La Matinale (Émission du 13/06/2024)

  • il y a 4 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00C News, il est 6h, bienvenue à tous.
00:00:03A la une ce matin, je suis président des Républicains et je le reste.
00:00:08C'est ce qu'a affirmé Éric Ciotti hier soir sur C News.
00:00:12Il conteste son exclusion des Républicains et lance une pétition pour soutenir l'Union des droites qu'il défend.
00:00:18Près d'un Français sur deux soutient l'Union des droites aux législatives avec Éric Ciotti et le Rassemblement national de Jordan Bardella.
00:00:26C'est le résultat de notre sondage OpinionWay pour C News Europe 1 et le JDD.
00:00:31Ça couvait depuis quelques jours.
00:00:33Éric Zemmour a annoncé qu'il excluait Marion Maréchal de son parti Reconquête.
00:00:38Marion Maréchal qui, quelques heures auparavant, avait lancé un appel à voter aux législatives pour les listes LR, RN.
00:00:45Gauthier Lebrecht pour les toutes dernières informations.
00:00:47A tout de suite, Gauthier.
00:00:48Emmanuel Macron veut faire peur avec le programme économique du Rassemblement national.
00:00:52Que faut-il vraiment en penser ?
00:00:55Je poserai la question à Éric de Ritmathènes.
00:00:57A tout de suite, Éric.
00:00:59Éric Ciotti rejette son exclusion des Républicains.
00:01:02Invité de Christine Kelly hier soir sur C News, il affirme qu'il restera le président du parti, Chana.
00:01:07Et pourtant, un peu plus tôt, les ténors de la droite ont décidé à l'unanimité d'exclure Éric Ciotti
00:01:12après son rapprochement avec le Rassemblement national.
00:01:16Mais selon lui, cette destitution est totalement illégale et donc non valable.
00:01:20Augustin Donadieu.
00:01:22Éric Ciotti contre-attaque.
00:01:24Après la décision des cadres du parti de l'exclure de la présidence des Républicains,
00:01:28le député des Alpes-Maritimes conteste sur notre antenne la légitimité de ce bureau politique
00:01:34et annonce rester en place.
00:01:36Je suis président des Républicains et je le reste.
00:01:39Les militants m'ont élu et seuls les militants pourraient me refuser cette légitimité.
00:01:47Éric Ciotti se présentera donc aux électeurs le 30 juin prochain sous les couleurs des Républicains.
00:01:52Je me présente avec l'étiquette de ma famille politique, les Républicains.
00:01:57On vous l'a enlevé l'étiquette.
00:01:58Et je me présente avec l'étiquette de mes convictions, de mes idées, celle d'un homme de droite.
00:02:05Un homme de droite qui ne sera pas seul à être soutenu par le Rassemblement national.
00:02:10J'ai préparé avec mes équipes les investitures pour les élections législatives.
00:02:15Il y en a à ce stade autour de 80.
00:02:19Éric Ciotti a également annoncé sur notre antenne souhaiter consulter les militants LR
00:02:23sur la décision de son exclusion après les élections législatives.
00:02:28Voilà Éric Ciotti qui lance une pétition pour soutenir le Rassemblement des droites
00:02:33pour tenter de remporter son rapport de force face aux ténors des Républicains.
00:02:38Le président des Républicains s'en remet assez sympathisant.
00:02:41Il y a déjà 17 500 signatures.
00:02:44C'était il y a quelques minutes.
00:02:46Oui, Éric Ciotti écrit, dans ce combat, je veux que votre voix soit entendue et respectée
00:02:51et qu'elle cesse d'être caricaturée et ignorée.
00:02:54Alors, ce sondage OpinionWay pour CNE, le JDD près d'un Français sur deux
00:02:59est favorable à l'alliance entre les Républicains et le RN.
00:03:04Ça, ce sont les électeurs de François-Xavier Bellamy.
00:03:08Ce sont les réponses pour les électeurs de François-Xavier Bellamy.
00:03:11Mais sinon, ce sont 45% des Français favorables à cet accord.
00:03:17Et on est allé à la rencontre des électeurs de droite dans les rues d'Aix-en-Provence.
00:03:22Reportage de Stéphanie Rouquier et Chloé Tarka.
00:03:26Éric Ciotti avait surpris la sphère politique suite à son annonce d'une alliance avec le RN.
00:03:31En réaction, les Républicains ont demandé son exclusion, pas toujours comprise, du côté de ses partisans.
00:03:37Personne ne mérite une exclusion comme ça.
00:03:39Mais lui, il a voulu faire son chemin tout seul.
00:03:44Il a bien fait parce que c'est ou d'un côté ou de l'autre.
00:03:48Lui, il est dans un camp, il a pris la direction.
00:03:51Après, c'est lui qui se juge avec sa conscience.
00:03:54Si la gauche s'unit, c'est normal que la droite aussi puisse s'unir.
00:03:58Là, il a raison. Mais maintenant, les règles du parti, il faut les respecter.
00:04:01Une alliance qui laisse présager d'épineuses batailles juridiques avec son parti.
00:04:05Je pense qu'ils ont parfaitement raison parce que ce n'est pas du tout les mêmes lignes politiques.
00:04:11Invité sur le plateau de CNews hier, Éric Ciotti a réaffirmé être et rester le président du parti.
00:04:20Alors, je vous pose cette question ce matin, à 18 jours du premier tour des législatives.
00:04:25Est-ce que vous comprenez Éric Ciotti qui a décidé de se rapprocher du RN ?
00:04:28Et surtout, qu'est-ce que vous feriez ?
00:04:32En fait, la question que je vous pose ce matin, c'est quelle majorité vous voulez pour décider de l'avenir de la France ?
00:04:38La droite a une chance de prendre les manettes du pays dans moins d'un mois avec l'accord entre Jordan Bardella et Éric Ciotti.
00:04:45Quelle est la priorité selon vous ?
00:04:47Si Jordan Bardella venait à être nommé à Matignon, quelle devrait être la mesure la plus urgente qu'il devrait prendre ?
00:04:53Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo.
00:04:56Vous connaissez le principe, on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:05:00Éric Zemmour exclut Marion Maréchal de reconquête, Chana.
00:05:04Écœurée et blessée, c'est ce qu'il a dit.
00:05:06Le président du parti dénonce une trahison de l'eurodéputée.
00:05:09Regardez, Marion Maréchal ment.
00:05:11Elle est entourée de professionnels de la trahison.
00:05:14Elle a battu le record du monde de la trahison.
00:05:16Elle s'exclut d'elle-même de ce parti.
00:05:19Est-ce que je l'exclus aussi ?
00:05:20Oui, bien sûr, dit-il.
00:05:22Ils devraient remettre leur mandat d'eux-mêmes.
00:05:24Ils sont quatre députés européens.
00:05:26Ils trahissent tous nos militants.
00:05:28Il faut dire que Marion Maréchal a appelé à voter pour les candidats RN aux élections législatives,
00:05:34contre son propre camp.
00:05:36Mais selon elle, Éric Zemmour commet une triple faute
00:05:39en présentant des candidats face au Rassemblement national.
00:05:42Et elle l'a fait savoir publiquement.
00:05:44Regardez.
00:05:45Éric Zemmour a décidé, malgré notre opposition,
00:05:48de présenter le maximum de candidats
00:05:50contre cette coalition des droites dans toute la France,
00:05:53prenant ainsi le risque de faire perdre cette inédite espérance
00:05:57de battre Emmanuel Macron et l'extrême gauche.
00:06:00Cette décision est une triple faute.
00:06:03Nous refusons le principe de candidature de division
00:06:06à l'occasion de ces élections législatives.
00:06:09Gauthier Lebret, en réalité, le feu couvait depuis plusieurs semaines,
00:06:13pour ne pas dire plusieurs mois.
00:06:15Le divorce avait été entamé pendant la campagne des européennes ?
00:06:18Absolument.
00:06:19Pour ceux qui suivaient la campagne de Marion Maréchal,
00:06:21il n'y a pas de surprise.
00:06:22Ça avait été révélé dans la presse.
00:06:24Il y avait des désaccords très profonds entre les deux
00:06:27sur la stratégie à adopter face au Rassemblement national,
00:06:31beaucoup plus offensif pour Éric Zemmour
00:06:34et plus douce pour Marion Maréchal.
00:06:36L'avenir a donné raison à Marion Maréchal.
00:06:39Avec la dissolution de l'Assemblée nationale
00:06:42et cette envie d'union,
00:06:43il valait mieux avoir parlé correctement du RN
00:06:46que de leur avoir tapé dessus
00:06:48pendant toute la campagne des européennes.
00:06:52La cassure entre les deux était là,
00:06:55et elle est béante depuis longtemps.
00:06:57En plus, il y avait les deux entourages
00:06:59des deux têtes d'affiches de Reconquête
00:07:01qui se détestent, disons-le.
00:07:03Ce n'est pas surprenant.
00:07:05Après, Éric Zemmour fait le choix d'exclure
00:07:08à la fois Marion Maréchal,
00:07:09mais aussi Nicolas Bay et Guillaume Pelletier.
00:07:12Il n'y a plus de vice-président à Reconquête,
00:07:14ainsi que Laurence Trochu,
00:07:16la seule eurodéputée élue dimanche
00:07:20qui reste à Reconquête, c'est Sarah Knafo.
00:07:23Les quatre autres quittent le parti.
00:07:26C'est évidemment un sérieux coup pour Reconquête,
00:07:30et le parti est quelque part en morceaux ce matin,
00:07:33divisé, fracturé à l'image des Républicains.
00:07:36C'est aussi l'une des stratégies du RN,
00:07:39faire un strike à droite
00:07:41et quelque part régner en maître à droite.
00:07:44Ça peut rappeler la stratégie d'Emmanuel Macron
00:07:47qui avait éliminé le bloc central,
00:07:50tout capté entre LR et le Parti socialiste.
00:07:53Là, c'est exactement ce qui est en train de se passer
00:07:55avec, clairement, un Jordan Bardella
00:07:57et une Marine Le Pen
00:07:58qui sont hégémoniques à droite et qui règnent en maître.
00:08:01Merci Gauthier.
00:08:02Tiens, cette image de la photographe officielle
00:08:05du président de la République.
00:08:07Regardez, on y voit la tension
00:08:10qui règne en fin de journée
00:08:12quand le président a...
00:08:14Alors, je voudrais voir la photo avant,
00:08:17quand il y a Yael Brown-Pivet.
00:08:21La tension qui régnait dimanche
00:08:26quand le président de la République a annoncé
00:08:28qu'il allait dissoudre l'Assemblée nationale.
00:08:32Il avait consulté la présidente de l'Assemblée nationale
00:08:35et il avait également...
00:08:37C'était entretenu avec le président du Sénat.
00:08:41Le président du Sénat, justement,
00:08:43qui a mené une lourde charge contre Emmanuel Macron.
00:08:46Oui, le président LR du Sénat
00:08:48accuse le chef de l'État d'avoir créé le chaos
00:08:50en décidant de dissoudre l'Assemblée nationale.
00:08:53Il en a profité pour décliner une nouvelle fois
00:08:55la proposition d'alliance de renaissance
00:08:57pour les élections législatives.
00:08:58C'était hier soir sur TF1.
00:09:00Emmanuel Macron n'a sans doute pas décodé
00:09:02ce qui s'est passé dimanche,
00:09:04c'est-à-dire un formidable désaveu de sa politique.
00:09:08Emmanuel Macron a reçu ce désaveu
00:09:11et voilà qu'il se transforme à nouveau
00:09:13en directeur de campagne électorale.
00:09:15Nous risquons avec le chaos qu'il a créé
00:09:17par sa décision dimanche,
00:09:19parce qu'il est l'auteur du chaos.
00:09:22Je rappelle que depuis 2022,
00:09:24Emmanuel Macron a eu bien des fois l'occasion,
00:09:26éventuellement, de tendre la main.
00:09:28Il ne l'a jamais fait.
00:09:30Gauthier Lebret, par ailleurs, vous avez des informations
00:09:32sur des noms de candidats
00:09:36qui vont se présenter aux législatives
00:09:38sous cette double étiquette LR-RN.
00:09:40Oui, puisque Éric Ciotti est encore propriétaire
00:09:42quelque part de la marque LR,
00:09:44puisque les statuts le protègent.
00:09:46Un nom qu'on peut vous révéler ce matin,
00:09:49il y a une soixantaine de noms
00:09:51sur lesquels ils sont en train de se mettre d'accord,
00:09:53les émissaires des Républicains
00:09:55et du Rassemblement National,
00:09:57c'est celui de Charles Prats,
00:09:59ancien magistrat spécialisé dans la fraude sociale,
00:10:01qui devrait être candidat en Haute-Savoie,
00:10:03sous cette double bannière LR-RN,
00:10:06et fruit de l'accord entre
00:10:08Jordan Bardella et Marine Le Pen d'un côté
00:10:10et Éric Ciotti de l'autre.
00:10:12Il y aura aussi Guilhem Carayon,
00:10:13que vous recevrez à 8h30,
00:10:15qui soutient Éric Ciotti
00:10:16et qui lui aussi sera investi par les deux parties.
00:10:18Merci Gauthier.
00:10:20Manifestation anti-Rassemblement National à Lyon,
00:10:234500 militants étaient rassemblés hier soir.
00:10:26On va regarder les images.
00:10:27Chana, on pouvait entendre des slogans
00:10:29comme « Tout le monde déteste Bardella ».
00:10:31Oui, il y avait aussi des sigles anti-police.
00:10:33ACAP, vous savez, qui a été tagué
00:10:35sur les portes du commissariat du deuxième arrondissement,
00:10:37certains ont même réussi à entrer dans le commissariat
00:10:40et ont vidé un extincteur à l'intérieur.
00:10:42Des slogans et des militants d'extrême gauche.
00:10:45Le sport avec l'Euro de football qui commence demain
00:10:48et les Bleus qui sont arrivés en Allemagne.
00:11:08Le Euro de football commence demain Chana,
00:11:10mais il faudra attendre lundi pour voir les Bleus jouer.
00:11:12Oui, mais les Français sont déjà arrivés en Allemagne,
00:11:14vous l'avez dit Romain, pour se préparer
00:11:16avant leur premier match qui sera face à l'Autriche.
00:11:19Donc lundi, ils ont été accueillis par une foule de supporters
00:11:23avant de prendre part à leur premier entraînement
00:11:25sur le terrain du club de Paderborn.
00:11:28Un entraînement écourté pour Théo Hernandez
00:11:30qui, je le rappelle, souffre d'une contusion
00:11:32depuis le match préparatoire contre le Canada.
00:11:34En tout cas, les Bleus se disent prêts à en découdre,
00:11:37à commencer par ceux qui jouent au Bayern Munich.
00:11:39Daïo Pamenko et Kinsley Coman, écoutez.
00:11:42On va tout faire, on va être prêts.
00:11:44Je pense que l'équipe est dans le bon état d'esprit.
00:11:47On va aller pour regagner.
00:11:50Ça va faire 8-9 ans que je suis en Allemagne,
00:11:52donc je dirais que pour moi, c'est un peu la maison.
00:11:56Donc forcément, je me sens super bien ici,
00:11:58je comprends la langue, je parle la langue.
00:12:00Ce qui est sûr, je vais essayer de faire en sorte
00:12:02que les coéquipiers se sentent aussi le mieux possible.
00:12:04L'important, c'est d'être prêts, c'est de tout donner au quotidien.
00:12:07À l'entraînement, forcément, de faire le plus possible
00:12:09quand on rentre, parce que tout le monde aspire à jouer le plus possible.
00:12:12Mais à la fin, on est tous une équipe et le trophée,
00:12:14si on va le chercher, on ira le chercher tous ensemble.
00:12:16Donc je pense qu'on doit tous tout donner,
00:12:18peu importe le temps de jeu.
00:12:19C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
00:12:22installateur de panneaux solaires pour professionnels
00:12:24et propriétaires exploitant leur commerce.
00:12:26groupeverlaine.pro
00:12:27C'était votre programme avec Nutribullet,
00:12:31en un minimum d'effort.
00:12:32Et oui, c'est aussi simple que ça, avec Nutribullet.
00:12:36C'est News, il est 6h12.
00:12:37Restez bien avec nous.
00:12:38Situation politique historique, intense.
00:12:41On est en matinale quasiment spéciale, ce matin,
00:12:46sur la situation politique.
00:12:48Alors, dans un instant, on verra comment vont être investis
00:12:50les députés LR.
00:12:51J'allais dire canal historique.
00:12:53Vous allez voir.
00:12:54Information signée Elodie Huchard,
00:12:56avec le récit de Mickaël Dos Santos.
00:12:58C'est à suivre, juste après la pub.
00:13:00A tout de suite.
00:13:04C'est News, il est 6h15.
00:13:05Bienvenue à tous.
00:13:06Tout d'abord, le point info, les toutes dernières informations.
00:13:08Chana Lousteau.
00:13:12Jean-Luc Mélenchon ne dit pas non à Matignon.
00:13:15Je ne m'élimine pas, mais je ne m'impose pas.
00:13:17C'est ce qu'il a dit hier soir,
00:13:18dans l'hypothèse où le Front populaire
00:13:19gagnait les élections législatives anticipées.
00:13:22Les négociations de partis sont toujours en cours
00:13:24pour arriver à créer une nouvelle union de la gauche.
00:13:28Le français Louis Arnaud, détenu en Iran depuis septembre 2022,
00:13:32a été libéré.
00:13:34Cette année-là, Louis Arnaud avait entamé un tour du monde
00:13:36qu'il avait mené jusqu'en Iran.
00:13:38Mais sur place, il a été arrêté par les autorités iraniennes
00:13:40avec d'autres Européens,
00:13:42accusés d'avoir participé aux manifestations
00:13:44en soutien à Massa Amini.
00:13:46Trois autres ressortissants français sont toujours détenus en Iran.
00:13:49Emmanuel Macron appelle à les libérer sans délai.
00:13:52Et puis le contexte politique.
00:13:54Il y a également des conséquences sur les JO divers.
00:13:56La candidature des Alpes françaises pour les JO 2030 est suspendue.
00:14:00La décision finale prise par les membres de l'organisation olympique
00:14:03ne devait être qu'une formalité.
00:14:05Sauf que la réunion est prévue le 24 juillet.
00:14:08Donc après les élections législatives anticipées.
00:14:11Ce qui veut dire que les engagements financiers
00:14:13pourraient changer d'ici là.
00:14:15Merci Chana.
00:14:16Oui, il demande d'attendre un petit peu.
00:14:18Il demande à voir.
00:14:19Bon.
00:14:20Parmi toutes les questions qu'on se pose ce matin,
00:14:22c'est comment les députés LR sortant,
00:14:25j'allais dire canal historique, ce que je disais avant la pause,
00:14:27on va les appeler comme ça,
00:14:29vont être investis pour ces législatives.
00:14:3359 sur 61 sortants seront candidats
00:14:37sous l'étiquette républicain officielle.
00:14:41C'est ce qui est ressorti de la commission nationale d'investiture du parti.
00:14:44De son côté, Eric Ciotti affirme avoir autour de 80 candidats
00:14:48qui se présenteront également sous les couleurs LR,
00:14:51mais qui seront soutenus également par le Rassemblement national.
00:14:55Point sur la situation, c'est nécessaire,
00:14:57avec Élodie Huchard et Miquel Dos Santos.
00:15:00La commission nationale d'investiture des Républicains a tranché.
00:15:04Hormis Eric Ciotti et Christelle Dintorny,
00:15:07sa binôme au Conseil départemental des Alpes-Maritimes,
00:15:10tous les députés sortants ont reçu le soutien du parti
00:15:13pour les prochaines législatives.
00:15:15Au total, ils sont 59 sur 61
00:15:18à ne pas souhaiter s'allier au Rassemblement national.
00:15:20Reste à savoir si Eric Ciotti peut contester ces investitures.
00:15:24Difficile d'y répondre.
00:15:26Les statuts, effectivement, ne prévoient rien.
00:15:29Normalement, tout cela se fait en symbiose.
00:15:31Il y a une entente normale entre le président du parti
00:15:36et le bureau politique.
00:15:38Si ce panorama laisse penser qu'Eric Ciotti est en mauvaise posture,
00:15:42sans compter que de nouveaux candidats vont être investis par les LR
00:15:45dans les prochains jours, lui dément être isolé.
00:15:48Sur CNews, le nouvel allié du RN a dévoilé avoir à ses côtés
00:15:52de nombreux soutiens en vue des législatives.
00:15:54J'ai préparé avec mes équipes les investitures
00:15:58pour les élections législatives de nos candidats
00:16:01qui porteront les couleurs de ma famille politique
00:16:05et qui seront soutenus par le Rassemblement national.
00:16:09Il y en a, à ce stade, autour de 80.
00:16:13Dans sa circonscription à Nice,
00:16:15Eric Ciotti pourrait avoir face à lui
00:16:17un candidat des Républicains.
00:16:19Une situation pour le moins inédite
00:16:21pour celui qui se considère toujours
00:16:23comme le président du parti.
00:16:27Emmanuel Macron fait peur avec le programme économique du RN.
00:16:31Est-ce qu'il a raison ou tort ?
00:16:33On va en parler avec Eric Derritte-Mathenne
00:16:35à qui je poserai la question dans un instant.
00:16:37A tout de suite.
00:16:39Emmanuel Macron veut faire peur avec le programme économique du RN.
00:16:42On en parle tout de suite avec Eric Derritte-Mathenne.
00:17:04Eric Derritte-Mathenne avec nous.
00:17:06On va reparler de la conférence de presse d'Emmanuel Macron hier
00:17:09et on va regarder ce qu'il a dit sur le plan économique.
00:17:12Eric, selon lui, le RN, c'est la ruine ?
00:17:15C'est la ruine ?
00:17:16Écoutez, il veut faire peur.
00:17:18Il veut faire peur pour essayer de garder ses électeurs.
00:17:21Alors, il dit, si vous allez vers les extrêmes,
00:17:23c'est la hausse des taux.
00:17:24Ce sont les marchés qui s'affolent.
00:17:26Ce sont les investisseurs internationaux
00:17:27qui vont s'inquiéter.
00:17:28Et à terme, les salariés, les retraités
00:17:30et les épargnants qui seront ruinés.
00:17:32Alors, bon, c'est vrai que les problèmes
00:17:34des uns et des autres ne vont pas réduire
00:17:36les dépenses publiques.
00:17:37Rien que pour le RN,
00:17:38c'est 100 milliards d'euros de dépenses
00:17:40selon les chiffres de l'Institut Montaigne,
00:17:42dont 10 milliards en cas de baisse de TVA sur l'énergie
00:17:45et 30 milliards si on annulait la réforme des retraites.
00:17:48Alors, est-ce qu'il a tort ou pas d'agiter le chiffon rouge ?
00:17:53Oui, il a tort pour deux raisons.
00:17:55Franchement, d'abord, rien ne dit que le RN
00:17:57appliquera son plan très coûteux
00:17:59pour remettre en cause les retraites.
00:18:01D'ailleurs, Jordan Bardella a dit
00:18:02« On verra ».
00:18:03Et rien ne dit que l'annulation de la réforme
00:18:05de l'assurance chômage soit possible
00:18:07puisque les décrets ne seront pas ris,
00:18:09ne paraîtront que début juillet.
00:18:11Donc, vous voyez, ça sera vraiment juste
00:18:13entre les deux tours.
00:18:14Et puis, il a tort pour une deuxième raison,
00:18:16la gestion de la France, honnêtement,
00:18:18n'a pas été exemplaire.
00:18:19Quand vous regardez les chiffres,
00:18:201 000 milliards de dettes en plus de 7 ans.
00:18:22Et ça, c'est vraiment Bercy qui en porte la responsabilité.
00:18:24Emmanuel Macron devrait se souvenir
00:18:26que ce que la France n'a pas su faire en 7 ans,
00:18:28elle aura du mal à le promettre en 3 semaines.
00:18:31Alors, hier, il a été assez précis
00:18:33sur son programme.
00:18:35Ce sont des fausses promesses ou pas ?
00:18:37Qu'est-ce que vous en dites ?
00:18:38Écoutez, Romain, on avait l'impression
00:18:39qu'il donnait ses voix au Rassemblement national
00:18:41quand il dit « Je ne toucherai pas à la réforme des retraites,
00:18:43il n'y aura aucune concession ».
00:18:45On comprend que ceux qui attendent
00:18:46l'annulation de la réforme
00:18:47n'iront pas voter pour Renaissance.
00:18:48Ce que je retiens, en tout cas,
00:18:49c'est que le cap économique reste le même.
00:18:51Chez Emmanuel Macron, il faudra
00:18:53même faire davantage d'efforts
00:18:54parce que le régime des retraites
00:18:55file tout droit vers de nouveaux déficits.
00:18:59Le Conseil d'organisation des retraites
00:19:01voit une nouvelle dégradation des comptes pour 2030.
00:19:04Donc, l'heure des cadeaux n'est pas venue.
00:19:06On peut même se demander
00:19:07comment le prochain gouvernement
00:19:09pourra préparer le budget 2025.
00:19:11Je rappelle qu'il faut quand même
00:19:1220 à 25 milliards d'économies l'an prochain.
00:19:14Emmanuel Macron dit aussi
00:19:16qu'il n'y aura pas de hausse d'impôts,
00:19:17donc pas de nouvelles recettes en perspective.
00:19:19L'heure, franchement, est plutôt
00:19:21aux efforts et aux sacrifices.
00:19:22Si on veut sauver le paquebot France,
00:19:24ce sera vraiment une grosse déception en vue
00:19:26pour ceux qui s'attendent
00:19:27aux cadeaux en tous genres,
00:19:28que ce soit l'extrême gauche ou l'extrême droite.
00:19:57Évadez-vous en regardant votre météo
00:19:59avec Samsonite Proxys.
00:20:01Légère et résistante.
00:20:05Alexandra, les températures
00:20:06seront contrastées ce matin.
00:20:08Oui, en effet, on n'est pas tous
00:20:09logés à la même enceinte
00:20:10puisque les températures sont très douces,
00:20:12notamment sur le sud du pays,
00:20:14tandis que sur le nord,
00:20:16les températures sont un petit peu plus fraîches,
00:20:18notamment sur le nord de l'Europe.
00:20:20On ne peut pas dire
00:20:21qu'il n'y aura pas d'éclosion,
00:20:22mais on ne peut pas dire
00:20:23qu'il n'y aura pas d'éclosion.
00:20:25Les températures sont un petit peu plus fraîches,
00:20:26notamment du côté de Charleville-Mézières,
00:20:28avec seulement 3,4 degrés ce matin
00:20:31et actuellement 5 degrés à Saint-Étienne
00:20:33contre plus de 20 degrés pour l'Île-Rousse
00:20:35ou encore 18,7 degrés actuellement à Cannes,
00:20:38où il y a d'ailleurs un peu d'instabilité
00:20:40sur les Alpes-Maritimes.
00:20:41Les températures font le grand écart
00:20:43une nouvelle fois ce matin
00:20:44à la faveur d'un ciel dégagé.
00:20:45Les températures ont tendance à baisser.
00:20:47Plus vous allez vers le nord-est,
00:20:49plus vous avez froid.
00:20:50C'est notamment le cas du côté de Charleville-Mézières
00:20:52ou encore sur la Marne.
00:20:54Au programme aujourd'hui,
00:20:55une petite poussée anticyclonique.
00:20:56Temps plutôt calme, plutôt lumineux,
00:20:58excepté en Bretagne,
00:20:59où les premiers nuages arrivent.
00:21:01C'est un signe que le temps va commencer à changer.
00:21:03Ça souffle actuellement bien fort
00:21:05autour du golfe du Lyon,
00:21:06notamment entre les Bouches-du-Rhône et la Corse,
00:21:09avec des rafales de l'ordre de 60 à 70 km par heure.
00:21:12Dans l'après-midi,
00:21:13ça va commencer à se dégrader par le nord-ouest
00:21:15avec localement quelques averses
00:21:17attendues entre la Bretagne et les Pays de la Loire
00:21:19à l'avant de plus en plus de nuages
00:21:21et partout ailleurs un temps très lumineux.
00:21:23C'est globalement une belle journée
00:21:24qui vous attend entre les Pyrénées,
00:21:26le bassin parisien ou encore le nord-est
00:21:28où le ciel sera relativement dégagé.
00:21:30Les températures, on le disait,
00:21:32c'est le grand écart des températures ce matin
00:21:34avec seulement 5 degrés pour le Puy-en-Velay
00:21:36contre localement jusqu'à 17-19 degrés
00:21:39pour les Alpes-Maritimes.
00:21:40Et puis dans l'après-midi,
00:21:41regardez, les températures remontent enfin.
00:21:44Alors on reste très légèrement
00:21:46en dessous des normales de saison,
00:21:47mais ça remonte quand même
00:21:48par rapport au jour précédent,
00:21:4922 degrés pour le bassin parisien
00:21:51ou encore en Bourgogne,
00:21:5223 degrés pour le Puy-de-Dôme
00:21:54et vous aurez localement jusqu'à 28-29 degrés
00:21:57pour le Pays basque.
00:21:58La suite du programme,
00:21:59je sais que ça vous intéresse
00:22:00sur sa chemine vers la fin de la semaine,
00:22:02et bien donc nous allons avoir un temps
00:22:04très perturbé pour la journée de vendredi
00:22:06avec la perturbation bretonne
00:22:08qui va donc balayer le pays d'ouest en est
00:22:11pour la journée de vendredi.
00:22:12Et puis samedi, attention,
00:22:14beaucoup de vent près des Côtes-de-la-Manche,
00:22:15maintien de quelques nuages
00:22:17et puis toujours un temps perturbé
00:22:18entre les Pyrénées et les régions de l'Est
00:22:20avec localement quelques orages.
00:22:22Et puis dimanche,
00:22:23belle journée sur 70% du territoire
00:22:25excepté en Bretagne
00:22:27avec un temps toujours variable
00:22:29et toujours instable.
00:22:30Côté température, ça va remonter,
00:22:32ce sera un petit peu plus doux
00:22:33donc pour le week-end
00:22:34avec des températures tout juste de saison
00:22:36et ce sera quand même moins frais
00:22:38qu'en début de semaine.
00:22:40Vous avez regardé la météo
00:22:42avec Samsonite Proxys,
00:22:44légère et résistante
00:22:46pour vos prochains voyages.
00:22:49C'était la météo avec Groupe Verlaine,
00:22:51installateur de panneaux photovoltaïques
00:22:52garanti à vie avec contrat de maintenance.
00:22:54Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:22:586h29, merci d'être avec nous.
00:23:00A la une ce matin,
00:23:01de nombreux commerces du centre-ville de Bordeaux
00:23:04saccagés par des militants d'extrême-gauche.
00:23:06C'était lundi soir
00:23:08lors d'une manifestation anti-Rassemblement National.
00:23:11Les commerçants sont révoltés,
00:23:12les commerçants sont inquiets pour la suite.
00:23:14Reportage CNews à suivre.
00:23:16Selon Éric Ciotti,
00:23:17son exclusion des LR par le bureau politique
00:23:20est illégale.
00:23:21Il explique que c'est un putsch juridique,
00:23:23contraire au statut du parti.
00:23:25On verra ce qu'il en est vraiment
00:23:27avec l'avocat Pierre Gentillet
00:23:29qui sera en direct avec nous à 6h45.
00:23:32Jean-Luc Mélenchon se verrait bien
00:23:34Premier ministre,
00:23:35le leader de la France insoumise.
00:23:37Explique que rien n'est décidé
00:23:39mais qu'il se sent capable de devenir
00:23:41le prochain locataire de Matignon.
00:23:44Il fait mine d'hésiter.
00:23:45En réalité, il en a très envie.
00:23:47Gautier Lebret, avec nous.
00:23:50Les manifestations anti-Rassemblement National
00:23:52se succèdent depuis dimanche dernier.
00:23:55Ce sont des militants d'extrême-gauche
00:23:57qui font des dégâts
00:24:00et ça inquiète les commerçants.
00:24:02C'est le moins qu'on puisse dire, Chana.
00:24:03Ils ont peur d'être une nouvelle fois
00:24:05pris pour cible par des militants violents.
00:24:07C'est déjà le cas pour certains à Bordeaux
00:24:09alors qu'ils remontaient tout juste la pente
00:24:11après les manifestations des Gilets jaunes.
00:24:13Reportage signé Jérôme Rampenaud.
00:24:17Dans les rues de Bordeaux,
00:24:18certains commerces portent encore les traces
00:24:20de la manifestation de lundi soir.
00:24:22Le mécontentement après les élections
00:24:24s'est encore exprimé de manière violente
00:24:26ce qui démoralise les propriétaires inquiets.
00:24:29Les consignes que je donne à mes salariés,
00:24:31c'est protection avant tout d'eux et des clients.
00:24:33Quoi qu'il se passe, ils se protègent eux.
00:24:36Le reste, ça reste du matériel
00:24:38même si c'est assez désolant d'avoir
00:24:40à remettre en état très régulièrement
00:24:42d'autant plus que spécifiquement sur cet endroit
00:24:45je viens de le refaire entièrement à neuf
00:24:47au mois de février à l'intérieur
00:24:49et j'ai investi plusieurs centaines de milliers d'euros.
00:24:52Les commerces avaient déjà beaucoup souffert
00:24:54lors des manifestations des Gilets jaunes
00:24:56dans le centre-ville et beaucoup s'inquiètent
00:24:58de revivre une telle situation.
00:25:00C'est triste parce qu'aujourd'hui
00:25:02un commerçant sur deux vit en dessous du SMIC
00:25:04et on ne comprend pas trop que ce soient
00:25:06toujours les commerçants qui soient ciblés
00:25:08en priorité et attaqués dès qu'il y a des difficultés.
00:25:10Les responsables de la chambre de commerce
00:25:12et d'industrie restent à l'écoute.
00:25:14Ils sont prêts à réactiver des systèmes
00:25:16de communication entre les commerçants
00:25:18pour gérer au mieux l'arrivée
00:25:20de ces groupes violents dans la rue.
00:25:22Le groupe WhatsApp est mis en place aussi
00:25:24avec les services de sécurité et l'objectif
00:25:26c'est de faire une information en temps réel
00:25:28des commerçants pour qu'ils puissent appréhender
00:25:30l'arrivée du cortège pour leur activité marchande
00:25:32et notamment la sécurité des clients.
00:25:34Avec la perte du chiffre d'affaires,
00:25:36les frais engagés pour les réparations
00:25:38et l'utilisation d'assurance qui augmente
00:25:40à chaque sinistre une accumulation
00:25:42qui peut mettre en péril à terme
00:25:44la pérennité d'un commerce.
00:25:46Voilà, des manifestants
00:25:48d'extrême gauche qui cassent
00:25:50et qui provoquent la colère
00:25:52et surtout l'inquiétude des commerçants
00:25:54qui en ont ras-le-bol
00:25:56il n'y a pas d'autre mot, excusez-moi,
00:25:58ras-le-bol d'avoir à subir
00:26:00les manifestations, les casses
00:26:02et donc la baisse du chiffre d'affaires.
00:26:04Eric Ciotti rejette son exclusion des républicains
00:26:06il était l'invité de CNews avec Christine Kelly
00:26:08hier soir, vous l'avez probablement vu en direct
00:26:10il affirme qu'il restera
00:26:12le président du parti Les Républicains.
00:26:14Et pourtant, un peu plus tôt,
00:26:16les ténors du parti ont décidé à l'unanimité
00:26:18d'exclure Eric Ciotti après son rapprochement
00:26:20avec le Rassemblement National
00:26:22mais selon lui, cette destitution
00:26:24est totalement illégale, il sera donc
00:26:26bel et bien candidat aux élections législatives
00:26:28avec l'étiquette Les Républicains.
00:26:30Je me présente avec l'étiquette
00:26:32de ma famille politique,
00:26:34et je me présente
00:26:36avec l'étiquette
00:26:38de mes convictions,
00:26:40de mes idées, celle d'un homme de droite.
00:26:42Vous savez, lors des dernières
00:26:44élections législatives, je n'avais pas mis
00:26:46d'étiquette sur mon bulletin de vote.
00:26:48Devant les Niçois, je n'ai pas besoin
00:26:50d'étiquette particulière, je vais devant eux
00:26:52avec confiance, contrairement
00:26:54à ce que j'ai entendu, parce que je sais
00:26:56que la confiance des Niçois est forte.
00:26:58Ce que j'ai fait, c'est justement
00:27:00l'inverse, c'est réfléchir
00:27:02pour la France, c'est lui
00:27:04donner un nouveau destin, c'est dire
00:27:06on va essayer autre chose.
00:27:08Voilà, notez
00:27:10qu'on sera à 7h40, deux rendez-vous
00:27:12importants, notamment, il y en a
00:27:14beaucoup d'autres, mais on sera à 7h40
00:27:16avec Annie Gennevard, vous savez,
00:27:18elle est l'une des deux qui dirige
00:27:20Les Républicains, avec François-Xavier Bellamy.
00:27:227h40. Et puis à 8h30,
00:27:24Guilhem Carayon, président des Jeunes LR,
00:27:26il a choisi de suivre Éric Ciotti,
00:27:28il sera avec nous ce matin
00:27:30dans La Matinale,
00:27:32à 8h30. Voilà, Guilhem Carayon.
00:27:34Voilà vos rendez-vous.
00:27:36Puis 8h10, évidemment, c'est Manuel Bompard
00:27:38qui sera l'invité de Laurence Ferrari.
00:27:40Sur CNews et sur
00:27:42Europe, Éric Zemmour exclut
00:27:44Marion Maréchal du parti
00:27:46Reconquête. Écoeuré, dit-il,
00:27:48et blessé, le président de Reconquête dénonce
00:27:50une trahison de l'eurodéputé, Chana.
00:27:52Il faut dire que Marion Maréchal a désavoué publiquement
00:27:54Éric Zemmour pendant un point presse hier.
00:27:56Elle a dit qu'il commettait une triple faute
00:27:58en ne soutenant pas l'union des droits.
00:28:00Le récit est signé. Maureen Vidal.
00:28:02Le record du monde
00:28:04de la trahison pour Éric Zemmour.
00:28:06Alors que quelques heures plus tôt hier,
00:28:08Marion Maréchal s'opposait au président du parti
00:28:10devant une foule de journalistes.
00:28:12Éric Zemmour a décidé, malgré
00:28:14notre opposition, de présenter le maximum
00:28:16de candidats contre cette coalition des droites
00:28:18dans toute la France.
00:28:20Cette décision est une triple faute.
00:28:22Elle appelait à voter pour les candidats
00:28:24soutenus par le Rassemblement national.
00:28:26Et je demande
00:28:28à tous les Français qui m'ont fait confiance
00:28:30de soutenir avec nous
00:28:32l'union plutôt que la division.
00:28:34Le soir même, Éric Zemmour a confirmé
00:28:36les rumeurs qui circulaient.
00:28:38Marion Maréchal est exclue de son parti.
00:28:40Une déception pour le président
00:28:42de Reconquête.
00:28:44Marion Maréchal ment. Elle est entourée de professionnels
00:28:46de la trahison. Elle a battu le record
00:28:48du monde de la trahison. Je suis écoeuré
00:28:50et blessé. Elle s'exclut d'elle-même
00:28:52de ce parti. Est-ce que je l'exclus aussi ?
00:28:54Oui, bien sûr. Ils devraient
00:28:56remettre leur mandat d'eux-mêmes.
00:28:58Ils sont quatre députés européens.
00:29:00Ils trahissent tous nos militants.
00:29:02Éric Zemmour s'est dit prêt à retirer ses candidats
00:29:04aux législatives en cas d'accord
00:29:06avec le Rassemblement national.
00:29:08Jean-Luc Mélenchon
00:29:10ne dit pas non à Matignon.
00:29:12Si on comprend bien le sous-texte, il dit même oui.
00:29:14Écoutez, je ne m'élimine pas
00:29:16mais je ne m'impose pas.
00:29:18C'est ce qu'il a dit hier soir dans l'hypothèse
00:29:20où le Front populaire, en réalité la nupes,
00:29:22gagnait les élections
00:29:24législatives anticipées. Gauthier Lebrecht
00:29:26avait déjà visé Matignon sans succès
00:29:28lors des dernières législatives.
00:29:30Absolument. Sa position avait considérablement
00:29:32changé avant cette nouvelle Union
00:29:34et la formation du Front populaire
00:29:36en début de semaine. Jean-Luc Mélenchon
00:29:38était l'obstacle à l'Union.
00:29:40Il s'est mis en retrait
00:29:42des négociations. Négociations
00:29:44qui ont donné 229
00:29:46circonscriptions à la France insoumise qui restent
00:29:48majoritaires même si
00:29:50elle cède du terrain au Parti socialiste
00:29:52après le très bon score de Raphaël Glucksmann
00:29:54qu'on n'entend plus. On ne sait pas où est passé
00:29:56Raphaël Glucksmann. Après une alerte en lèvement
00:29:58pour Gabriel Attal qu'on a fini par retrouver
00:30:00on peut en passer une pour Raphaël Glucksmann
00:30:02qui avait dit non
00:30:04au Front populaire aux conditions
00:30:06de la France insoumise. Et maintenant
00:30:08Olivier Faure s'étant assis sur toutes les
00:30:10revendications de Raphaël Glucksmann
00:30:12qu'il avait formulées pour l'Union
00:30:14on n'a pas de nouvelles de la tête de liste
00:30:16du PS et de place publique.
00:30:18Qu'en pense-t-il de la déclaration par exemple
00:30:20de Jean-Luc Mélenchon qui s'auto-proclame
00:30:22candidat à Matignon même s'il
00:30:24dit qu'il ne s'impose pas tout en s'imposant.
00:30:26Alors donc 175
00:30:28circonscriptions pour le PS, 92
00:30:30pour les écolos et 50 pour
00:30:32le Parti communiste. Et on parle
00:30:34énormément évidemment de l'Union
00:30:36des droites très critiquée
00:30:38notamment par les républicains
00:30:40comme vous dites Romain Canal Historique
00:30:42mais on les entend moins
00:30:44ces républicains-là critiquer
00:30:46l'Union de la gauche qui rassemble
00:30:48donc la France insoumise dont on ne va pas
00:30:50rappeler les multiples polémiques
00:30:52déclenchées notamment depuis le 7 octobre
00:30:54mais aussi avant avec les émeutes et leur refus
00:30:56d'appeler au calme. Et maintenant
00:30:58rallier le Front populaire par le nouveau
00:31:00parti anticapitaliste le NPA
00:31:02visé par une enquête pour
00:31:04apologie du terrorisme après
00:31:06justement l'attaque terroriste du
00:31:087 octobre. Donc on voit bien aussi que
00:31:10cette union quelque part de la carpe et du
00:31:12lapin a de quoi choquer
00:31:14a de quoi surprendre y compris
00:31:16les électeurs qui ne s'en cachent pas, une partie des électeurs
00:31:18de Raphaël Glucksmann qui ont
00:31:20choisi le candidat PS justement
00:31:22en opposition à la France insoumise
00:31:24et qui se retrouvent aujourd'hui
00:31:26obligés de prendre un bulletin dans leur
00:31:28circonscription d'un député qui
00:31:30rassemblera toutes ses étiquettes.
00:31:32Merci beaucoup Gauthier. Je vous rappelle
00:31:34Manuel Bompard sera l'invité de Laurence Ferrari
00:31:368h10 sur CNews et sur
00:31:38Europe 1. Cette question que je vous pose ce matin
00:31:40quelle majorité voulez-vous pour
00:31:42décider de l'avenir de la France ?
00:31:44La droite a une chance de prendre les manettes du
00:31:46pays dans moins d'un mois avec l'accord
00:31:48Jordan Bardella et Eric Ciotti. Quelle est la priorité
00:31:50selon vous ? Si Jordan Bardella
00:31:52venait à être nommé à Matignon
00:31:54quelle devrait être la mesure la plus urgente
00:31:56qu'il devrait prendre ? Selon vous
00:31:58vous flashez le QR code, vous
00:32:00enregistrez votre vidéo, on vous entendra dans
00:32:02une heure. 7h30 puis
00:32:048h30. Allez, de belles réussites
00:32:06pour nos athlètes au championnat
00:32:08d'Europe d'athlétisme à Rome.
00:32:12Votre programme avec Nutribullet.
00:32:14Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:32:16Et oui, c'est aussi simple que ça
00:32:18avec Nutribullet.
00:32:20Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:32:22Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:32:24Pour devenir franchisé dans les énergies
00:32:26renouvelables. Groupe Verlaine.
00:32:28Bon ça s'est bien passé pour les Français
00:32:30à Rome avant les JO.
00:32:32Ça s'est très bien passé, très beau bilan
00:32:34les Bleus ont conclu leur semaine avec
00:32:363 nouvelles médailles. Déjà en bronze
00:32:38en 2022, Yann Scrubb
00:32:40a cette fois-ci décroché l'argent
00:32:42sur les 10 000 mètres. Médaille d'argent
00:32:44également pour le relais 4 x 100 dames
00:32:46réalisé en 42 minutes
00:32:4815 secondes. Meilleure
00:32:50performance française depuis 21 ans.
00:32:52Un peu plus tôt, Anaïs Bourgouin avait
00:32:54elle décroché le bronze sur le
00:32:56800 mètres. La France termine
00:32:58deuxième de ses championnats avec 16 médailles
00:33:00au total, dont 4 en or.
00:33:02Des succès de très bonne augure avant les JO
00:33:04de Paris qui commencent le 26 juillet.
00:33:06C'était votre
00:33:08programme avec Groupe Verlaine.
00:33:10Installateurs de panneaux solaires pour
00:33:12professionnels et propriétaires exploitant
00:33:14leur commerce. Groupeverlaine.pro
00:33:16C'était votre programme avec Nutribullet.
00:33:18Un maximum de nutriments en un minimum
00:33:20d'effort. Et oui, c'est aussi
00:33:22simple que ça avec Nutribullet.
00:33:24Restez bien avec nous
00:33:26dans un instant, on sera avec un avocat
00:33:28un spécialiste du droit
00:33:30des associations, notamment
00:33:32Pierre Gentillet que vous connaissez bien sur
00:33:34CNews. On va revenir sur ce qui se passe
00:33:36chez les Républicains.
00:33:38Vous avez vu hier ce qui s'est passé
00:33:40quand Annie Gennevard,
00:33:42vice-présidente des LR qui
00:33:44désormais dirige les Républicains en binôme
00:33:46est rentrée avec
00:33:48le double des clés. Est-ce que
00:33:50Eric Ciotti peut aujourd'hui se rendre
00:33:52au siège des Républicains ?
00:33:54Qu'est-ce qui a été décidé ?
00:33:56L'éviction d'Eric Ciotti
00:33:58est jugée illégale
00:34:00par ceux qui le
00:34:02défendent. Il le dit lui-même, c'est illégal.
00:34:04Que disent les statues ? On va en parler avec
00:34:06Maître Gentillet dans un instant. A tout de suite.
00:34:08Bon réveil à tous.
00:34:12CNews, il est 7h moins le quart. Merci d'être avec nous
00:34:14tout d'abord. Les toutes dernières informations,
00:34:16Chanel Ousto.
00:34:20L'origine de l'incendie dans le Var serait
00:34:22accidentelle. C'est ce qui ressort des premières
00:34:24constatations de l'enquête. Un tracteur
00:34:26aurait heurté un objet métallique
00:34:28ce qui aurait occasionné des étincelles et donc
00:34:30un départ de feu. Il est aujourd'hui
00:34:32fixé mais pas maîtrisé. Il y a encore
00:34:34des risques de reprise de flammes par endroit.
00:34:36Au total, 600 hectares de forêt
00:34:38sont partis en fumée.
00:34:40Eric Zemmour exclut Marion Maréchal
00:34:42de reconquête. Écoeuré
00:34:44et blessé, le président du parti
00:34:46dénonce une trahison de l'eurodéputé.
00:34:48Il faut dire que Marion Maréchal a désavoué
00:34:50publiquement Eric Zemmour. Pendant
00:34:52un point presse hier, elle a dit qu'il commettait une triple
00:34:54faute en ne soutenant pas l'Union des Droites
00:34:56et en présentant des candidats à reconquête
00:34:58aux législatives.
00:35:00On est en direct
00:35:02avec Maître Pierre Gentillet.
00:35:04Merci d'être en direct avec nous, Pierre Gentillet.
00:35:06Bonjour. On va parler
00:35:08de ce qui se passe chez les Républicains.
00:35:10Vous êtes avocat, spécialiste des
00:35:12questions de droit des
00:35:14associations. Et vous nous dites,
00:35:16vous expliquez juridiquement
00:35:18votre position, vous nous dites
00:35:20que l'exclusion d'Eric Ciotti n'a aucune valeur
00:35:22juridique. Pourquoi ?
00:35:24C'est très simple. C'est-à-dire que
00:35:26l'exclusion des Républicains,
00:35:28l'exclusion d'Eric Ciotti a été
00:35:30prononcée par un bureau politique,
00:35:32prétendument le bureau politique.
00:35:34Alors c'est vrai, il s'agit des membres
00:35:36du bureau politique. Seulement,
00:35:38en droit des associations, parce que
00:35:40je parle d'associations, un parti
00:35:42politique, c'est une association.
00:35:44Et elle doit respecter des règles. Et la première
00:35:46des règles que l'association,
00:35:48que le parti politique doit respecter,
00:35:50ce sont les règles
00:35:52mentionnées au statut. Vous savez, le statut,
00:35:54c'est la loi interne des associations,
00:35:56ici des partis politiques.
00:35:58Et pour convoquer régulièrement
00:36:00le bureau politique,
00:36:02il n'y avait
00:36:04que deux possibilités.
00:36:06Sinon, le bureau politique n'est pas convoqué.
00:36:08Soit sur demande du Président,
00:36:10et ça c'est l'article 24 des statuts
00:36:12qu'il définit, donc évidemment
00:36:14le Président, c'est Eric Ciotti,
00:36:16et il n'a pas convoqué le bureau politique,
00:36:18ou alors à la demande
00:36:20d'un quart,
00:36:22d'un quart des membres du Conseil
00:36:24national. Donc,
00:36:26vous comprenez bien l'histoire, le problème, pardon.
00:36:28Le problème, c'est que le bureau politique
00:36:30n'a jamais été convoqué.
00:36:32Donc, il n'est
00:36:34jamais
00:36:36censé s'être tenu
00:36:38hier. Par conséquent,
00:36:40les décisions qui ont été
00:36:42adoptées prétendument
00:36:44à l'occasion de ce bureau,
00:36:46sont des décisions
00:36:48qui sont sans valeur
00:36:50juridique.
00:36:52Alors, sans valeur juridique,
00:36:54je vous suis,
00:36:56et je pense qu'il n'y a
00:36:58aucune raison de mettre en doute
00:37:00ce que vous nous dites.
00:37:02Mais, politiquement,
00:37:04quelle valeur a un raisonnement juridique ?
00:37:06Parce que hier soir,
00:37:08vous avez peut-être entendu le Président Larcher,
00:37:10le Président du Sénat, qui est LR bien sûr,
00:37:12et qui a balayé
00:37:14la question, il a dit c'est le Parti politique,
00:37:16c'est le bureau politique qui décide
00:37:18de la ligne politique, et donc il faut
00:37:20le consulter, on a été consultés, on s'est mis
00:37:22autour de la table et on a décidé d'exclure Alexiothy.
00:37:24Donc, il a balayé l'argument
00:37:26juridique, j'allais dire, bon, c'est pas très important.
00:37:28Je veux bien,
00:37:30je veux bien entendre cet argument en disant qu'effectivement
00:37:32le politique écrase tout
00:37:34et qu'on va se réunir entre nous et faire un bureau sauvage.
00:37:36Parce que concrètement, c'est ce qui s'est passé,
00:37:38c'est un bureau sauvage, un bureau
00:37:40qui ne respecte pas les formes.
00:37:42Mais enfin, moi je trouve ça assez surprenant
00:37:44pour un parti politique
00:37:46qui veut se distinguer notamment du Rassemblement National
00:37:48et d'autres partis comme la
00:37:50NUPES, etc., parce qu'il
00:37:52respecte l'état de droit
00:37:54de lui-même de ne pas respecter
00:37:56les formes juridiques
00:37:58qui commandent son organisation.
00:38:00Et au premier chef ici, les statuts
00:38:02et les règles de convocation.
00:38:04Je vous rappelle encore une fois que, là, on va basculer
00:38:06dans autre chose, c'est que
00:38:08si Éric Ciotti,
00:38:10si Éric Ciotti le souhaite et si
00:38:12tout cela dégénère, il peut tout à fait
00:38:14obtenir raison
00:38:16devant les tribunaux.
00:38:18Les tribunaux ont considéré à de
00:38:20nombreuses reprises que
00:38:22certaines irrégularités
00:38:24peuvent entraîner
00:38:26la nullité des
00:38:28décisions prises. Ici, au cas
00:38:30particulier, la décision
00:38:32de révocation
00:38:34d'Éric Ciotti de son poste
00:38:36président républicain. – En quelques mots,
00:38:38Pierre Gentillet, une action juridiquée,
00:38:40donc envisageable, c'est ce que vous nous dites,
00:38:42ça peut aller très vite ou pas ?
00:38:44– Alors, c'est un peu compliqué,
00:38:46et ce serait assez long de vous expliquer rapidement,
00:38:48mais on a plusieurs possibilités.
00:38:50Oui, on peut effectivement avoir un référé
00:38:52si les choses dégénèrent.
00:38:54Ensuite, on a des recours au fond
00:38:56et qui peuvent prendre effectivement
00:38:58un certain temps si
00:39:00à l'avenir, effectivement, Éric Ciotti n'avait
00:39:02plus accès, tout simplement,
00:39:04à ses fonctions, si j'ose dire, journalières,
00:39:06c'est-à-dire à son bureau ou si son titre
00:39:08de président était usurpé.
00:39:10Donc oui, bien évidemment qu'il y a
00:39:12des actions pour qu'Éric Ciotti,
00:39:14j'ai envie de dire, reste président
00:39:16républicain, mais il n'y a pas à utiliser ce terme.
00:39:18Ce n'est pas qu'il n'est plus président
00:39:20républicain, il l'est naturellement, puisque je vous l'ai
00:39:22dit, le bureau politique qui s'est réuni
00:39:24est un bureau politique sauvage.
00:39:26– On va suivre tout ça, merci beaucoup Pierre Gentillet.
00:39:28Merci d'avoir été en direct avec nous.
00:39:30Bonne journée à vous. Allez, on va continuer
00:39:32à rendre hommage à François Zardy, tout de suite.
00:39:36– Retrouvez votre programme avec Carrefour Énergie
00:39:39pour vous équiper de panneaux solaires
00:39:41et faire des économies. Carrefour Énergie,
00:39:43on a tous droit au meilleur.
00:39:46– Ce matin, on a décidé d'écouter la reprise
00:39:48du groupe Bonentendeur
00:39:50de sa célèbre chanson
00:39:52« Le temps de l'amour », un titre sorti
00:39:54en 2021, 60 ans
00:39:56après l'original, ce qui prouve bien que
00:39:58François Zardy est intemporel. Écoutez.
00:40:01– Malgré ses mesures
00:40:04Car le temps de l'amour
00:40:07Nous met au cœur
00:40:09Beaucoup de chaleur
00:40:11Et de bonheur
00:40:16On se dit qu'à maintenant
00:40:19On est les rois du monde
00:40:24Et qu'éternellement
00:40:27Il y aura dans nos yeux
00:40:29Tout le ciel bleu
00:40:41– C'était votre programme avec Carrefour Énergie
00:40:43pour vous équiper de panneaux solaires
00:40:45et faire des économies. Carrefour Énergie,
00:40:47on a tous droit au meilleur.
00:40:50– C'est nous, il est 7h moins 10. Dans un instant,
00:40:52Gauthier Lebret, on va parler de la droite
00:40:55qui est, on va dire, ce coup sismique à droite
00:40:58chez les LR et à Reconquête.
00:41:00– Écoutez, j'ai un politique à droite
00:41:02qui m'a dit hier, c'était la Sainte Éric.
00:41:04C'est-à-dire que Éric Zemmour et Éric Ciotti
00:41:06ont passé une journée sous turbulence.
00:41:08– Toutes les informations de Gauthier à suivre.
00:41:10À tout de suite.
00:41:16LR et Reconquête sont en morceaux.
00:41:18Gauthier Lebret, c'est ce que vous nous dites ce matin,
00:41:20Marion Maréchal, alors ça c'est la dernière
00:41:22information de la nuit, a été exclu de Reconquête ?
00:41:25– Les deux parties explosent totalement.
00:41:27C'est-à-dire qu'Éric Zemmour a fait le choix
00:41:29d'exclure à la fois Marion Maréchal
00:41:31mais aussi Guillaume Pelletier, Nicolas Bay et Laurence Trochu.
00:41:34Sur 5 euros députés Reconquête élus dimanche,
00:41:39il n'en reste plus qu'une au sein du parti d'Éric Zemmour,
00:41:42à savoir Sarah Knafo.
00:41:44Alors pourquoi il a fait le choix de les exclure ?
00:41:46Parce que Marion Maréchal et Guillaume Pelletier,
00:41:49soutenus aussi par Nicolas Bay et Laurence Trochu,
00:41:52s'est exprimé devant les journalistes Place du Palais-Bourbon,
00:41:55devant l'Assemblée Nationale, expliquant qu'Éric Zemmour
00:41:58avait l'intention d'investir des candidats Reconquête
00:42:01contre l'Union, les candidats d'Union,
00:42:03à la fois du Rassemblement National,
00:42:05des Républicains soutenus par Éric Ciotti
00:42:09et donc des candidats Reconquête
00:42:12qui étaient en train de négocier au cas par cas Marion Maréchal.
00:42:16Puisque c'est cela qui est en train de se passer,
00:42:18Marion Maréchal est en train,
00:42:19information du journal du dimanche,
00:42:21de sauver ses proches en essayant de sauver quelques noms
00:42:24qui seraient investis sous cette triple bannière.
00:42:27Et donc elle explique qu'Éric Zemmour
00:42:29va investir des candidats Reconquête
00:42:31contre des candidats de cette Union.
00:42:33Mensonge ! Mensonge, répond Éric Zemmour
00:42:37et son entourage qui nous a fait parvenir
00:42:40des messages d'échange entre Marion Maréchal et Éric Zemmour,
00:42:44voulant prouver qu'Éric Zemmour n'avait pas l'intention
00:42:46d'investir systématiquement des candidats
00:42:49face notamment au Rassemblement National.
00:42:51Alors hier j'ai échangé avec un très proche de Marion Maréchal
00:42:54qui était très marqué par l'intervention hier soir d'Éric Zemmour.
00:42:58Il faut noter qu'il a fait le choix
00:43:00d'appeler pendant toute son interview hier soir
00:43:01Marion Maréchal, Marion Maréchal Le Pen
00:43:04disant qu'elle était pour le regroupement familial,
00:43:06sous-entendu pour retourner chez sa tante.
00:43:09Et puis Laurence Trochu du mouvement conservateur,
00:43:13il a pointé ses valeurs chrétiennes
00:43:16qu'elle ne respecterait pas en le trahissant.
00:43:19Il est vrai que Guillaume Pelletier,
00:43:20ça faisait longtemps qu'il n'avait pas quitté un parti politique.
00:43:22C'est une nouvelle trahison pour Éric Zemmour
00:43:26de la part de Guillaume Pelletier
00:43:28mais le parti explose totalement.
00:43:30D'ailleurs Éric Zemmour reconnaissait hier
00:43:31qu'il ferait sans doute une traversée du désert après cela
00:43:34puisque ça sera compliqué de s'en remettre.
00:43:36Encore une fois, il n'y a plus de vice-président ce matin à reconquête
00:43:40et on n'est pas surpris après la terrible campagne
00:43:42qui a opposé Marion Maréchal et Éric Zemmour
00:43:44pendant les européennes.
00:43:45Gauthier, Éric Ciotti a lancé une pétition sur internet
00:43:48pour soutenir l'union des droites.
00:43:50Il y a déjà 17 500 signatures,
00:43:53ça a presque doublé en quelques heures.
00:43:56Éric Ciotti qui a été poussé vers la sortie,
00:43:59évincé, exclu, on ne sait plus comment dire,
00:44:01par les ténors du parti.
00:44:02Alors ce qui se passe aux Républicains aussi,
00:44:04on a l'impression d'être dans une pièce de théâtre,
00:44:06les portes claquent,
00:44:07on a les doubles de clés pour ouvrir la porte,
00:44:09on se réunit à côté
00:44:10puisque, il faut quand même expliquer,
00:44:11Éric Ciotti a fait le choix de fermer le siège des Républicains
00:44:14au moment où il sentait que le bureau exécutif
00:44:16allait le destituer,
00:44:18pour que le bureau exécutif ne puisse pas se réunir.
00:44:20Ils se sont réunis quelques mètres plus loin,
00:44:22puis ils sont revenus avec Annie Gennevard,
00:44:24désignée par ce bureau exécutif
00:44:26comme la nouvelle chef des Républicains
00:44:27avec François-Xavier Bellamy.
00:44:29Elle avait un double des clés,
00:44:30elle est entrée et on en est là.
00:44:32Ce matin, on a deux camps
00:44:34qui, tous les deux, se revendiquent légitimes.
00:44:36Éric Ciotti qui dit, je reste président en DLR,
00:44:39les statuts me protègent,
00:44:40on vient d'en parler avec un avocat spécialisé,
00:44:43et de l'autre, l'entièreté des cadres LR
00:44:46qui le poussent vers la sortie.
00:44:48Donc, ça va être compliqué pour Éric Ciotti de tenir.
00:44:51Ce que je peux vous dire,
00:44:52information CNews JDD ce matin,
00:44:54c'est que les négociations sont toujours en cours
00:44:56entre Éric Ciotti, Marine Le Pen et Jordan Bardella
00:44:58et on a un nom à vous révéler,
00:45:00Charles Prats, ancien magistrat,
00:45:03spécialiste dans la fraude sociale,
00:45:05sera investi sous cette double bannière,
00:45:07LR, Rassemblement National.
00:45:09Merci beaucoup Gauthier.
00:45:11Soyez là à 8h10,
00:45:13Laurence Ferrari reçoit ce matin Manuel Bompard,
00:45:15coordinateur de la France Insoumise.
00:45:17Manuel Bompard, invité de Laurence Ferrari.
00:45:19Sur CNews et sur Europe 1,
00:45:21le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
00:45:38On part en Espagne, Alexandra,
00:45:40où il y a eu des inondations hier.
00:45:42Oui, l'Est de l'Espagne en proie à de fortes inondations.
00:45:45Il est tombé localement, parfois,
00:45:47plusieurs semaines de précipitations
00:45:49en seulement quelques heures,
00:45:51plus de 100 mm de précipitation.
00:45:53Donc, parfois, sur l'Est de l'Espagne,
00:45:55c'est rarissime d'avoir autant de pluie
00:45:57à cette période de l'année.
00:45:59C'est tout simplement parce que nous avons cet air froid
00:46:01en altitude qui provoque des intempéries de ce type
00:46:03et il faut savoir que les orages se sont décalés
00:46:05ce matin en direction de la Côte d'Azur
00:46:07avec un temps assez variable, assez instable
00:46:09entre le Var et les Alpes-Maritimes.
00:46:11Alors, ce matin, le temps est globalement
00:46:13assez calme, assez lumineux.
00:46:15C'est de toute façon l'une des plus belles
00:46:17journées de la semaine aujourd'hui
00:46:19avec un temps déjà très lumineux,
00:46:21ciel dégagé entre le bassin parisien
00:46:23et le Nord-Est. En revanche, ça va rester
00:46:25très nuageux en Bretagne avec l'arrivée
00:46:27dès ce matin d'une nouvelle perturbation.
00:46:29Ça va s'ennuager au fil des heures.
00:46:31Attention également au vent qui souffle bien fort
00:46:33actuellement autour du Golfe du Lion.
00:46:35Attention donc aux incendies, notamment
00:46:37dans le Var ou encore dans les Bouches-du-Rhône.
00:46:39Dans l'après-midi, la perturbation progresse
00:46:41en direction des Pays de la Loire.
00:46:43Perturbation qui donnera quand même quelques précipitations
00:46:45partout ailleurs du Grand-Botan.
00:46:47Côté température, c'est le grand écart des températures
00:46:49du froid à Saint-Etienne contre de la douceur
00:46:51en Corse. Et dans l'après-midi,
00:46:53les températures remontent doucement mais sûrement
00:46:5522 à Paris, 22 en Bourgogne
00:46:57et localement jusqu'à 28 degrés
00:46:59sous le soleil de Biarritz.
00:47:01Vous avez regardé La Météo
00:47:03avec Samsonite Proxys.
00:47:05Légère et résistante pour vos
00:47:07prochains voyages.
00:47:09C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
00:47:11installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie
00:47:13avec contrat de maintenance.
00:47:15Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:47:17Premier tour des législatives,
00:47:19J-17.
00:47:21La question que je vous pose ce matin,
00:47:23quelle majorité voulez-vous pour décider
00:47:25de l'avenir de la France ? La droite
00:47:27a une chance de prendre les manettes
00:47:29du pays dans moins d'un mois avec l'accord
00:47:31entre Jordan Bardella et Éric Ciotti.
00:47:33Quelle est la priorité selon vous ?
00:47:35Si Jordan Bardella venait à être nommé
00:47:37à Matignon, quelle devrait être
00:47:39la mesure la plus urgente
00:47:41qu'il devrait prendre selon vous ?
00:47:43Je veux vous entendre. Vous savez, tous les matins,
00:47:45il y a une question, vous flashez le QR code
00:47:47et vous enregistrez votre vidéo. On vous entendra
00:47:49à 7h30 et à
00:47:518h30. À la une,
00:47:53je suis président des Républicains et
00:47:55je le reste. C'est ce qu'a affirmé
00:47:57Éric Ciotti hier soir sur CNews. Il conteste
00:47:59son exclusion des Républicains
00:48:01et lance une pétition pour
00:48:03soutenir l'union des droites
00:48:05qu'il défend. Près d'un français
00:48:07sur deux soutient l'union des droites
00:48:09aux législatives avec Éric Ciotti et le Rassemblement
00:48:11National de Jordan Bardella.
00:48:13C'est le résultat de notre sondage
00:48:15Opinion Way pour CNews Europe 1
00:48:17et le JDD.
00:48:19Ça couvait depuis quelques jours. Éric
00:48:21Zemmour a annoncé qu'il excluait
00:48:23Marion Maréchal de son parti Reconquête.
00:48:25Marion Maréchal qui, à quelques heures
00:48:27auparavant, avait lancé un appel à
00:48:29voter aux législatives pour les
00:48:31listes LR-RN.
00:48:33Jean-Luc Mélenchon, lui, se verrait bien
00:48:35Premier ministre. Rien que ça, le leader
00:48:37de la France Insoumise explique
00:48:39que rien n'est décidé mais qu'il
00:48:41se sent capable de devenir le prochain
00:48:43locataire de Matignon.
00:48:45On sera en direct dans un instant avec Julien Balloul,
00:48:47ancien journaliste, ancien porte-parole réserviste
00:48:49de Tssal. Il sera en direct avec nous
00:48:51depuis Israël. À tout de suite, Julien Balloul.
00:48:53Éric Ciotti
00:48:55rejette son exclusion
00:48:57des Républicains. Invité de Christine Kelly
00:48:59hier soir sur CNews, il affirme qu'il
00:49:01restera le président du parti, Chana.
00:49:03Et pourtant, un peu plus tôt, les ténors de la droite ont décidé
00:49:05à l'unanimité d'exclure Éric
00:49:07Ciotti après son rapprochement avec
00:49:09le Rassemblement National. Mais selon
00:49:11lui, cette destitution est totalement
00:49:13illégale et donc non valable.
00:49:15Augustin Donadieu.
00:49:17Éric Ciotti, contre-attaque.
00:49:19Après la décision des cadres
00:49:21du parti de l'exclure de la présidence
00:49:23des Républicains, le député des Alpes-Maritimes
00:49:25conteste sur notre antenne
00:49:27la légitimité de ce bureau politique
00:49:29et annonce rester en place.
00:49:31Je suis président des Républicains
00:49:33et je le reste.
00:49:35Les militants m'ont élu
00:49:37et seuls les militants
00:49:39pourraient me refuser
00:49:41cette légitimité. Éric Ciotti
00:49:43se présentera donc aux électeurs le 30 juin
00:49:45prochain sous les couleurs des Républicains.
00:49:47Je me présente
00:49:49avec l'étiquette
00:49:51de ma famille politique, les Républicains
00:49:53et je me présente
00:49:55avec l'étiquette
00:49:57de mes convictions, de mes idées
00:49:59celles d'un homme de droite.
00:50:01Un homme de droite qui ne sera pas seul
00:50:03à être soutenu par le Rassemblement National.
00:50:05J'ai préparé
00:50:07avec mes équipes les investitures
00:50:09pour les élections législatives.
00:50:11Il y en a à ce stade
00:50:13autour de 80.
00:50:15Éric Ciotti a également annoncé sur notre antenne
00:50:17souhaiter consulter les militants LR
00:50:19sur la décision de son exclusion
00:50:21après les élections législatives.
00:50:23Alors Éric Ciotti
00:50:25lance une pétition pour soutenir
00:50:27le Rassemblement des Droites, pour tenter
00:50:29de remporter le rapport
00:50:31de force face au ténor
00:50:33du parti. Le président des Républicains
00:50:35s'en remet assez sympathisant.
00:50:37Il y avait 10 000 signatures
00:50:39il y a quelques heures. Il y en a désormais 17 500
00:50:41et probablement un petit peu plus parce que c'était
00:50:43avant le début de la matinale et on va
00:50:45l'actualiser. Ce sondage
00:50:47pour
00:50:49CNews, sondage OpinionWay pour
00:50:51CNews Europe 1 est le JDD, près
00:50:53d'un français sur deux et favorable
00:50:55à l'alliance entre les Républicains
00:50:57et le RN.
00:50:59Voici, il va apparaître ce sondage,
00:51:0145% de oui.
00:51:03Et cette question que je vous pose ce matin,
00:51:05donc quelle majorité voulez-vous pour décider de l'avenir de la France,
00:51:07ça c'est la question du jour. Vous
00:51:09flashez le QR code si vous le souhaitez. La charge
00:51:11de Gérard Larcher contre
00:51:13Emmanuel Macron. Le président LR du Sénat
00:51:15accuse le chef de l'État d'avoir créé le
00:51:17chaos en décidant de dissoudre
00:51:19l'Assemblée Nationale. Oui, il en a profité
00:51:21pour décliner une nouvelle fois la proposition
00:51:23d'alliance de renaissance pour les élections
00:51:25législatives. C'était hier soir sur TF1.
00:51:27Emmanuel Macron n'a
00:51:29sans doute pas décodé ce qui
00:51:31s'est passé dimanche, c'est-à-dire
00:51:33un formidable désaveu
00:51:35de sa politique. Emmanuel
00:51:37Macron a reçu ce désaveu
00:51:39et voilà qu'il se transforme à nouveau
00:51:41en directeur de campagne électorale.
00:51:43Nous risquons avec le chaos qu'il a créé
00:51:45par sa décision dimanche
00:51:47parce qu'il est l'auteur
00:51:49du chaos. Je rappelle que depuis
00:51:512022, Emmanuel Macron
00:51:53a vu bien des fois l'occasion éventuellement
00:51:55de tendre la main. Il ne l'a
00:51:57jamais fait.
00:51:59Emmanuel Macron était le chef de campagne hier,
00:52:01c'est ce que dit Gérard Larcher, chef de campagne
00:52:03de son camp pour les législatives. Oui, même
00:52:05s'il s'en est défendu dans cette conférence de presse
00:52:07qui n'a pas eu lieu à l'Elysée pour cette
00:52:09raison-là. Le problème d'Emmanuel Macron
00:52:11c'est que son camp lui demande de rester discret
00:52:13pendant cette campagne des
00:52:15législatives puisqu'il y a un fort sentiment
00:52:17de rejet de sa personne.
00:52:19C'est ce que disent les députés qui vont sur les marchés,
00:52:21les députés sortants qui évidemment
00:52:23vivent très mal cette dissolution
00:52:25puisqu'il y en a une centaine, si on en croit les sondages,
00:52:27du camp présidentiel qui ne reviendront
00:52:29pas à l'Assemblée nationale et qui vont
00:52:31perdre leur siège. Donc ils demandent à Gabriel Attal
00:52:33d'être en première ligne et à Emmanuel Macron
00:52:35d'être discret. Pour le moment, c'est plutôt
00:52:37l'inverse qui s'est passé. C'est plutôt Gabriel Attal
00:52:39qui a été discret et Emmanuel Macron qui a été
00:52:41en première ligne. Cette image
00:52:43signée de la photographe
00:52:45officielle du président de la République,
00:52:47on voit la tension qui règne
00:52:49en fin de journée quand le président de la République
00:52:51a officiellement dit au Premier ministre,
00:52:53au ministre de l'Intérieur,
00:52:55à la présidente de l'Assemblée nationale
00:52:57Yelle Brune-Pivet qu'il allait
00:52:59dissoudre l'Assemblée. Il s'était
00:53:01également entretenu avec
00:53:03Gérard Larcher. Tout est dit.
00:53:05Si on regarde les visages plus que sombres
00:53:07des participants, la présidente
00:53:09de l'Assemblée nationale demandera un peu plus tard
00:53:11un entretien particulier avec le président de la République
00:53:13pour lui expliquer qu'elle ne soutient pas
00:53:15la décision du chef de l'État.
00:53:17Voilà, je voulais vous montrer cette image
00:53:19ce matin. Gérald Darmanin sera
00:53:21l'invité de Pascal Praud dans l'heure des pros ce matin
00:53:23à 10h sur CNews.
00:53:25Le ministre de l'Intérieur
00:53:27invité de Pascal Praud, 10h ce
00:53:29matin sur CNews. Nouvelle manifestation
00:53:31anti-RN à Lyon
00:53:33des militants d'extrême-gauche
00:53:35se sont rassemblés hier soir. Il y a eu
00:53:37des slogans
00:53:39anti-gouvernement, anti-RN
00:53:414500 militants, Chana.
00:53:43Oui, on pouvait entendre tout le monde déteste
00:53:45Bardella, par exemple, ou des sigles
00:53:47anti-police. Acab ont été
00:53:49tagués également sur les portes du commissariat
00:53:51du deuxième arrondissement.
00:53:53Certains même réussis à entrer dans ce commissariat
00:53:55et ont vidé un extincteur à l'intérieur.
00:53:57D'autres sont allés jusqu'à vandaliser
00:53:59un local des associations familiales
00:54:01catholiques. Anti-France
00:54:03vaincra. Voilà ce qu'on a pu lire
00:54:05sur les murs. Un responsable local
00:54:07du syndicat étudiants unis a réagi
00:54:09à ces tags. Écoutez.
00:54:17Alors,
00:54:19on devrait écouter normalement
00:54:21un témoignage. Mais le son ne part
00:54:23pas. Est-ce qu'on peut l'écouter
00:54:25ou pas ? Que dit la régie ?
00:54:27Voilà, c'est bon.
00:54:29Dans ce quartier, sur leur passage, ils ont
00:54:31décidé de taguer tout ce qui les entourait.
00:54:33De taguer tous les murs, avec le fameux
00:54:35slogan Acab. Et de
00:54:37reprendre tous les champs qu'on leur connaît.
00:54:39Donc, tous les champs
00:54:41liés au slogan Acab, mais également
00:54:43des champs appelant à mettre Bardella
00:54:45au bûcher pour les citer. Et ensuite,
00:54:47il y a eu un fort bruit. Et c'est là que
00:54:49nous avons vu qu'ils se sont introduits dans un local
00:54:51des associations catholiques familiales
00:54:53de France. Donc, dans ce local,
00:54:55ils ont tout cassé. Ils ont brisé
00:54:57les vitres pour y entrer. Donc, on est entrés.
00:54:59Il y avait des bouteilles de bière.
00:55:01Ils l'ont saccagé. Et ensuite, juste en face
00:55:03de ce local, il y avait
00:55:05un tag avec écrit L'Antifrance vaincra.
00:55:07Nous, ce que l'on constate,
00:55:09c'est que ces militants, depuis
00:55:11plusieurs semaines maintenant,
00:55:13s'amusent à taguer,
00:55:15à abîmer,
00:55:17à saccager la ville.
00:55:19Voilà comment ça se passe
00:55:21des militants d'extrême-gauche
00:55:23qui font leur loi, qui
00:55:25provoquent des dégâts. C'est le cas à Lyon.
00:55:27C'est le cas également à Bordeaux.
00:55:29On l'a vu il y a quelques instants.
00:55:31C'était à 6h30.
00:55:33Allez, le road football commence demain.
00:55:35Nos Bleus sont arrivés en Allemagne.
00:55:55Arrivés des Français en Allemagne, ils vont se préparer
00:55:57avant leur premier match face à
00:55:59l'Autriche, lundi.
00:56:01Oui, exactement. Le road commence demain, mais il faudra attendre
00:56:03lundi pour voir nos Bleus jouer
00:56:05sur le terrain. Ils ont été accueillis
00:56:07en Allemagne par une foule de supporters
00:56:09avant de prendre part à leur premier
00:56:11entraînement sur le terrain du club Paderborn.
00:56:13Un entraînement écourté pour
00:56:15Théo Hernandez qui souffre d'une contusion
00:56:17depuis le match préparatoire contre
00:56:19le Canada. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que
00:56:21les Bleus se disent prêts à en découdre.
00:56:23A commencer par ceux qui jouent au Bayern Munich.
00:56:25Dayot Upamecano et Kinsley Coman.
00:56:29On va tout faire, on va être prêts.
00:56:31Je pense que l'équipe est dans le bon
00:56:33état d'esprit. On va aller pour
00:56:35regagner.
00:56:37Ça va faire 8, 9 ans que je suis en Allemagne.
00:56:39Donc je dirais que pour moi, c'est un peu
00:56:41la maison.
00:56:43Forcément, je me sens super bien ici.
00:56:45Je comprends la langue, je parle la langue.
00:56:47Ce qui est sûr, je vais essayer de faire en sorte que les coéquipiers
00:56:49se sentent aussi le mieux possible.
00:56:51C'est d'être prêts, c'est de tout donner au quotidien.
00:56:53À l'entraînement, forcément, de faire le plus possible
00:56:55quand on rentre, parce que tout le monde aspire à jouer
00:56:57le plus possible. Mais à la fin, on est tous une équipe
00:56:59et le trophée, si on va le chercher, on ira le chercher
00:57:01tous ensemble. Donc je pense qu'on doit
00:57:03tous tout donner, peu importe le temps de jeu.
00:57:22Restez bien avec nous sur CNews.
00:57:24Dans un instant, on sera en direct avec Julien Balloul.
00:57:26On va parler de Jean-Luc Mélenchon, qui aimerait bien
00:57:28aller à Matignon, en cas de majorité.
00:57:30Nupes et Goebbels-Style
00:57:32de la Nupes, qui se recréent.
00:57:34De fait, ils veulent se faire appeler Front Populaire.
00:57:36Mais en réalité, c'est la Nupes 2,
00:57:38saison 2. On va en parler dans un instant
00:57:40avec Julien Balloul, qui est déjà connecté avec nous.
00:57:42A tout de suite.
00:57:47CNews, il est 7h15. Merci d'être avec nous.
00:57:49Tout d'abord, les toutes dernières informations
00:57:51avec Chana Lusso.
00:57:55Le Français Louis Arnaud, détenu en Iran
00:57:57depuis septembre 2022,
00:57:59a été libéré. Cette année-là, Louis Arnaud
00:58:01avait entamé un tour du monde qu'il avait
00:58:03mené jusqu'en Iran. Mais sur place,
00:58:05il a été arrêté par les autorités iraniennes
00:58:07avec d'autres Européens accusés
00:58:09d'avoir participé aux manifestations
00:58:11en soutien à Massa Amini.
00:58:13Trois autres ressortissants français sont toujours
00:58:15détenus en Iran. Emmanuel Macron appelle
00:58:17pour qu'il soit libéré sans délai.
00:58:19Et puis, le contexte politique
00:58:21actuel a également des conséquences sur les
00:58:23JO d'hiver. La candidature des Alpes
00:58:25françaises pour les Jeux 2030
00:58:27est suspendue. La décision finale
00:58:29prise par les membres
00:58:31de l'organisation olympique ne devait être
00:58:33qu'une formalité, sauf que la réunion est prévue
00:58:35le 24 juillet, donc après
00:58:37les élections législatives, ce qui
00:58:39veut dire que les engagements financiers pourraient
00:58:41changer d'ici là.
00:58:43Merci Chana. On est en direct
00:58:45avec Julien Balloul, ancien journaliste,
00:58:47ancien porte-parole réserviste
00:58:49de TSAL. Vous êtes en direct d'Israël.
00:58:51Merci Julien Balloul d'être avec nous
00:58:53ce matin. Je voulais vous entendre sur ce qui se passe.
00:58:55On parle beaucoup de
00:58:57l'union des droites.
00:58:59Il s'en passe aussi
00:59:01à gauche, évidemment, avec la
00:59:03Nupes bis. Et
00:59:05cette déclaration de Jean-Luc Mélenchon
00:59:07qui en réalité aimerait bien aller
00:59:09à Matignon, en cas de majorité
00:59:11Nupes. Il tourne autour
00:59:13du pot en disant qu'il ne veut pas
00:59:15s'imposer, mais en réalité, en cas de victoire
00:59:17de ses listes, il pourrait y aller. C'est inquiétant.
00:59:19Oui, c'est inquiétant.
00:59:21D'ailleurs, je trouve que, moi,
00:59:23à titre personnel, et je l'ai écrit,
00:59:25je suis contre l'alliance entre la droite et l'extrême-droite
00:59:27et je trouve que les Républicains
00:59:29ont fait preuve d'un courage
00:59:31politique bien plus important que n'importe quel
00:59:33élu de la gauche française lorsqu'ils
00:59:35ont exprimé leurs désaccords.
00:59:37Et vous savez, moi, hier, ce que j'ai écrit sur Twitter
00:59:39et ce que je voudrais vous dire ici, c'est que
00:59:41je voudrais que chacun comprenne pourquoi est-ce que c'est grave
00:59:43ce qui est en train de se passer avec
00:59:45la France insoumise. Pourquoi est-ce que c'est grave
00:59:47une alliance avec la France insoumise.
00:59:49C'est pas une histoire de likes, c'est pas une histoire
00:59:51de tweets, c'est pas une histoire de vengeance
00:59:53personnelle. Chacun doit comprendre.
00:59:55Vous savez, moi, le 7 octobre,
00:59:57lorsque le programme a commencé, lorsqu'on voyait
00:59:59à la télévision des images
01:00:01de cadavres
01:00:03s'accumuler, lorsqu'on apprenait le nombre de morts
01:00:05qui ne faisaient que grandir, lorsqu'on apprenait
01:00:07que des enfants étaient brûlés vifs, qu'il y avait des femmes
01:00:09qui étaient violées, lorsqu'on apprenait qu'il y avait des Français
01:00:11qui étaient kidnappés. Et moi, j'ai participé
01:00:13à des réunions avec des Français
01:00:15qui pensaient que leur famille était kidnappée
01:00:17et au milieu de la réunion, ils partaient parce qu'on leur disait
01:00:19excusez-moi, on a retrouvé le corps de votre sœur dans les
01:00:21ruines à Kfar Aza. Lorsqu'il y avait tout ça,
01:00:23au même moment, il y avait la France insoumise
01:00:25qui parlait d'un mouvement de résistance
01:00:27comme Obono, il y avait Panot qui reprenait
01:00:29les mensonges islamistes
01:00:31du Hamas, il y avait
01:00:33Guiraud qui a fait du négationnisme
01:00:35sur le 7 octobre. Il y a eu
01:00:37toutes sortes de choses comme ça, il y a eu le fait qu'ils aient
01:00:39refusé de le qualifier de mouvement
01:00:41terroriste alors qu'il y a 43
01:00:43Français, 43
01:00:45Français qui ont été tués dans ce pogrom
01:00:47et encore deux qui sont otages.
01:00:49Pour eux, c'est de la
01:00:51com' électorale, ils n'en ont rien à faire de la
01:00:53cause palestinienne. D'ailleurs, depuis le 9 juin,
01:00:55ils n'en parlent plus du tout. Pour eux, c'est
01:00:57de la com' électorale pour obtenir des voix.
01:00:59Mais en fait, pour nous, c'est de nos vies qu'il s'agit.
01:01:01Le Hamas, c'est pas
01:01:03une com' électorale. Le Hamas,
01:01:05il est à nos portes, littéralement à nos portes
01:01:07et il nous met en danger.
01:01:09Lorsque la gauche, FOR,
01:01:11Glucksmann n'est absolument pas clair, et d'autres
01:01:13décident de s'allier avec la France insoumise,
01:01:15ils nous disent que nos vies à nous
01:01:17ne valent moins que leur réélection.
01:01:19C'est pour ça que je suis extrêmement choqué.
01:01:21Je ne vous parle même pas
01:01:23des théories conspirationnistes de Mélenchon
01:01:25sur les attentats de 2012,
01:01:27sur le vaccin,
01:01:29sur la Russie, etc.
01:01:31Je vous parle juste de cela.
01:01:33Le 7 octobre, il y a encore des gens à gauche
01:01:35qui sont prêts à s'unir avec la France insoumise,
01:01:37alors il n'y a plus rien à attendre d'eux.
01:01:39Il n'y a vraiment aucun respect pour notre vie.
01:01:41Et encore un petit mot,
01:01:43toutes les personnes à gauche qui se sont
01:01:45pleines de l'antisémitisme depuis le 7 octobre,
01:01:47qui ont dit on est victime de l'antisémitisme
01:01:49de la France insoumise, et qui nous ont demandé
01:01:51d'être solidaires, qui nous ont demandé
01:01:53de venir les défendre, et qui après refont
01:01:55une alliance avec Mélenchon,
01:01:57vous vous moquez de qui ?
01:01:59Vous avez écrit, ils sont à vomir.
01:02:01Tous ces gens qui font alliance
01:02:03avec la France insoumise sont à vomir,
01:02:05et je suis d'autant plus choqué de toutes ces personnes
01:02:07qui ont condamné la France insoumise depuis le 7 octobre.
01:02:09Je vous rappelle toutes ces déclarations
01:02:11de Ford, de Roussel,
01:02:13d'Emmanuel Ravovic, qui disaient qu'il n'y a plus d'alliance
01:02:15possible avec la FI, ce n'est plus possible,
01:02:17hop, en une nuit, ils sont tous revenus
01:02:19à la France insoumise.
01:02:21Amnésie totale.
01:02:23Avec la France insoumise.
01:02:25Le PS qui est retourné dans cette nupèce.
01:02:27Oui, absolument.
01:02:29Le PS qui est complètement amnésique,
01:02:31qui retourne là-dedans, et qui nous a menti
01:02:33depuis le 7 octobre. Depuis le 7 octobre,
01:02:35nous a fait croire que c'était fini, mais non, plus jamais.
01:02:37Regardez, ça y est, Glucksmann,
01:02:39je n'ai toujours pas compris quelle était sa position politique.
01:02:41Je ne sais pas.
01:02:43Il est pourri, il est content, je ne sais pas, je n'ai pas compris.
01:02:45D'ailleurs, ce n'est pas le seul, il y en a d'autres,
01:02:47d'autres PS, en attendant encore, s'expriment.
01:02:49Emma Ravovic, qui était la jeune
01:02:51du mouvement des jeunes socialistes,
01:02:53qui est maintenant députée européenne,
01:02:55qui s'est exprimée, qui avait dit l'antimétisme
01:02:57je l'ai soutenue, et maintenant,
01:02:59elle soutient l'accord avec la LFI.
01:03:01Écoutez, ne venez pas nous chercher la prochaine fois.
01:03:03Merci Julien Balloul.
01:03:05Merci d'avoir été en direct avec nous, je voulais vous entendre
01:03:07ce matin, dans la matinale de CNews.
01:03:09Merci à vous, et bonne journée.
01:03:11On a entendu votre message.
01:03:13Il est 7h19.
01:03:15Restez bien sur CNews. Dans un instant, avec Eric Durette.
01:03:17Matin, on va parler du Club Med.
01:03:19Le Club Med, c'est une partie
01:03:21du patrimoine économique,
01:03:23et au-delà même du patrimoine tout court
01:03:25de la France, il risque
01:03:27qu'il va partir en Chine.
01:03:29On va voir ça dans un instant.
01:03:357h22, un petit bout de France
01:03:37qui va partir en Chine. On en parle avec
01:03:39Eric Durette. Matin.
01:03:55Ça secoue au Club Med.
01:03:57C'est ce que vous nous dites, Eric Durette. Matin.
01:03:59Cette entreprise mythique
01:04:01pourrait se séparer de tout son management
01:04:03français, de toute la direction,
01:04:05de tout le top management français.
01:04:07C'est ce qui se prépare.
01:04:09On pourra dire adieu à Darla Dirladada.
01:04:11Vous vous souvenez de cette hymne mythique
01:04:13du Club. C'est aussi un peu adieu
01:04:15à la French Touch qui avait fait les racines
01:04:17du Club Med.
01:04:19Derrière tout cela, il y a un conglomérat.
01:04:21Un conglomérat chinois qui s'appelle Fosseux.
01:04:23Il est sur le point de dire merci
01:04:25au management français.
01:04:27Dans ce management, il y a qui ?
01:04:29Vous le savez, il y a le président Giscard d'Estaing.
01:04:31Henri, son prénom. Président qui aura
01:04:33fait quand même 3 septennats.
01:04:35C'est assez extraordinaire. 3 fois 7, 21.
01:04:3721 ans au Club Med.
01:04:39D'ailleurs, récemment, c'est le directeur financier
01:04:41du Club Med français qui a été
01:04:43démissionné.
01:04:45Pour faire court, c'est tout le centre
01:04:47de décision du Club Med
01:04:49qui va partir à Shanghai.
01:04:51Mais sans les Français.
01:04:53Que se passe-t-il ? Le club ne sera plus français ?
01:04:55Pour être vraiment franc,
01:04:57il n'était plus depuis longtemps.
01:04:59Une part du club avait déjà été rachetée
01:05:01par les Chinois en 2010.
01:05:03Il y a eu ensuite une OPA qui a donné
01:05:05100% des parts au groupe Fossen dont je parlais.
01:05:07Mais en laissant toujours carte blanche
01:05:09au management français.
01:05:11Ce qui a permis d'ailleurs au président actuel
01:05:13Giscard d'Estaing d'investir des capitaux chinois
01:05:15dans la rénovation des clubs,
01:05:17dans la montée en gamme avec des villages
01:05:19de plus en plus chers d'ailleurs.
01:05:21Ce qui fait que les vieux clubs populaires
01:05:23que beaucoup de personnes appréciaient
01:05:25ont pratiquement tous été fermés.
01:05:27Mais cela a permis surtout de gagner une clientèle
01:05:29très haut de gamme, une clientèle internationale
01:05:31qui est maintenant majoritaire et qui ne ressemble
01:05:33plus du tout, il faut bien le dire, aux bronzés.
01:05:35Vous pouvez rechanter
01:05:37Darla Dianaz ?
01:05:39Non.
01:05:41Ce n'est pas économique.
01:05:43Qu'est-ce qu'il reste du club français
01:05:45lancé par Gilbert Trigano dans les années 50 ?
01:05:47Écoutez, le club, il reste surtout
01:05:49une marque, c'est connu mondialement
01:05:51et puis ça aurait pu d'ailleurs intéresser
01:05:53les Suisses du groupe Maos qui possède
01:05:55la marque Lacoste, que l'on connaît bien.
01:05:57Mais la Chine a rejeté l'offre, ce qui montre
01:05:59bien qu'elle va vers l'Asie à tout prix.
01:06:01Alors, il ne faut pas oublier que le Club Med
01:06:03c'est surtout l'un des pionniers de l'ouverture
01:06:05à la société, aux valeurs morales
01:06:07qui sont aujourd'hui en vogue.
01:06:09Tout le monde parle de la liberté sur tous les tons,
01:06:11le vivre ensemble, on parle de la parité,
01:06:13la mixité, la tolérance, l'intégration.
01:06:15Voilà ce que j'ai listé et ça a existé
01:06:17dès les années 50 en France
01:06:19grâce à Gilbert Trigano qui a vraiment
01:06:21popularisé ce club. Alors le club part
01:06:23en Chine, c'est vrai que c'est un peu un nouveau
01:06:25destin, si vous me permettez un peu le parallèle
01:06:27avec le président actuel, c'est le nouveau destin
01:06:29pour cette marque qui symbolisait vraiment
01:06:31les années 70 et
01:06:33permettez-moi de finir en chanson,
01:06:35mais là je n'oserais pas la chanter. C'était l'époque
01:06:37où la France chantait « Dieu, mais que
01:06:39Marianne était jolie ! »
01:06:41C'était l'époque un peu
01:06:43nostalgique où tout allait bien.
01:06:45Et pour les clients, en quelques mots,
01:06:47ça ne changera pas grand-chose parce que c'était déjà
01:06:49Chinois, capitaux chinois, c'est le siège
01:06:51qui va être déplacé.
01:06:53C'est très international, il y aura quand même moins de
01:06:55Français, mais le club maintenant est très
01:06:57positif sur le plan financier, il gagne de l'argent,
01:06:59il a progressé considérablement en termes de
01:07:01fréquentation, d'occupation des champs, donc
01:07:03c'est vraiment une belle réussite que l'on doit
01:07:05au président Henri Giscard d'Estaing
01:07:07qui maintenant est un peu sur la sellette.
01:07:09Et c'est dommage parce que finalement c'est une personne qui a vraiment
01:07:11sauvé ce club.
01:07:13C'était votre programme
01:07:15avec Groupe Verlaine, installateur
01:07:17de panneaux solaires pour professionnels et
01:07:19propriétaires exploitant leur commerce.
01:07:21groupeverlaine.pro. C'était votre programme
01:07:23avec Dom Expo, 4 villages en Ile-de-France,
01:07:2550 maisons à visiter pour
01:07:27découvrir le vôtre. Plus d'infos sur
01:07:29domexpo.fr.
01:07:317h26,
01:07:33c'est vrai que ça fait toujours
01:07:35parler le Club Med parce qu'effectivement on a
01:07:37l'image des bronzés même si ça a évolué
01:07:39en 40 ans,
01:07:41ça ne ressemble plus du tout à ça mais
01:07:43c'était très intéressant.
01:07:45La France entière a évolué en 40 ans.
01:07:47Evidemment,
01:07:49mais on a tous cette
01:07:51mage en tête. Si vous me permettez, est-ce que
01:07:53le gouvernement encore en place va monter
01:07:55au créneau pour sauver ce qui reste
01:07:57de ce bout de France ? C'est la grande question qui est posée.
01:07:59Si les capitaux sont chinois, les capitaux sont chinois.
01:08:01Malheureusement oui, c'est fait.
01:08:03Merci beaucoup Eric.
01:08:05Allez, 7h27, le temps avec Alexandra Blanc.
01:08:07Rejoindre le mouvement
01:08:09de la rénovation énergétique. La météo
01:08:11avec Groupe Verlaine. Pour devenir
01:08:13franchisée dans les énergies renouvelables.
01:08:15Groupe Verlaine.
01:08:17Évadez-vous en regardant votre météo
01:08:19avec Samsonite Proxys.
01:08:21Légère et résistante.
01:08:25C'est le grand écart des températures
01:08:27aujourd'hui Alexandra. Oui, en effet,
01:08:29des températures très contrastées ce matin.
01:08:31On n'est pas tous logés à la même enseigne.
01:08:33Par exemple, si on est à Charleville-Mézières ou encore
01:08:35à Saint-Etienne, on a froid ce matin
01:08:37et on ressort la petite laine. En revanche, si on est en Corse
01:08:39ou encore à Nice et à Cannes,
01:08:41la douceur domine avec actuellement
01:08:43plus de 20 degrés pour le
01:08:45nord de la Corse. Alors aujourd'hui, c'est globalement
01:08:47une belle journée à l'échelle nationale
01:08:49avec du soleil pour tout le monde ce matin.
01:08:51Excepté pour nos amis bretons
01:08:53où le temps est un petit peu plus nuageux, un petit peu
01:08:55plus laiteux, signe que le temps va
01:08:57commencer à changer. Puis on a du vent également
01:08:59en Méditerranée, ça décoiffe pas mal
01:09:01notamment entre les bouches du Rhône-le-Var
01:09:03ou encore le nord de la Corse avec des
01:09:05rafales de l'ordre de 60 à 70
01:09:07kilomètres par heure. Dans l'après-midi,
01:09:09la perturbation qui arrive ce matin va
01:09:11progresser en direction de la Bretagne, du Cotentin
01:09:13ou encore des Pays de la Loire. On retrouvera
01:09:15également de la pluie mais aussi
01:09:17de bonnes rafales de vent. Vous le voyez sur
01:09:19le sud de la Bretagne ou encore en remontant
01:09:21vers la Côte d'Opale et partout ailleurs
01:09:23d'excellentes conditions. C'est vraiment une belle journée
01:09:25sur 70-80%
01:09:27du territoire entre le sud-ouest,
01:09:29le bassin parisien, les Ardennes
01:09:31ou encore le nord-est du pays où le soleil
01:09:33sera bel et bien au rendez-vous.
01:09:35Les températures, grand écart ce matin
01:09:37du froid notamment sur le centre, du côté
01:09:39du Puy-en-Velay ou encore du côté de Rodez
01:09:41tandis que c'est beaucoup plus doux sur la
01:09:43Côte d'Azur et la Corse. Dans l'après-midi,
01:09:45les températures remontent enfin,
01:09:47les températures enfin conformes
01:09:49au normal de saison. 22 degrés
01:09:51à Paris, 22-23 degrés
01:09:53entre Limoges et le Loiret. On
01:09:55retrouvera 25 degrés à Marseille
01:09:57et localement jusqu'à 28 degrés pour
01:09:59le Pays Basque. Températures qui devraient d'ailleurs
01:10:01remonter, se maintenir à des niveaux
01:10:03conformes au normal de saison tout
01:10:05au long du week-end. Le week-end qui s'annonce
01:10:07assez mitigé avec de la pluie,
01:10:09des orages et du vent,
01:10:11notamment sur le nord-ouest.
01:10:30C'est News, il est 7h30.
01:10:32Merci d'être avec nous, merci d'avoir
01:10:34choisi CNews pour démarrer
01:10:36cette journée à la une ce matin de
01:10:38nombreux commerces du centre-ville
01:10:40de Bordeaux saccagés par des
01:10:42militants d'extrême-gauche. C'était lundi soir
01:10:44lors d'une manifestation anti-Rassemblement
01:10:46national. Les commerçants sont
01:10:48révoltés, les commerçants sont
01:10:50inquiets, nous les avons rencontrés.
01:10:52Selon Éric Ciotti, son exclusion
01:10:54des Républicains par le bureau politique est
01:10:56illégale. Il explique que c'est un
01:10:58putsch juridique contraire au statut
01:11:00du parti. On verra ce qu'il en est
01:11:02avec l'avocat Pierre Gentillet qui
01:11:04est en direct avec nous
01:11:06ce matin. Beaucoup de questions à lui poser.
01:11:08Une grande partie
01:11:10de la classe politique s'offusque
01:11:12de l'alliance scellée à droite entre
01:11:14Éric Ciotti et
01:11:16le RN et rapproche
01:11:18cette alliance des heures les plus
01:11:20sombres de notre histoire. Mais bizarrement,
01:11:22on n'entend pas les mêmes anathèmes pour l'alliance
01:11:24de gauche qui inclut notamment
01:11:26LFI et le NPA.
01:11:28On va parler de ce deux
01:11:30poids deux mesures, de cette sorte
01:11:32d'indignation à géométrie variable
01:11:34comme souvent, j'allais dire, avec vous
01:11:36Paul Sujit. A tout de suite, Paul.
01:11:38Les manifestations
01:11:40anti-Rassemblement national se succèdent
01:11:42depuis dimanche dernier. Manifestations
01:11:44menées par des militants d'extrême
01:11:46gauche qui cassent et ça
01:11:48inquiète les commerçants, Chana. Oui, ils ont peur d'être
01:11:50une nouvelle fois pris pour cible par des
01:11:52militants violents. C'est déjà le cas pour
01:11:54certains à Bordeaux alors qu'ils se remettaient
01:11:56tout juste des manifestations des gilets
01:11:58jaunes. Reportage signé Jérôme Rancon.
01:12:00Dans les rues de Bordeaux,
01:12:02certains commerces portent encore les traces
01:12:04de la manifestation de lundi soir.
01:12:06Le mécontentement après les élections
01:12:08s'est encore exprimé de manière violente
01:12:10ce qui démoralise les propriétaires
01:12:12inquiets. Les consignes que
01:12:14je donne à mes salariés, c'est protection
01:12:16je dirais avant tout d'eux et des clients.
01:12:18Donc quoi qu'il se passe, ils se protègent
01:12:20eux. Le reste, ça reste du matériel
01:12:22même si c'est assez désolant effectivement
01:12:24d'avoir à remettre en état
01:12:26très régulièrement, d'autant plus que spécifiquement
01:12:28sur cet endroit
01:12:30je viens de le refaire entièrement à neuf
01:12:32au mois de février, à l'intérieur
01:12:34et j'ai investi plusieurs centaines de milliers
01:12:36d'euros. Les commerces avaient déjà
01:12:38beaucoup souffert lors des manifestations des gilets jaunes
01:12:40dans le centre-ville et beaucoup
01:12:42s'inquiètent de revivre une telle situation.
01:12:44C'est triste parce qu'aujourd'hui
01:12:46un commerçant sur deux vit en dessous du SMIC
01:12:48et on comprend pas trop que ce
01:12:50soient toujours les commerçants qui soient ciblés
01:12:52en priorité et attaqués dès qu'il y a
01:12:54des difficultés. Les responsables
01:12:56de la chambre de commerce et d'industrie restent à l'écoute.
01:12:58Ils sont prêts à réactiver
01:13:00des systèmes de communication entre
01:13:02les commerçants pour gérer au mieux
01:13:04l'arrivée de ces groupes violents dans la rue.
01:13:06Le groupe WhatsApp est mis en place aussi avec
01:13:08les services de sécurité et l'objectif c'est
01:13:10de faire une information en temps réel
01:13:12des commerçants pour qu'ils puissent appréhender
01:13:14l'arrivée du cortège pour leur activité marchande
01:13:16et notamment la sécurité des clients.
01:13:18La perte du chiffre d'affaires, les frais engagés
01:13:20pour les réparations viennent s'ajouter
01:13:22les cotisations d'assurance qui augmentent
01:13:24à chaque sinistre. Une accumulation
01:13:26qui peut mettre en péril à terme la pérennité
01:13:28d'un commerce.
01:13:30Voilà où on en est des militants qui se disent
01:13:32pro-démocratie mais qui contestent
01:13:34le résultat d'une élection.
01:13:36Voilà comment ça se passe à Bordeaux mais ça se passe
01:13:38dans d'autres villes de la même manière.
01:13:40À Lyon par exemple hier soir il y avait encore
01:13:42des militants d'extrême gauche
01:13:44violents dans les rues et dans
01:13:46certains quartiers de la capitale également.
01:13:48Éric Ciotti rejette son
01:13:50exclusion des Républicains. Il était l'invité de
01:13:52Christine Kelly hier soir sur CNews.
01:13:54Il affirme qu'il restera
01:13:56le président du parti, Chana.
01:13:58Et pourtant un peu plus tôt les ténors de la droite
01:14:00ont décidé à l'unanimité d'exclure
01:14:02Éric Ciotti après son rapprochement
01:14:04avec le Rassemblement National
01:14:06mais selon lui cette destitution
01:14:08est totalement illégale et il sera donc
01:14:10bel et bien candidat avec l'étiquette
01:14:12Les Républicains.
01:14:14Je me présente avec l'étiquette
01:14:16de ma famille politique
01:14:18Les Républicains. On vous l'a enlevé l'étiquette.
01:14:20Et je me présente avec l'étiquette
01:14:22de mes convictions
01:14:24de mes idées, celles d'un homme de droite.
01:14:26Vous savez lors des dernières
01:14:28élections législatives je n'avais pas mis
01:14:30d'étiquette sur mon bulletin de vote.
01:14:32Devant les Niçois je n'ai pas besoin
01:14:34d'étiquette particulière. Je vais devant eux
01:14:36avec confiance
01:14:38contrairement à ce que j'ai entendu parce que
01:14:40je sais que la confiance des Niçois elle est forte.
01:14:42Ce que j'ai fait c'est justement
01:14:44l'inverse. C'est réfléchir
01:14:46pour la France.
01:14:48C'est lui donner un nouveau destin.
01:14:50C'est dire on va essayer autre chose.
01:14:52Et justement
01:14:54Gauthier Lebret, Charles Prat
01:14:56ça c'est une information que vous nous donnez ce matin
01:14:58information c'est news. Charles Prat
01:15:00sera candidat aux élections législatives
01:15:02sous la double étiquette
01:15:04Les Républicains et le
01:15:06Rassemblement National. Il est ancien magistrat
01:15:08on l'a souvent mis sur le plateau.
01:15:10Les Républicains
01:15:12leurs représentants encore
01:15:14autoproclamés présidents
01:15:16protégés par les statuts
01:15:18Éric Ciotti qui est soutenu aussi par
01:15:20Guilhem Carayon que vous le savez
01:15:22qui sera sur ce plateau d'ailleurs à 8h30 sont en train de négocier
01:15:24avec Jordan Bardella
01:15:26et Marine Le Pen pour effectivement
01:15:28investir des personnalités
01:15:30sous cette double étiquette. Alors hier
01:15:32combien seront investis ? 90
01:15:34disait hier Éric Ciotti. J'ai changé
01:15:36avec ses proches ça serait plutôt entre 60
01:15:38et 70 et parmi
01:15:40ces 60 à 70
01:15:42donc LR, proches des LR
01:15:44qui seront investis par le RN effectivement
01:15:46Charles Prat, ancien magistrat
01:15:48spécialiste de la
01:15:50fraude sociale. Il y a très très peu
01:15:52de députés sortants qui vont accepter
01:15:54cette étiquette du Rassemblement
01:15:56National. Éric Ciotti forcément
01:15:58puisqu'il en est à l'origine mais voilà
01:16:00c'est à peu près tout. Ceux qui vont
01:16:02venir dans ces 60 à 70
01:16:04personnalités rallier
01:16:06ces deux parties sont des personnalités
01:16:08extérieures à l'heure où
01:16:10on se parle à l'Assemblée Nationale.
01:16:12Merci Wautier. Éric Zemmour exclut
01:16:14Marion Maréchal de reconquête
01:16:16il se dit écœuré et blessé
01:16:18Éric Zemmour il dénonce une trahison de l'eurodéputé
01:16:20Oui regardez ce qu'il a dit
01:16:22on va regarder ensemble. Marion Maréchal ment
01:16:24elle est entourée de professionnels de la trahison
01:16:26elle a battu le record du monde de la
01:16:28trahison. Elle s'exclut d'elle-même
01:16:30de ce parti. Est-ce que je l'exclus aussi ?
01:16:32Oui bien sûr dit-il. Ils devraient
01:16:34remettre leur mandat d'eux-mêmes. Ils sont
01:16:36quatre députés européens. Ils trahissent tous
01:16:38nos militants. Éric Zemmour fait ici référence
01:16:40à Marion Maréchal mais aussi à
01:16:42Guillaume Pelletier, Nicolas Bay et
01:16:44Laurence Trouchut.
01:16:46Restez bien avec nous. Dans un instant on sera en direct
01:16:48avec l'avocat Pierre Gentillet.
01:16:50Il y avait des questions
01:16:52très institutionnelles
01:16:54posées à 6h45. Je lui ai demandé
01:16:56Pierre Gentillet
01:16:58qui est déjà connecté
01:17:00s'il y avait
01:17:02l'exclusion d'Éric Ciotti. Tiens
01:17:04juridiquement ou pas ? Réponse non.
01:17:06Ça on l'a vu à 6h45. Là on va rentrer dans le
01:17:08concret. Est-ce qu'on peut interdire
01:17:10à Éric Ciotti de rentrer dans
01:17:12le bâtiment des Républicains ? Ça c'est une question
01:17:14très concrète. Venez répondre dans
01:17:16un instant Pierre Gentillet. A tout de suite.
01:17:18Bon réveil à tous.
01:17:22CNews il est 8h20.
01:17:24Premier tour des législatives.
01:17:26J-17.
01:17:28La question que je vous pose ce matin.
01:17:30Quelle majorité voulez-vous pour
01:17:32décider de l'avenir de la France ?
01:17:34C'est pas rien. La droite a une chance
01:17:36de prendre les manettes du pays dans moins d'un mois
01:17:38avec l'accord entre Jordan Bardella et Éric Ciotti.
01:17:40Quelle est la priorité
01:17:42selon vous si Jordan Bardella
01:17:44venait à être nommé à Matignon ?
01:17:46Quelle devrait être la mesure la plus urgente qu'il devrait
01:17:48prendre selon vous ? Vous avez flashé le QR code.
01:17:50Vous avez enregistré vos vidéos.
01:17:52Les voici. Voici vos réponses.
01:17:54Le pouvoir d'achat, les salaires,
01:17:56les pensions, les retraites.
01:17:58Voilà. En hausse. Bien entendu.
01:18:00Si Bardella est élu, la première chose
01:18:02qu'il devrait faire, à mon avis,
01:18:04remettre l'essence à 1 euro 20,
01:18:06accélérer le nucléaire,
01:18:08et pour la transition
01:18:10écologique, faire en sorte que les mairies
01:18:12aient le droit de devenir
01:18:14producteurs d'électricité et pas toutes
01:18:16ces sociétés privées qui harcèlent
01:18:18les communes.
01:18:20La mesure urgente que devrait faire Jordan Bardella, c'est déjà
01:18:22remettre de l'or dans le pays,
01:18:24remettre la police
01:18:26avec tous ses droits,
01:18:28remettre la justice en place, une vraie justice,
01:18:30et pas une justice laxiste.
01:18:32Voilà. Vous continuez à flasher
01:18:34le QR code et on va continuer
01:18:36à vous entendre. On vous donne
01:18:38la parole tous les matins dans la matinale
01:18:40de CNews. Le moment politique
01:18:42est intense, historique,
01:18:44disent certains, donc exprimez-vous.
01:18:46On est en direct avec
01:18:48Pierre Gentillet, maître Gentillet.
01:18:50Vous êtes spécialiste notamment des questions
01:18:52de droit des associations et des partis
01:18:54politiques. Pierre Gentillet, sont
01:18:56des associations, c'est ce qu'on se disait
01:18:58il y a une heure.
01:19:00C'est important de vous avoir pour tout bien
01:19:02comprendre de la situation politique
01:19:04actuelle.
01:19:06On a vu hier
01:19:08Annie Genevard qui
01:19:10prend la tête des Républicains avec
01:19:12François-Xavier Bellamy avec un double des clés
01:19:14pour rentrer
01:19:16au siège du parti Les Républicains.
01:19:18Donc, on
01:19:20comprend que
01:19:22les Républicains,
01:19:24certains, enfin les ténors, veulent refuser
01:19:26l'accès
01:19:28d'Éric Ciotti au siège.
01:19:30Qu'est-ce qu'il en est ? Que dit le droit ?
01:19:32Qui détient les clés aujourd'hui ?
01:19:34Même, j'allais dire matériellement, le trousseau
01:19:36de clés des Républicains pour rentrer ?
01:19:38Alors, c'est un peu compliqué.
01:19:40Je vais essayer d'être synthétique. C'est-à-dire que
01:19:42comme je vous l'ai dit tout à l'heure, si on part
01:19:44du principe, et je pense que c'est le cas,
01:19:46que la décision du bureau politique de révocation
01:19:48ou d'exclusion, et c'est important aussi de savoir
01:19:50que le terme d'Éric Ciotti est invalide.
01:19:52Éric Ciotti est donc toujours président.
01:19:54À partir du moment où Éric Ciotti est toujours le président des Républicains,
01:19:56il a toujours la capacité
01:19:58d'accéder à ses locaux,
01:20:00d'accéder au siège, d'accéder au bureau.
01:20:02Donc, petit 1, on ne peut pas lui refuser.
01:20:04Ensuite, sur la question de savoir
01:20:06qui a les clés du siège,
01:20:08écoutez, il y a à la fois, enfin, qui peut avoir accès
01:20:10aux clés ? Évidemment, le président
01:20:12des Républicains, mais pas seulement le président
01:20:14des Républicains, d'autres dirigeants, et bien évidemment
01:20:16les salariés. Mais en dernière instance,
01:20:18ce qu'il faut bien comprendre, c'est que le président des Républicains
01:20:20peut avoir un
01:20:22pouvoir disciplinaire
01:20:24partagé aussi, c'est ce que j'ai vérifié
01:20:26entre-temps dans les statuts, c'est là où il peut y avoir
01:20:28peut-être débat avec la secrétaire générale,
01:20:30un pouvoir disciplinaire
01:20:32sur les salariés, et donc concrètement
01:20:34peut demander les clés
01:20:36à tous salariés ou retirer les clés
01:20:38à tous salariés, voyez-vous. Mais si
01:20:40on part du principe qu'Éric Ciotti
01:20:42est toujours le président des Républicains,
01:20:44il a toujours, bien évidemment, accès
01:20:46à son siège, accès à son bureau
01:20:48et donc effectivement
01:20:50la possibilité
01:20:52de détenir les clés du siège
01:20:54concrètement, pour être matériel.
01:20:56Pour être très concret,
01:20:58il peut encore détenir les clés
01:21:00du siège et s'y rendre. Qui détient
01:21:02les fichiers ? Parce que ça c'est important aussi.
01:21:04Le compte Twitter,
01:21:06le compte X,
01:21:08les comptes sur tous les réseaux sociaux
01:21:10et les mails.
01:21:12Ce sont les salariés. Alors,
01:21:14qui les tient ? Il faut être très précis.
01:21:16Éric Ciotti n'a pas
01:21:18de propriété sur les Républicains.
01:21:20C'est très important. Il est président
01:21:22en qualité de dirigeant.
01:21:24Il n'est donc pas propriétaire. Il est
01:21:26mandataire des Républicains.
01:21:28Je vous rappelle qu'Éric Ciotti a été nommé
01:21:30par l'ensemble des adhérents
01:21:32mais ce n'est pas
01:21:34sa propriété.
01:21:36Maintenant, ce qu'il faut bien comprendre
01:21:38c'est qu'au jour le jour,
01:21:40qui gère les réseaux sociaux, qui gère
01:21:42le site internet, ce n'est évidemment pas
01:21:44Éric Ciotti. Mais Éric Ciotti
01:21:46a un pouvoir
01:21:48évidemment sur
01:21:50les salariés. La seule incertitude
01:21:52et là, entre le moment où vous m'en parlez,
01:21:54c'est-à-dire une heure et tout à l'heure,
01:21:56j'ai vérifié un petit peu les statuts mais vous vous en doutez
01:21:58que j'ai des confrères qui vont travailler
01:22:00dessus pendant des heures si ce n'est des jours.
01:22:02À mon sens, il y a une petite incertitude
01:22:04aux statuts. Je rappelle les statuts
01:22:06c'est la loi interne
01:22:08des Républicains.
01:22:10Sur la question de savoir comment
01:22:12est partagé le
01:22:14pouvoir, je dirais, administratif,
01:22:16concret
01:22:18au jour le jour, si vous voulez.
01:22:20Et il me semble que c'est assez partagé entre
01:22:22le secrétaire général des Républicains
01:22:24et le président qui est
01:22:26Éric Ciotti. Donc ça, ce sera un point à déterminer.
01:22:28Tout va se jouer sur les statuts, encore une fois.
01:22:30C'est vraiment la loi fondamentale
01:22:32dans les associations.
01:22:34Est-ce que je pourrais juste rajouter un point par rapport
01:22:36à ce que je dis tout à l'heure. Il y a un point
01:22:38qui me paraît quand même assez déterminant et ça a
01:22:40assez peu été dit, je trouve.
01:22:42Je n'ai pas trouvé entre temps la réponse
01:22:44mais
01:22:46il a été dit qu'Éric Ciotti avait été
01:22:48exclu. Et ce point est très
01:22:50important parce que si Éric Ciotti a été
01:22:52exclu des Républicains,
01:22:54c'est important,
01:22:56le droit des associations, et de
01:22:58manière générale ici dans les partis politiques, prévoit que
01:23:00là c'est sa qualité de membre,
01:23:02de membre des Républicains qu'on a visé. Aussi,
01:23:04il y a une autre irrégularité qui a été
01:23:06commise par ce prétendu
01:23:08bureau politique qui est un bureau sauvage.
01:23:10Quand on exclut un membre d'une association
01:23:12ou d'un parti politique, on
01:23:14doit toujours respecter un principe
01:23:16cardinal qui est le principe du
01:23:18contradictoire. Ce qui veut donc dire
01:23:20que normalement, le bureau
01:23:22politique, si on l'appelle comme ça, qui s'est réuni hier,
01:23:24aurait dû au préalable
01:23:26permettre à Éric Ciotti
01:23:28de préparer sa défense, de préparer ses
01:23:30arguments dans le respect du principe
01:23:32du contradictoire. Et j'ai regardé les statuts.
01:23:34Des Républicains, on devait
01:23:36lui envoyer
01:23:38un courrier recommandé
01:23:40pour lui permettre d'exprimer
01:23:42ses arguments. Et ça, c'est un point de nullité.
01:23:44En fait,
01:23:46le droit des associations,
01:23:48c'est comme devant la justice.
01:23:50Il aurait dû avoir le droit d'aller se défendre
01:23:52devant le bureau politique.
01:23:54Oui, bien sûr.
01:23:56Bien évidemment, on a des...
01:23:58Encore une fois, je veux bien que le
01:24:00politique écrase tout.
01:24:02Cette idée est tout à fait
01:24:04séduisante, mais il s'agit tout de même de respecter les formes.
01:24:06On ne peut pas arriver de manière sauvage,
01:24:08se constituer bureau politique parce qu'on n'est pas d'accord
01:24:10avec le Président, qui a quand même été
01:24:12élu par l'ensemble
01:24:14des adhérents, et de se dire qu'on va
01:24:16faire tout ça dans son coin. Non, il faut respecter les règles.
01:24:18Les règles qui ont été votées, encore une
01:24:20fois, je le dis, par les adhérents,
01:24:22par les membres de ce parti politique. Et, dernier
01:24:24point, j'ai dit qu'Éric Ciotti n'était pas
01:24:26propriétaire des Républicains,
01:24:28du Logo, du Sintranet, mais le bureau
01:24:30politique non plus.
01:24:32Le bureau politique non plus, encore une fois,
01:24:34c'est l'ensemble des adhérents,
01:24:36et donc c'est la structure même,
01:24:38c'est les Républicains.
01:24:40Et là-dessus, les dirigeants ne sont
01:24:42que des mandataires, pas des propriétaires.
01:24:44Voilà.
01:24:45Merci beaucoup, Pierre Gentillet.
01:24:47Merci d'avoir été en direct avec nous
01:24:49ce matin pour nous apporter votre
01:24:51expertise sur cette situation
01:24:53bien complexe.
01:24:55Emmanuel Macron veut faire
01:24:57peur aux Français avec le programme économique
01:24:59du RN. On va en parler dans un instant,
01:25:01dans quelques secondes d'ailleurs, avec Éric
01:25:03Derrête-Mathenne.
01:25:05Votre programme avec DomExpo.
01:25:074 villages en Ile-de-France, 50 maisons
01:25:09à visiter pour découvrir la vôtre.
01:25:11Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:25:13Votre programme avec Groupe Verlaine.
01:25:15Installateurs de panneaux solaires pour
01:25:17professionnels et propriétaires exploitant
01:25:19leur commerce. Groupeverlaine.pro.
01:25:21La conférence de presse d'Emmanuel
01:25:23Macron, on va regarder ce que le président
01:25:25de la République a dit sur le plan économique.
01:25:27Éric Derrête-Mathenne, selon lui, le RN, c'est la ruine.
01:25:29Est-ce qu'il a raison de jouer avec les peurs ?
01:25:31D'abord, il fait ça parce qu'il veut essayer
01:25:33de garder ses électeurs. Qu'est-ce qu'il dit ?
01:25:35Si vous allez vers les extrêmes, c'est la hausse des taux,
01:25:37ce sont les marchés qui s'affolent, ce sont les investisseurs
01:25:39internationaux qui vont s'inquiéter et
01:25:41à terme, il le dit, les salariés, les retraités,
01:25:43les épargnants qui seront ruinés.
01:25:45Alors, il a raison parce que
01:25:47d'abord, c'est vrai que les promesses des uns et des autres
01:25:49ne vont pas réduire la dépense publique.
01:25:51Rien que pour le RN, on parle quand même d'un programme à 100
01:25:53milliards d'euros de dépenses, ça c'est le chiffre
01:25:55de l'Institut Montaigne et dans ce chiffre, il y a
01:25:5710 milliards pour la baisse de la TVA sur
01:25:59les énergies et 30 milliards en cas
01:26:01d'annulation de la réforme des retraites.
01:26:03Alors les 100 milliards, c'est ce que disent les
01:26:05membres du gouvernement et c'est ce qu'a
01:26:07chiffré effectivement l'Institut Montaigne pour le
01:26:09programme de 2022 du RN, pour être
01:26:11extrêmement précis.
01:26:13Il n'a pas tort d'agiter le chiffre en rouge ?
01:26:15C'est vrai qu'il a tort aussi parce que d'abord
01:26:17pour deux raisons. Un, rien ne dit que le
01:26:19RN va appliquer son plan très coûteux
01:26:21pour remettre en cause par exemple les retraites. D'ailleurs
01:26:23Jordan Bardella le disait récemment,
01:26:25on verra si on touche à cette réforme
01:26:27et rien ne dit aussi que l'annulation
01:26:29de la réforme de l'assurance chômage soit
01:26:31possible puisque les décrets seront
01:26:33déjà sortis, je rappelle qu'ils seront parus début
01:26:35juillet. Alors il a tort pour une
01:26:37deuxième raison Emmanuel Macron parce que quand vous
01:26:39regardez la gestion de la France, elle n'a pas vraiment
01:26:41été exemplaire. Il faut rappeler 1000 milliards
01:26:43de dettes en plus en l'espace
01:26:45de 7 ans et on peut dire que c'est quand même
01:26:47Bercy qui en porte la responsabilité et peut-être
01:26:49Emmanuel Macron ferait bien de se souvenir que
01:26:51ce que la France n'a pas pu faire en 7 ans
01:26:53elle aura du mal à le promettre en
01:26:553 semaines. Alors hier il a quand même été assez
01:26:57direct sur son programme, il n'y a pas des
01:26:59fausses promesses ? Oui Romain, c'est vrai qu'il y a quand même
01:27:01des fausses promesses. On avait l'impression qu'il donnait ses voix
01:27:03au RN. Quand il dit par exemple
01:27:05je ne toucherai pas à la réforme des retraites
01:27:07il n'y aura aucune concession. On comprend
01:27:09que ceux qui attendent l'annulation de la réforme
01:27:11n'iront pas voter pour Renaissance.
01:27:13Ce que je retiens c'est que le cap
01:27:15économique reste tout à fait le même.
01:27:17Emmanuel Macron parle même de faire
01:27:19davantage d'efforts puisque le régime des retraites file tout droit
01:27:21vers de nouveaux déficits. Vous savez que le corps
01:27:23qui regarde l'évolution des
01:27:25retraites voit une dégradation des comptes pour 2030.
01:27:27Donc on peut vraiment dire Romain
01:27:29que l'heure des cadeaux n'est pas venue et que ce
01:27:31ne sera pas simple pour le prochain gouvernement de
01:27:33préparer le budget 2025 parce qu'il y a quand même
01:27:3520 à 25 milliards d'économies à faire.
01:27:37Ceux qui pensent que tout va aller mieux
01:27:39et qu'il y aura des cadeaux se trompent
01:27:41grandement.
01:27:47...
01:27:49...
01:27:51...
01:27:53...
01:27:55...
01:27:57...
01:27:59Et ce matin je voulais qu'on continue
01:28:01à rendre hommage à Françoise Zardy.
01:28:03C'est tout de suite.
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01:28:43On se dit qu'à 20 ans, on est les rois du monde
01:28:51Et qu'éternellement, il y aura dans nos yeux tous les ciels
01:29:13Avec Carrefour Énergique, pour vous équiper de panneaux solaires et faire des économies
01:29:17Carrefour Énergique, on a tous droit au meilleur
01:29:44Et tout s'accélère sous nos yeux, Paul, mais la recomposition à droite se fait dans la douleur
01:29:48Oui, et c'est vraiment triste, peu importe ce que l'on pense sur le fond, même si l'actualité est excitante
01:29:53C'est triste parce qu'il y a quelques jours encore, tous ces gens étaient unis à récolter les suffrages de leurs électeurs
01:29:58Et je crois que ce déchirement n'est pas à la hauteur du moment que nous devrions vivre
01:30:02Je mets de côté tout de suite Reconquête, où j'ai le sentiment que c'est d'abord et avant tout des questions d'ego qui sont en jeu
01:30:09Mais chez les Républicains, c'est autre chose, il n'y a pas seulement des batailles d'ego ou de posture
01:30:13La façon dont Éric Sotti a voulu un peu forcer la main de ses anciens amis jusqu'à se bunkeriser
01:30:18Ou même se battre pour garder la main sur les codes Twitter, qu'il ait raison statutairement, n'y change rien
01:30:23Il y a quelque chose de grotesque à vouloir prendre la parole au nom de tout un parti
01:30:27Alors que manifestement, l'ensemble de la hiérarchie du parti s'est désisté
01:30:31C'est oublié que la légitimité en politique tient d'abord dans le service aux autres et pas seulement dans les galons
01:30:36Quoi qu'on pense de sa décision, à la fin il a essayé d'emporter la parole d'un parti qui manifestement ne le suit pas
01:30:42Mais il n'empêche, on ne peut pas s'interdire de penser que derrière toutes les mines graves, les postures de carnaval
01:30:48Vous avez vu hier comme moi, Valérie Pécresse arriver comme dans un film d'action en se retroussant les manches au siège des Républicains
01:30:53Mais il demeure que les Républicains sont les prisonniers d'un piège, d'un interdit moral, un tabou
01:30:58Que eux-mêmes n'ont pas la possibilité de lever de leur seul chef en France
01:31:02Toute possibilité d'alliance avec le FN ou aujourd'hui avec le RN est et demeure un gros mot
01:31:07Alors il n'en a pas toujours été ainsi, on le disait à l'instant avec Eric en 1983 par exemple à Dreux
01:31:12Le FN arrive seul au second tour face aux socialistes et aux communistes
01:31:17A l'époque le RPR avait incorporé ses candidats à la liste FN avec à l'époque, on l'a oublié mais
01:31:22La bénédiction d'Alain Juppé, de Raymond Aron, ça n'était pas un gros mot
01:31:26Et le danger en face c'était le péril communiste, la gauche qui était alliée avec les communistes
01:31:31Et qui était complice de fait de l'URSS, ça justifiait ce péril commun que l'on puisse s'allier à droite
01:31:37Entre le FN et la droite plus classique
01:31:39Alors les ténors du parti ne soutiennent pas Eric Ciotti, les militants c'est autre chose
01:31:44Tous les sondages donnent moitié-moitié, attention il y a les ténors et les militants
01:31:49Ça on verra ce que donneront les résultats des élections, c'est important à noter
01:31:53On pourrait faire un parallèle entre les années 80 avec la coalition des socialistes et des communistes
01:31:57Et le nouveau FN aujourd'hui ?
01:31:59Oui depuis les années 80 c'est devenu complètement interdit
01:32:02Et tous ceux qui ont à un moment ou à un autre essayé de faire alliance avec le FN ou le RN ont été balayés
01:32:08Mais aujourd'hui les compromissions, les forfaitures à gauche sont les mêmes
01:32:11Le monde a changé, le mur de Berlin est tombé mais un autre totalitarisme en face s'est dressé
01:32:16Avec lequel une partie des membres de ce nouveau FN dont nous avons vu la naissance sous nos yeux
01:32:20Sont d'ores et déjà compromis
01:32:22La stratégie de la France insoumise qui nie la montée de l'antisémitisme
01:32:25Qui reprend à son compte les mensonges des frères musulmans sur l'existence d'une supposée islamophobie d'état
01:32:30C'est déjà en soi une forfaiture
01:32:32Mais quand on voit que le FN s'allie aussi avec le nouveau parti anticapitaliste
01:32:36A côté même Rima Hassan est une grande démocrate
01:32:38Une telle alliance justifierait à elle seule, parce qu'elle menace la paix civile en France et dans le monde
01:32:43Qu'un cordon sanitaire soit installé entre eux et le reste de la vie politique
01:32:46Mais non, au contraire de cela, on a l'impression que l'alliance à gauche c'est une évidence
01:32:51Alors qu'à droite ça reste un gros mot
01:32:53Emmanuel Macron se frotte les mains de voir les effets de sa dissolution
01:32:56Oui, le pyromane s'extasie devant l'incendie qu'il a lui-même allumé
01:33:00Et renvoie les deux blocs dos à dos avec ce chantage
01:33:02Si vous n'êtes pas du côté des extrêmes, vous ne pouvez être qu'avec moi
01:33:06On voit bien à quel point la manœuvre est grossière
01:33:08Emmanuel Macron qui n'a plus rien à proposer, on l'a entendu hélas pendant deux heures hier en conférence de presse
01:33:12Se contente de dire, si vous n'êtes pas dans les deux blocs extrêmes, alors retrouvez-vous dans un grand assemblement avec moi
01:33:17La manœuvre n'a pas fonctionné déjà et je ne crois pas qu'elle refera recette
01:33:21Merci beaucoup Paul Sujit
01:33:238h10, Manuel Bompard sera l'invité de Laurence Ferrari sur CNews et sur Europe 1
01:33:28Le temps tout de suite, Alexandra Blanc
01:33:31Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
01:33:33La météo avec Groupe Verlaine
01:33:35Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables
01:33:38Groupe Verlaine
01:33:40Evadez-vous en regardant votre météo avec Samsonite Proxys
01:33:44Légère et résistante
01:33:48Aujourd'hui, un temps calme Alexandra
01:33:50Oui, vous aurez du soleil, Shanna à Paris
01:33:52Si vous souhaitez aller faire du vélo ou prendre un verre en terrasse
01:33:54Eh bien, le beau temps sera bel et bien au rendez-vous
01:33:56C'est globalement une belle journée
01:33:58Ce matin, quelques nuages du côté de la Bretagne
01:34:00Toujours beaucoup de vent en Méditerranée
01:34:02Puis dans l'après-midi, la perturbation de ce matin va progresser entre les pays de la Loire, la pointe du Cotentin
01:34:07Ou encore la Bretagne avec des précipitations
01:34:09Mais également de bonnes rafales de vent partout ailleurs du soleil
01:34:12Côté température, c'est le grand écart ce matin du froid
01:34:15Notamment à Saint-Etienne ou encore à Charleville-Mézières
01:34:17Contre de la grande douceur en allant vers la Côte d'Azur et la Corse
01:34:21Et dans l'après-midi, on gagne quelques degrés
01:34:2322 à Paris, 23 à Limoges ou encore à Orléans
01:34:25Et localement jusqu'à 28 degrés pour le Pays Basque
01:34:30Vous avez regardé la météo avec Samsonite Proxys
01:34:33Légère et résistante pour vos prochains voyages
01:34:37C'était la météo avec Groupe Verlaine
01:34:39Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance
01:34:43Groupe Verlaine, le climat de confiance
01:34:46Premier tour D, législative J-17
01:34:49La question que je vous pose ce matin
01:34:51Quelle majorité voulez-vous pour décider de l'avenir de la France ?
01:34:54La droite a une chance de prendre les manettes du pays dans moins d'un mois
01:34:58Avec l'accord entre Jordan Bardella et Eric Ciotti, quelle est la priorité selon vous ?
01:35:03Si Jordan Bardella venait à être nommé à Amatignon
01:35:06Quelle devrait être la mesure la plus urgente qu'il devrait prendre selon vous ?
01:35:11Je veux vous entendre, vous flashez le QR code, vous enregistrez vos vidéos
01:35:15Je suis président des Républicains et je le reste
01:35:18C'est ce qu'a affirmé Eric Ciotti hier soir sur CNews
01:35:21Il conteste son exclusion des Républicains
01:35:23Et lance une pétition pour soutenir l'union des droites qu'il défend
01:35:28Et puis près d'un Français sur deux soutient l'union des droites aux législatives
01:35:32Avec Eric Ciotti et Jordan Bardella
01:35:34C'est le résultat de notre sondage OpinionWay pour CNews, Europe 1 et le JDD
01:35:42Eric Ciotti a donc pris la parole hier soir sur CNews
01:35:45Invité de Christine Kelly à 19h dans Face à l'info
01:35:48Il affirme qu'il reste et restera le président des Républicains, Chana
01:35:53Et pourtant, un peu plus tôt, les ténors de la droite ont décidé à l'unanimité
01:35:56D'exclure Eric Ciotti après son rapprochement avec le Rassemblement National
01:36:00Mais selon lui, cette destitution est totalement illégale, donc non valable
01:36:04Augustin Donat-Dieu
01:36:06Eric Ciotti contre-attaque
01:36:08Après la décision des cadres du parti de l'exclure de la présidence des Républicains
01:36:13Le député des Alpes-Maritimes conteste sur notre antenne la légitimité de ce bureau politique
01:36:18Et annonce rester en place
01:36:20Je suis président des Républicains et je le reste
01:36:24Les militants m'ont élu et seuls les militants pourraient me refuser cette légitimité
01:36:31Eric Ciotti se présentera donc aux électeurs le 30 juin prochain sous les couleurs des Républicains
01:36:37Je me présente avec l'étiquette de ma famille politique, les Républicains
01:36:42On vous l'a enlevé l'étiquette
01:36:43Et je me présente avec l'étiquette de mes convictions, de mes idées, celles d'un homme de droite
01:36:49Un homme de droite qui ne sera pas seul à être soutenu par le Rassemblement National
01:36:54J'ai préparé avec mes équipes les investitures pour les élections législatives
01:37:00Il y en a à ce stade autour de 80
01:37:04Eric Ciotti a également annoncé sur notre antenne souhaiter consulter les militants LR sur la décision de son exclusion après les élections législatives
01:37:13Cette déclaration et quelques instants d'Eric Ciotti qui dit je serai dans mon bureau dans quelques instants
01:37:20Oui puisque ceux qui se sont désignés avec le bureau exécutif contre l'avis d'Eric Ciotti
01:37:26Qui ne reconnaît pas ce bureau puisqu'il ne l'a pas convoqué et il dit que les statuts le protègent
01:37:30Essayent d'exclure Eric Ciotti à la fois des Républicains mais du siège aussi des LR
01:37:36Qu'Eric Ciotti avait lui-même fermé à double tour hier pour empêcher la réunion d'un tel bureau
01:37:40Donc Eric Ciotti menace de saisir la justice, explique que ses avocats lui expliquent bien qu'il est dans son droit
01:37:47Et que ce bureau n'est absolument pas légitime, pas reconnu par les statuts
01:37:51Et il dit donc qu'il sera dans son bureau place du Palais Bourbon tout à l'heure pour travailler
01:37:56Il dit aussi que cet accord avec Jordan Bardella prévoit non seulement des députés avec la double étiquette
01:38:01Mais aussi de potentiels ministres, on parle de lui on le sait pour rentrer place Beauvau
01:38:05Et succéder potentiellement à Gérald Darmanin qui sera d'ailleurs l'invité de Pascal Praud tout à l'heure
01:38:08Eric Ciotti qui lance une pétition pour soutenir le rassemblement des droites
01:38:12Pour tenter de remporter son rapport de force face aux ténors de droite
01:38:16Le président des Républicains s'en remet assez sympathisant aux militants
01:38:20Oui, il écrit dans ce combat je veux que votre voix soit entendue et respectée
01:38:24Et qu'elle cesse d'être caricaturée et ignorée
01:38:27Et à cette heure-ci 17 500 personnes ont signé cette pétition
01:38:30Prêt d'un français sur deux est favorable à l'alliance entre les Républicains et le RN
01:38:36C'est ce que révèle notre sondage OpinionWay pour CNews Europe 1 et le JDD
01:38:40Paul Sujit, il est très important ce chiffre
01:38:42Quasiment la moitié est près d'un français sur deux favorable à cet accord
01:38:45C'est pour ça qu'il y a une vraie différence entre les ténors qui, j'allais dire, jouent les offusqués et les français
01:38:51Ce qu'il faut bien comprendre, Romain, on ne s'est pas foutu de l'avoir dit sur cette antenne
01:38:54C'est qu'une grande partie de la France, on l'a vu, adhère à des thèmes et à des valeurs
01:38:59Qui sont celles historiquement de la droite
01:39:01On a dit que la France s'est droitisée
01:39:02C'est vrai mais ce n'est pas seulement vrai
01:39:04Parce qu'il demeure aussi en France des interdits et des tabous moraux
01:39:07Qui ne sont pas imposés par l'ensemble de l'opinion
01:39:09Mais par une petite cohorte de gens qui ont ce qu'on appelle un pouvoir symbolique
01:39:13Ce sont les médias, ce sont les relais culturels
01:39:16Et ce qui est très net, j'en parlais à l'instant en parlant de la diabolisation
01:39:19Qui demeure le gros mot de cette alliance à droite avec les partis de droite de gouvernement
01:39:24Et les partis d'extrême droite comme le RN
01:39:27C'est un tabou qui reste imposé par des élites
01:39:30Qui ne représentent pas forcément, on le voit bien avec votre sondage, l'ensemble de l'opinion
01:39:33Mais qui réussissent à maintenir une chape de plomb
01:39:35Et qui font que quasiment tous, sans exception, dans les ténors des républicains
01:39:40Comme on dit, ont encore le sentiment que c'est un tabou
01:39:43Qu'ils n'ont pas le droit de franchir, c'est un interdit moral qui existe
01:39:47Mais on voit bien qu'effectivement c'est la base qui va faire bouger les lignes
01:39:50Et votre sondage le montre
01:39:51La charge de Gérard Larcher contre Emmanuel Macron
01:39:55Le président Les Républicains du Sénat
01:39:57Accuse le chef de l'État d'avoir créé le chaos
01:39:59En décidant de dissoudre l'Assemblée Nationale
01:40:01Oui, il en a profité pour décliner une nouvelle fois
01:40:03La proposition d'alliance de renaissance pour les élections législatives
01:40:06C'était hier soir sur TF1
01:40:08Emmanuel Macron n'a sans doute pas décodé ce qui s'est passé dimanche
01:40:13C'est-à-dire un formidable désaveu de sa politique
01:40:17Emmanuel Macron a reçu ce désaveu
01:40:20Et voilà qu'il se transforme à nouveau en directeur de campagne électorale
01:40:24Nous risquons avec le chaos qu'il a créé par sa décision dimanche
01:40:28Parce qu'il est l'auteur du chaos
01:40:31Je rappelle que depuis 2022
01:40:33Emmanuel Macron a vu bien des fois l'occasion éventuellement de tendre la main
01:40:37Il ne l'a jamais fait
01:40:39Voilà, et puis cette image
01:40:41Regardez la photographie officielle
01:40:43De la photographe officielle du président de la République
01:40:46On voit la tension qui règne en fin de journée dimanche dernier
01:40:49Quand le président de la République a dit officiellement au Premier ministre
01:40:52Au ministre de l'Intérieur et à Yael Brown-Pivet
01:40:55Qu'il allait dissoudre l'Assemblée Nationale
01:40:57Et c'était également entretenu avec Gérard Larcher
01:41:008h00 c'est dit, 8h06
01:41:02Manuel Bompard et l'invité de Laurence Ferrari ce matin dans un instant
01:41:09Et c'est votre grande interview sur CNews et sur Europe 1
01:41:11Bonjour Manuel Bompard
01:41:12Bonjour
01:41:13Coordinateur de la France Insoumise
01:41:14Emmanuel Macron a pris la parole hier
01:41:16Pour lancer un appel à tous ceux qui défendent sans ambiguïté les valeurs de la République
01:41:20Pour renvoyer dos à dos deux alliances indécentes
01:41:23Selon lui, celle entre le RN et Eric Ciotti
01:41:25Et puis la vôtre, celle de la gauche avec votre parti la France Insoumise
01:41:28S'il y en a un qui doit se retourner dans sa tombe, a-t-il dit aujourd'hui
01:41:31C'est Léon Blum, qu'est-ce que vous lui répondez ?
01:41:33Vous savez je crois qu'il y a malheureusement pour Emmanuel Macron
01:41:37Beaucoup de gens qui ne font plus beaucoup attention à ce qu'il dit en ce moment
01:41:40Donc je ne trouve pas ces comparaisons très intéressantes à commenter
01:41:44Je pense que de la part d'un président de la République
01:41:48Qui a voté une loi sur l'immigration en accord avec le Rassemblement National
01:41:53Je crois qu'il n'est pas très très bien placé pour donner des leçons de défense de la République
01:41:57Alors il vous accuse aussi d'être des gens qui ont assumé très clairement
01:42:01De ne pas condamner l'antisémitisme
01:42:03Soyez clair là-dessus
01:42:05Mais je suis très clair, je condamne l'antisémitisme comme je l'ai toujours fait
01:42:09Et vous voyez bien que ce type de déclaration est tout simplement hors sol
01:42:13Donc l'antisémitisme n'est pas résiduel pour vous comme l'a dit Jean-Luc Mélenchon
01:42:16Mais madame, résiduel, vous savez ce que ça veut dire ?
01:42:18Ça veut dire qu'il persiste
01:42:21Non madame, résiduel ça veut dire qu'il persiste
01:42:24Vous pourrez prendre la rousse si vous voulez
01:42:26Mais je propose qu'on ne commence pas l'interview
01:42:28Alors que nous avons dans trois semaines des élections législatives
01:42:36Et qu'il y a une grande question qui va être posée au pays
01:42:39Qui est de savoir si vous voulez que ce pays soit gouverné par l'extrême droite
01:42:43Ou par le nouveau front populaire que nous sommes en train de constituer
01:42:46Mais il y a beaucoup de questions sur l'antisémitisme
01:42:49Mais je vous ai répondu très clairement sur ce sujet
01:42:51Donc on va y revenir, on va continuer à revenir
01:42:53Éric Ciotti lui aussi disait ce qui m'a décidé à faire une alliance avec le RN
01:42:58C'est cette alliance de l'extrême gauche
01:43:00Elle a une complaisance avec l'antisémitisme
01:43:02Et elle introduit des drapeaux palestiniens à l'Assemblée
01:43:04Mais madame, d'abord je crois qu'Éric Ciotti devrait commencer à s'occuper de ses propres problèmes
01:43:09Qui m'ont l'air assez important
01:43:11Plutôt que de venir commencer à donner des leçons à d'autres
01:43:13Quant à l'infamie qui consiste à dire que c'est en raison de la question de l'antisémitisme
01:43:18Que monsieur Ciotti va s'allier avec un parti, le Rassemblement National
01:43:23Dont les fondateurs ont participé de la collaboration
01:43:27Et dont la personne qui l'a dirigée pendant des dizaines d'années
01:43:31A été condamnée à de multiples reprises pour incitation à la haine raciale et antisémitisme
01:43:37Je pense qu'elle sautera aux yeux de tout le monde
01:43:40Vous parlez de qui par exemple ?
01:43:42Je parle de Jean-Marie Le Pen qui a dirigé le Rassemblement National
01:43:46Le Front National à l'époque
01:43:48Et qui a été condamné à plusieurs reprises pour antisémitisme
01:43:51Je ne crois pas qu'on puisse se permettre d'essayer de donner des leçons d'antisémitisme
01:43:56Quand précisément on vient d'annoncer qu'on allait faire alliance
01:43:59Qui est une rupture totale dans la tradition de la droite française
01:44:02Avec le Rassemblement National
01:44:04Et enfin madame, excusez-moi de vous le dire
01:44:06Mais oui, en France, on peut brandir le drapeau palestinien en solidarité avec les populations de Gaza
01:44:12Qui sont massacrées aujourd'hui
01:44:18Qui subissent un risque d'extermination
01:44:22C'est encore une commission de l'ONU qui le disait hier
01:44:26Qui subissent un risque de génocide
01:44:29C'est l'ordonnance de la Cour Internationale de Justice qui le disait
01:44:32Les mots n'ont pas changé madame, je dis précisément exactement la même chose
01:44:35Monsieur Bompard, un point qui a choc avec vos alliés de gauche
01:44:39Et on va y revenir parce que Fabien Roussel qui était ce matin invité chez nos confrères
01:44:43Fabien Roussel, avec qui vous allez faire un accord
01:44:47Parce qu'entre la gauche il y a les socialistes, les communistes et les écologistes
01:44:52Fabien Roussel disait ce matin
01:44:53Nous n'excluons personne pour Matignon, y compris Jean-Luc Mélenchon
01:44:56Il va revenir dans un instant
01:44:57Mais, dit-il, il faudra que l'engagement soit écrit noir sur blanc
01:45:02Que le Hamas est une organisation terroriste
01:45:04Il faut même que ce soit signé dans le sang
01:45:07Qu'est-ce que vous dites à Monsieur Roussel ?
01:45:09C'est votre partenaire, c'est votre allié
01:45:11Mais madame, d'abord je suis en train de parler
01:45:14On est en train de parler d'un programme politique qu'on va présenter au pays
01:45:17Et lui met des conditions
01:45:18Pendant trois semaines
01:45:19Il y a des discussions, elles sont en cours
01:45:21Elles avancent bien et je m'en satisfais
01:45:23Même si, sur certains aspects, je voudrais que ça avance plus vite
01:45:26Notamment celle-ci ?
01:45:27Non, pas sur celle-ci, mais notamment sur la question des répartitions, des circonscriptions
01:45:31Je crois qu'à un moment il faut avancer
01:45:32On y va
01:45:33Pour qu'on puisse le plus rapidement possible être en mesure de pouvoir rentrer
01:45:35Est-ce que le Hamas sera écrit comme une organisation terroriste ?
01:45:38Vous verrez, madame
01:45:39C'est ce que demande Monsieur Roussel
01:45:40Vous verrez, madame
01:45:41Mais ce que je vous dis, c'est que dans cette campagne
01:45:43L'objectif, parmi tous les objectifs
01:45:46Effectivement, c'est de demander un mandat au peuple français
01:45:49Pour agir pour la paix
01:45:51Mais vous ne répondez pas à ma question
01:45:52Je suis en train de vous répondre
01:45:53Non, sur le Hamas, vous n'avez pas répondu
01:45:55Mais laissez-moi aller jusqu'au bout d'une phrase
01:45:56Vous ne répondez pas à ma question
01:45:57Mais laissez-moi aller jusqu'au bout d'une phrase
01:45:58Allez-y
01:45:59Et vous allez voir que je vais répondre à votre question
01:46:01Donc, madame, l'objectif de ces élections, c'est de confier au peuple français
01:46:04Un mandat à un gouvernement pour pouvoir agir pour la paix
01:46:09La paix en Ukraine et la paix à Gaza
01:46:11Et dans notre discussion programmatique, nous avons des points d'accord
01:46:14Nous sommes, par exemple, tous d'accord pour dire qu'il faut reconnaître l'état de Palestine
01:46:19Nous sommes, par exemple, tous d'accord pour dire qu'il faut décréter un embargo sur les livraisons d'armes
01:46:23Pour que s'arrêtent les massacres à Gaza
01:46:25Et les points de désaccord ?
01:46:26Les points de désaccord, ça fait l'objet des discussions
01:46:28Et vous verrez bien, à la fin, mais nous sommes tous d'accord aussi, madame
01:46:31Pour dire que le Hamas est une organisation terroriste
01:46:35Pour condamner les massacres terroristes qui ont été commis par le Hamas
01:46:37Le Hamas est un groupe terroriste ou pas ?
01:46:39Madame, je vous ai répondu 15 fois
01:46:40Bah non, vous n'avez pas répondu
01:46:41Mais si, si, je vous ai répondu avec les mots qui sont les miens
01:46:43Et je crois qu'ils ont été clairs à l'écoute pour tout le monde
01:46:45Olivier Faure, lui aussi, ne dit ce qu'il ne dit pas
01:46:48Premier secrétaire du Parti Socialiste, Jean-Luc Mélenchon pour Matignon
01:46:51Même s'il y a quelques mois, il disait que M. Mélenchon faisait des dérapages incompréhensibles
01:46:56Qu'il jouait avec la ligne jaune autour de l'antisémitisme
01:46:58Qu'il ne pouvait pas prétendre être celui qui incarne l'ensemble de la gauche
01:47:02Ce sont des alliés qui vous ont tellement critiqué
01:47:05C'est logique qu'on se pose des questions aujourd'hui, monsieur
01:47:08Mais vous pouvez vous poser les questions que vous voulez
01:47:10Ce que je vous dis, c'est qu'à un moment, quand on est dans une situation
01:47:13Qui est une situation aussi cruciale, aussi critique pour l'avenir du pays
01:47:16Notre responsabilité, c'est de nous hisser à la hauteur de cette situation
01:47:20Et d'un certain point de vue, de jeter les rancunes à la rivière pour pouvoir avancer
01:47:24Pourquoi ? Parce que l'enjeu, encore une fois, c'est de proposer pour le pays
01:47:29Dans trois semaines, un autre chemin que celui d'Emmanuel Macron
01:47:33Et que celui du Rassemblement National
01:47:35Un chemin qui permet d'apporter en particulier des réponses aux urgences sociales
01:47:43Que connaissent aujourd'hui les Français
01:47:45Le blocage des prix sur les produits de première nécessité
01:47:48L'augmentation du SMIC
01:47:50L'augmentation des salaires avec l'indexation des salaires sur l'inflation
01:47:53La protection et le développement des services publics dans les zones rurales
01:47:57Les retraites, il faut faire quelque chose immédiatement
01:48:00C'est abroger tous les décrets de la réforme des retraites d'Emmanuel Macron
01:48:04Et se fixer un objectif, c'est d'aller vers le droit à la retraite à 60 ans
01:48:08Est-ce que vous avez aussi un accord sur le nombre de circonscriptions
01:48:12qui vous seront allouées ? Vous aurez le plus gros groupe, on est d'accord
01:48:17A priori, on part sur 229 circonscriptions pour la France insoumise
01:48:20175 pour les socialistes, 92 pour les verts, 50 pour le Parti communiste
01:48:24On est à peu près sur ces cages-là
01:48:26Je vous dis franchement, je n'ai pas l'habitude de donner des informations
01:48:28sur les négociations quand elles sont en cours
01:48:30Mais puisque ces éléments chiffrés ont été confirmés par d'autres, je les confirme
01:48:33Bien évidemment, c'est-à-dire que la France insoumise a fait un geste et un pas conséquent
01:48:39Puisqu'il y a une petite centaine de circonscriptions
01:48:42qui étaient attribuées à la France insoumise en 2022
01:48:45Et qui aujourd'hui seraient attribuées au Parti socialiste en particulier
01:48:49Je pense que la France insoumise a montré sa responsabilité dans cette situation
01:48:53pour permettre d'aboutir sur un accord
01:48:55Maintenant, sur ce sujet non plus, les discussions ne sont pas terminées
01:48:58Et je crois qu'il faut que, puisque la France insoumise a fait sa part du chemin
01:49:01il faut que les autres fassent aussi leur part du chemin
01:49:03pour qu'on puisse aboutir dans les toutes prochaines heures
01:49:05C'est-à-dire dans les prochaines heures, parce qu'il va falloir quand même
01:49:07découper les candidatures et les listes
01:49:09Moi, je souhaite que ce matin, début d'après-midi, le plus rapidement possible
01:49:13en tout cas, on puisse avancer la conclusion de cet accord
01:49:16Moi, je suis député sortant sur une circonscription
01:49:18Dans le principe, parmi les discussions qui sont les nôtres
01:49:21il y a aussi l'idée que chacune des composantes politiques
01:49:24conserve les circonscriptions dans lesquelles elle avait des députés sortants
01:49:27Et oui, bien sûr, je suis candidat sur ma circonscription
01:49:29à poursuivre mon mandat
01:49:31Est-ce que Jean-Luc Mélenchon sera candidat ?
01:49:33Hier, il était invité à la télévision
01:49:35Il dit « J'en suis capable » pour Matignon, je précise
01:49:38« Je ne m'élimine pas, mais je ne m'impose pas »
01:49:42Ça implique quand même un moment d'être candidat
01:49:45Pas forcément, madame
01:49:47La logique voudrait qu'il soit candidat
01:49:52Il y aurait la logique de la Ve République
01:49:54Non, madame, dans l'histoire de la Ve République
01:49:57il y a eu à plusieurs reprises des ministres
01:49:59qui n'étaient pas forcément candidats aux élections législatives
01:50:03Parlons de ça
01:50:04Jean-Luc Mélenchon dit quelque chose avec lequel on peut quand même
01:50:07je crois tous être d'accord
01:50:09c'est que pour pouvoir être Premier ministre, il faut en être capable
01:50:13Ça, ça me paraît être une évidence
01:50:15et que Jean-Luc Mélenchon en soit capable
01:50:17je pense que personne ne le conteste
01:50:19en tout cas pas moi
01:50:20et ça me paraît, de ce point de vue-là, être une évidence
01:50:23Maintenant, Jean-Luc Mélenchon dit aussi
01:50:25comme Olivier Faure l'a dit
01:50:27qu'on prend les choses étape par étape
01:50:29qu'on est en train de discuter du programme
01:50:31des différentes candidatures sur les circonscriptions
01:50:33et qu'en ce qui concerne la fonction du Premier ministre
01:50:35il est normal que ce soit le groupe le plus nombreux de la coalition
01:50:38puisqu'il y a une proposition aux autres
01:50:40Mais c'est aussi clair pour les électeurs
01:50:42de savoir, en gros, pour qui ils votent
01:50:44et si jamais leur parti, leur candidat
01:50:47pouvait être désigné pour Matignon
01:50:49Oui, mais Madame, le plus important quand même
01:50:51quand on est dans une campagne électorale
01:50:53On en a parlé, on va y revenir
01:50:55Parce que là, on va peut-être y revenir
01:50:57mais vous remarquez que sur l'intervent
01:50:59on passe beaucoup de temps sur des questions de personnes
01:51:01et peut-être pas suffisamment sur les questions...
01:51:03Un tout petit mot encore
01:51:04parce que Raphaël Luxman lui avait évoqué un autre nom lundi soir
01:51:06c'était Laurent Berger, l'ancien secrétaire général de la CFDT
01:51:09et lui aussi, il est capable, vous en êtes d'accord ?
01:51:11Ah, capable ?
01:51:12Tout à fait capable
01:51:13Le problème, je crois, c'est que
01:51:15d'abord c'est une initiative individuelle
01:51:17je crois, de Raphaël Luxman
01:51:19et puis surtout, je ne suis pas sûr que M. Berger lui-même
01:51:22était au courant ou soit candidat
01:51:24Ah, il n'était pas au courant ?
01:51:25Je n'en sais rien, je ne sais pas
01:51:27Mais bon, donc, chacun peut faire des propositions individuelles
01:51:31Et vous avez d'autres propositions que Jean-Luc Mélenchon
01:51:33pour la France insoumise ?
01:51:34Ça participe déjà
01:51:35La vôtre ?
01:51:36Mais vous verrez, Madame
01:51:37Prenez les choses étape par étape
01:51:38Ah, mais oui
01:51:39Alors une fois, il ne faut pas aller trop vite en besogne
01:51:40parce qu'il faut quand même le dire
01:51:42il faut quand même le dire
01:51:43on est dans une situation qui est une situation extraordinairement anormale
01:51:47Vous avez un président de la République
01:51:49qui dimanche convoque des élections législatives anticipées
01:51:52en laissant en gros trois jours
01:51:54à l'ensemble des organisations politiques de ce pays
01:51:57pour élaborer leur programme
01:51:59et pour désigner l'ensemble de leurs candidats
01:52:01Je trouve que les conditions dans lesquelles s'organise ce scrutin
01:52:04de la part et de la responsabilité du président de la République
01:52:07sont particulièrement scandaleuses
01:52:08Je vous donne un exemple
01:52:09Il y a des gens qui ont appris dimanche
01:52:11qu'il allait y avoir des élections législatives anticipées
01:52:13J'ai vu beaucoup de gens se dire
01:52:14on va aller s'inscrire sur les listes électorales
01:52:16on ne l'avait pas fait avant
01:52:17on va aller s'inscrire pour pouvoir voter
01:52:19On nous dit, ah ben non
01:52:20les listes électorales sont gelées
01:52:21Nous, nous avons saisi le Conseil constitutionnel sur ce sujet
01:52:24je le dis ici
01:52:25Nous demandons à ce que soit réouverte
01:52:28la période pendant laquelle on peut s'inscrire
01:52:30sur les listes électorales
01:52:31pour pouvoir voter dans trois semaines
01:52:33aux élections législatives
01:52:34On verra ce que dit effectivement le Conseil constitutionnel
01:52:36Est-ce qu'Emmanuel Macron, en cas de lourde défaite
01:52:39en cas de victoire du Rassemblement national
01:52:41aujourd'hui, les sondages pour l'instant d'intention de vote
01:52:44donnent ce scénario-là
01:52:45devrait démissionner selon vous, Manuel Bompard ?
01:52:47Ah ben en cas de lourde défaite
01:52:49il sera encore plus fragilisé qu'il l'est aujourd'hui
01:52:52Maintenant, vous savez, j'ai pas l'habitude
01:52:55de dire à Emmanuel Macron ce qu'il doit faire
01:52:57pour une raison simple
01:52:58c'est que j'ai l'impression qu'il décide tout seul
01:53:00Donc je vais pas
01:53:01j'observe juste qu'il avait dit avant les élections européennes
01:53:04que s'il était lourdement sanctionné
01:53:07il n'y aurait pas de dissolution
01:53:09et qu'il y en a une
01:53:10donc quand il dit aujourd'hui
01:53:11que s'il était lourdement sanctionné aux élections législatives
01:53:14il ne démissionnerait pas
01:53:15je crois qu'il ne faut pas le croire
01:53:17Dans les points de dissension quand même
01:53:18entre vous et les socialistes
01:53:19il y a la question de l'Ukraine
01:53:20l'aide à apporter à l'Ukraine
01:53:22Emmanuel Macron dit d'ailleurs
01:53:24les uns veulent aider l'Ukraine
01:53:25les autres la Russie
01:53:26Mais c'est faux, madame
01:53:27Mais est-ce que, encore une fois
01:53:29vous êtes d'accord sur le fait
01:53:31par exemple, M. Glucksmann disait
01:53:32il faut que la France passe en économie de guerre
01:53:34Qu'est-ce que vous dites vous à la France insoumise ?
01:53:36Je dis, je dis
01:53:37comme nous l'avons dit
01:53:38et je ne suis pas le seul
01:53:39d'autres formations politiques
01:53:40qui vont participer de ce nouveau front populaire
01:53:41disent la même chose
01:53:42c'est qu'il faut bien évidemment aider
01:53:44la population, le peuple ukrainien
01:53:46à se défendre
01:53:47ça c'est une évidence
01:53:48Jusqu'où ?
01:53:49Eh bien jusqu'où ?
01:53:50Se défendre
01:53:51c'est-à-dire qu'il faut aller dans des livraisons d'armes
01:53:54qui leur permettent de se défendre
01:53:56il faut les aider économiquement si nécessaire
01:53:59pour qu'ils puissent se défendre
01:54:01et que la responsabilité de la France
01:54:03Mais il y a des lignes rouges à pas franchir ?
01:54:05Oui bien sûr qu'il y a des lignes rouges
01:54:06Des missiles ?
01:54:07Des instructeurs ?
01:54:08Par exemple quand le président de la République
01:54:10a évoqué cette folie
01:54:12qu'est la présence de troupes au sol
01:54:14en Ukraine
01:54:15ça c'est une ligne rouge bien évidemment
01:54:17et puis ensuite
01:54:18je dis que la solution
01:54:20ne sera pas une solution militaire
01:54:22et donc qu'il faut aussi ouvrir
01:54:24faire avancer la voie diplomatique
01:54:26voilà, donc sur ces sujets-là aussi
01:54:28C'est en cela qu'il dit que vous voulez aider la Russie ?
01:54:31Mais justement j'allais quand même vous dire
01:54:33c'est quand même stupéfiant
01:54:34vous m'avez posé
01:54:35c'est pas un reproche que je vous fais
01:54:36plusieurs questions sur la base
01:54:38des déclarations d'Emmanuel Macron
01:54:39à chaque fois les déclarations d'Emmanuel Macron
01:54:41ne correspondent tout simplement pas à la réalité
01:54:43je veux dire quelle est la seule liste aux élections européennes
01:54:45qui a donné la parole dans ces meetings
01:54:48à des opposants russes à Vladimir Poutine
01:54:50c'est celle qui était conduite par Manon Aubry
01:54:52donc je veux dire
01:54:54je peux moi aussi dire que monsieur Macron
01:54:56est un allié de la Corée du Nord
01:54:57c'est pas pour ça qu'il s'en fait une vérité
01:54:59et c'est sans doute pas pour ça que vous allez lui poser la question demain
01:55:01de savoir si c'est vrai ou pas
01:55:03Un dernier mot
01:55:04en cas de victoire du Rassemblement National le 7 juillet
01:55:06la nomination de Jordan Bardella
01:55:08est-ce que vous reconnaîtrez ce Premier Ministre ?
01:55:10et est-ce que vous reconnaîtrez
01:55:12Jordan Bardella Premier Ministre ?
01:55:14ou est-ce que vous rentrerez en rébellion ?
01:55:16Mais est-ce que vous acceptez l'idée qu'au début d'une bataille
01:55:17qui est un autre scénario ?
01:55:18Est-ce que vous acceptez l'idée qu'au début d'une bataille
01:55:20je m'engage et nous nous engageons
01:55:22pour essayer de la gagner ?
01:55:23Donc voilà ce que je dis aux gens
01:55:25si vous voulez pas qu'il y ait Jordan Bardella Premier Ministre
01:55:28il faut se mobiliser massivement
01:55:30il faut rejoindre les comités de notre nouveau Front Populaire
01:55:33qui se constitue partout en France
01:55:35il faut se déplacer, il faut se mobiliser
01:55:37il faut aller voter aux élections législatives
01:55:39et alors Jordan Bardella ne sera pas Premier Ministre
01:55:42L'abstention c'est votre pire ennemi ?
01:55:44Ah ben comme toujours
01:55:45la résignation, l'abstention
01:55:47sont nos principaux adversaires
01:55:49bien évidemment
01:55:50et on a fait une grande campagne au moment des élections européennes
01:55:52pour ramener dans le champ politique
01:55:54des gens qui pour plein de bonnes raisons
01:55:56je pense à les éloignés, je pense à la jeunesse
01:55:58je pense à les habitants des quartiers populaires
01:56:00je leur dis vous pouvez compter sur nous
01:56:02nous continuerons à nous battre
01:56:04pour améliorer vos conditions de vie
01:56:06et donc pour ça mobilisez-vous
01:56:08continuez à vous mobiliser
01:56:09en particulier pour les élections législatives
01:56:11Merci Manuel Marceau
01:56:12C'était votre grande interview sur CNews et sur Europe 1
01:56:20CNews, il est 8h30
01:56:22merci d'être avec nous
01:56:24Florence Ferrari
01:56:26et à votre invité Manuel Bompard
01:56:30Tiens, cette déclaration d'Olivier Faure
01:56:32Olivier Faure qui ne disqualifie pas
01:56:34Jean-Luc Mélenchon pour
01:56:36pour Matignon, il ne veut pas le disqualifier
01:56:38je voudrais vous entendre, tiens
01:56:40Paul Sujit sur ce point
01:56:42il dit en clair ça ne me gênerait pas
01:56:44Olivier Faure dit ça ne me gênerait pas
01:56:46que Jean-Luc Mélenchon s'installe à Matignon
01:56:48en cas de victoire de la Nupes 2
01:56:50On a bien vu la manoeuvre
01:56:51Jean-Luc Mélenchon qui prend la parole pour dire
01:56:53je ne m'impose pas mais je suis là quand même
01:56:55et puis derrière
01:56:57les militants qui vont ensuite sur les plateaux
01:56:59et les cadres dire
01:57:01on va avoir besoin de Jean-Luc Mélenchon
01:57:03et donc il va mettre en scène
01:57:05finalement son arrivée, c'est pas lui qui dès le début
01:57:07dit élisez-moi à Matignon
01:57:09mais il se pose comme le recours
01:57:11on a bien vu que l'hypothèse de Laurent Berger
01:57:13agitée par Raphaël Glucksmann pour proposer une alternative
01:57:15n'intéresse personne en dehors de Raphaël Glucksmann
01:57:17et donc effectivement
01:57:19Jean-Luc Mélenchon malgré toutes ses outrances
01:57:21malgré la manière même dont il a mis la gauche à feu et à sang
01:57:23en suscitant cette candidature
01:57:25socialiste contre lui lors des élections européennes
01:57:27et bien ça prête à revenir
01:57:29sans dit long justement sur le profil
01:57:31de cette nouvelle alliance du Front Populaire
01:57:33Vous nous disiez et vous nous le redites
01:57:35qu'il y a deux poids deux mesures
01:57:37entre l'alliance à gauche, ça pose des problèmes à personne
01:57:39et l'alliance à droite
01:57:41alors là tout d'un coup l'union des droites
01:57:43ils sont nombreux à être gênés
01:57:45on va en parler avec vous
01:57:47Guylaine Carayan justement, bonjour
01:57:49vous êtes président des jeunes
01:57:51républicains et vous avez décidé de
01:57:53choisir et de suivre
01:57:55Éric Ciotti et d'aller
01:57:57avec le
01:57:59Rassemblement National pour présenter
01:58:01des candidats aux législatives, vous allez
01:58:03nous expliquer tout ça dans un instant
01:58:05merci d'être là en tout cas, justement
01:58:07Éric Ciotti qui dit je serai dans mon bureau
01:58:09dans quelques instants, c'est ce qu'il a affirmé
01:58:11ce matin
01:58:13il était chez nous hier soir, vous le voyez
01:58:15sur CNews, Éric Ciotti
01:58:17conteste son exclusion des républicains
01:58:19il lance une pétition
01:58:21pour soutenir l'union des droites
01:58:23on y revient évidemment
01:58:25longuement
01:58:27Éric Ciotti qui affirme que 80 candidats
01:58:29à l'ère aux législatives seront
01:58:31soutenus par le RN, on vous voit ici
01:58:33Guylaine Carayan parmi eux
01:58:35et c'est une information de
01:58:37CNews et du JDD, l'ancien magistrat
01:58:39Charles Prats
01:58:41et Guylaine Carayan, on va y revenir
01:58:43avec Gautier Lebret
01:58:45de nombreux commerces du centre-ville
01:58:47de Bordeaux saccagés par des militants d'extrême-gauche
01:58:49c'était en début de semaine
01:58:51lors d'une manifestation anti-Rassemblement National
01:58:53les commerçants
01:58:55sont révoltés
01:58:57et inquiets, c'est la
01:58:59pagaille, il y a de la violence
01:59:01tiens, on se demandera
01:59:03à qui ça peut profiter cette pagaille
01:59:05et cette violence à quelques jours
01:59:07des élections
01:59:09Éric Ciotti sera donc dans son bureau dans quelques
01:59:11instants malgré son exclusion
01:59:13de LR, c'est ce qu'il a
01:59:15dit ce matin, Chana.
01:59:17Exclusion qui rejette totalement puisque hier soir
01:59:19sur CNews, il a affirmé qu'il est et qu'il restera
01:59:21le président du parti
01:59:23après son rapprochement avec le RN, je le rappelle
01:59:25les ténors de la droite ont décidé
01:59:27à l'unanimité de l'évincer
01:59:29mais selon Éric Ciotti, cette destitution
01:59:31est totalement illégale et donc
01:59:33non valable, alors est-ce qu'il a raison ?
01:59:35On a posé la question à l'avocat
01:59:37Pierre Gentier ce matin sur CNews, écoutez sa réponse
01:59:39Il a été
01:59:41dit qu'Éric Ciotti avait été exclu
01:59:43et ce point est très important
01:59:45parce que si Éric Ciotti a été
01:59:47exclu des Républicains
01:59:49c'est important
01:59:51le droit des associations et de manière générale
01:59:53ici dans les partis politiques prévoit que là c'est sa qualité
01:59:55de membre, de membre des Républicains
01:59:57qu'on a visé. Aussi, il y a
01:59:59une autre irrégularité qui a été commise
02:00:01par ce prétendu bureau politique
02:00:03qui est un bureau sauvage, c'est que
02:00:05quand on exclut un membre d'une association ou d'un
02:00:07parti politique, on doit toujours
02:00:09respecter un principe cardinal
02:00:11qui est le principe du contradictoire
02:00:13ce qui veut donc dire que normalement
02:00:15le bureau politique, si on l'appelle
02:00:17comme ça, qui s'est réuni hier, aurait dû
02:00:19au préalable
02:00:21permettre à Éric Ciotti de préparer
02:00:23sa défense, de préparer ses arguments
02:00:25dans le respect du principe du contradictoire
02:00:27et j'ai regardé les statuts, on devait lui envoyer
02:00:29un courrier recommandé
02:00:31pour lui permettre d'exprimer ses arguments
02:00:33et ça, ça c'est un point de nullité
02:00:35Vous avez entendu
02:00:37Pierre Gentillet, maître Pierre Gentillet
02:00:39Guilhem Carayon nous expliquer
02:00:41du point de vue du droit, c'est
02:00:43intéressant, il y a le droit, il y a la politique
02:00:45deux choses différentes
02:00:47mais ce matin, vous nous confirmez
02:00:49que Éric Ciotti est encore le
02:00:51président des Républicains. Oui,
02:00:53Pierre Gentillet a tout dit, le bureau politique
02:00:55qui a été convoqué hier n'a pas respecté
02:00:57les statuts, Éric Ciotti est toujours le président
02:00:59des Républicains, il a été élu par les militants
02:01:01et en plus il exprime une position qui est
02:01:03clairement celle des militants et plus largement
02:01:05je pense de tous les électeurs de droite
02:01:07qui veulent aujourd'hui une union
02:01:09parce qu'on sait qu'il y a aujourd'hui
02:01:11trois blocs, il y a le bloc macroniste
02:01:13qui je pense est à bout de souffle et qui
02:01:15risque de disparaître après les élections
02:01:17législatives, le bloc de gauche
02:01:19et de l'extrême gauche qui est un danger
02:01:21selon nous pour la France, pour la République
02:01:23et puis il y a le bloc qui se construit
02:01:25autour de Jordan Bardella, d'Éric Ciotti
02:01:27et qui a vocation à diriger le pays dans quelques semaines
02:01:29Qu'est-ce qui fait que vous avez décidé de
02:01:31suivre Éric Ciotti, de vous dire
02:01:33j'ai envie
02:01:35de faire gagner la droite
02:01:37aux législatives, c'est ça ?
02:01:39De faire gagner des idées aux législatives ?
02:01:41Moi vous savez je suis engagé
02:01:43dans cette famille politique chez les Républicains
02:01:45depuis des années, depuis 2017
02:01:47d'élection en élection on perd des voix
02:01:49on a perdu la confiance des Français
02:01:51des électeurs de droite qui aujourd'hui nous disent
02:01:53qu'ils préfèrent voter pour Jordan Bardella
02:01:55pour Marion Maréchal, pour Éric Zemmour
02:01:57pour Marine Le Pen parce que
02:01:59la droite au pouvoir n'a pas tenu tous ses engagements
02:02:01parce que la droite a été incapable de se renouveler
02:02:03dans son logiciel idéologique, on ne produit plus d'idées
02:02:05en réalité depuis 2007 et l'accession au pouvoir
02:02:07de Nicolas Sarkozy, on n'a pas renouvelé
02:02:09les pratiques, on n'a pas renouvelé les méthodes
02:02:11on n'a pas renouvelé les visages
02:02:13et donc aujourd'hui les Français
02:02:15ne nous font plus confiance, on a fait une très belle campagne aux Européennes
02:02:17on fait 7% avec François-Xavier Bellamy
02:02:19il a mené une très belle campagne, digne,
02:02:21courageuse, mais ça fait 7
02:02:23donc moi je dis, on a des idées qui sont
02:02:25majoritaires dans le pays
02:02:27on a 90-95%
02:02:29de points de convergence
02:02:31avec le Rassemblement National, avec les idées que porte
02:02:33Jordan Bardella, donc il faut se mettre d'accord
02:02:35on s'est mis d'accord pour un contrat
02:02:37de coalition autour de 3 priorités
02:02:39un, le pouvoir d'achat, préoccupation
02:02:41prioritaire pour les électeurs de droite
02:02:43mais surtout pour les Français qui souffrent
02:02:45deuxièmement, la question de la sécurité
02:02:47troisièmement, la question de l'immigration
02:02:49si on arrive à répondre, à apporter
02:02:51des solutions sur ces 3 défis-là
02:02:53je pense que les Français retrouveront peut-être
02:02:55de la confiance pour les politiques.
02:02:573 défis, est-ce que vous pouvez nous donner
02:02:59une idée de mesure
02:03:01très urgente à prendre et qui pourrait
02:03:03être prise assez rapidement
02:03:05pouvoir d'achat, insécurité
02:03:07immigration
02:03:09un point pour chaque mesure
02:03:11pouvoir d'achat. L'urgence, c'est de faire
02:03:13des économies pour rendre aux Français
02:03:15leur argent. Retenez, du pouvoir d'achat aux Français
02:03:17ça passe par des économies. On a aujourd'hui
02:03:19plus de 3100 milliards de dettes
02:03:21plus 1000 milliards depuis qu'Emmanuel Macron
02:03:23est arrivé au pouvoir. Il a cramé la caisse
02:03:25la charge de la dette, ce qu'on
02:03:27rembourse chaque année du fait de la mauvaise gestion de l'argent public
02:03:29par nos dirigeants, c'est 57 milliards
02:03:31il faut lutter contre
02:03:33la fraude fiscale, il faut lutter contre la fraude sociale
02:03:35il faut lutter contre l'immigration
02:03:37illégale qui a un coût qui est exorbitant. Si on
02:03:39arrive à faire ces économies-là, c'est de l'argent en plus
02:03:41dans la poche des Français. Avec l'inflation
02:03:43aujourd'hui les Français souffrent, les Français galèrent
02:03:45il faut absolument apporter des solutions pour leur rendre
02:03:47leur argent. Sur l'immigration
02:03:49une mesure qui pourrait être prise
02:03:51rapidement ? Nous on défend
02:03:53un référendum sur l'immigration, il faut
02:03:55rendre la parole au peuple. Je pense qu'il y a
02:03:5770-80% des Français qui veulent une politique
02:03:59migratoire beaucoup plus restrictive. On accueille
02:04:01chaque année 500 000 étrangers
02:04:03légalement, je ne parle même pas de l'explosion de l'immigration
02:04:05illégale. En 5 ans
02:04:07sur le premier quinquennat d'Emmanuel Macron
02:04:09c'était l'équivalent de la ville de Paris.
02:04:11On n'a pas les moyens aujourd'hui, on n'a pas les capacités
02:04:13d'intégration, d'assimilation
02:04:15pour accueillir un demi-million de personnes
02:04:17chaque année. Donc il faut un référendum sur
02:04:19l'immigration, mettre en place des
02:04:21quotas migratoires fixés chaque année au Parlement
02:04:23pour déterminer qui on accueille, combien de personnes
02:04:25on accueille, en fonction de nos capacités d'accueil
02:04:27et en fonction de nos besoins. Et sur l'insécurité ?
02:04:29Moi je crois qu'il y a
02:04:31deux causes
02:04:33de l'insécurité,
02:04:35la politique migratoire complètement folle
02:04:37et puis le laxisme pénal. Moi je suis élève
02:04:39avocat, je deviens avocat dans les prochains mois
02:04:41je vois tous les jours à quel point la justice
02:04:43aujourd'hui ne parvient pas à faire exécuter les peines.
02:04:45On manque de tout dans les tribunaux, on manque
02:04:47de magistrats, on manque de greffiers,
02:04:49on manque de moyens pour faire en sorte
02:04:51que la justice soit ferme, soit efficace.
02:04:53On manque de places de prison.
02:04:55La justice doit retrouver de la fermeté, parce que
02:04:57si on n'arrive pas à dissuader les délinquants et les criminels
02:04:59de notre pays, on va continuer sur cette spirale de l'insécurité.
02:05:01Je précise une chose,
02:05:03depuis qu'Emmanuel Macron est au pouvoir,
02:05:05depuis 2017, plus 62%
02:05:07d'augmentation des coûts et violences
02:05:09volontaires. C'est le chiffre qui résume le mieux
02:05:11l'augmentation de l'insécurité. L'explosion
02:05:13de l'insécurité, c'est concret, nous on a des solutions
02:05:15pour mettre fin à cette spirale.
02:05:17Est-ce que les jeunes LR vous suivent ?
02:05:19Il y a une bonne partie, oui. Il y a une bonne partie
02:05:21des jeunes républicains qui suivent
02:05:23notre position. Moi, je comprends
02:05:25que c'est une décision qui puisse
02:05:27faire débat, parce que tout le monde n'est pas pour cette alliance,
02:05:29mais la réalité, c'est qu'il y a beaucoup de gens
02:05:31qui ne sont plus forcément républicains,
02:05:33qui ne sont plus militants chez LR, mais qui ont
02:05:35voté pour nous par le passé, et qui ont été déçus
02:05:37parce qu'on avait des tabous.
02:05:39On n'a pas réussi à faire, comme la NUPES,
02:05:41une alliance. Vous êtes autant éloigné
02:05:43de votre électorat de droite.
02:05:45Qu'est-ce qui s'est passé chez les républicains ?
02:05:47Vous faisiez allusion à 2007.
02:05:49La campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy
02:05:51était à droite.
02:05:53C'était, j'allais dire, la vraie droite.
02:05:55C'était à droite.
02:05:57Et depuis, effectivement, ça s'est édulcoré.
02:05:59En fait, depuis des années, on s'est dit qu'on pouvait
02:06:01gagner tout seul. On s'est dit qu'on avait
02:06:03la capacité de gagner tout seul. La réalité,
02:06:05c'est qu'on a fait 4 à la dernière présidentielle,
02:06:07on a fait 7 aux dernières européennes,
02:06:09on a des idées claires, c'est vrai,
02:06:11on a des convictions. Bon, pas tous, certains
02:06:13chez LR veulent faire un pacte de gouvernement
02:06:15avec Macron et rêvent d'une chose, c'est de devenir
02:06:17les ministres de Macron depuis des années. Moi, j'aurais
02:06:19préféré qu'ils soient exclus un peu avant.
02:06:21Mais la réalité,
02:06:23c'est qu'on n'arrive pas à gagner.
02:06:25Les Français nous le disent, ils nous l'ont dit il y a une semaine
02:06:27aux élections européennes, on a fait 7. Donc, il faut
02:06:29trouver des partenaires. Et moi, je regarde
02:06:31qui, à peu près, a les mêmes idées que nous.
02:06:33Les macronistes, c'est pas ma tasse de thé, c'est pas celle
02:06:35d'Eric Ciotti. À notre droite, le Rassemblement
02:06:37national présente des similitudes qui sont quand même
02:06:39assez claires, que vous pointez très
02:06:41souvent sur ces plateaux. 90-95%
02:06:43d'idées communes.
02:06:453 priorités, pouvoir d'achat, insécurité,
02:06:47immigration, sur lesquelles on est à bloc.
02:06:49D'accord. Donc ça, c'est des priorités pour les Français.
02:06:51Il faut les mettre en œuvre au plus vite, parce qu'il y a
02:06:53urgence. Pendant qu'on parle, il y a des gens qui souffrent.
02:06:55Il faut absolument répondre
02:06:57à cette angoisse,
02:06:59à ce désespoir. Vous savez, ce qu'on a fait avec
02:07:01Eric Ciotti, pour
02:07:03beaucoup d'électeurs de droite, on nous a dit
02:07:05que c'est un peu le cri de l'espérance.
02:07:07Enfin, vous nous retrouvez.
02:07:09Enfin, vous répondez à nos
02:07:11problèmes, à nos inquiétudes. Enfin, LR
02:07:13retrouve une colonne vertébrale.
02:07:15Moi, je suis fier de la décision qu'on a prise.
02:07:17Je pense que c'était la seule
02:07:19qui puisse nous permettre de faire face
02:07:21à ce bloc insoumis qui menace
02:07:23d'accéder au pouvoir. Vous avez reçu il y a quelques minutes
02:07:25Manuel Bompard. Ils sont prêts
02:07:27à diriger le pays. Ça va peut-être se jouer
02:07:29à quelques voix près. Moi, je dis aux Français,
02:07:31le 30 juin et le 7 juillet,
02:07:33vous avez une occasion historique de faire gagner
02:07:35vos idées. Alors, mobilisez-vous autour
02:07:37du bloc patriote. Merci beaucoup.
02:07:39Merci, Guilhem Carayon, d'être venu
02:07:41ce matin sur le plateau de la matinée.
02:07:43Ce qui est intéressant dans ce que dit Guilhem Carayon,
02:07:45c'est que c'est un rapprochement
02:07:47des idées. Paul Sujit, Gautier Lebrecht.
02:07:49C'est un rapprochement des idées
02:07:51et il y a 90 à
02:07:5395 %, ce que vous disiez, Guilhem Carayon,
02:07:55d'idées communes
02:07:57sur les principaux thèmes entre l'ERN
02:07:59et LR. Si on regarde d'un point de vue
02:08:01de l'économie, les programmes
02:08:03économiques des Républicains et du Rassemblement
02:08:05National sont aux antipodes.
02:08:07Alors maintenant, je dis bien que l'ERN
02:08:09va renoncer à abroger la réforme des retraites,
02:08:11mais on avait un parti plutôt libéral
02:08:13que sont
02:08:15les Républicains et un parti,
02:08:17donc on n'arrêtait pas de dire que le programme
02:08:19du Rassemblement National était un programme plus proche
02:08:21économiquement de la France insoumise
02:08:23que de LR, Guilhem Carayon.
02:08:25Nous, on s'est mis d'accord avec Jordan Bardella
02:08:27et Marine Le Pen pour qu'il y ait
02:08:29une priorité sur la question du pouvoir d'achat,
02:08:31qui est la question centrale pour nos électeurs
02:08:33comme pour ceux du RN.
02:08:35Avec une logique très simple, pour rendre
02:08:37leur argent aux Français, il faut faire des économies.
02:08:39On a des pistes d'économies qui sont
02:08:41convergentes entre le RN et
02:08:43entre les Républicains. Je l'ai dit tout à l'heure,
02:08:45la fraude fiscale, la fraude sociale. Si on fait ces économies-là,
02:08:47on arrivera à baisser la fiscalité
02:08:49qui est aujourd'hui asphyxiante et qui pèse sur les classes moyennes.
02:08:51Et la question que je vous pose ce matin,
02:08:53c'est quelle majorité voulez-vous pour décider
02:08:55de l'avenir de la France, petit 1 et petit 2 ?
02:08:57Si Jordan Bardella venait à être nommé
02:08:59à Matignon, quelle devrait être la
02:09:01mesure la plus urgente
02:09:03qu'il devrait prendre, selon vous ? Voici vos réponses.
02:09:07Instaurer immédiatement des quotas d'immigration.
02:09:09Alors j'habite en plein cœur
02:09:11des quartiers Nord de Marseille, dans le 14ème arrondissement.
02:09:13Et dans ces quartiers, c'est
02:09:15Chicago, c'est carrément
02:09:17c'est le Far West.
02:09:19Je pense que
02:09:21la première étape
02:09:23de Jordan Bardella sera
02:09:25la sécurité et de remettre la France
02:09:27en ordre.
02:09:29On n'en peut plus parce qu'on ne peut plus sortir,
02:09:31on se fait agresser.
02:09:33C'est un truc de fou sur Marseille
02:09:35et sur toute la France.
02:09:37La première mesure que Jordan Bardella
02:09:39doit mettre en place, c'est l'ordre.
02:09:41Rétablir l'ordre,
02:09:43la justice,
02:09:45calmer tous ces fous furieux
02:09:47qui se déchaînent, pour un oui ou pour un non,
02:09:49qui casent tout.
02:09:53Paul Sujit voulait réagir.
02:09:55Ce qui est intéressant, c'est qu'à 7h30,
02:09:57il n'y avait que des revendications
02:09:59sur le pouvoir d'achat.
02:10:01Là, ce sont que des revendications
02:10:03sur la sécurité et l'immigration.
02:10:05On a entendu un monsieur, je crois,
02:10:07à Marseille ou dans le Loiret.
02:10:09Ce qu'il faut bien dire aussi,
02:10:11ce qui prépare finalement cette coalition
02:10:13qui est en train de voir le jour à droite,
02:10:15c'est le fait que l'URN,
02:10:17qui était devenu, sous Marine Le Pen,
02:10:19le parti qui récupérait
02:10:21le vote populaire délaissé par la gauche,
02:10:23a su depuis quelques années se faire
02:10:25une respectabilité dans un autre électorat,
02:10:27dans des CSP plus élevés,
02:10:29c'est-à-dire des personnes qui vivent mieux
02:10:31que le Bloc populaire,
02:10:33qui lui est vraiment, notamment,
02:10:35en priorité concentré sur les questions
02:10:37de pouvoir d'achat, etc.
02:10:39Et que cette notabilité du RN
02:10:41crée une porosité aussi pour l'électorat
02:10:43plus classique qui votait traditionnellement
02:10:45pour les Républicains.
02:10:47Il y a une convergence sociologique
02:10:49qui permet aussi cette formation
02:10:51d'un Bloc que Guilhem Carayon
02:10:53Il faut rappeler que les tractations
02:10:55sont toujours en cours entre les Républicains
02:10:57et le RN.
02:10:59Les Républicains à côté Guilhem Carayon
02:11:01et Éric Ciotti, et le nom qu'on vous révèle ce matin
02:11:03qui sera donc investi par la double étiquette,
02:11:05c'est l'ancien magistrat Charles Prat,
02:11:07spécialiste, on en parle à l'instant,
02:11:09de la fraude sociale.
02:11:11On devrait normalement connaître dans la journée,
02:11:13puisque je rappelle que dimanche,
02:11:15les dépôts de candidatures doivent être faits,
02:11:17ça laisse très peu de temps,
02:11:19c'est pour ça qu'il y aura vraisemblablement
02:11:21des élections législatives. Les petits partis
02:11:23ont du mal à présenter des candidats.
02:11:25D'ailleurs, il y a eu un recours devant le Conseil constitutionnel
02:11:27pour essayer d'invalider
02:11:29cette élection législative
02:11:31anticipée, mais Emmanuel Macron respecte la Constitution
02:11:33entre 20 et 40 jours, mais c'est vrai que le timing
02:11:35est très serré.
02:11:37Je voulais vous entendre également sur ces images.
02:11:39En l'occurrence, c'est à Lyon, mais il y a eu des manifestations
02:11:41de militants d'extrême-gauche
02:11:43dans de nombreuses villes.
02:11:45Il y a eu notamment ce tag
02:11:47anti-France vaincra.
02:11:49Il y a eu des violences. Je voulais qu'on les commente.
02:11:51À qui ça profite ?
02:11:53C'est ce que je demandais il y a quelques instants.
02:11:55Est-ce que politiquement, ces manifestations
02:11:57violentes peuvent profiter
02:11:59à quelqu'un ? Certains peuvent se dire
02:12:01tiens, je vais voter
02:12:03pour un tel ou un tel
02:12:05parce que c'est le foutoir.
02:12:07La réponse est dans votre question Romain. Vous avez entendu
02:12:09une de vos téléspectatrices vous dire la priorité c'est l'ordre.
02:12:11Il n'y a pas que des gens qui votent
02:12:13pour les Républicains ou le RN
02:12:15qui veulent l'ordre. En réalité, quasiment
02:12:17tous les Français le veulent. Personne n'a intérêt au chaos.
02:12:19Et Emmanuel Macron s'est posé
02:12:21à un moment comme étant celui qui allait
02:12:23garantir l'ordre. Il l'a fait notamment lorsqu'il y avait
02:12:25par exemple les manifestations d'extrême-gauche
02:12:27contre la réforme de la traite, etc. Il a promis sans cesse
02:12:29l'ordre. Il a dit, c'était dans le Figaro avant
02:12:31la campagne pour sa réélection, qu'il voulait se battre
02:12:33pour le droit à une vie paisible.
02:12:35Force est de constater que jamais
02:12:37autant que souhait Emmanuel Macron, l'agitation
02:12:39n'a fini par gagner nos rues. Il n'a
02:12:41bordélisé le pays. C'est un terme qui était
02:12:43employé par lui-même finalement. Il en est l'auteur.
02:12:45Et effectivement, tous ceux, et ils sont nombreux, qui souhaitent
02:12:47l'ordre, et qui voient bien qu'ils en sont les auteurs
02:12:49mais qu'ils en sont aussi les complices silencieux,
02:12:51et bien peuvent se tourner vers
02:12:53une alternative, et bien qui reprend aussi
02:12:55à son compte cette thématique.
02:12:57Merci beaucoup Paul. Allez, on change de sujet.
02:12:59C'est la santé tout de suite.
02:13:01On va parler du PIE.
02:13:03...
02:13:05...
02:13:07...
02:13:09...
02:13:11...
02:13:13Journée nationale du PIE. Vous nous parlez
02:13:15ce matin d'une pathologie très fréquente.
02:13:17Docteur Brigitte Millot, bonjour.
02:13:19Qui s'appelle le pied d'athlète.
02:13:21De quoi s'agit-il ?
02:13:23Il s'agit d'un champignon qui va s'attaquer
02:13:25à vos pieds. Un champignon
02:13:27microscopique, qu'on appelle le dermatophyte.
02:13:29C'est très très fréquent.
02:13:31Donc microscopique, donc invisible.
02:13:33Et de quoi se nourrit-il ce petit
02:13:35champignon ? De kératine.
02:13:37La kératine, c'est ce que l'on trouve dans la peau
02:13:39et aussi dans les ongles.
02:13:41Alors, en général, il se situe
02:13:43entre les espaces interdigitaux
02:13:45des pieds, soit
02:13:47entre le quatrième et le cinquième orteil,
02:13:49c'est le plus serré dans les chaussures,
02:13:51tout ça, ou entre le troisième et le quatrième,
02:13:53peu importe. Ça commence comment ?
02:13:55Par des rougeurs, puis après,
02:13:57ça peut faire des petites cloques, puis après
02:13:59ça peut faire des fissures entre
02:14:01les orteils, ça peut aussi
02:14:03aller jusqu'à une
02:14:05peau qui pelle, et puis
02:14:07surtout, ça démange, ça démange,
02:14:09ça démange, ça gratte, ça gratte,
02:14:11ça gratte, surtout ce qu'il ne faut pas faire
02:14:13d'ailleurs, parce que c'est très contagieux.
02:14:15Donc si vous grattez, vous allez soit vous auto-contaminer,
02:14:17c'est-à-dire vous en mettre ailleurs,
02:14:19soit contaminer les autres avec des petites peaux
02:14:21qui vont tomber un peu partout, et on va y revenir.
02:14:23Mais, alors attention,
02:14:25si vous êtes au petit déjeuner,
02:14:27c'est pas très agréable.
02:14:29Je vais quand même vous montrer
02:14:31à quoi ça ressemble.
02:14:33On va voir quelques exemples
02:14:35pour que vous sachiez le reconnaître. En général,
02:14:37quand ça gratte entre les orteils, pensez-y.
02:14:39Donc on va voir en image
02:14:41à quoi ça ressemble. Vous voyez, ça peut
02:14:43aller jusque-là.
02:14:45Allez, on passe, on passe.
02:14:47On passe à l'autre. Allez, hop, hop, hop.
02:14:49Voilà.
02:14:51Et une autre encore, et puis après,
02:14:53on arrête, voilà. C'était juste... On arrête.
02:14:55C'était juste pour vous montrer
02:14:57à quoi ça ressemble. C'est-à-dire qu'en fait,
02:14:59ça peut commencer entre les orteils,
02:15:01puis après, ça peut se développer un peu partout,
02:15:03et ça peut même aller jusqu'à toucher l'ongle,
02:15:05puisque l'ongle, c'est aussi de la kératine.
02:15:07Et puis alors là, pour s'en débarrasser,
02:15:09voilà. Alors,
02:15:11le principal, c'est quoi ? C'est de
02:15:13l'éviter. Comme je vous ai dit,
02:15:15c'était très contagieux.
02:15:17On peut l'attraper très facilement.
02:15:19C'est bien s'essuyer entre les doigts de pied, non ?
02:15:21Très bien. Il y a même certains dermatos
02:15:23qui conseillent, je sais pas qui le fait,
02:15:25une fois qu'on s'est douché,
02:15:27de se sécher entre les doigts de pied
02:15:29avec un sèche-cheveux froid.
02:15:31Non, mais on fait passer l'éponge entre les doigts de pied, ça suffit.
02:15:33Euh, l'éponge, la serviette, pardon.
02:15:35Enfin, la serviette éponge.
02:15:37Si vous arrivez à faire passer votre serviette
02:15:39entre le quatrième et le cinquième orteil,
02:15:41vous êtes fort quand même.
02:15:43C'est pas évident de faire comme ça.
02:15:45La serviette éponge, oui, voilà.
02:15:47Je vous ai mis quelques conseils pour éviter
02:15:49d'en attraper. Ne gardez pas les pieds mouillés.
02:15:51En fait, ce champignon, il adore quoi ?
02:15:53Il adore l'humidité,
02:15:55la chaleur et l'ombre pour pouvoir
02:15:57se développer en toute tranquillité.
02:15:59Donc, il faut ne pas garder
02:16:01les pieds mouillés. Dès que vous vous sortez de la douche
02:16:03comme vous le faites, Romain, on s'essuie
02:16:05entre les orteils. On sèche
02:16:07bien, voilà. Lavez régulièrement
02:16:09les chaussettes parce que sinon, les petites peaux
02:16:11mortes, elles peuvent rester
02:16:13sur le tapis de bain,
02:16:15sur les margels des piscines. Et on laisse des petits cadeaux
02:16:17à la famille.
02:16:19On les lave régulièrement. On lave
02:16:21ses chaussettes. On met plutôt des chaussettes
02:16:23en coton. Tout ce qui va favoriser
02:16:25l'humidité, puisqu'il adore l'humidité,
02:16:27va favoriser la présence
02:16:29de champignons. Donc, on met des chaussettes en coton.
02:16:31On évite de marcher pieds nus.
02:16:33Et pour ceux qui transpirent trop, mettez un peu de talc
02:16:35dans vos chaussures. Ça, c'est pour
02:16:37l'éviter. Attention,
02:16:39ce n'est pas grave.
02:16:41Le problème, c'est que ça ne s'arrêtera jamais tout seul.
02:16:43Vous ne vous en débarrasserez pas tout seul.
02:16:45Donc, il ne faut pas perdre
02:16:47de temps. On ne tergiverse pas. Si ça
02:16:49commence à grattouiller entre les orteils, vous allez
02:16:51consulter votre médecin. Comme ça,
02:16:53plus vous prendrez le traitement tôt,
02:16:55plus ce sera rapide. Sinon, ça peut
02:16:57durer trois à six mois, les traitements.
02:16:59Qu'est-ce qu'il va vous donner, le médecin ? Il va vous donner
02:17:01des antifongiques
02:17:03contre les champignons, des traitements contre les champignons.
02:17:05En général, on recommande des bains de pieds
02:17:07avec de la bétaline rouge, matin et soir.
02:17:09Puis après, des crèmes,
02:17:11voire, si c'est sur longue, des vernis à passer
02:17:13contre les champignons. Mais voilà.
02:17:15Retenez que c'est très contagieux,
02:17:17que c'est très désagréable
02:17:19et que ça ne guérit jamais,
02:17:21spontanément. Donc, on n'attend pas.
02:17:23On va vite consulter.
02:17:25C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
02:17:27installateur de pompes à chaleur
02:17:29RR et RO de marque française
02:17:31avec contrat de maintenance.
02:17:33La réforme de l'assurance chômage,
02:17:35un décret sera pris d'ici
02:17:37au 1er juillet. C'est ce qu'annonce le Premier ministre
02:17:39Gabriel Attal. La réforme du chômage,
02:17:41de l'assurance chômage se fera. C'est ce qu'annonce
02:17:43le Premier ministre à l'instant.
02:17:45Voilà. Actualité politique riche
02:17:47et intense, évidemment.
02:17:49Allez, 8h50.
02:17:51Dans un instant, c'est l'heure des pros avec Pascal Praud
02:17:53et tous ses invités. Belle journée à vous. On se retrouve demain matin
02:17:55avec toute l'équipe.

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