Cette victoire décrochée in extremis
00:38:07 permet aux 100 et hors de passer de la 10e à la 6e place du classement.
00:38:12 Le club marseillais, quant à lui, demeure au milieu du classement.
00:38:15 L'entraîneur de l'OM se dit un peu préoccupé
00:38:17 et considère que certains de ses joueurs ne sont pas à leur maximum
00:38:21 et ne sont qu'à 50-60% de leur capacité.
00:38:24 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère.
00:38:29 Premier distributeur automobile en France.
00:38:31 CNews, 6h44.
00:38:35 Emmanuel Macron n'était pas à la manifestation hier contre l'antisémitisme.
00:38:40 Est-ce que vous estimez qu'il aurait dû y aller ?
00:38:43 Il avait prévenu qu'il n'irait pas.
00:38:45 Il aurait pu, il fait ce qu'il veut,
00:38:46 il aurait pu au dernier moment changer d'avis.
00:38:49 Est-ce qu'il aurait dû y aller ?
00:38:50 On en parle ce matin dans la matinale de CNews.
00:38:52 Bon réveil à tous, à tout de suite.
00:38:53 CNews, 6h48.
00:38:59 Le rappel de l'info, tout d'abord avec Chana Ousto.
00:39:02 Premier titre donc, plus de 180 000 personnes
00:39:10 ont répondu à l'appel des présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat.
00:39:14 105 000 Français se sont rassemblés hier dans les rues parisiennes
00:39:18 pour une marche contre l'antisémitisme.
00:39:20 En tête de cortège, de nombreuses personnalités politiques
00:39:23 comme Nicolas Sarkozy ou encore François Hollande et même Elisabeth Borne.
00:39:27 Un grand absent à noter, Emmanuel Macron.
00:39:30 Il y a 8 ans, jour pour jour, Paris était attaqué.
00:39:34 Le 13 novembre 2015, le terrorisme islamiste frappait le sol parisien et sa jeunesse.
00:39:40 130 personnes ont perdu la vie pendant cette soirée d'horreur,
00:39:43 dont 90 au Bataclan.
00:39:45 Des commémorations sont prévues aujourd'hui
00:39:47 et une stèle mémorielle sera dévoilée dans le jardin installé en face de la salle de spectacle.
00:39:52 Et puis en Islande, une ville de 4000 habitants est menacée de destruction
00:39:57 par une éruption volcanique.
00:39:59 La localité portuaire de Grindavik, à 40 km au sud-ouest de la capitale,
00:40:03 a été évacuée samedi matin.
00:40:05 Le déplacement du magma sous la croûte terrestre
00:40:08 a provoqué des centaines de séismes tout le week-end,
00:40:11 ce qui pourrait être le signe d'une éruption volcanique imminente.
00:40:14 L'autorité s'inquiète pour toutes les maisons et les infrastructures de la région.
00:40:18 Merci Shana.
00:40:20 Bon, il y en a eu un petit souci technique sur les images,
00:40:23 mais bon, on vous a vu plus longtemps, bah oui.
00:40:25 C'est le côté positif, c'est qu'on voit plus Shana.
00:40:28 Bon, on n'a pas vu les images, mais on a vu Shana.
00:40:31 Bon, 6h49, restez bien avec nous.
00:40:33 Dans un instant, la France insoumise qui continue de s'en prendre
00:40:37 à la marche contre l'antisémitisme.
00:40:39 On verra ça avec vous, Gauthier Lebret.
00:40:41 A tout de suite. Bon, réveillez à tous.
00:40:44 6h53, la politique, la France insoumise continue de s'en prendre
00:40:48 à la marche contre l'antisémitisme.
00:40:50 Gauthier Lebret, la stratégie est claire.
00:40:53 Les députés de la France insoumise n'y étaient pas.
00:40:55 À cette marche, tous les arguments sont donc bons pour discréditer ce rassemblement.
00:40:59 Exactement, Romain.
00:41:00 Une manifestation qui a réuni plus de 100 000 personnes à Paris,
00:41:03 d'une grande dignité émouvante, qui s'est déroulée dans le calme.
00:41:06 C'est forcément étrange pour la France insoumise.
00:41:09 Rendez-vous compte, une manifestation sans casse, sans policiers blessés,
00:41:13 sans slogan contre les forces de l'ordre, sans voitures brûlées,
00:41:16 sans vitrines fracassées, ils ne sont pas habitués à la France insoumise.
00:41:20 Le succès de cette manifestation leur est insupportable,
00:41:23 donc effectivement, ils continuent à vouloir la discréditer.
00:41:26 Mais ils ont changé de méthode et d'argument.
00:41:29 Avant, souvenez-vous, ils expliquaient, Jean-Luc Mélenchon avec son tweet odieux,
00:41:32 que c'était un rassemblement pour soutenir le massacre à Gaza.
00:41:36 Il n'était même pas question de la politique de Benyamin Netanyahou dans cette manifestation.
00:41:40 Il y avait des pancartes en plus favorables à la paix,
00:41:43 pas ou très peu de drapeau israélien.
00:41:46 Jean-Luc Mélenchon a voulu créer la confusion, il n'y est pas parvenu, c'est raté.
00:41:50 Donc les insoumis sont obligés d'innover et même de mentir, de diffamer,
00:41:54 comme le député Antoine Léaumant, regardez ce qu'il a tweeté.
00:41:57 "Nombreux propos islamophobes tenus à la marche contre l'antisémitisme
00:42:01 et relayés par les médias. Défendre les juifs en attaquant les musulmans,
00:42:05 c'est ça le projet, dit-il. Remplacer un bouc émissaire par un autre,
00:42:08 c'est ça le projet et que rend fier de ne pas être dans ce bourbier."
00:42:11 Problème pour Antoine Léaumant, de nombreux participants à cette marche
00:42:14 lui ont répondu sur les réseaux sociaux en expliquant qu'il mentait
00:42:17 comme Frédéric Ancel, spécialiste du Proche-Orient.
00:42:20 Faux, j'y étais de bout en bout et de nombreux collègues universitaires
00:42:23 et à d'autres moments et d'autres endroits, aucun slogan anti-musulman
00:42:27 ou hostile aux Palestiniens, vous êtes pitoyable, encore raté.
00:42:30 Pour les insoumis, il faut trouver encore une autre méthode
00:42:33 pour tenter de discréditer cette marche.
00:42:35 L'autre méthode, c'est d'expliquer qu'il y avait peu de monde à cette marche.
00:42:38 Oui, alors, 110 000 personnes à Paris, 180 000 dans toute la France,
00:42:41 selon la police, un échec pour Jean-Luc Mélenchon.
00:42:44 Il a tweeté "Toute la droite et l'extrême droite pourtant unies
00:42:47 ont échoué à reproduire les mobilisations générales du passé.
00:42:51 Le rejet de l'antisémitisme est plus large en France.
00:42:53 Ils l'ont rabougri et rendu ambigu".
00:42:55 Alors, plus de 100 000 personnes pour Jean-Luc Mélenchon, c'est un échec.
00:42:58 Vous savez combien les insoumis ont réuni de personnes
00:43:01 qui ont organisé une manifestation contre la réforme des retraites
00:43:04 sans les syndicats ? 12 000 selon la police, 30 000 lors de leur grande manif
00:43:09 qui était jugée comme un succès contre la vie chère.
00:43:12 Donc, Jean-Luc Mélenchon continue, mais c'est toujours raté
00:43:15 pour discréditer cette marche.
00:43:17 Alors, en plus, il a retweeté en disant "Étrange, j'ai considéré comme un succès
00:43:21 une marche sans la CGT, ni force ouvrière, ni solidaire,
00:43:25 ni des dizaines d'associations de défense des droits sociaux
00:43:27 qui refusent d'y appeler".
00:43:29 Encore un drôle d'argument.
00:43:31 Il faut expliquer à Jean-Luc Mélenchon que c'est terminé,
00:43:33 la mobilisation contre la réforme des retraites.
00:43:35 Et oui, on sait qu'elle est fine n'y arrive pas,
00:43:37 mais un rassemblement sans la CGT ou force ouvrière peut être un succès
00:43:42 en encore un argument ni percutant ni convaincant.
00:43:45 Et ces attaques font suite à leur tentative de rassemblement
00:43:48 au square des martyrs juifs du vélodrome d'hiver qui a été perturbé.
00:43:52 Oui, alors hier, c'était vraiment une journée catastrophique
00:43:54 pour la France insoumise.
00:43:55 Le rassemblement où ils n'étaient pas a été un succès
00:43:57 et celui où ils étaient a été une catastrophe
00:44:00 qui renvoie à une image de déplorable.
00:44:02 Donc hier, vous le voyez sur ces images,
00:44:04 plusieurs députés LFI dont Mathilde Panot
00:44:06 se sont rendus au square des martyrs juifs du vélodrome d'hiver.
00:44:10 Leur idée de rassemblement au même endroit qu'ils ont tenté d'organiser
00:44:13 a été interdit par la préfecture.
00:44:16 Premier revers, le dépôt d'une gerbe de fleurs a lui été autorisé,
00:44:19 sauf que des contre-manifestants sont venus perturber ce rassemblement.
00:44:23 Deuxième revers, on lisait sur les pancartes de ces contre-manifestants
00:44:26 "touche pas la mémoire", "touche pas au Veldiv".
00:44:29 La tentative de récupération était trop visible
00:44:32 et certains contre-manifestants se présentaient comme des descendants de déportés.
00:44:36 Mais pour Mathilde Panot, c'était une dizaine d'excités.
00:44:39 Décidément, jusqu'au bout, LFI aura été à rebours de ce week-end historique.
00:44:44 Merci Gauthier.
00:44:46 Puis on va parler d'Emmanuel Macron.
00:44:48 Est-ce qu'il aurait dû être là ?
00:44:50 Est-ce qu'il aurait dû faire une surprise et y aller ?
00:44:52 Finalement, il avait prévu de ne pas y aller.
00:44:53 Est-ce qu'il aurait pu dû y aller ?
00:44:55 On va en parler avec mes invités.
00:44:57 À 7h10, on sera avec un représentant de l'EGF.
00:45:00 À 7h30, on sera avec Stéphane Ravier.
00:45:03 Et 8h30, Meyère Habib sera avec nous sur ce plateau.
00:45:07 8h10, Yael Brown-Pivet sera l'invité de Sonia Mabrouk,
00:45:10 la grande interview, la présidente de l'Assemblée nationale
00:45:13 qui a organisé cette marche avec Gérard Larcher, sera sur ce plateau.
00:45:18 8h10, soyez là si vous le pouvez, bien sûr.
00:45:21 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
00:45:24 La météo avec Mystérieux Repulpant,
00:45:27 le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garancia.
00:45:31 Retrouvez la météo avec switchassure.fr,
00:45:35 comparateur d'assurance de prêts immobiliers
00:45:37 pour changer en toute simplicité.
00:45:39 Le temps avec vous, Alexandra Blanc.
00:45:43 Tout d'abord, le tour de France des températures.
00:45:45 Oui, avec de la grande douceur, c'est vraiment le fait marquant.
00:45:47 Cette journée de lundi, température qui va rester largement
00:45:50 au-dessus des normales de saison.
00:45:51 C'est déjà très doux ce matin, avec en moyenne 5 degrés
00:45:53 à Bagnères-de-Luchon, 11 degrés à Mâcon,
00:45:55 ou encore 16 degrés à Angers, ou encore à Clermont-Ferrand.
00:45:58 Ce sont des températures particulièrement douces
00:46:00 pour la saison, et dans l'après-midi,
00:46:01 on va avoir localement 23 degrés dans le sud.
00:46:04 Température donc presque estivale et digne d'un mois de juin
00:46:07 en allant vers Toulouse ou encore vers Perpignan.
00:46:09 Côté ciel, temps mitigé, des départements placés
00:46:12 sous surveillance, notamment le Nord ou encore la Vendée
00:46:14 avec ses inondations et ce risque de crues,
00:46:17 notamment sur la façade atlantique.
00:46:19 Et puis, cette nouvelle perturbation qui arrive
00:46:21 de nouveau engendrer de la pluie sur les régions du Nord,
00:46:23 notamment sur le Pas-de-Calais.
00:46:25 Perturbation assez active qui donnera localement
00:46:27 jusqu'à 10 à 20 mm de précipitation
00:46:30 près des Côtes-de-la-Manche, et notamment sur le Pas-de-Calais.
00:46:32 Plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du soleil.
00:46:34 Et puis dans l'après-midi, même type de configuration,
00:46:36 perturbation qui redescend un petit peu plus au sud,
00:46:39 que l'on retrouvera cet après-midi entre la Vendée,
00:46:42 les Charentes ou encore en remontant vers le Nord-Est.
00:46:44 À l'arrière, retour de belles éclaircies
00:46:46 près des Côtes-de-la-Manche cet après-midi.
00:46:48 Plein soleil dans le sud et un risque d'avalanche
00:46:51 particulièrement marqué, notamment sur les Alpes,
00:46:53 avec des conditions météo assez mitigées.
00:46:55 Il a beaucoup neigé, et donc on aura de nouveau
00:46:58 un risque d'avalanche cet après-midi sur les Alpes.
00:47:01 Les températures, températures très douces ce matin,
00:47:04 je le disais, avec 14 degrés à La Rochelle
00:47:06 ou encore à Paris.
00:47:07 Et dans l'après-midi, la douceur se maintient
00:47:09 avec 24 degrés à Perpignan ou encore 23 degrés à Toulouse.
00:47:14 - C'était la météo avec switchassure.fr,
00:47:17 comparateur d'assurance de prêts immobiliers
00:47:19 pour changer en toute simplicité.
00:47:21 - C'était la météo avec Mystérieux Repulpant,
00:47:25 le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garancia.
00:47:29 - C'est news, il est bientôt 7h.
00:47:32 Merci d'être avec nous, merci d'avoir choisi C'est news
00:47:35 pour démarrer votre journée à la une ce matin.
00:47:37 Plus de 180 000 personnes dans les rues de France
00:47:39 pour dire non à l'antisémitisme.
00:47:41 Deux absences remarquées,
00:47:43 celle d'Emmanuel Macron et celle de la France Insoumise.
00:47:45 On sera dans un instant avec vous,
00:47:47 Youssef Mursiano, bonjour.
00:47:49 Merci d'être avec nous, secrétaire national
00:47:51 de l'Union des étudiants juifs de France.
00:47:53 Il y a huit ans, Paris était attaqué
00:47:56 par des terroristes islamistes.
00:47:58 C'était le 13 novembre 2015.
00:48:00 Aujourd'hui, une stèle en hommage aux victimes
00:48:02 va être inaugurée devant le Bataclan.
00:48:04 Le témoignage glaçant d'un survivant
00:48:09 du massacre du kiboutz de Nîres-Oz en Israël.
00:48:12 La perte de ses proches le hante.
00:48:14 Chaque jour, vous allez l'entendre.
00:48:16 Plus de 180 000 personnes ont répondu
00:48:19 à l'appel des présidents de l'Assemblée nationale
00:48:21 et du Sénat.
00:48:22 105 000 Français se sont rassemblés hier
00:48:24 dans les rues parisiennes
00:48:25 pour une marche contre l'antisémitisme.
00:48:27 Chana.
00:48:28 Une mobilisation importante alors que les actes
00:48:30 anti-juifs explosent dans le pays
00:48:32 depuis l'attaque du Hamas en Israël.
00:48:34 En tête de cortège de nombreuses personnalités politiques
00:48:36 comme Nicolas Sarkozy, François Hollande
00:48:38 ou encore Elisabeth Borne,
00:48:40 un grand absent, Emmanuel Macron.
00:48:42 Maxime Legay.
00:48:43 Une foule immense qui a répondu présente à l'appel.
00:48:48 Réunis pour marcher contre l'antisémitisme,
00:48:51 ils étaient plus de 100 000 Français
00:48:53 à défiler dans les rues parisiennes.
00:48:55 Une mobilisation massive pour témoigner de leur soutien.
00:48:59 Montrer qu'on est là,
00:49:01 que c'est vraiment une cause et une valeur
00:49:03 que la République doit soutenir
00:49:06 de manière forte.
00:49:08 Un élan de fraternité qui a réchauffé le cœur
00:49:10 de la communauté juive présente sur place.
00:49:13 Ça fait du bien de se sentir soutenu,
00:49:15 de voir que tous les Français sont là,
00:49:17 quelle que soit leur religion et leur opinion politique.
00:49:20 On n'est pas seul, on s'en rend compte.
00:49:22 On est heureux aussi de voir que les partis politiques,
00:49:24 à part l'extrême-gauche radicale et raciste,
00:49:27 est rassemblé ce soir.
00:49:30 Une unité nationale, mais une déception tout de même,
00:49:33 l'absence du président de la République.
00:49:36 Ça déçoit beaucoup de monde ici,
00:49:38 pas qu'en France, à l'international.
00:49:41 On pensait qu'il allait nous faire, entre parenthèses,
00:49:44 une petite surprise, il ne l'a pas faite.
00:49:46 Ce n'est pas terrible.
00:49:48 Sur l'ensemble du territoire,
00:49:50 il y a plus de 180 000 manifestants
00:49:52 à avoir marché ce dimanche.
00:49:54 180 000 manifestants à travers tout le pays.
00:49:58 Dans le cortège, les personnalités politiques
00:50:00 ont tenté d'afficher un front uni,
00:50:02 même si le RN a été mis à distance,
00:50:04 relégué en fin de cortège.
00:50:06 Oui, notamment Marine Le Pen et Jordane Bardella.
00:50:08 Tous les partis étaient présents,
00:50:10 à l'exception de la France insoumise, Célia Gruyère.
00:50:13 Une unité politique de façade.
00:50:19 Dans les rangs de la marche contre l'antisémitisme,
00:50:22 les partis politiques défilent séparément.
00:50:25 Pour Marine Tondelier, comme toute la gauche présente ce dimanche,
00:50:28 pas question d'être affiliée au Rassemblement national.
00:50:31 Beaucoup d'habitants, de républicains,
00:50:33 de militants, de citoyens, avaient envie de pouvoir
00:50:35 venir à cette marche sans mettre leurs pas
00:50:37 dans les pas du RN.
00:50:39 Le cortège que nous avons organisé va le leur permettre.
00:50:42 Je pense que c'est salutaire.
00:50:44 Voilà le sens de notre présence.
00:50:46 C'est en queue de cortège que le RN défile.
00:50:49 Marine Le Pen regrette le sectarisme de la gauche.
00:50:52 Il est malheureux qu'un certain nombre de responsables politiques
00:50:55 ne se rendent pas compte que ce qui est en train de se dérouler
00:50:58 en France nécessite l'unité de l'ensemble du peuple français
00:51:01 et qu'ils pourraient pendant quelques heures faire une pause
00:51:04 et arrêter leur polémique politicienne.
00:51:07 Une marche qui a réuni 105 000 personnes à Paris.
00:51:10 Aucun incident n'a été relevé.
00:51:12 Yael Brone-Pivet se félicite de cette mobilisation.
00:51:15 Je suis heureuse, nous sommes heureux,
00:51:17 que nos concitoyens aient répondu très largement à cet appel.
00:51:21 Car c'est avant tout pour eux que nous avons marché.
00:51:25 Tous les partis politiques étaient présents à cette marche,
00:51:28 à l'exception de la France Insoumise.
00:51:31 On rejoint tout de suite nos envoyés spéciaux en Israël.
00:51:36 La guerre en Israël.
00:51:38 Vincent Farandej est en direct avec nous.
00:51:41 Je voulais qu'on parle de cette information.
00:51:44 Bonjour Vincent.
00:51:45 Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou
00:51:47 était interviewé ces dernières heures sur la chaîne américaine NBC.
00:51:51 Il a évoqué très succinctement un potentiel accord
00:51:55 pour libérer des otages du Hamas.
00:51:58 Qu'en sait-on, qu'en dit-on en Israël Vincent ?
00:52:01 Effectivement, Benjamin Netanyahou,
00:52:05 à nos confrères de la NBC, a très succinctement évoqué
00:52:09 qu'il pourrait y avoir un accord pour libérer certains des 239 otages.
00:52:14 Il n'a pas donné plus de précisions,
00:52:17 on ne connaît pas les contours de cette possible opération.
00:52:20 "Moins, j'en dirais, plus j'augmenterais les chances que ça se matérialise"
00:52:23 a donc dit le Premier ministre israélien hier.
00:52:26 Selon lui, la pression militaire dans la bande de Gaza
00:52:29 augmenterait les chances de libérer les otages.
00:52:32 Et c'est justement ce qu'il se passe sur le terrain,
00:52:34 notamment autour de l'hôpital Al-Shifa.
00:52:36 Vous le savez, ce serait le centre de commandement du Hamas.
00:52:40 Il y a également des conséquences humanitaires autour de cet hôpital Al-Shifa.
00:52:45 Selon l'OMS, il ne serait plus fonctionnel comme hôpital.
00:52:49 2300 personnes seraient réfugiées à l'intérieur.
00:52:52 Et puis enfin, un troisième bébé serait mort ces dernières heures
00:52:55 alors qu'il était sous incubateur par manque d'électricité dans cet hôpital.
00:53:00 Daniel Hagari, le porte-parole de l'armée israélienne,
00:53:02 a expliqué hier soir que les raids s'intensifiaient toujours,
00:53:06 un peu plus en profondeur dans la ville de Gaza.
00:53:09 Plusieurs dizaines d'avant-postes ont été détruits ces dernières heures,
00:53:13 avec à l'intérieur plusieurs milliers de munitions,
00:53:15 plusieurs milliers d'armes également,
00:53:17 et plusieurs dizaines de terroristes qui auraient été faits prisonniers
00:53:20 par l'armée israélienne, emmenés en Israël pour être interrogés.
00:53:23 Vincent Farandej, merci beaucoup Vincent.
00:53:26 Ce témoignage bouleversant s'il en est à présent d'un survivant
00:53:30 du massacre du kibouz de Nir Oz.
00:53:33 Le 7 octobre dernier, Jeanne Berman et sa famille
00:53:36 se sont cachés dans une pièce fermée de leur maison,
00:53:39 pièce que les terroristes n'ont pas réussi à ouvrir.
00:53:41 Jeanne n'est pas blessée mais le traumatisme reste immense.
00:53:44 La perte de ses proches et de ses amis le hante tous les jours
00:53:47 et en exclusivité pour CNews, il raconte que depuis ce drame,
00:53:50 l'un de ses fils n'a pas prononcé un seul mot.
00:53:54 "Ma grand-mère elle a reçu 9 balles et des coups de couteau
00:53:59 dans le visage et partout dans le corps,
00:54:02 et donc ça a pris deux semaines,
00:54:07 plus de deux semaines, pour juste identifier son corps.
00:54:11 Chez nous à Nir Oz c'était le pire des pires.
00:54:15 Un quart de la population a disparu.
00:54:18 Notre histoire est trop sanglante et les enfants ne pouvaient plus
00:54:23 et ne voulaient plus rester et entendre le moindre bruit.
00:54:28 Le plus grand ne parle plus depuis un mois.
00:54:32 Et nous on essaie d'être fort pour eux
00:54:38 et de maintenir le cap tout en sachant qu'il n'y a plus de cap maintenant.
00:54:44 On est sans lendemain, sans maison et sans avenir pour l'instant."
00:54:49 Sans avenir pour l'instant, témoignage bouleversant, glaçant,
00:54:54 recueilli par Lionel Rosso de la rédaction de CNews.
00:54:57 Je tenais absolument à vous diffuser des extraits de ce témoignage
00:55:01 recueilli par Lionel pour CNews.
00:55:04 Général Bruno Clermont avec nous.
00:55:06 Le hospital Shifa de Gaza au coeur des combats entre Israël et le Hamas.
00:55:09 L'armée israélienne affirme image à l'appui,
00:55:11 avoir tenté de livrer en main propre des jéricanes d'essence
00:55:14 pour faire tourner les groupes électrogènes de cet hôpital.
00:55:17 Et le Hamas aurait refusé. Qu'est-ce que ça dit ?
00:55:20 "Ça dit que le Hamas est un groupe terroriste qui non seulement terrorise
00:55:24 la population d'Israël mais qui terrorise également la population de Gaza
00:55:29 et qui a pris les hôpitaux en otage.
00:55:31 Donc on a des images à la fois dramatiques et édifiantes.
00:55:34 Dramatique parce que cet hôpital a besoin de carburant.
00:55:36 Il a besoin de carburant pour faire tourner les respirateurs,
00:55:38 ça a été évoqué, pour faire tourner les blocs opératoires.
00:55:41 Il reste encore des centaines de blessés et des réfugiés dans cet hôpital.
00:55:44 Et puis c'est édifiant parce qu'on voit bien que la stratégie du Hamas
00:55:47 c'était d'une part de prélever le carburant pour alimenter la ventilation
00:55:52 de ces tunnels et puis d'autre part c'est priver l'hôpital de carburant
00:55:56 pour qu'on accuse Israël et qu'on empêche l'évacuation de cet hôpital
00:56:01 alors que l'évacuation de l'hôpital est prioritaire
00:56:03 puisque TSAL va mener prochainement une opération massive
00:56:07 parce que sous l'hôpital se trouve le quartier général du Hamas.
00:56:10 Donc voilà la situation qui est tragique pour cet hôpital
00:56:13 mais qui est une priorité et la priorité aujourd'hui c'est d'évacuer
00:56:16 les blessés et tous les réfugiés qui sont dans l'hôpital.
00:56:19 Merci mon général, vous restez bien avec nous bien sûr.
00:56:22 Un mot de sport tout de suite.
00:56:25 Retrouvez votre programme de choix avec Autosphère,
00:56:29 premier distributeur automobile en France.
00:56:31 Victoire d'Armel Lecléache et Sébastien Joss
00:56:37 cette nuit dans la Transat Jacques Vabre.
00:56:39 À la barre du MaxiBank Populaire, ils sont arrivés à Fort-de-France en Martinique
00:56:43 hier soir à 23h19, heure métropolitaine.
00:56:47 Leur course à travers l'Atlantique a duré 14 jours, 10h14min50sec exactement.
00:56:53 Leur premier poursuivant, le SVR Lazartigne, est arrivé que 5h plus tard
00:56:58 avec à son bord François Gabart et Tom Laperche.
00:57:01 Les deux concurrents ont souvent été au coude à coude pendant cette course
00:57:04 mais Armel Lecléache et Sébastien Joss ont fini par creuser l'écart.
00:57:08 Vous avez profité de votre programme de choix avec Autosphère,
00:57:13 premier distributeur automobile en France.
00:57:18 180 000 personnes dans les rues de France pour dire non à l'antisémitisme.
00:57:23 Ça c'était hier, et maintenant, bilan de cette journée.
00:57:27 On va en parler avec vous, Joseph Murciano.
00:57:29 Bonjour. - Bonjour.
00:57:30 Secrétaire national de l'UEJF.
00:57:32 On vous retrouve juste après la petite pause publicitaire.
00:57:34 L'Union des étudiants juifs de France.
00:57:35 A tout de suite. - A tout de suite.
00:57:37 C News, il est 7h13.
00:57:42 Merci d'être avec nous, merci d'avoir choisi C News
00:57:45 pour démarrer cette journée et cette semaine.
00:57:47 Tout d'abord, le point info avec vous, Chana Lusso.
00:57:49 La situation toujours inquiétante dans le Pas-de-Calais.
00:57:55 Après une accalmie ce week-end, la pluie est revenue cette nuit.
00:57:58 Les précipitations sur des sols déjà saturés devraient monter en intensité jusqu'à demain.
00:58:03 Et dans ce contexte, les écoles de 279 communes du département
00:58:07 resteront fermées aujourd'hui et demain.
00:58:10 Et des centaines de foyers étaient toujours privés d'électricité hier soir.
00:58:15 Benjamin Netanyahou évoque un potentiel accord pour libérer des otages du Hamas.
00:58:19 Le Premier ministre israélien a été interviewé hier sur la chaîne américaine NBC.
00:58:24 Y a-t-il un accord potentiel, lui a demandé la journaliste.
00:58:27 Cela se pourrait, répond Benjamin Netanyahou.
00:58:29 Mais je pense, le moins je m'exprime sur le sujet,
00:58:32 plus j'augmente les chances que cela se matérialise.
00:58:35 Et puis Olaf Scholz se dit opposé à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
00:58:39 Selon le chancelier allemand, cela permettrait au Hamas
00:58:41 de récupérer et de se procurer de nouveaux missiles.
00:58:44 Il a en revanche plaidé pour des pauses humanitaires.
00:58:47 Avec cette prise de position, Olaf Scholz prend le contre-pied
00:58:50 de nombreux pays, notamment la France.
00:58:52 7h15, Youssef Mursiano est avec nous, secrétaire national
00:58:57 de l'Union des étudiants juifs de France.
00:58:59 180 000 personnes qui manifestent contre l'antisémitisme et pour la République.
00:59:04 Quel bilan tirez-vous de cette journée ?
00:59:06 Eh bien, on n'était pas seuls.
00:59:09 Et ça, c'est déjà un bilan énorme.
00:59:12 Il y a une blague qui m'est venue ce matin, une blague d'humour juif
00:59:14 qui dit, je me permets comme ça.
00:59:16 Il y a cinq juifs qui marchent dans la rue et ils croisent
00:59:19 cinq antisémites en face d'eux.
00:59:21 Et ils disent, "changeons de trottoir, ils sont cinq, nous sommes seuls".
00:59:24 Ça, c'est une blague juive pour expliquer la réalité de l'antisémitisme.
00:59:28 L'antisémitisme, la peur de l'antisémitisme, c'est la solitude, intrinsèquement.
00:59:32 Hier, à Paris, moi j'ai marché, on était 200 000 dans toute la France,
00:59:37 je n'ai pas eu peur.
00:59:38 Est-ce que vous avez regretté l'absence du président de la République ?
00:59:41 Alors, je me suis dit, il aurait pu venir, il aurait pu faire la surprise.
00:59:48 Ça m'aurait fait plaisir, ça aurait touché la France qui l'attendait ce jour-là.
00:59:54 Maintenant, le fait d'avoir prévenu qu'il ne venait pas
00:59:58 était limite plus bizarre que le fait de ne pas venir du tout.
01:00:02 Pourquoi est-ce qu'il n'est pas venu, à votre avis ?
01:00:05 Est-ce qu'il a pas...
01:00:06 Je vais vous dire ce que...
01:00:08 Enfin, j'ai en tête, je vais vous poser cette question.
01:00:10 Est-ce que vous pensez qu'il n'est pas venu parce qu'il avait peur de diviser
01:00:13 et, en clair, de donner l'impression, si tant est qu'il y a un camp,
01:00:17 mais il n'y en a pas contre l'antisémitisme, normalement,
01:00:19 mais de diviser les Français ?
01:00:21 Non, non, je pense que là, Emmanuel Macron n'est pas venu.
01:00:26 Enfin, il n'est juste pas venu et je n'ai pas d'explication majeure pour son absence.
01:00:33 Je pense qu'il y a d'autres absences qui s'expliquent
01:00:35 et qui se racontent et qui sont plus intéressantes à observer.
01:00:39 Le Rassemblement national lui est venu, il a manifesté contre l'antisémitisme.
01:00:43 Est-ce que ça vous satisfait ?
01:00:45 On va parler des défis juste après, mais sur le RN.
01:00:48 Est-ce que ça vous satisfait qu'il n'y ait, et d'ailleurs je vous entends là-dessus,
01:00:52 plus d'ambiguïté aujourd'hui ?
01:00:54 Alors moi, je pense que l'ambiguïté, elle continue.
01:00:57 Moi, je pense que le Rassemblement national qui manifeste contre l'antisémitisme,
01:01:01 au-delà d'un symbole, c'est aussi des images qui sont un peu terribles.
01:01:05 À Nice, on a vu Vardon défiler contre l'antisémitisme,
01:01:10 lui qu'on avait vu il y a quelques années.
01:01:12 Alors précisez qui est ?
01:01:13 Député du...
01:01:15 Non, il n'est pas député.
01:01:16 Député Reconquête, qui est passé de Rassemblement national à Reconquête
01:01:19 et qui, il y a quelques années, faisait la Une,
01:01:23 parce qu'il avait fait un salut nazi dans une fête.
01:01:26 Là, défiler contre l'antisémitisme, c'est des symboles comme ça
01:01:29 qui vont continuer à nous déranger, qui nous dérangent,
01:01:32 et qui continueront à nous déranger.
01:01:34 Ça, ça ne va pas changer.
01:01:37 Sur la France insoumise, qui a décidé de ne pas y aller...
01:01:43 Plus que ça, qui a décidé de ne pas y aller,
01:01:45 qui a décidé de faire un dépôt de gerbe devant le Vélodrome d'hiver,
01:01:50 le matin à 11h.
01:01:52 J'ai l'impression que tout est dit.
01:01:54 Là, la France insoumise dit "je préfère les juifs morts aux juifs vivants qui se défendent".
01:02:02 C'est le message envoyé par la France insoumise ?
01:02:04 Franchement, moi, quand j'ai vu ce dépôt de gerbe-là,
01:02:07 je me suis dit "en fait, voilà, c'est ça, on va,
01:02:10 les juifs qui sont morts, qui peuvent plus parler,
01:02:13 dont il faut raviver la mémoire, on y va,
01:02:15 mais par contre, les juifs attaqués par les fondamentaux islamistes,
01:02:21 maintenant, ça ne marche pas, on ne peut pas les défendre".
01:02:24 Quel peut être l'effet de cette manifestation sur l'antisémitisme,
01:02:28 j'allais dire, au quotidien ?
01:02:30 Au mouvement, il y a eu ce message, on n'est pas seul,
01:02:33 la communauté juive, les Français juifs, les Juifs de France,
01:02:36 se disent "on n'est pas seul".
01:02:38 Et maintenant, j'allais dire ?
01:02:40 Déjà, dans un cercle d'une sorte d'angoisse,
01:02:42 où l'antisémitisme nourrit la peur de l'antisémitisme,
01:02:45 et la peur de l'antisémitisme nourrit l'antisémitisme,
01:02:47 j'espère que cette marche-là, elle va couper ce cercle-là.
01:02:51 Déjà, c'est quelque chose d'énorme,
01:02:53 et ensuite, au quotidien, quand on est juif et qu'on n'est seul juif
01:02:57 dans un espace, à l'université, au travail, etc.,
01:03:00 savoir qu'il y a potentiellement autour de nous des gens
01:03:03 qui étaient à cette manifestation-là, ça rassure, ça calme,
01:03:06 et ça permet de pouvoir parler, de pouvoir dire l'antisémitisme aussi,
01:03:10 qu'on ressent ou qu'on subit.
01:03:12 Yossef, merci à nous, avec nous ce matin, dans la matinale de CNews.
01:03:15 Merci d'être venu sur le plateau de CNews.
01:03:17 Bonne journée à vous.
01:03:19 Dans un instant, l'économie, avec l'homme-iguillot,
01:03:22 on va parler des allocations chômage, ce qui pourrait changer en janvier,
01:03:26 tout ce qui pourrait changer en janvier,
01:03:28 ça sera juste après la petite pause publicitaire.
01:03:30 À tout de suite.
01:03:31 On va parler allocations chômage.
01:03:45 Vendredi, les partenaires sociaux ont enfin réussi à s'entendre
01:03:48 sur les futures règles de financement de l'unédite, l'assurance chômage,
01:03:52 pour l'année prochaine, pour 2024.
01:03:54 Que prévoit cet accord, l'homme-iguillot ?
01:03:56 On va rappeler en deux mots comment ça fonctionne.
01:03:58 L'assurance chômage, elle est gérée à la fois par le patronat et les syndicats.
01:04:01 Le gouvernement leur avait demandé de se mettre d'accord sur de nouvelles règles.
01:04:04 Évidemment, les syndicats voulaient donner plus de droits aux chômeurs,
01:04:07 le patronat voulait limiter le coût des cotisations chômage,
01:04:10 et le gouvernement au milieu avait décidé, leur avait dit qu'il fallait qu'ils s'entendent,
01:04:14 mais sans continuer à creuser le déficit de l'unédite,
01:04:17 l'assurance chômage, qui est déjà abyssal.
01:04:19 Une fois qu'on a dit ça, ils ont discuté, ils se sont mis d'accord,
01:04:22 avec quelques petites avancées.
01:04:24 La première, il faut normalement avoir travaillé six mois au cours des 24 derniers mois
01:04:28 pour avoir le droit de toucher une allocation chômage.
01:04:31 À partir de janvier, cinq mois suffiront.
01:04:34 C'est la décision qui a été prise, mais pas pour tout le monde,
01:04:37 seulement pour les personnes qui se retrouvent pour la première fois au chômage,
01:04:40 et pour les saisonniers, mais en tout, plusieurs milliers de personnes
01:04:43 pourraient être concernées, et donc avoir le droit à des allocations chômage,
01:04:47 alors que jusqu'ici, elles n'y avaient pas droit.
01:04:50 Autre mesure, une revalorisation du montant de l'allocation chômage
01:04:53 pour certains chômeurs, avec un calcul, un mode de calcul qui a été décidé,
01:04:57 plus favorable pour ceux qui ont connu des périodes d'inactivité entre deux contrats.
01:05:02 Est-ce que ça risque de coûter plus cher ?
01:05:04 Alors oui et non. Oui, parce qu'il va y avoir plus de monde à indemniser avec cette mesure,
01:05:08 c'est donc plus d'argent à sortir, mais non, parce qu'au global,
01:05:11 le nombre de chômeurs indemnisés ne cesse de reculer.
01:05:14 Il devrait passer de 2,5 millions cette année à 2,3 millions en 2025.
01:05:20 Et puis l'UNEDIC, l'assurance chômage, prévoit aussi des économies.
01:05:23 Je le disais, c'était d'ailleurs une des conditions posées par le gouvernement
01:05:26 aux discussions que les décisions et les choix n'entraînent pas de nouvelles dépenses
01:05:30 sans économies en face, d'autant que dans le même temps,
01:05:32 le gouvernement a prévu de ponctionner quand même 12 milliards d'euros sur 4 ans.
01:05:36 Ça fait 3 milliards d'euros par an dans les caisses de l'assurance chômage
01:05:39 pour financer le nouveau bidule, enfin, la nouvelle administration, pardon,
01:05:43 France Travail, qui va remplacer le Pôle emploi et aider à atteindre, on espère, le plein emploi.
01:05:48 Vous êtes à 15 ce matin. Quelles sont les économies prévues ?
01:05:52 Alors, s'il faut avoir travaillé 5 mois au lieu de 6 pour bénéficier des allocations,
01:05:55 la durée d'indemnisation minimum/minimale va elle aussi être réduite.
01:06:00 Elle va passer de 6 mois à 5 mois.
01:06:02 Et puis, autre mesure, désormais, tous les mois vont faire 30 jours
01:06:05 pour l'assurance chômage. En clair, les allocations seront versées
01:06:08 pour 30 jours tous les mois, même si les mois durent 31 jours.
01:06:12 Ça fera économiser quand même 950 millions d'euros sur 4 ans.
01:06:16 Ça représente une baisse de 30 euros par mois en moyenne pour les allocataires,
01:06:19 à raison de 5 jours de moins sur l'année.
01:06:22 Et puis enfin, avec le recul de l'âge légal de départ à la retraite,
01:06:25 l'assurance chômage ne devrait plus autant indemniser les fins de carrière.
01:06:29 Là encore, ce sont des économies de 440 millions d'euros.
01:06:34 C'était votre programme avec les déménageurs bretons.
01:06:36 Des déménagements d'exception, on dit. Chapeau les bretons.
01:06:39 Information sur déménageurs-breton.fr
01:06:42 Cette information qui tombe à l'instant.
01:06:44 Le président Macron reçoit ce matin les représentants des cultes à l'Elysée,
01:06:50 au lendemain des manifestations contre l'antisémitisme.
01:06:52 Et après avoir lancé lui-même un appel à l'unité du pays dans une lettre aux Français.
01:06:58 Réception ce matin des représentants des cultes, des religions, à 9h30 à l'Elysée.
01:07:06 Et M. Macron a choisi de ne pas y aller à la manifestation.
01:07:10 Gautier Lebrecht ?
01:07:11 Exactement. Cette lettre où il appelait les Français à se mobiliser contre l'antisémitisme,
01:07:15 publiée hier dans les colonnes du Parisien.
01:07:17 Donc effectivement, cette réunion qui a lieu ce matin,
01:07:20 oui, en miroir avec la décision d'Emmanuel Macron de ne pas aller à cette manifestation
01:07:25 pour, c'est ce qu'on comprenait du côté de l'Elysée, ne pas diviser.
01:07:28 C'est vrai que ça avait choqué, ça avait interrogé.
01:07:31 Parce que comment peut-on diviser un pays quand on se rend à une manifestation contre l'antisémitisme ?
01:07:35 Qu'est-ce que ça sous-entend de dire cela ?
01:07:37 Ça ne devrait pas diviser.
01:07:38 Ça ne devrait pas diviser, oui, effectivement, la lutte contre l'antisémitisme.
01:07:40 Donc le choix d'Emmanuel Macron a interrogé.
01:07:42 Surtout que c'est un choix fait en même temps par la France insoumise.
01:07:47 Voilà, lettre publiée dans la presse avant la manifestation.
01:07:51 Réception des représentants du culte au lendemain,
01:07:53 mais pas de présence dans les rues de la capitale ou d'ailleurs ce week-end.
01:07:58 Allez, 7h26, le temps tout de suite.
01:08:00 Alexandra Blanc.
01:08:01 Encore beaucoup d'eau dans le nord, Alexandra.
01:08:20 Plusieurs départements restent en vigilance crue.
01:08:23 Oui, en effet, même si la situation s'améliore quand même, regardez,
01:08:27 plusieurs fleuves restent placés en vigilance orange par Météo France.
01:08:30 Vous voyez notamment la Hame ou encore du côté de l'A1.
01:08:33 La Cange est également en orange, tandis que la Liane repasse en jaune.
01:08:37 On va globalement vers une amélioration.
01:08:39 On a eu une forte crue samedi.
01:08:40 Et de nouveau, les cours d'eau ont eu tendance à redescendre avec les niveaux actuels.
01:08:44 Du côté de l'A1, avec 1,32 m au moment où je vous parle,
01:08:48 contre 2,76 m de samedi, ça baisse également du côté de la Cange ou encore de la Hame,
01:08:54 avec donc des conditions météo qui se sont améliorées.
01:08:57 On a eu de la pluie hier et on va de nouveau avoir des conditions météo agitées cette semaine.
01:09:01 Alors concrètement, à quoi doit-on s'attendre en termes de pluie ?
01:09:03 On attend une nouvelle perturbation aujourd'hui près des Côtes-de-la-Manche.
01:09:06 C'est pourquoi, vous le voyez, le Pas-de-Calais reste placé sous surveillance.
01:09:09 On attend beaucoup d'eau de nouveau demain.
01:09:11 Ça va donc de nouveau engendrer de fortes crues avec un risque d'inondation
01:09:15 qui sera moindre par rapport à ce qu'on a eu la semaine dernière,
01:09:18 mais qui va de nouveau réactiver malheureusement les cours d'eau.
01:09:21 On pense à vous, donc, si vous êtes sous les inondations historiques, attention, historique, du Pas-de-Calais.
01:09:25 Alors, on programme aujourd'hui une nouvelle perturbation qui donne donc de la pluie ce matin sur les régions du Nord,
01:09:30 notamment le Pas-de-Calais, la Côte d'Opale ou encore en redescendant vers la Bretagne.
01:09:33 Plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du beau temps.
01:09:35 Attention également au risque d'avalanches en montagne.
01:09:38 C'est important de le souligner.
01:09:39 On a eu beaucoup de neige ces derniers jours et donc conséquence avec le redoux.
01:09:42 Le manteau neigeux est instable. Dans l'après-midi, la perturbation progresse un petit peu plus au sud.
01:09:46 Entre la Vendée, les Charentes ou encore en remontant vers le nord-est,
01:09:50 elle est accompagnée de bonnes rafales de vent,
01:09:52 tandis qu'à l'arrière, on retrouve quelques éclaircies entre la Bretagne et les régions du Nord.
01:09:56 Tant mieux, c'est une bonne nouvelle.
01:09:57 Du soleil dans le sud, côté température, grande, grande douceur aujourd'hui.
01:10:00 Vraiment 14 degrés à Paris ou encore 14 degrés à La Rochelle ce matin.
01:10:03 12 degrés à Bordeaux et dans l'après-midi, les températures sont dignes d'un mois de juin dans le sud.
01:10:09 Si vous êtes à Toulouse, vous aurez 23 degrés.
01:10:11 Si vous êtes à Perpignan, vous aurez 24 degrés avec en prime du soleil.
01:10:15 22 degrés en Corse, 19 degrés à Clermont-Ferrand, 18 à Paris et 16 degrés à Lille.
01:10:19 Température largement au-dessus des normales de saison qui devraient baisser à partir de mercredi.
01:10:24 Et tout un défilé de perturbations attendus donc cette semaine.
01:10:27 Surtout demain, attention sur le Pas-de-Calais, forte pluie.
01:10:31 C'était la météo avec switchassure.fr, comparateur d'assurance de prêts immobiliers pour changer en toute simplicité.
01:10:39 C'était la météo avec Mystérieux Repulpant, le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garancia.
01:10:47 C'est news, il est bientôt 7h30. Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
01:10:52 La lutte contre le trafic de drogue.
01:10:54 On est allé à Saint-Ouen, près de Paris. Malgré les efforts de la police, les habitants sont toujours confrontés aux dealers.
01:11:01 Des manifestations un peu partout dans le pays pour dire non à l'antisémitisme.
01:11:05 180 000 personnes au total.
01:11:07 Emmanuel Macron va recevoir les représentants des cultes à l'Elysée ce matin à 9h30.
01:11:13 Stéphane Ravier agressé pendant la manifestation contre l'antisémitisme à Marseille.
01:11:21 Ça s'est passé hier. L'agression du sénateur Reconquête a provoqué un mouvement de foule.
01:11:26 Mais les choses sont vite rentrées dans l'ordre.
01:11:28 Stéphane Ravier qui sera en direct avec nous dans un instant.
01:11:31 A tout de suite, monsieur le sénateur.
01:11:33 La matinale au cœur d'un quartier gangréné par le trafic de drogue.
01:11:37 On est allé à Saint-Ouen, dans le quartier Charles-Schmidt.
01:11:39 Depuis trois ans, les autorités mènent une vraie guerre de terrain contre les dealers.
01:11:43 Alors, quelle est la situation aujourd'hui ? Est-ce que le travail des policiers a porté ses fruits ?
01:11:47 On est retourné sur place.
01:11:49 Voici ce reportage d'Augustin Donadieu et de Fabrice Elsner.
01:11:52 A première vue, la cité Charles-Schmidt à Saint-Ouen semble avoir retrouvé son calme.
01:11:58 Trois ans plus tôt, voici ce que nous avions constaté.
01:12:02 Des deals en plein jour et des contrôles systématiques aux entrées de la cité.
01:12:07 Aujourd'hui, le trafic n'a pas disparu.
01:12:10 Ce matin-là, ils étaient déjà une dizaine de clients à attendre la marchandise.
01:12:15 - Il y a des gens qui sont en attente.
01:12:17 - Il y a des gens qui sont en attente.
01:12:19 - 60 personnes, 60 personnes à attendre.
01:12:22 - L'État, il faut qu'ils bougent. Même la météo, il faut qu'ils bougent.
01:12:26 - On n'est pas en sécurité.
01:12:28 La police mène pourtant des opérations de harcèlement sur les points de deal.
01:12:32 Cette habitante nous montre même un dispositif de surveillance récemment installé, mais déjà dégradé.
01:12:38 - Ils ont mis une caméra là-bas.
01:12:40 Un dispositif qui semble bien dérisoire face à la puissance du trafic.
01:12:44 Il y a trois ans ici, le chiffre d'affaires s'élevait à 30 000 euros par jour.
01:12:49 - Sincèrement, ça va de plus en plus mal. Ça s'est empuré.
01:12:54 Malgré qu'il y a les interventions de police, malgré qu'ils sont là 24 sur 24, ça n'empêche pas que ça continue le trafic.
01:13:05 C'est une vraie catastrophe. C'est pas possible de vivre dans les conditions comme ça.
01:13:10 Dans les quartiers alentours, le travail des autorités a commencé à payer.
01:13:14 Dans la cité à Ragozola, le chiffre d'affaires est passé en trois ans de 50 000 euros par jour à moins de 10 000 euros au quotidien.
01:13:23 - Vous avez entendu ces témoignages. Cette dame qui dit "ça empire, ça va de plus en plus mal".
01:13:28 Après, ça suscite des dizaines de milliers de chiffres d'affaires, entre guillemets, chaque jour.
01:13:37 Dès que les policiers ont arrêté quelques dealers, il y en a d'autres qui arrivent.
01:13:42 Vous avez vu ce qu'ils font avec la caméra.
01:13:45 - C'est catastrophique. C'est la première cause de l'insécurité en France.
01:13:50 Ce n'est pas aux trafiquants qu'il faut s'attaquer, c'est aux chefs des réseaux.
01:13:53 Et les chefs des réseaux ne sont pas en France, ils sont de l'autre côté de la Méditerranée.
01:13:56 - Plus de 180 000 personnes mobilisées contre l'antisémitisme à Paris, mais pas uniquement en Chanar.
01:14:04 Il y a eu également 7500 personnes à Marseille, 7000 à Toulouse, ou encore 5000 à Strasbourg.
01:14:10 Au total, le ministère de l'Intérieur a recensé des rassemblements dans 70 villes en France.
01:14:15 Retour sur cette journée avec Maxime Leguet et Jean-Luc Thomas.
01:14:19 - Ça suffit, l'antisémitisme !
01:14:22 Un slogan partagé par des milliers de Français dans les quatre coins de l'Hexagone.
01:14:27 A Marseille, ils sont près de 7500 à s'être rassemblés, drapeaux tricolores et pancartes dénonçant l'antisémitisme à la main.
01:14:35 Même son de cloche à Strasbourg, où près de 5000 manifestants sont venus témoigner leur soutien à la communauté juive.
01:14:42 - C'est important que tout le monde se déplace, peu importe qui on est, peu importe ce qu'on pense,
01:14:45 peu importe ce qu'on pense de toute la situation mondiale, mais c'est important d'être là pour les Juifs en France.
01:14:50 A Toulouse, la place du Capitole a été investie par 7000 manifestants, à un moment d'unité et chargé en émotion.
01:14:58 - C'est important de rappeler les valeurs républicaines que nous devons tous partager,
01:15:02 peu importe nos convictions, nous sommes tous unis ici pour justement créer cette concorde.
01:15:07 Et ce qui a été plaisant aujourd'hui, c'est de voir notamment le moment où on a tous chanté la Marseillaise tous ensemble,
01:15:12 cette émotion qui a pu surgir de chacun.
01:15:14 A Bordeaux, ils étaient près de 3500 à avoir répondu à l'appel. Au total, les Français se sont mobilisés dans plus de 70 villes sur l'ensemble du territoire.
01:15:24 - Et le sénateur reconquête Stéphane Ravier a été agressé pendant la marche à Marseille, agressé physiquement,
01:15:32 physiquement pris à partie dans le cortège, plusieurs personnes l'ont bousculé, créant un mouvement de foule.
01:15:37 On va regarder les images. Merci Stéphane Ravier d'être en direct avec nous ce matin.
01:15:42 Bon, racontez-nous ce qui s'est passé, on le voit sur ces images.
01:15:46 Comment vous l'avez vécu et qu'est-ce que vous avez vécu exactement ?
01:15:49 - Il ne s'agit pas de plusieurs personnes, il s'agissait d'une seule personne.
01:15:55 Il y avait un compère, non loin de là, mais l'agresseur était isolé.
01:16:02 Il s'est précipité vers moi, me couvrant de cendres et une empoignade s'en est suivie, une empoignade je dirais virile.
01:16:13 Mais il s'agit encore une fois d'un acte isolé, de militants d'extrême gauche, bien connus des services de police.
01:16:23 Il ne s'agit donc aucunement d'une personne issue de la communauté juive.
01:16:29 Je précise que j'ai reçu le soutien de l'ensemble des représentants des partis politiques présents à cette manifestation.
01:16:38 J'ai reçu le soutien des représentants de la communauté juive.
01:16:42 Donc encore une fois, cet acte est à l'initiative d'un militant d'extrême gauche qui a dû entendre l'appel de M. Mélenchon.
01:16:54 Ah, vous pensez qu'il a été, comment dire, excité par les positions de la France insoumise ?
01:17:03 Écoutez, ça y ressemble, ça y ressemble.
01:17:07 Ça s'inscrit dans la droite ligne de l'appel à la haine de M. Mélenchon.
01:17:13 Et on est habitué, malheureusement, c'est malheureusement une habitude à Marseille que d'être agressé par les militants d'extrême gauche.
01:17:23 Mais bon, moi je dirais qu'on est habitué à la violence de l'extrême gauche.
01:17:27 Mais en ce qui me concerne, c'est la première fois que j'en suis la cible.
01:17:31 S'il manifeste comme ça des actes de violence de façon récurrente, c'est parce que l'extrême gauche bénéficie dans ce pays d'un véritable laxisme du pouvoir.
01:17:45 Je crois qu'il y a suffisamment de preuves qui devraient conduire M. Darmanin à dissoudre bon nombre de ses associations.
01:17:53 Mais qui, encore hier, font preuve d'une violence, comme ça, en pleine manifestation, devant des centaines, devant des milliers de témoins, sans qu'ils soient inquiétés.
01:18:05 Tellement pas inquiétés, permettez-moi de vous dire qu'il n'est même pas passé par la casse garde à vue ce monsieur.
01:18:11 Moi j'étais sain de mon écharpe, il a hurlé mon nom en même temps qu'il m'agressait, donc on ne peut pas imaginer qu'il se soit trompé.
01:18:21 Donc il a bien identifié Stéphane Ravier en tant qu'élu parlementaire, et bien il n'a même pas été mis en garde à vue.
01:18:28 Voilà la réalité du laxisme dans ce pays, ce qui permet à toutes ces excités d'extrême gauche d'aller chaque jour un petit peu plus loin dans la violence.
01:18:37 Stéphane Ravier, Emmanuel Macron n'était pas à la manifestation hier, il a écrit une lettre, publiée dans la presse ce week-end,
01:18:45 et il va recevoir ce matin les représentants des différentes religions.
01:18:49 Comment est-ce que vous jugez l'attitude du président de la République, et ce qu'il aurait dû aller manifester ?
01:18:53 Le président de la République restera le président des occasions manquées, le président, et notamment tout au long de son mandat, ou de ses mandats,
01:19:03 le président de l'occasion de réunir les Français, qu'il aura à chaque fois manqué.
01:19:11 C'est le président de la division, il aura divisé les jeunes et les moins jeunes, les hommes et les femmes,
01:19:19 il n'aura cessé d'insulter les Français, de les diviser, jusqu'à ne pas participer à cette manifestation d'unité nationale, d'union nationale.
01:19:29 J'avais mon écharpe, mais c'est surtout en tant que citoyen que je me suis rendu à cette manifestation, à ce rassemblement.
01:19:37 Il en manquait, j'allais dire, il en manquait surtout un, le président lui-même, c'est à l'image du personnage.
01:19:44 Stéphane Ravier, sénateur reconquête des Bouches du Rhône, en direct avec nous ce matin dans la Matinale.
01:19:49 Merci Stéphane Ravier, bonne journée à vous.
01:19:52 Général Bruno Clermont, avec nous ce matin, je voulais qu'on revienne sur ces images fournies par l'armée israélienne
01:19:59 qui décrit un tir sur un bâtiment au Liban, au nord d'Israël, un tir depuis un drone.
01:20:05 Tzal affirme qu'il s'agit d'une cellule terroriste qui tentait de lancer des missiles anti-chars sur le nord d'Israël.
01:20:11 Comment fonctionnent ces drones et qu'est-ce que ça dit de ce qui se passe sur le front nord ?
01:20:17 Alors, l'ESBOLA qui mène des actions offensives contre Tzal dans le nord d'Israël, donc au sud du Liban, dispose d'un tas de moyens,
01:20:25 c'est une force armée de puissance, en partie de drones iraniens en grand nombre, qui sont des drones qui permettent à la fois de faire des renseignements,
01:20:32 mais également de délivrer des munitions de manière précise. C'est ce qu'ils ont utilisé hier.
01:20:36 Hier, il s'est passé habituellement, il y a toujours des accrochages entre l'ESBOLA et Tzal dans le nord du Liban,
01:20:41 des accrochages dont les réactions sont à peu près mesurées, maîtrisées. Si ce n'est que hier, ils ont une ampleur beaucoup plus importante,
01:20:47 avec en particulier des attaques de drones, mais également des attaques aux mortiers qui ont fait, selon les chiffres,
01:20:53 on n'a pas les chiffres, entre 6 et 12 blessés parmi les Israéliens, ce qui est exceptionnel. Jusqu'à présent, il n'y a pas de blessés.
01:20:59 Il y avait des destructions de matériel et pas de blessés. Donc ça entraîne, ça a entraîné une réaction, une déclaration du porte-parole de Tzal,
01:21:05 qui a déclaré que dans ces conditions, l'armée israélienne allait envisager des opérations de plus grande envergure sur le Liban et sur l'ESBOLA.
01:21:13 Donc affaire à suivre. Mais le but du jeu, c'est que les tensions restent maîtrisées pour qu'il n'y ait pas d'escalade.
01:21:18 Et aucun des deux camps n'a intérêt à une escalade dans la région.
01:21:22 Merci beaucoup, mon général. Restez bien avec nous sur CNews. Il est 7h40. Dans un instant, l'économie, l'économie avec le MIG-GIO.
01:21:33 On va parler des idées des notaires pour relancer l'immobilier.
01:21:38 Voilà, les idées des notaires pour relancer l'immobilier, c'est dans quelques instants. A tout de suite.
01:21:41 C'est Newsy, il est 8h moins le quart. Merci d'être avec nous. L'économie, dans un instant, on va parler immobilier avec le MIG-GIO.
01:21:50 Mais tout d'abord, le point info, les toutes dernières informations avec vous, Chana Lusso.
01:21:57 Cette information de la matinée. Emmanuel Macron va recevoir les représentants des cultes ce matin à 9h30.
01:22:03 Une rencontre qui intervient au lendemain des manifestations contre l'antisémitisme en France.
01:22:07 Cela s'inscrit, selon l'Elysée, dans la continuité de l'appel à l'unité du président de la République publié dans une lettre samedi soir.
01:22:14 Emmanuel Macron qui n'a donc pas participé aux marches contre l'antisémitisme.
01:22:19 Plus de 180 000 personnes ont répondu à l'appel des présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat.
01:22:25 105 000 Français se sont rassemblés hier dans les rues parisiennes pour une marche contre l'antisémitisme.
01:22:31 En tête de cortège, de nombreuses personnalités politiques comme Nicolas Sarkozy, François Hollande ou encore Elisabeth Borne.
01:22:37 Et puis il y a 8 ans, jour pour jour, Paris était attaqué. Le 13 novembre 2015, le terrorisme islamiste frappait le sol parisien et sa jeunesse.
01:22:47 130 personnes ont perdu la vie pendant cette soirée d'horreur, dont 90 au Bataclan.
01:22:52 Des commémorations sont prévues aujourd'hui et une stèle mémorielle sera dévoilée dans le jardin juste en face de la salle de spectacle.
01:22:59 Votre programme avec les déménageurs bretons. Des déménagements d'exception, on dit.
01:23:05 Chapeau les bretons. Informations sur déménageurs-breton.fr
01:23:09 Les notaires eux aussi souffrent du ralentissement du marché immobilier.
01:23:13 Moins de transactions, ça veut dire moins de travail pour eux.
01:23:17 Il y a même des licenciements dans certains offices de notaires.
01:23:22 Ils proposent les notaires des mesures pour relancer le marché immobilier.
01:23:26 30 mesures pour relancer le secteur du logement. Les principales propositions, Lomé Guillaume ?
01:23:30 Oui, Romain, ce sont les notaires du Grand Paris qui ont rédigé 30 propositions.
01:23:33 Ils veulent les soumettre aux parlementaires. Ils espèrent les faire passer ces propositions, du moins certaines d'entre elles, par amendement dans le cadre du projet de loi de finances 2024.
01:23:41 La première mesure, elle concerne les intérêts d'emprunt.
01:23:44 Vous le savez, les taux ont grimpé. Il est de plus en plus cher d'emprunter.
01:23:48 Les notaires du Grand Paris voudraient remettre au goût du jour la mesure qui avait été initiée par Nicolas Sarkozy en 2007,
01:23:54 qui consiste à récupérer une partie des intérêts versés sous forme de crédit d'impôt sur le revenu.
01:23:59 C'est une mesure qui avait bien fonctionné, mais qui coûtait assez cher.
01:24:02 Les notaires ont donc proposé d'encadrer cette mesure et de ne la proposer qu'aux ménages primo-accédants,
01:24:09 c'est-à-dire ceux qui réalisent leur premier achat immobilier.
01:24:12 Ils veulent aussi la limiter aux logements qui ont une étiquette énergétique A, B ou C.
01:24:18 Quelles sont les autres mesures qu'ils préconisent ?
01:24:20 Ils disent, c'est notaire, qu'il faut absolument mettre plus de logements sur le marché pour absorber la demande,
01:24:26 qui n'est aujourd'hui tout simplement pas satisfaite.
01:24:28 Pour cela, ils suggèrent notamment d'alléger les droits de succession à hauteur de 50 %
01:24:33 si les héritiers d'un bien s'engagent à réaliser des travaux d'amélioration énergétique
01:24:37 et à mettre ce bien en location pour une longue durée.
01:24:40 Ils proposent aussi un moratoire sur la fin du dispositif Pinel.
01:24:44 C'est un dispositif qui permet d'investir dans des biens à mettre en location en échange d'un avantage fiscal.
01:24:49 Normalement, ce dispositif Pinel doit s'arrêter fin 2024.
01:24:52 Les notaires, eux, proposent de le prolonger pour au moins deux ans.
01:24:55 Qu'est-ce qu'ils craignent si ces mesures ne sont pas adoptées ? Qu'est-ce qu'il va se passer ?
01:24:59 Ils craignent tout simplement que le marché immobilier s'enfonce encore plus dans la crise
01:25:03 et qu'on manque encore plus de logements alors que les transactions sont au plus bas,
01:25:07 à un niveau qu'on n'avait pas vu depuis 25 ans.
01:25:10 L'un des dangers que pointent les notaires, c'est que faute de soutenir le logement et la construction,
01:25:15 les classes moyennes seront obligées de se loger à 30 km à une heure de leur lieu de travail.
01:25:21 C'est déjà le cas aujourd'hui pour certains.
01:25:23 Ça pourrait devenir demain la norme si on ne fait rien.
01:25:27 C'était votre programme avec les déménageurs bretons.
01:25:30 Des déménagements d'exception, on dit.
01:25:32 Chapeau les bretons.
01:25:33 Informations sur déménageurs-breton.fr
01:25:36 C'est News, il est 7h47.
01:25:39 Merci d'être avec nous.
01:25:40 Les représentants des cultes vont être reçus ce matin à l'Elysée,
01:25:45 au lendemain de la grande marche contre l'antisémitisme, à 9h30.
01:25:49 On en parle évidemment, les toutes dernières informations,
01:25:51 et puis l'édito politique avec vous, Paul Sufy.
01:25:53 Les absents ont toujours tort.
01:25:55 Emmanuel Macron était absent.
01:25:57 Jean-Luc Mélenchon également était absent.
01:25:59 On va en parler avec vous dans un instant.
01:26:01 A tout de suite.
01:26:02 7h51, merci d'être là.
01:26:09 Paul Sufy est avec nous.
01:26:11 Bonjour Paul.
01:26:12 Bonjour Romain.
01:26:13 La marche d'hier contre l'antisémitisme s'est déroulée dans le calme.
01:26:16 On a vu une foule impressionnante qui a dénoncé la montée des actes haineux envers les juifs.
01:26:21 C'est un succès selon vous ?
01:26:23 Oui, je crois qu'on peut le dire.
01:26:25 On a presque honte de le reconnaître, mais c'est vrai que quand une manifestation se déroule quasiment dans le calme,
01:26:30 ça devient un peu rare.
01:26:32 J'ai mis de côté les quelques imbéciles qui n'ont pas pu s'empêcher de fragiliser ce moment d'unité.
01:26:36 Ceux d'abord qui ont hué Marine Tourdelier, Olivier Faure et Fabien Roussel quand ils sont arrivés aux Invalides.
01:26:41 Et surtout ce collectif Golem qu'on a vu emmené par l'avocat Ria Alimi
01:26:44 et qui a essayé de faire un cordon sanitaire physique.
01:26:46 C'est-à-dire sortir de force les sympathisants du Rassemblement National du cortège
01:26:50 et qui ont heureusement été pris en charge par la police.
01:26:53 Mais enfin sinon, la masse calme et silencieuse des gens dignes a étouffé ces incidents.
01:26:57 Et c'est ce que l'on retiendra à Paris.
01:26:59 Je note aussi qu'il y a eu quelques agressions,
01:27:01 celle notamment du sénateur que vous avez interrogé à l'instant, Stéphane Ravier, à Marseille.
01:27:07 Mais enfin, en tous les cas, on peut se réjouir qu'au vu de l'histoire récente des cortèges parisiens,
01:27:12 ça semble relever presque du miracle.
01:27:14 On a retenu une marche très digne.
01:27:16 C'est la marque qu'elle va laisser dans la postérité.
01:27:19 La sobriété des slogans et des messages à jouer.
01:27:22 Et aussi le choix résolu de s'en tenir pour tout emblème au seul drapeau tricolore, le drapeau national.
01:27:27 Finalement, en remisant les querelles politiques ou les revendications communautaires ou particulières,
01:27:31 je crois que les participants à la marche ont vécu un vrai petit moment de France hier.
01:27:35 Il y avait quand même plusieurs absences qui ont été remarquées,
01:27:37 à commencer par celle, bien sûr, d'une partie de la gauche.
01:27:40 Ça c'est vrai, effectivement, elles ont été très remarquées.
01:27:42 Et si vous me permettez de m'en référer à la sagesse populaire,
01:27:44 je crois que le vieil adage ici a raison, ce sont les absents qui ont toujours tort.
01:27:48 Alors les insoumis n'ont pas été au rendez-vous de l'histoire, il faut le dire clairement.
01:27:51 Ils avaient deux arguments principaux pour ne pas venir, qui se sont démontés d'eux-mêmes.
01:27:54 Ils ne voulaient pas venir à la marche parce qu'il y avait le rassemblement national.
01:27:57 Et ils ne voulaient pas donner un blanc-seing, disait-il, à la riposte israélienne à Gaza
01:28:01 et aux conséquences qu'elle aurait sur notamment les civils.
01:28:03 Sauf que ce n'était pas la marche de Marine Le Pen.
01:28:05 Et même la présence discrète de Marine Le Pen, de Jordane Bardella, doit être saluée.
01:28:09 C'est un effort aussi politique qu'ils ont fait pour que cela concourt à l'unité nationale dans le moment.
01:28:14 Et puis par ailleurs, ce n'était pas la marche des juifs.
01:28:16 C'était encore moins la marche des Israéliens.
01:28:18 C'était la marche des Français qui considèrent qu'en France, on ne doit pas,
01:28:21 on ne peut pas s'en prendre à la communauté juive, quel que soit le prétexte.
01:28:24 Et puis, il manquait bien sûr aussi le président de la République.
01:28:27 Bah oui, et là encore Romain, cette absence est regrettable.
01:28:29 Alors Emmanuel Macron, évidemment, lui n'est pas suspect d'ambiguïté dans son rejet de l'antisémitisme.
01:28:34 Mais ici, c'est le calcul politique qu'il a emporté et c'est ça qui est vraiment dommage.
01:28:38 Sa place, a-t-il dit, n'est pas dans une manifestation.
01:28:41 Mais l'histoire, justement, plaide l'inverse.
01:28:43 En 1990, François Mitterrand, qui s'était rendu à une manifestation contre l'antisémitisme à Carpentras,
01:28:48 n'avait pas eu autant de scrupules.
01:28:50 On se souvient bien sûr de François Hollande, qui était en tête de cortège en 2015.
01:28:53 François Hollande, qui d'ailleurs était à côté de Nicolas Sarkozy,
01:28:55 donc deux anciens présidents, dans la marche hier.
01:28:58 Je crois que le chef de l'État a manqué son moment.
01:29:01 Et puis lui, qui est d'habitude si prompt à se précipiter dans toutes les formes d'hommage,
01:29:05 quels qu'ils soient, il aurait ici eu des scrupules.
01:29:07 On a quand même de la peine à l'entendre.
01:29:10 Ce qui est bien, c'est qu'à force de multiplier les signaux un peu contradictoires,
01:29:13 notamment au sujet du conflit israélo-palestinien,
01:29:15 et maintenant au sujet aussi de l'antisémitisme en France,
01:29:18 Emmanuel Macron devient parfaitement inaudible,
01:29:20 comme il l'avait été un peu, c'est vrai aussi, sur le conflit entre l'Ukraine et la Russie.
01:29:23 Dans tous les cas, une chose est sûre, les absents ont vraiment toujours tort.
01:29:27 – Merci beaucoup Paul Sujit.
01:29:29 On apprend ce matin que les représentants du culte vont être reçus à l'Élysée,
01:29:35 ce matin à 9h30.
01:29:37 Le président de la République n'est pas allé manifester,
01:29:39 mais il invite les représentants des différents cultes qui étaient tous là hier à la marche.
01:29:44 – Ils étaient tous là hier.
01:29:45 – Il avait voulu les rencontrer, il s'est allé manifester en tête de cortège.
01:29:48 Il y avait notamment Mgr Mathieu Rouget, qui est l'évêque de Nanterre,
01:29:51 il y avait les représentants de tous les cultes.
01:29:54 Hier, Gauthier Lebret…
01:29:57 – Oui, mais c'est pour faire oublier sa non-participation à cette marche.
01:30:00 C'est vrai qu'avant, il fait une lettre publiée dans Le Parisien
01:30:03 où il dit aux Français "il faut aller marcher contre l'antisémitisme",
01:30:06 et après il décide de recevoir effectivement les représentants des cultes.
01:30:10 Il a loupé ce moment historique comme le disait Paul,
01:30:12 donc il essaye de se multiplier pour le faire oublier, mais personne ne l'oubliera.
01:30:15 – Voilà, les dernières informations sur cette réunion qu'on apprend ce matin,
01:30:18 dans le journal de 8h avec vous Gauthier, dans quelques instants.
01:30:22 8h10, soyez là, Yael Brown-Pivet, qui a donc organisé cette marche
01:30:27 avec le sénateur, le président du Sénat, Gérard Larcher.
01:30:31 Yael Brown-Pivet, la présidente de l'Assemblée, sera sur ce plateau
01:30:35 à 8h10, invité de Sonia Mabrouk dans la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:30:40 Soyez là, si vous le pouvez, elle a choisi CNews pour parler ce matin.
01:30:44 Le temps tout de suite, Alexandra Blanc.
01:30:46 [Musique]
01:31:04 – Encore des départements en vigilance orange à cause des intempéries
01:31:08 et notamment de l'eau, de la pluie.
01:31:10 – Oui, en effet Romain, la décrue est lente, voire même trop lente,
01:31:13 avec donc ces deux départements du Nord placés sous surveillance,
01:31:16 notamment le Pas-de-Calais dont on parle depuis quelques jours déjà,
01:31:19 avec des trompes d'eau qui se sont déversées, ces inondations qui se poursuivent.
01:31:23 Ça va un petit peu mieux depuis samedi après-midi,
01:31:25 mais attention, on attend de nouvelles pluies cet après-midi,
01:31:28 mais aussi demain avec une forte perturbation
01:31:31 qui va donner localement 20 à 40 mm de pluie de nouveau sur le Pas-de-Calais,
01:31:35 ce qui devrait un petit peu raviver, réactiver les cours d'eau.
01:31:38 Donc attention, soyez bien prudents, on n'en a pas terminé avec ces intempéries
01:31:42 sur le Pas-de-Calais, puis la Vendée ou encore la Charente maritime,
01:31:45 également placées sous surveillance avec ce risque de crues qui va se maintenir.
01:31:49 Et puis on prend la direction à présent de la montagne,
01:31:51 notamment du côté des Savoies avec de fortes chutes de neige ce week-end.
01:31:56 On a eu localement jusqu'à 1,30 m de neige sur les Alpes du Nord,
01:32:00 alors qu'à cette période de l'année, on a seulement 50 cm.
01:32:03 Donc la neige est particulièrement en avance cette année
01:32:06 avec des conditions météo qui ont donc été hivernales.
01:32:09 Mais attention, le risque d'avalanche restera très important aujourd'hui.
01:32:13 Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce qu'avec le Rodoux,
01:32:15 le manteau neigeux s'annonce particulièrement instable.
01:32:18 Donc soyez bien prudents, risque d'avalanche en montagne aujourd'hui
01:32:21 avec ces jolies images du côté des Alpes du Nord.
01:32:26 On va retrouver également un temps très perturbé.
01:32:28 Aujourd'hui, nouvelle perturbation qui va arriver par les côtes de la Manche.
01:32:31 Perturbation assez active, classique, finalement automnale,
01:32:34 qui donnera un petit peu de pluie près des côtes de la Manche.
01:32:37 On retrouvera également un temps gris et pluvieux
01:32:39 entre le bassin parisien et l'est du pays.
01:32:41 On retrouve toujours d'excellentes conditions dans le sud
01:32:44 avec un ciel parfaitement dégagé dans l'après-midi.
01:32:46 Même type de configuration, la perturbation redescend un peu plus au sud
01:32:49 entre l'Echarente, le sud du bassin parisien ou encore le nord-est.
01:32:53 Et puis petite amélioration attendue à l'arrière de la perturbation
01:32:56 entre la pointe bretonne, la pointe du Cotentin ou encore la Côte d'Opale
01:33:00 et le Pas-de-Calais avec moins de précipitations cet après-midi.
01:33:03 Plein soleil dans le sud, côté température, c'est important d'en parler.
01:33:06 C'est extrêmement doux ce matin, 14 degrés à Paris ou encore à La Rochelle.
01:33:10 Et dans l'après-midi, les températures seront dignes d'un mois de juin dans le sud.
01:33:14 24 degrés à Perpignan, 23 degrés à Toulouse, 19 degrés à Montpellier.
01:33:19 Ce sont donc des températures en moyenne 7 à 8 degrés au-dessus des normales de saison.
01:33:23 C'est très doux également à Paris ou encore du côté de Strasbourg et de Nancy,
01:33:27 avec 17 degrés cet après-midi.
01:33:29 La suite du programme, des conditions météo agitées toute la semaine,
01:33:32 défilé de perturbations demain, attention, forte pluie sur le Pas-de-Calais,
01:33:35 ce qui va réactiver les cours d'eau.
01:33:37 Mercredi, accalmie avant une réactivation.
01:33:40 Une nouvelle fois, des perturbations pour la journée de jeudi.
01:33:43 Une semaine très agitée en perspective.
01:33:46 C'était la météo avec switchassure.fr, comparateur d'assurance de prêts immobiliers
01:33:52 pour changer en toute simplicité.
01:33:54 C'était la météo avec Mystérieux Repulpant,
01:33:58 le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garancia.
01:34:02 Il est bientôt 8h, merci d'être avec nous,
01:34:06 merci d'avoir choisi CNews pour démarrer cette journée et cette semaine à la une.
01:34:10 Ce matin, cette toute dernière information,
01:34:13 Emmanuel Macron va recevoir les représentants des cultes à 9h30 à l'Elysée,
01:34:18 au lendemain de la mobilisation contre l'antisémitisme.
01:34:21 Les toutes dernières informations avec vous, Gautier Lebrecht.
01:34:24 Plus de 180 000 personnes mobilisées dans les rues de France
01:34:28 pour dire non à l'antisémitisme et oui à la République.
01:34:32 Deux absences remarquées, celle d'Emmanuel Macron et celle de la France Insoumise.
01:34:36 Et puis le témoignage glaçant ce matin d'un survivant du massacre du kiboutz
01:34:42 de Nir Oz en Israël.
01:34:44 La perte de ses proches le hante chaque jour, vous allez l'entendre.
01:34:48 Tout d'abord, cette information tombée il y a une demi-heure.
01:34:52 Emmanuel Macron va recevoir les représentants du culte ce matin à 9h30 à l'Elysée.
01:34:57 Une rencontre qui intervient au lendemain des manifestations
01:34:59 contre l'antisémitisme en France.
01:35:01 Gautier Lebrecht, ça s'inscrit dans la continuité de l'appel à l'unité du président de la République,
01:35:05 publié dans une lettre samedi soir et publié dans la presse.
01:35:08 Exactement, oui, publié à la Une du Parisien.
01:35:10 Et c'est vrai qu'Emmanuel Macron se multiplie pour, eh bien,
01:35:14 comme dissimuler le fait qu'il ne soit pas allé à cette marche.
01:35:17 Donc avant, avec cette lettre où il disait "Une France où nos concitoyens juifs ont peur n'est pas la France",
01:35:23 de quoi sans doute justifier une mobilisation.
01:35:26 Et après, en recevant les principaux responsables des cultes.
01:35:30 Alors c'est vrai que ce choix est surprenant.
01:35:32 Surtout, c'est la raison qui est surprenante.
01:35:34 Pour ne pas diviser, dit l'Elysée.
01:35:37 Mais ce n'était pas une manifestation pour ou contre la politique de Benyamin Netanyahou,
01:35:41 mais une manifestation contre l'antisémitisme.
01:35:43 Comment la lutte contre l'antisémitisme peut-elle diviser en France ?
01:35:47 Et surtout, c'est un choix qu'il fait.
01:35:49 C'est le hasard sans doute, mais comme Jean-Luc Mélenchon.
01:35:52 Et donc, si vous voulez, on met en miroir la décision d'Emmanuel Macron,
01:35:56 de Jean-Luc Mélenchon et de la France Insoumise.
01:35:58 Et surtout, cela fait suite aussi à ses propos sur la BBC contre Israël.
01:36:03 Alors, en plus, il y a eu un rétropédalage.
01:36:05 Il a appelé hier soir le président Herzog israélien pour s'expliquer
01:36:09 et pour dire qu'il soutenait Israël dans le droit de riposter contre la masse.
01:36:13 Mais là aussi, ce sont des propos qui ont été salués par la France Insoumise.
01:36:16 Donc, c'est vrai que c'est surprenant, la stratégie d'Emmanuel Macron de ces dernières heures.
01:36:21 Merci Gauthier.
01:36:22 Plus de 180 000 personnes ont donc répondu à l'appel des présidents de l'Assemblée nationale
01:36:27 et du Sénat pour marcher pour la République et contre l'antisémitisme.
01:36:32 Mobilisation importante, notamment dans les rues de Paris.
01:36:35 105 000 personnes à Paris, Chana.
01:36:37 Oui, mobilisation importante, vous l'avez dit, alors que les actes anti-juifs
01:36:40 explosent dans le pays depuis les attaques du Hamas en Israël.
01:36:43 En tête de cortège, il n'y avait donc pas Emmanuel Macron,
01:36:46 mais il y avait d'autres personnalités politiques,
01:36:48 comme Nicolas Sarkozy et François Hollande, mais aussi Elisabeth Borne.
01:36:51 Le récit de Maxime Legay.
01:36:53 Une foule immense qui a répondu présente à l'appel.
01:36:58 Réunis pour marcher contre l'antisémitisme,
01:37:01 ils étaient plus de 100 000 Français à défiler dans les rues parisiennes.
01:37:05 Une mobilisation massive pour témoigner de leur soutien.
01:37:08 Montrer qu'on est là, que c'est vraiment une cause et une valeur
01:37:13 que la République doit soutenir de manière forte.
01:37:17 Un élan de fraternité qui a réchauffé le cœur de la communauté juive présente sur place.
01:37:22 Ça fait du bien de se sentir soutenu, de voir que tous les Français sont là,
01:37:26 quelle que soit leur religion et leur opinion politique.
01:37:29 On n'est pas seul, on s'en rend compte.
01:37:31 On est heureux aussi de voir que les partis politiques,
01:37:34 à part l'extrême-gauche radicale et raciste, sont rassemblés ce soir.
01:37:39 Une unité nationale, mais une déception tout de même,
01:37:43 l'absence du président de la République.
01:37:45 Ça déçoit beaucoup de monde ici, pas qu'en France, à l'international.
01:37:50 On pensait qu'il allait nous faire, entre parenthèses, une petite surprise.
01:37:54 Il ne l'a pas faite, ce n'est pas terrible.
01:37:56 Sur l'ensemble du territoire, il y a plus de 180 000 manifestants à avoir marché ce dimanche.
01:38:02 Benyamin Netanyahou évoque un potentiel accord pour libérer des otages du Hamas,
01:38:10 le Premier ministre israélien, qui était invité hier sur la chaîne américaine NBC.
01:38:15 On rejoint tout de suite nos envoyés spéciaux en Israël, Vincent Fahandej et Sacha Robin.
01:38:19 Vincent, vous êtes en direct de Tel Aviv.
01:38:21 Qu'est-ce qu'a dit Benyamin Netanyahou exactement ? Dites-nous.
01:38:25 Il pourrait y avoir un accord pour libérer certains des 239 otages.
01:38:29 Ce sont les mots de Benyamin Netanyahou hier à nos confrères de la NBC.
01:38:33 Le Premier ministre israélien n'a néanmoins pas donné plus de précisions
01:38:37 sur les contours de cette éventuelle opération.
01:38:40 Moi, j'en dirais, plus j'augmenterais les chances que ça se matérialise, a-t-il dit.
01:38:44 Selon lui, la pression militaire dans la bande de Gaza
01:38:47 augmenterait ses chances que de libérer les otages.
01:38:51 Justement, les familles des otages ce matin font les tours des plateaux de télé ici en Israël.
01:38:56 Ce qui ravive un petit peu cette lueur d'espoir de revoir certains des 239 otages
01:39:01 qui ont été kidnappés le 7 octobre dernier.
01:39:04 Je vous parlais à l'instant de cette pression militaire dans la bande de Gaza.
01:39:08 Daniel Hagari, le porte-parole de Tsaïl hier, a évoqué justement cette pression
01:39:13 qui s'intensifiait de plus en plus en profondeur dans le territoire de Gaza,
01:39:17 de la ville de Gaza, par des raids de l'armée israélienne.
01:39:21 Plusieurs dizaines d'avant-postes ont été détruits ce week-end
01:39:24 avec à l'intérieur plusieurs milliers de munitions, plusieurs milliers d'armes également.
01:39:28 Plusieurs dizaines de terroristes ont été arrêtés, emmenés en Israël pour être ensuite questionnés.
01:39:33 Merci beaucoup Vincent Faandij, en direct de Tel Aviv.
01:39:37 Ce témoignage bouleversant à présent d'un survivant du massacre du kiboutz de Nir Oz, Chana.
01:39:43 Oui, le 7 octobre dernier, Jeanne Berman et sa famille se sont cachés dans une pièce fermée de leur maison,
01:39:49 pièce que les terroristes n'ont pas réussi à ouvrir et en exclusivité pour CNews.
01:39:53 Ils lancent un appel au secours poignant pour que le monde réagisse et aide Israël. Écoutez.
01:39:59 Qu'est-ce que vous en feriez si tout d'un coup en Bretagne, il y a 1500 personnes,
01:40:04 3000 types qui arrivent, qui débarquent sur les côtes et qui dévastent tout Brest ?
01:40:10 Est-ce que la France resterait comme ça, indifférente ?
01:40:16 Quelle serait la réaction ? Est-ce qu'elle serait proportionnelle, comme vous dites ?
01:40:23 Est-ce qu'il y a des proportions ? Il n'y a plus de proportions.
01:40:27 Je vous dis, ça fait depuis 20 ans, mes enfants ont gagné sous la guerre.
01:40:31 Il n'y a plus de proportions aujourd'hui. On l'a bien vu le 7 octobre, c'était proportionnel.
01:40:36 C'était proportionnel dans le bébé, enfin, mais les enfants et les handicapés.
01:40:39 C'est proportionnel ça.
01:40:41 Donc s'il vous plaît, le monde entier, réveillez-vous, parce que demain, ça va être chez vous, en Europe.
01:40:48 Le Hamas, lui, il n'a pas de frontières. L'idéologie, elle n'a pas de frontières.
01:40:52 Et si vous voulez vraiment vous donner tant à la cause palestinienne, aidez-les à libérer la Palestine du Hamas,
01:41:00 pour qu'enfin ils puissent y avoir une vraie Palestine.
01:41:03 Parce que jusqu'à présent, il n'y a rien, à part des guerres et des souffrances, les deux côtés.
01:41:10 Vous avez entendu ce message aux Français, notamment de Jeanne Berman.
01:41:17 Réveillez-vous, réveillez-vous, parce que le Hamas, ça n'a pas de frontières. L'idéologie n'a pas de frontières.
01:41:21 8h06, restez bien avec nous dans un instant.
01:41:23 La présidente de l'Assemblée nationale, invitée de la grande interview avec Sonia Mabrouk.
01:41:31 C News, il est 8h11, merci d'être avec nous.
01:41:34 Tout de suite, c'est la grande interview de Sonia Mabrouk, qui reçoit ce matin Yael Broun-Pivet,
01:41:38 la présidente de l'Assemblée nationale, qui a organisé la grande manifestation contre l'antisémitisme hier,
01:41:43 avec Gérard Larcher. Grande interview, tout de suite.
01:41:45 Et place donc à la grande interview sur C News et Europe 1. Bonjour à vous, Yael Broun-Pivet.
01:41:52 Bonjour.
01:41:53 Vous êtes la présidente de l'Assemblée nationale. C'est à votre initiative, il faut le souligner,
01:41:57 et à celle du président du Sénat, que cette marche contre l'antisémitisme et pour la République s'est tenue hier,
01:42:03 qualifiée de réussite de la vie quasi-générale. Ce matin, Yael Broun-Pivet,
01:42:08 quels mots vous utilisez pour décrire ce rassemblement hier ?
01:42:12 C'était un rassemblement citoyen. Et c'est ce que nous voulions avec le président Larcher.
01:42:19 Nous n'avons pas fait d'appel au parti politique.
01:42:22 Nous n'avons pas fait appel à telle ou telle catégorie de personnes.
01:42:27 Nous avons fait un appel aux Français. Et les Français ont répondu présents à notre appel.
01:42:33 Et c'est ce qui, pour moi, m'importe le plus. Parce que, vous l'avez rappelé, nous avons fait un défilé,
01:42:40 une marche pour la République et contre l'antisémitisme.
01:42:44 Et la République, elle n'appartient pas au parti politique. Elle appartient à tous les Français, quels qu'ils soient.
01:42:51 C'est un succès populaire. C'est un succès citoyen.
01:42:56 Et nous avons la République en partage. Et c'est ce que nous avons rappelé avec force hier.
01:43:01 Nous ne faisons pas de distingos dans la République.
01:43:05 Et nous tenons à ses valeurs, à ses valeurs cardinales, dont évidemment la laïcité, la liberté de conscience, la liberté de croyance.
01:43:13 Et donc nous voulons protéger chacun des enfants de cette République. Et c'était le sens fort de cette marche.
01:43:19 On va parler de ses valeurs. Il y a les brunes pivées. Mais d'abord, d'ailleurs, sur un plan personnel, vous-même,
01:43:24 vous avez été souvent attaquée, prise à partie, menacée. Il y avait aussi un enjeu institutionnel important pour vous
01:43:30 quand vous êtes rentrée chez vous et que vous avez regardé à posteriori cette marche et ces Français défilés.
01:43:36 Quel a été votre sentiment ? Qu'est-ce que vous avez ressenti à ce moment-là ?
01:43:39 J'ai été extrêmement émue, extrêmement émue que les Français aient répondu à notre appel.
01:43:44 Et au-delà de ça, j'ai trouvé ça, je crois, très rassurant, très rassurant de voir que nos compatriotes,
01:43:54 aujourd'hui, sont capables de se lever, sont capables de marcher, sont capables de se mobiliser pour la République
01:44:02 et contre l'antisémitisme. Quelle France était là hier ? C'est un message très fort, je trouve.
01:44:06 Et les brunes pivées, quelle France était dans la rue hier ? Est-ce qu'il y avait toutes les communautés ?
01:44:10 Est-ce que parfois les politiques sont en train de voir ce qu'ils ont envie de voir ?
01:44:14 Vous savez, moi, je ne regarde pas la France à travers des communautés.
01:44:17 Ce n'est pas ma façon de voir mon pays. Mon pays, c'est des citoyens qui, parfois, sont venus de toutes parts
01:44:26 et peut-être que nous en sommes toutes les deux un exemple.
01:44:29 Et nous nous retrouvons dans cette République et dans des valeurs qui sont plus fortes que nous.
01:44:34 Donc ne ramenons surtout pas la France à un conglomérat de communautés qui s'additionnaient.
01:44:41 Mais les fractures sont réelles.
01:44:42 Oui, il faut être lucide. Il faut être lucide parce que c'est ça qui vous permet d'agir.
01:44:48 Mais je crois que ce serait une grave erreur de considérer qu'aujourd'hui, la France, c'est simplement des communautés
01:44:55 qui se juxtaposent. Ce n'est pas ça, la France. C'est ce que nous avons montré massivement hier.
01:45:01 Et c'est pour ça que je trouve que c'est un motif d'espérance.
01:45:04 Ça ne veut pas dire qu'il faut être naïf. Ça ne veut pas dire qu'il faut se voiler la face.
01:45:09 Mais ça donne quand même des motifs d'espérance.
01:45:12 Quand vous dites ne pas se voiler la face, par rapport à quoi, Yalaine Bourron-Pivet,
01:45:15 si je vous pose la question, selon vous, quel est le moteur principal de l'antisémitisme ?
01:45:19 Quelle est votre réponse ?
01:45:21 C'est difficile parce que vous savez...
01:45:23 Tant que ça ?
01:45:24 Oui, parce que l'antisémitisme, je crois, existe depuis que le juif existe.
01:45:29 Donc le moteur de l'antisémitisme, il a varié selon les âges, selon les époques,
01:45:34 selon les territoires, selon les circonstances.
01:45:38 Et c'est ça, peut-être, qui est le plus grave dans l'antisémitisme.
01:45:41 Son principal carburant.
01:45:42 C'est que finalement, quoi qu'il se passe, il est toujours là.
01:45:45 Et c'est Sartre qui disait, en réflexion pour la question juive,
01:45:48 le juif n'existerait pas, l'antisémitisme, l'antisémite l'inventerait.
01:45:53 Camus dit que mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde.
01:45:56 Quel est, selon vous, le carburant principal de cet antisémitisme, aujourd'hui ?
01:46:00 Je n'en sais rien.
01:46:01 Je n'en sais rien parce que, pour tout vous dire, moi,
01:46:03 depuis que je suis rentrée en politique, je suis frappée.
01:46:06 Et je suis victime de l'antisémitisme.
01:46:08 Donc on n'a pas attendu une situation internationale qui est ce qu'elle est,
01:46:13 et qui est une tragédie, pour que l'antisémitisme ressurgisse en France.
01:46:17 On dit, oui, en ce moment, depuis le 7 octobre, les actes antisémites se sont multipliés.
01:46:23 Il n'y en a jamais eu autant, je crois plus de 1 400 si ma mémoire est bonne,
01:46:29 autant qu'en un an.
01:46:30 Mais ça veut dire qu'en un an, il y en avait aussi.
01:46:33 Il n'était pas inexistant.
01:46:35 Mais donc c'est quelque chose qui reste latent,
01:46:38 et qui est effectivement à la faveur de moments historiques,
01:46:41 qui s'amplifient tout d'un coup, mais qui, malheureusement, ne disparaît jamais.
01:46:46 Mais rassurez-moi, on peut dénoncer l'islamisme qui nourrit l'antisémitisme
01:46:50 sans rien et rien reprocher à la communauté musulmane en France.
01:46:54 Tout à fait, mais ce n'était pas du tout mon propos.
01:46:57 Et ça ne l'est pas.
01:46:59 Nous, je crois qu'on avait hier, et on a toujours,
01:47:02 et on a une immense responsabilité d'unifier la nation,
01:47:06 et de faire en sorte que nous ayons beaucoup en partage.
01:47:11 Peut-être que, hier, vous savez, le président Larcher a dit,
01:47:14 c'était une marche, maintenant il faut des démarches.
01:47:16 Je crois que oui, il faut qu'on regarde devant,
01:47:19 qu'on réussisse à retrouver de la cohésion nationale,
01:47:23 et peut-être aussi à retrouver cette promesse républicaine.
01:47:28 Parce qu'on parle des valeurs de la République,
01:47:30 mais qu'elle est la promesse républicaine ?
01:47:32 Mais qu'est-ce qu'il y a d'ailleurs des valeurs ?
01:47:34 Vous avez ce mot dans la bouche, république, comme si c'était un rempart, un bouclier.
01:47:36 Beaucoup n'y voient plus grand-chose derrière,
01:47:38 comme si c'était le bouclier qui allait protéger les Français juifs.
01:47:41 Qu'est-ce qu'il y a d'ailleurs le mot république ?
01:47:43 Vous savez, si ce n'est pas un bouclier qui protège les Français juifs,
01:47:47 c'est un bouclier qui nous protège tous.
01:47:50 Qui nous protège tous.
01:47:52 Une marche et après, c'est la question qui est posée,
01:47:55 qui est posée aussi, vous avez parlé d'unité,
01:47:57 il y a le broune pipi au président de la République.
01:47:59 Avant de parler de son absence, est-ce qu'il vous a envoyé un mot de félicitation ?
01:48:02 Écoutez, les relations entre le président de la République et moi-même restent entre nous deux.
01:48:07 Il a écrit aux Français, parce qu'on a parlé.
01:48:09 Un mot de remerciement à la présidente de l'Assemblée,
01:48:11 je trouve que c'est assez mérité compte tenu du pari réussi qui a été le vôtre hier.
01:48:15 Le pari est réussi et c'est ça qui est le plus important.
01:48:18 Vous savez, le président en a beaucoup commenté son absence.
01:48:21 Il n'était pas absent.
01:48:22 Il a écrit aux Français samedi soir une lettre qui a été publiée dimanche.
01:48:26 Dans un seul média, je ne sais pas ce que c'est de dire "parler aux Français".
01:48:29 Il a parlé aux Français, il s'est adressé aux Français,
01:48:31 il a dit son soutien aux marches qui étaient organisées dans toute la France,
01:48:36 parce que ça aussi, c'est quelque chose qui est important.
01:48:39 Ce n'est pas une marche parisienne, elle s'est déclinée en province.
01:48:43 On l'a beaucoup dit, mais c'est important, parce que c'est la France qui a marché.
01:48:47 Ma question est à Lebronne Pivet.
01:48:48 Vous parlez d'unité depuis tout à l'heure et vous avez entièrement raison,
01:48:50 mais le fait que le président de la République ne soit pas présent à une manifestation aussi importante,
01:48:55 alors qu'il est le garant de l'unité, quel signal cela envoie ?
01:48:58 Comme il est le garant de l'unité, il a écrit aux Français, il s'est prononcé,
01:49:01 il soutient la marche et surtout, il nous a indiqué, et c'était la conclusion,
01:49:08 il était avec nous en pensée et en acte.
01:49:10 Vous ne regrettez pas qu'il soit là, physiquement en chair et en os, pour une cause aussi importante ?
01:49:15 Non, je ne le regrette pas.
01:49:16 Parce que…
01:49:17 C'est pas une occasion d'encler ?
01:49:18 Non, pas du tout.
01:49:19 Et puis, voilà, c'était une marche incroyable.
01:49:23 Voilà, moi je crois qu'il ne faut pas la commenter par la présence ou l'absence d'un tel ou d'un tel.
01:49:28 Président de la République.
01:49:29 C'est votre mission.
01:49:31 Moi, je sais que le président était avec nous et qu'il a considéré que…
01:49:36 Mais l'image, quand vous voyez vous, madame Yael Brune-Pivet, on voyait le présent du Sénat,
01:49:40 vous avez tenu d'ailleurs à ce carré particulier en tête, qui a signifié beaucoup de choses.
01:49:45 Et nous tenions à être à côté l'un de l'autre, tous les deux.
01:49:47 Mais Emmanuel Macron n'a-t-il pas raté le rendez-vous avec l'histoire ?
01:49:50 C'était peut-être à lui de répondre.
01:49:51 Je sais, ce sera évidemment à lui de répondre, c'est évidemment de sa responsabilité.
01:49:57 Moi, je ne le pense pas et moi, je suis ce matin à nouveau dans l'action, en fait.
01:50:02 À nouveau dans l'action parce que c'est ça qui importe quand on fait de la politique.
01:50:06 On a réussi une formidable mobilisation de nos compatriotes.
01:50:11 Moi, c'est ça qui m'importe aujourd'hui.
01:50:13 Maintenant, allons de l'avant.
01:50:14 On va en parler de l'avant, mais parlons aussi des présents.
01:50:17 Elle y était, Marine Le Pen.
01:50:18 Donc, Marine Le Pen et Yael Brune-Pivet en 2023,
01:50:21 peu marcher sans incident dans une marche contre l'antisémitisme.
01:50:24 Est-ce que c'est une étape qui est franchie ?
01:50:27 Écoutez, à nouveau, nous n'avons pas appelé au parti politique.
01:50:30 Nous avons appelé aux citoyens.
01:50:32 C'était fondamental dans l'appel que nous avons formé.
01:50:35 Et donc, nous n'avons invité personne.
01:50:38 Mais nous n'avons exclu personne parce que tout le monde a le droit aujourd'hui
01:50:43 de marcher en France pour la République, contre l'antisémitisme.
01:50:47 C'est ça la recette du succès, pardonnez-moi le mot.
01:50:50 Je crois, c'était important parce que moi, j'ai eu beaucoup de Français
01:50:54 qui m'ont écrit en me disant, nous marcherons parce que c'est vous.
01:50:59 Et c'est un appel parlementaire et transpartisan,
01:51:02 puisque le président du Sénat et moi-même, ça n'aura échappé à personne.
01:51:07 N'appartenons pas à la même famille politique.
01:51:09 Et parce que c'est finalement le Parlement.
01:51:12 Et donc, pour beaucoup, c'était important que ça soit apolitique.
01:51:16 C'est important ce que vous dites, Yael Brune-Pivet.
01:51:18 Ça veut dire que vous estimez, vous êtes quand même la présidente de l'Assemblée nationale,
01:51:21 avec ce rôle politique et institutionnel conséquent,
01:51:23 qu'il fallait dépasser ces querelles politiciennes
01:51:26 et qu'elles n'intéressent au fond pas les Français ?
01:51:28 Pour ces causes-là, oui, je pense qu'il fallait les dépasser.
01:51:33 C'était une condition du rassemblement.
01:51:35 Et je crois que c'était important pour beaucoup.
01:51:37 Après, je sais que les partis politiques se sont organisés dans le cortège à leur guise,
01:51:42 mais c'était évidemment leur liberté pleine et entière.
01:51:45 Donc, on est vérants qu'il y a eu une faute politique.
01:51:46 Moi, je ne suis pas là pour délivrer les bons et les mauvais points.
01:51:49 Mais je ne suis pas là.
01:51:50 Lui, il l'a fait.
01:51:51 Bien, écoutez, à nouveau, chacun est libre de ses paroles et de ses actes.
01:51:55 Nous sommes dans une démocratie.
01:51:57 Nous avons souhaité agir de la sorte.
01:51:59 Et je crois que les Français étaient plutôt de notre côté à répondre.
01:52:04 Encore une question sur ce point.
01:52:05 Il y a le Brune PV dans le journal du dimanche.
01:52:06 L'ancien président qui était à vos côtés, à la fois François Hollande,
01:52:09 là, je parle de Nicolas Sarkozy, a dit vouloir croire
01:52:12 en l'engagement de bonne foi du Rassemblement national.
01:52:15 Est-ce qu'il a raison ?
01:52:16 Est-ce que vous le diriez ainsi encore plus après cette marche ?
01:52:19 Moi, j'ai besoin d'actes.
01:52:21 Et l'engagement de bonne foi ne résulte pas de la participation à une marche.
01:52:26 C'est trop facile.
01:52:27 Vous avez des paroles qui attestent que Marine Le Pen est antisémite ?
01:52:30 Moi, ce que je sais, c'est que le Rassemblement national a l'histoire que l'on connaît,
01:52:38 et donc des condamnations importantes pour antisémitisme.
01:52:43 Pas elle, son père.
01:52:45 Qu'au sein du Rassemblement national, vos confrères souvent se font l'écho
01:52:51 de membres qui peuvent avoir des propos ou des actions qui seraient antisémites.
01:52:59 Moi, c'est tout ce que je vois.
01:53:01 Après, je vois aussi hier le Rassemblement national derrière Marine Le Pen,
01:53:05 présent dans ce cortège pour dire pour la République contre l'antisémitisme.
01:53:09 Maintenant, l'histoire est en train de se faire.
01:53:13 Donc, nous verrons quelles sont les positions affirmées par le Rassemblement national
01:53:18 dans la durée, quels sont ses actes.
01:53:20 Et si l'ensemble de ses membres est exempt de toute difficulté vis-à-vis de l'antisémitisme.
01:53:27 C'est ce que je ne crois pas aujourd'hui, mais l'histoire le montre.
01:53:30 Jusqu'à aujourd'hui, vous pensez qu'ils ne sont pas exempts de tout reproche sur l'antisémitisme ?
01:53:35 En tout cas, je ne parle pas de Marine Le Pen, je parle de certains membres de son parti
01:53:41 qui sont toujours manifestement à la limite.
01:53:44 Il suffit de se reporter un certain nombre de travaux de vos confrères.
01:53:49 Il n'était pas présent hier, Jean-Luc Mélenchon.
01:53:51 Il a réagi sur les réseaux sociaux, il y a eu le brune pivé, dénigrant une mobilisation rabougrie,
01:53:56 pointant l'échec à mobiliser, dénonçant, vous allez le voir, la droite et l'extrême droite.
01:54:01 C'est quoi pour vous ? C'est de l'aigreur ? C'est de l'aveuglement ?
01:54:04 Vous savez, Jean-Luc Mélenchon n'est pas titulaire de mandat, il n'en a plus.
01:54:08 Il n'a manifestement qu'un compte Twitter.
01:54:12 Et donc, c'est sa pensée peut-être qui est rabougrie.
01:54:18 Il comprit celle de toute la France insoumise qui n'y était pas non plus.
01:54:22 En tout cas, lui, dans ses expressions, je trouve, ne fait que salir ce qui s'est passé hier et bien sûr, bien d'autres choses.
01:54:36 Avec certains dans la France insoumise, je pense à Antoine Léaumont,
01:54:39 qui a même dénoncé des slogans islamophobes au sein de la marche où vous étiez avec beaucoup de Français.
01:54:45 Qu'est-ce que vous répondez à cela ?
01:54:47 En fait, je crois qu'il n'y était pas.
01:54:49 Donc, je pense que nous sommes beaucoup ce matin à réagir pour dire que personne dans les participants n'ont entendu ce type de slogan.
01:54:58 En fait, il faut arrêter de travestir la réalité.
01:55:03 Il faut arrêter d'attiser les haines.
01:55:06 Il faut arrêter de surfer sur des divisions réelles ou supposées dans notre pays.
01:55:12 Nous n'avons pas besoin de ça en ce moment.
01:55:14 Et c'est pour ça que ce message était important.
01:55:17 Vous voyez, hier, c'est toute la République qui défilait.
01:55:20 Nous avions des anciens présidents de la République, mais nous avions des anciens premiers ministres, des anciens présidents d'Assemblée,
01:55:27 le président du Conseil constitutionnel, le premier président de la Cour des comptes.
01:55:31 Voilà une image de la République unie par rapport à ceux qui ne font que la diviser et exacerber les tensions.
01:55:38 Cela n'est pas acceptable.
01:55:39 Cela n'est plus acceptable.
01:55:40 Alors, qu'est-ce qu'on fait, madame la présidente de l'Assemblée nationale, après, par exemple, les propos du député,
01:55:45 député de la France insoumise, David Guiraud, à Tunis, des propos, je vais expliquer à nos auditeurs et téléspectateurs,
01:55:50 des propos considérés par beaucoup comme étant négationnistes.
01:55:54 Il a affirmé que le bébé dans le four, c'est Israël, que la femme éventrée, c'est Israël.
01:55:58 Puis, il s'est ensuite justifié, après cette prise de parole en Tunisie, en affirmant qu'il faisait référence à Sabra et Châtela, au massacre de Sabra et Châtela.
01:56:07 La justice a été saisie. Et du côté de l'Assemblée, est-ce que vous allez lever son immunité parlementaire ?
01:56:13 Alors, en fait, la levée d'immunité parlementaire intervient à la demande et exclusivement à la demande de la justice.
01:56:20 Donc, le processus qui est celui que nous allons suivre, c'est-à-dire, il y a eu une saisine de la justice.
01:56:28 Si la justice décide d'avoir des mesures coercitives à son endroit, type mesures de garde à vue, elle formulera une demande de levée d'immunité parlementaire.
01:56:42 Et à l'Assemblée nationale, j'ai une délégation qui doit proposer un avis, qui est évidemment présidée par un député de l'opposition.
01:56:52 Et in fine, c'est le bureau de l'Assemblée nationale qui statue pour accorder ou non la levée de l'immunité parlementaire à la demande de la justice.
01:57:00 Vous n'y poserez pas à vous entendre.
01:57:01 Depuis que je suis présidente de l'Assemblée nationale, nous en avions eu quelques-unes et à chaque fois, elles ont été acceptées à l'unanimité du bureau.
01:57:09 Mais évidemment, je ne peux pas préjuger d'une décision qui est collégiale et c'est important de le rappeler, mais qui intervient uniquement à la demande de la justice.
01:57:17 N'avez-vous pas encore saisi par la justice ?
01:57:19 Non, je ne suis pas encore saisie et donc je ne vais pas présager de cette décision.
01:57:23 Il faut bien savoir que la présidente de l'Assemblée nationale que je suis n'a pas de pouvoir de sanction pour des faits qui sont commis en dehors de l'enceinte de l'Assemblée nationale.
01:57:32 Et je vois que sur les réseaux sociaux, on me sollicite beaucoup pour ce faire, mais ça n'est pas dans mes attributions.
01:57:39 Les députés, vous savez, ne sont pas au-dessus des lois. Ce sont des justiciables comme les autres.
01:57:44 Mais par rapport à ces propos, pour la présence de l'Assemblée nationale, un député qui dit ça ?
01:57:48 Et qui s'assoit sur les bancs de l'Assemblée avec de tels propos, que dites-vous ?
01:57:52 C'est indigne. C'est indigne parce que nous portons une voix auprès de nos concitoyens, dans laquelle nos concitoyens croient.
01:58:03 Parce que nous avons un mandat et ce mandat nous oblige à une exigence de vérité, nous oblige à une exigence de gravité, de responsabilité, d'équilibre.
01:58:15 Et lorsque je vois des parlementaires qui dévoient un peu la fonction qui est la leur, je trouve que c'est dangereux.
01:58:24 Parce que nos compatriotes peuvent avoir naturellement envie de les croire, puisque ce sont des élus de la nation.
01:58:31 Dernière question, Yael Broun-Pivet. Une marche et après ? Et après ? C'est la vraie question.
01:58:37 Est-ce que la marche Paris-Réussi, vous l'avez dit, est-ce que ça va suffire aujourd'hui avec ce déferlement de haine ?
01:58:44 Non, je pense que cette République, ses valeurs, cette lutte contre toutes les haines, ça doit être notre combat au quotidien,
01:58:52 le combat de tous les Français, mais évidemment le combat des hommes et des femmes politiques,
01:58:56 et au premier chef, celui de la présidente de l'Assemblée nationale.
01:59:00 Moi je crois, et je l'ai dit tout à l'heure, ce sont les valeurs de la République que nous défendons et que nous devons défendre ardemment.
01:59:06 C'est notre modèle français. Nous sommes aujourd'hui à l'anniversaire des terribles attentats du Bataclan,
01:59:14 et nous avons ensemble une pensée pour les victimes. C'est notre modèle français que nous devons défendre,
01:59:19 et c'est à nouveau notre promesse républicaine. Parce que la République, en étant d'art, il faut aussi qu'elle remplisse toutes ses promesses
01:59:29 à l'endroit de chacun de ses enfants. Et c'est ça maintenant qui est devant nous, et nous devons tous y contribuer.
01:59:38 Merci Yael Brone-Pivet. C'était votre grande interview ce matin sur CNews et Europe 1,
01:59:42 au lendemain de cette marche contre l'antisémitisme et pour la République. Merci à vous.
01:59:46 Merci beaucoup.
01:59:48 CNews, il est 8h30. Merci à vous, Sonia Mabrouk, et à votre invitée Yael Brone-Pivet,
01:59:55 la présidente de l'Assemblée nationale, qui a choisi CNews et Europe 1 pour parler au lendemain de cette grande manifestation
02:00:01 pour la République et contre l'antisémitisme. L'équipe de la matinale est là. On est avec Sean Alusto, le Dr Brigitte Millot.
02:00:08 Elle nous a rejoints. Bonjour Brigitte. Bonjour. Gautier Lebret est avec nous. On est avec Meyer Habib.
02:00:13 Bonjour Meyer Habib. Bonjour Romain Dessartes. Invité de la matinale ce matin. On va revenir évidemment sur ce qui s'est passé hier,
02:00:19 bien sûr, avec vous Meyer Habib. On est avec le général Bruno Clermont. Et avec Lomique Guillaud.
02:00:23 Des manifestations donc un petit peu partout dans le pays hier pour dire non à l'antisémitisme. 180 000 personnes au total.
02:00:30 Emmanuel Macron a choisi de ne pas y aller. Il reçoit en revanche ce matin les représentants des cultes à 9h30 à l'Elysée.
02:00:39 On va en parler avec Gautier Lebret. L'armée israélienne est composée de militaires de profession,
02:00:44 mais aussi de nombreux réservistes, témoignages dans un instant de certains d'entre eux recueillis par nos envoyés spéciaux.
02:00:52 Et puis il y a 8 ans, Paris était attaqué par des terroristes islamistes. C'était le 13 novembre 2015.
02:00:58 Aujourd'hui une stèle en hommage aux victimes va être inaugurée devant le Bataclan.
02:01:04 Et puis on parlera dans la chronique santé d'une initiative de la BRI, des policiers de la BRI qui sont rentrés dans le Bataclan.
02:01:11 Il y a 8 ans, une initiative concernant le cancer des testicules. Cancer masculin, s'il en est, on en parlera avec vous.
02:01:18 Brigitte Millot à 8h45. Meyer Habib avec nous. Député Les Républicains, évidemment des Français établis hors de France.
02:01:26 Merci beaucoup d'être avec nous ce matin, Meyer Habib. 180 000 personnes dans les rues de France,
02:01:32 un peu plus de 100 000 à Paris pour dire non à l'antisémitisme, oui à la République. Est-ce que vous êtes rassuré ce matin ?
02:01:39 À moitié. D'abord il y a un sursaut républicain. J'étais heureux de voir que beaucoup de Français étaient dans la rue.
02:01:46 J'ai reçu, de titre personnel, j'imagine que la présidente de l'Assemblée, notre magnifique présidente de l'Assemblée,
02:01:52 allait recevoir des milliers de messages de Français de tous bords, de toutes parts, qui n'étaient pas à la manifestation mais qui se soutenaient.
02:01:58 Mais pour moi il y avait un grand absent dans cette manifestation, c'est la communauté musulmane qui était là,
02:02:02 mais en très peu représentée, on va dire, par rapport à la proportion dans la population. Je le regrette.
02:02:10 Parce que moi si demain il y avait une marche contre quelque cause que ce soit, en particulier s'il y avait une montée d'islamophobie,
02:02:20 j'aurais été dans la rue. Aujourd'hui il y a eu 1400 actes.
02:02:23 Si vous aviez des musulmans agressés, vous y seriez.
02:02:25 On a 1400 actes antisémites. J'aurais aimé aujourd'hui qu'au lieu de sortir en permanence place de la République
02:02:32 et de dire parfois mort à Israël, en tout cas à Palestine, du Jourdain à la Méditerranée, de taguer la place de la République,
02:02:43 d'avoir des milliers de compatriotes musulmans dans la rue hier ensemble pour un appel à un sursaut républicain, ça n'a pas été le cas.
02:02:51 On ne va pas faire la fine bouche, c'était une magnifique marche.
02:02:54 Mais vous avez ce regret.
02:02:56 Oui, je suis obligé de vous le dire. Parce qu'aujourd'hui, vous venez de l'évoquer, c'est le 13 novembre.
02:03:02 Le 13 novembre, on commémore une dramatique tragédie dans notre pays.
02:03:10 Pour que vous compreniez ce qui s'est passé en Israël, c'est à peu près 20 Bataclan.
02:03:16 Après, entre parenthèses, le Bataclan, la France a réagi, elle a détruit l'État islamique.
02:03:24 Il y a eu près de 14 000 victimes collatérales et le monde a soutenu.
02:03:28 C'était très bien comme ça et le monde se porte beaucoup mieux depuis.
02:03:31 Aujourd'hui, l'État d'Israël est obligé de réagir par rapport à un des crimes les plus barbares de l'histoire de l'humanité.
02:03:38 1200 civils massacrés en une journée, des femmes coupées en deux, des bébés décapités, des femmes enceintes violées.
02:03:47 On a sorti un foetus et je suis obligé de le rappeler parce que c'est arrivé en 2023 à quelques milliers de kilomètres chez nous,
02:03:56 dans un pays dont je représente les Français à l'Assemblée nationale qui est Israël.
02:04:02 Emmanuel Macron aurait-il dû être présent à cette manifestation ?
02:04:05 C'est la grande question qu'on se pose ce matin. Pourquoi n'était-il pas là ?
02:04:08 Il y avait deux anciens présidents de la République, il y avait la présidente de l'Assemblée,
02:04:12 il y avait la première ministre, il y avait le président du Sénat.
02:04:15 Tout le monde est allé, il manque rien de plus.
02:04:17 Pour m'en déçoir, vous posez une bonne question, c'est sa décision, il est président de la République, il a été élu à deux reprises.
02:04:21 Ah, il fait ce qu'il veut, ça on est d'accord.
02:04:23 Je n'aurai tellement aimé qu'il soit là.
02:04:25 Est-ce que c'est une erreur politique ?
02:04:26 Je ne sais pas si c'est une erreur politique, le président est tout de suite là,
02:04:29 mais sa voix, sa présence aurait été tellement forte au niveau du symbole,
02:04:33 et j'ai espéré jusqu'au dernier moment, j'en discutais avec l'ancien Premier ministre Manuel Valls,
02:04:37 parce que je connais sa sensibilité, parce que je sais qu'il veut combattre l'antisémitisme,
02:04:42 je l'ai vu, je l'ai accompagné pendant trois jours au Moyen-Orient et vécu avec lui pendant ces trois jours,
02:04:47 je connais sa sensibilité, il n'y a aucun doute qu'il veut combattre l'antisémitisme.
02:04:49 Il avait peur, selon vous, de donner l'image d'être dans un groupe plus que l'autre.
02:04:53 Mais l'image de quoi ? Le combat contre l'antisémitisme, il n'y a pas eu un drapeau d'Israël, je le regrette personnellement.
02:04:57 J'aurais voulu qu'il y ait des milliers de drapeaux d'Israël.
02:04:59 On n'a presque pas parlé des otages, on a huit, Romain Dessabre, au moment où je vous parle,
02:05:03 huit otages français, ça aurait dû être égrené jour après jour sur tous les journaux télévisés,
02:05:08 de savoir qu'on a eu huit otages français, quarante Français ont été tués, quarante Français tués, dans cette tragédie.
02:05:15 Pour moi, au dernier moment, la présence du Président…
02:05:18 Il y avait quelques discrètes photos d'otages, très discrètes photos d'otages, mais pas sur des panneaux, sur des petits autocollants.
02:05:27 Combattre l'antisémitisme aujourd'hui, c'est donner la possibilité à l'État d'Israël de vivre décemment, c'est ce qu'il rêve depuis sa création.
02:05:35 Il existe un seul et minuscule État juif, pour beaucoup c'est un État de trop, parmi un océan d'États musulmans, que je respecte,
02:05:43 mais de grâce, laisser ce minuscule État de deux départements français, 23 000 km², vivre en paix,
02:05:50 c'est ce qu'il essaie de faire depuis sa création, avec beaucoup, beaucoup de difficultés.
02:05:53 Mais je vous garantis, il y arrivera.
02:05:55 Meir Habib, le Rassemblement national était là, relégué en bout de cortège, c'était sa place, ça vous choque ?
02:06:02 Moi je pense, si vous me demandez mon avis, c'est une manifestation républicaine,
02:06:07 il y avait peut-être un carré au début, organisé par les présidents du Sénat et de l'Assemblée,
02:06:13 je pense que tout le monde aurait dû être partout, sans distinction, c'est ça que j'attends d'une manifestation républicaine.
02:06:18 Le Rassemblement national est venu, j'en suis heureux, Marine Le Pen a fait 42% à la présidentielle,
02:06:25 personne ne peut l'oublier, pour moi, elle n'est pas antisémite, je l'ai dit et je le redis,
02:06:29 parce que c'est un mot grave, antisémitisme, de dire que quelqu'un est antisémite, ça doit être prouvé.
02:06:33 Elle ne l'est pas, elle était là, elle représente des millions de Français.
02:06:36 Son parti non plus et Jordan Bardella non plus.
02:06:38 Mais bien évidemment, ni l'un ni l'autre, il y a eu des antisémites, Jean-Marie Le Pen était antisémite,
02:06:43 il n'y a aucun doute là-dessus, aujourd'hui, réellement, ce parti, et je ne vote pas pour le Rassemblement national,
02:06:49 a fait d'énormes pas pour essayer de recoller tous les Français, et je pense réellement qu'il avait sa place dans la manifestation.
02:06:58 Je suis très heureux qu'il ait été là, je pense qu'on n'aurait pas dû sectariser la manifestation,
02:07:03 tout le monde était là, à la place, dans une manifestation républicaine,
02:07:08 on ne va pas faire encore la fine bouche, il y a toujours le verre à moitié vide ou plein,
02:07:11 ils étaient là, et j'en prends acte, par contre il y avait de grands absents aussi,
02:07:15 puisqu'on a parlé des absents, c'est l'extrême gauche, alors je préfère me taire,
02:07:20 alors il y en avait certains, et j'en prends acte, et c'est très bien.
02:07:23 A Strasbourg ?
02:07:24 Non, non, je crois même, on m'a dit que M. Corbière était là, je ne sais pas si c'est vrai ou pas.
02:07:29 Alors oui, mais à Strasbourg, avec Raquel Gallido, Clémentine Autain et Ruffin.
02:07:36 Eh bien tant mieux, parce qu'il n'y a pas d'exclusion à cette marche,
02:07:40 ce n'est pas réellement une manifestation, et honnêtement,
02:07:43 Jean-Luc Monachon a signé pour moi, je le dis, d'ailleurs je l'invite à m'attaquer en diffamation,
02:07:48 si tu en sais que ce n'est pas vrai, et hélas, il a eu des propos extrêmement antisémites ces dernières années,
02:07:52 c'est un garçon qui est extrêmement intelligent, extrêmement fin, un grand tribun,
02:07:56 il a fait lui 23% à la présidentielle, donc ce n'est pas anodin, et il a une responsabilité,
02:08:01 et il aurait dû être là.
02:08:02 Et il connaît l'histoire de France.
02:08:04 Il connaît, mieux que n'importe qui.
02:08:06 Mieux que beaucoup de gens en tout cas.
02:08:08 David Guiraud, député La France Insoumise, qui a tenu des propos scandaleux en Tunisie,
02:08:18 est-ce qu'il doit être sanctionné ?
02:08:20 En tout cas, moi j'ai demandé à mon avocat, au cabinet d'avocats de Maître Pardot,
02:08:24 de dès ce matin déposer une plainte devant le procureur de la République.
02:08:27 On ne peut pas tolérer de tels propos, comme on ne peut pas tolérer
02:08:31 qu'une ancienne employée du ministère des Affaires étrangères
02:08:35 arrase des affiches de bébés, comme on ne peut pas tolérer
02:08:38 qu'une blogueuse connue parle de sel, de poivre, de thym,
02:08:42 parce qu'on a tué un enfant juif, parce que tous ces petits détails,
02:08:45 c'est plus que des détails, c'est des drames.
02:08:48 C'est des drames, et en particulier d'un élu de la République.
02:08:51 Il a fait honte à l'Assemblée nationale, il a fait honte à la République,
02:08:54 il est élu de la nation, et ce ne sera pas à moi, mais à la justice,
02:08:56 de déterminer s'il a commis une faute, et s'il a commis une faute,
02:08:59 il doit évidemment être sanctionné.
02:09:01 - Meyer Habib, une dernière question.
02:09:02 Benjamin Netanyahou a parlé à la télévision américaine
02:09:05 d'un possible accord de libération des autas.
02:09:09 J'ai dit que je ne peux pas vous en dire plus,
02:09:10 parce que plus je parle, plus ça réduit les chances de libération des autas.
02:09:14 - J'ai parlé longuement avec Benjamin Netanyahou.
02:09:16 - Comme vous le connaissez, et que je sais que vous parlez régulièrement.
02:09:19 - J'ai parlé longuement, bien évidemment, parce qu'on a parlé,
02:09:21 y compris après les propos du président de la République,
02:09:24 qui ont semé un trouble, je vous le rappelle.
02:09:27 Lorsque le président de la République a dit à la BBC,
02:09:29 mais je l'ai dit aussi au président, nous avons échangé là-dessus,
02:09:32 il m'a dit qu'il allait corriger, que ça avait été mal compris,
02:09:35 donc j'en prends acte, il a corrigé et mal compris,
02:09:37 mais après les propos, ça reste malgré tout.
02:09:39 Et j'ai longuement parlé à Benjamin Netanyahou,
02:09:41 parce qu'on a huit otages français, parce qu'il y a 240 otages français.
02:09:44 Mais si vous me permettez, c'est vrai qu'il y a des contacts,
02:09:47 c'est vrai que le Qatar est mêlé, entre guillemets,
02:09:49 qui a une importance énorme dans la libération,
02:09:52 mais moins on dira à ce stade, mieux c'est pour arriver,
02:09:55 et Israël fait tout, et je sais que la France aussi fait beaucoup,
02:09:59 avec les États-Unis et d'autres pays, pour libérer les otages.
02:10:03 Je voudrais avoir un mot sur ce qu'a dit le chancelier allemand.
02:10:06 - R.F. Scholes. - R.F. Scholes.
02:10:08 - Il a dit... - Qu'il ne veut pas...
02:10:10 - Pas de cessez-le-feu, il veut dire. - Pourquoi ?
02:10:12 Tout le monde voudrait, quelqu'un voudrait avoir la guerre,
02:10:16 mais la guerre est parfois un mal nécessaire pour détruire nos ennemis.
02:10:19 C'est ce qu'on a fait, nous, lorsqu'on a détruit l'État islamique.
02:10:22 Et aujourd'hui, un cessez-le-feu permettrait à ces barbares
02:10:25 de se réarmer, de se renforcer, et il y aurait d'autant plus de victimes après.
02:10:30 Il faut terminer avec l'Ohrama, c'est la meilleure des choses,
02:10:32 non seulement pour Israël, mais aussi pour les Palestiniens.
02:10:35 C'est ce que va faire Israël.
02:10:36 Merci Meir Habib, merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
02:10:41 Restez quelques instants avec nous.
02:10:42 Le rétropédalage d'Emmanuel Macron.
02:10:44 Gautier Brecht, le président de la République, a appelé Isaac Herzog,
02:10:48 le président israélien, hier soir pour expliquer, clarifier ses propos
02:10:52 de vendredi dernier tenus à la BBC.
02:10:55 Gautier, le président de la République, exhorta Israël d'arrêter de tuer des civils.
02:10:59 Il a appelé Herzog, le président israélien, pour faire l'explication de texte.
02:11:05 Oui, un rétropédalage, vous dites Meir Habib que c'était mal compris.
02:11:07 C'était aussi sûrement mal dit, parce qu'on rappelle ce qu'il avait dit à la BBC.
02:11:11 De facto, aujourd'hui, les civils sont bombardés,
02:11:14 ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués.
02:11:17 Il n'y a aucune raison à cela et aucune légitimité.
02:11:20 Donc, nous exhortons Israël d'arrêter.
02:11:23 Il a prononcé cette phrase, Emmanuel Macron, qui avait énormément ému Benyamin Netanyahou,
02:11:26 qui avait dénoncé une erreur factuelle et morale,
02:11:29 expliquant que c'était le Hamas qui se servait des populations civiles comme bouclier humain.
02:11:33 Donc, effectivement, ensuite, Emmanuel Macron a rétropédalé
02:11:36 et a appelé hier soir le président Herzog.
02:11:39 Il s'est félicité, le président Herzog, de ce coup de fil avec Emmanuel Macron.
02:11:43 Il a dit qu'il avait clarifié ses propos.
02:11:45 Et alors, le président français a ensuite expliqué dans un communiqué
02:11:48 que ça concernait la situation humanitaire, ses propos à la BBC,
02:11:52 et que, bien sûr, il soutenait Israël dans le droit de se défendre.
02:11:56 Mais ses propos ont jeté un trouble.
02:11:58 En plus de cela, il n'est pas allé à la manifestation.
02:12:00 En plus de cela, il ne va pas à la manifestation comme la France insoumise.
02:12:03 En plus de cela, la France insoumise salue ses propos à la BBC.
02:12:06 C'est pourquoi il était important pour le chef de l'État de clarifier ses propos
02:12:09 et la position de la France.
02:12:11 Merci, Gauthier Lebrecht.
02:12:13 Je voulais qu'on parle également de ce qui se passe dans les hôpitaux à Gaza.
02:12:18 L'hôpital Al-Shifa de Gaza au cœur des combats entre Israël et le Hamas.
02:12:22 Le gouvernement du Hamas qui dit que tous les hôpitaux du nord de la bande de Gaza
02:12:26 sont hors service.
02:12:28 L'armée israélienne affirme, image à l'appui, avoir tenté de livrer en main propre
02:12:32 des géricanes d'essence pour faire tourner les groupes électrogènes.
02:12:35 Et le Hamas aurait refusé.
02:12:37 Général Bruno Clermont est avec nous.
02:12:39 On va regarder les images.
02:12:41 Qu'est-ce que ça dit ?
02:12:43 En tout cas, c'est de la preuve par l'image et puis également du son,
02:12:45 puisqu'ils ont intercepté une communication entre le chef du Hamas et l'hôpital,
02:12:49 que le Hamas non seulement terrorise les juifs d'Israël,
02:12:53 mais terrorise également les musulmans de la bande de Gaza.
02:12:56 Donc cette affaire est à la fois dramatique et édifiante.
02:13:00 Dramatique parce que cet hôpital a besoin de pétrole pour faire de l'électricité,
02:13:06 pour alimenter les couveuses, les blocs opératoires, les respirateurs,
02:13:10 dont ils manquent cruellement.
02:13:12 Et puis c'est édifiant parce qu'on voit bien la méthode pratiquée par le Hamas,
02:13:15 qui lorsqu'elle ne détourne pas le pétrole pour mettre en marche ses groupes électrogènes,
02:13:20 pour alimenter la ventilation de son réseau de tunnels,
02:13:22 c'est important le réseau de tunnels, bien comprendre l'objet du pétrole,
02:13:25 elle en prive les hôpitaux que l'on a besoin.
02:13:28 Dernier point peut-être important,
02:13:30 ça a mis en place un itinéraire d'évacuation de l'hôpital pour rejoindre la côte
02:13:35 et ensuite descendre vers le sud pour permettre une opération militaire majeure de se dérouler,
02:13:39 parce que sous l'hôpital vous avez le quartier général du Hamas,
02:13:41 donc il va y avoir une offensive sur l'hôpital.
02:13:43 Donc il est urgent d'évacuer cet hôpital, de créer les conditions de l'évacuation.
02:13:46 Dernier point, Joseph Borrell, le haut représentant de l'Union Européenne,
02:13:50 au bout du 38e jour vient de déclarer seulement maintenant
02:13:54 que l'Union Européenne condamne l'utilisation par le Hamas d'hôpitaux et de civils comme boucliers humains.
02:13:59 Il a fallu 38 jours.
02:14:00 Merci beaucoup mon général.
02:14:02 Tout de suite la santé avec le docteur Brigitte Millot.
02:14:06 Votre programme avec Mystérieux Repulpant,
02:14:09 le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garancia.
02:14:13 Docteur Millot avec nous, on va parler du cancer des testicules.
02:14:19 Aujourd'hui on commémore, et vous allez voir le lien, il n'est pas évident au début,
02:14:24 mais bon, on commémore l'attentat du Bataclan et l'attentat sur les terrasses,
02:14:31 les attaques terroristes du 13 novembre 2015.
02:14:35 C'était il y a 8 ans.
02:14:36 Et lors de l'attaque du Bataclan, la BRI, la Brigade de Recherche et d'Intervention,
02:14:41 les policiers de la BRI sont rentrés en premier.
02:14:43 Ce sont eux qui sont rentrés en premier dans le Bataclan,
02:14:46 alors que l'assaut n'était pas terminé et que l'oeuvre des terroristes n'était pas finie.
02:14:52 Ce matin vous nous parlez de ces hommes en noir, de la BRI,
02:14:55 qui s'engagent dans la lutte contre le cancer des testicules.
02:14:59 Expliquez-nous, dites-nous tout, Brigitte Millot.
02:15:02 Alors, pour revenir à ce que vous disiez, effectivement, ils sont rentrés pour libérer les otages.
02:15:07 Il y a eu le Bataclan, mais il y a eu aussi l'Hypercacher,
02:15:10 et puis il y a eu d'autres opérations où ils sont intervenus.
02:15:13 Ce sont un peu nos, pas un peu, d'ailleurs beaucoup, nos anges gardiens.
02:15:17 Ce qui les caractérise, c'est quoi ?
02:15:19 C'est leur implication, leur détermination, leur engagement, leur courage, leur cran,
02:15:26 leur force morale devant les épreuves,
02:15:28 parce que c'est terrible comme épreuve de vivre ces situations, ces scènes horribles.
02:15:33 Je vais être un peu familière, mais pour résumer,
02:15:38 et j'ai regardé, c'est écrit dans le dictionnaire,
02:15:40 ce qui les caractérise, c'est qu'ils sont couillus.
02:15:43 Et justement, ils ont décidé de s'engager dans la lutte contre le cancer du testicule.
02:15:51 C'est pour ça que vous disiez, le rapprochement est assez étrange.
02:15:55 Vous le savez, tous les... - C'est pas évident.
02:15:58 - Ils ont aussi un cœur, et ils s'engagent pour soutenir la lutte contre le cancer du testicule.
02:16:05 Vous le savez, tous les ans, au mois de novembre,
02:16:07 il y a un collectif depuis une vingtaine d'années qui a lancé ce qu'on appelle Movember.
02:16:11 "Mo", ça veut dire "moustache", et "vember", c'est la fin du mois de novembre.
02:16:15 Donc Movember, c'est quoi ?
02:16:17 C'est un collectif de rock stars qui ont décidé de changer le visage de la santé masculine.
02:16:26 Et quand je dis changer le visage, pour ça, ils ont décidé que les hommes porteraient la moustache pendant un mois.
02:16:33 D'ailleurs, on le voit, les hommes de la Bairie, on a flouté la moustache, là.
02:16:36 Il a une grosse moustache ! - On l'a deviné.
02:16:39 - L'idée, c'était de montrer la moustache. - On l'a flouté pour des raisons évidentes,
02:16:41 de sécurité, mais on l'a deviné.
02:16:43 Donc ils s'engagent réellement pour changer le visage de la santé masculine,
02:16:48 pour la santé mentale, prévention des suicides, et les cancers, prostates et testicules.
02:16:54 Et là, la Bairie soutient une autre association qui s'appelle "Serre Hommes",
02:17:00 "Serre" comme la fin de "cancer", "Hommes" comme les hommes,
02:17:03 et qui soutient les hommes, parce que les hommes ont du mal à parler de ces cancers,
02:17:09 que ce soit la prostate, la prostate encore un petit peu, mais les testicules, on en parle rarement.
02:17:14 Je rappelle quand même que le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent de tous les cancers.
02:17:18 C'est le plus fréquent.
02:17:19 Chez l'homme, bien sûr.
02:17:21 Le cancer des testicules est le premier cancer chez les jeunes, de 18 à 45 ans, c'est le premier cancer.
02:17:30 Or, je ne sais pas si c'est par peur ou par pudeur, mais les hommes n'en parlent pas.
02:17:35 Donc l'idée dans ce soutien, justement, à cette association pour lutter contre le cancer du testicule,
02:17:41 c'est d'arriver à détabouiser tout ça, à pouvoir parler de ce cancer du testicule.
02:17:45 Et notamment pour une raison essentielle, c'est que ce cancer du testicule,
02:17:50 qui touche 2700 hommes chaque année, si on le prend tôt, si on le dépiste tôt, il guérit dans 95% des cas.
02:17:58 Donc on devrait apprendre l'autopalpation.
02:18:01 Je pense que même les parents devraient, quand ils ont un garçon, dès l'âge de 15 ans,
02:18:05 leur apprendre à faire de l'autopalpation sous la douche, en palpant.
02:18:09 Alors je ne résiste pas au plaisir de vous remontrer, je l'avais déjà montré,
02:18:13 mais les images des petits cochons d'âne avec l'autopalpation, où on prend,
02:18:18 parce qu'en fait en canadien ça se dit "balls".
02:18:20 On a bipé quand même le mot à chaque fois, mais j'aimerais bien qu'il y ait le son,
02:18:24 parce que c'est pas moi qui vais faire l'autopalpation masculine.
02:18:27 Voilà, enfin on les prend entre trois doigts, on les fait rouler,
02:18:31 et l'idée c'est quoi ? C'est d'arriver évidemment à dépister une induration, quelque chose de dur,
02:18:38 et si on ressent quelque chose de dur, vous voyez on fait bien rouler chaque testicule.
02:18:41 J'en profite d'ailleurs pour dire...
02:18:43 - En gros, s'il y a quelque chose d'anormal.
02:18:44 - Voilà, s'il y a quelque chose d'anormal, il ne faut pas hésiter à aller consulter.
02:18:48 De préférence sous la douche, une fois par mois, de 15 à 45 ans ou à 50 ans, c'est important.
02:18:55 - Au-delà de 50 ?
02:18:57 - C'est très rare. Le concert du testicule, c'est plutôt chez les jeunes.
02:19:00 Il faut savoir qu'évidemment, les jeunes naturellement, ils sont lisses, fermes, indolores,
02:19:05 ils sont asymétriques, le gauche est plus bas que le droit.
02:19:08 J'imagine que tout le monde est en train de se regarder et vérifier, c'est ce que je dis, c'est vrai.
02:19:11 (Rires)
02:19:15 Ce qui est important surtout, c'est de donner justement, et c'est pour ça que Bravo...
02:19:20 J'ai le t-shirt, vous avez l'écusson aussi ?
02:19:25 Ils ont repris l'écusson de la BRI, ils ont mis la moustache pour Movember, donc ils soutiennent.
02:19:33 Chaque écusson versé, on va le voir là, vous avez de quoi, on va décaler un peu l'image vers la gauche,
02:19:39 ou la mettre plein pot, pour bien montrer comment faire.
02:19:42 C'est 10 euros l'écusson et tout sera intégralement reversé à l'association Serre Homme.
02:19:49 Encore une initiative incroyable de la BRI.
02:19:53 Il ne faut pas juste les applaudir et les aimer quand ils interviennent, on doit les soutenir toute l'année.
02:19:58 Bravo.
02:19:59 Merci Brigitte, merci docteur.
02:20:01 C'était votre programme avec Mystérieux Repulpant, le sérum anti-âge global aux venins de serpents par Garancia.
02:20:09 C'est News 8h50, merci d'avoir été avec nous ce matin.
02:20:14 On se retrouve demain matin dès 5h55 dans un instant, c'est Pascal Pro.
02:20:18 Belle journée à vous sur CNews.
02:20:20 [Musique]