Un POLICIER pulvérise LOUIS BOYARD sur ses PROPOS anti-FLICS

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00:00 Votre réponse Louis Boyard ?
00:02 Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien.
00:05 Aujourd'hui on se retrouve pour une nouvelle vidéo sur une intervention d'un policier.
00:10 C'est parti !
00:10 Bonsoir Louis Boyard, merci d'être avec nous.
00:12 Vous êtes député de la France Insoumise.
00:15 Bonsoir.
00:15 Et vous avez vous-même participé à cette manifestation à Paris cet après-midi.
00:19 Manifestation qui s'est globalement bien passée, on va y revenir bien évidemment.
00:23 Mais d'abord, puisque l'on vient de voir ces images,
00:25 votre réaction à cette attaque dont ont été victimes des policiers pendant la manifestation ?
00:32 Alors de quelle manifestation est-ce qu'on parle ?
00:34 Ici on fait référence à une manifestation qui s'est déroulée à Paris le 23 octobre 2023
00:40 à l'initiative d'un certain nombre d'associations et d'élus de gauche.
00:44 Cette manifestation avait pour but de protester contre, je cite,
00:48 "le racisme systémique et les violences policières",
00:51 le tout au nom des libertés publiques.
00:53 Sauf qu'en marge de cette représentation, il y a une voiture de police
00:56 qui a été attaquée par plusieurs personnes à coups de pied et de barres de fer.
01:01 Trois des quatre policiers présents dans le véhicule ont été blessés
01:04 et un policier a sorti son arme sans en faire usage pour tenter de repousser les manifestants.
01:12 Vous avez un tableau d'un problème qu'il y a dans le pays,
01:14 c'est-à-dire des tensions exacerbées de toutes parts
01:17 et qui ont besoin d'être apaisées politiquement.
01:20 C'est ce que nous plaidons, un apaisement politique par une réforme de la police.
01:23 Une majorité de la population française est pour une réforme de l'IGPN.
01:27 Il parle d'une réforme comme s'il était question de réorganiser
01:30 et de modifier tout le processus d'enquête octroyé à l'IGPN.
01:35 Or la réalité, c'est qu'on ne parle pas du tout de ça.
01:38 Le seul sondage que j'ai trouvé concernant une soi-disant réforme de l'IGPN,
01:42 c'est sur le média UFpost,
01:44 un média qui connaît autant le principe de neutralité que BFM.
01:48 Ce média d'ailleurs, il se base sur une enquête de l'institut YouGov
01:52 que personne ne connaît.
01:53 Aucun Français ne serait capable d'attester de sa crédibilité.
01:57 C'est une entreprise de sondage basée au Royaume-Uni.
01:59 Et selon cet institut, 70% des Français
02:03 seraient pour rendre indépendante l'IGPN du ministère de l'Intérieur.
02:08 Donc, Louis Boyard joue avec les chiffres et les mots.
02:11 Pour que justice soit obtenue.
02:12 Vous savez, la France a encore en mémoire ce qui s'est passé avec Nahel
02:15 et demande toujours justice pour Nahel et pour tous les autres.
02:18 Alors pour que les violences s'arrêtent, on a besoin de réponses politiques
02:21 et c'est celle que nous avons proposée dans cette manifestation.
02:23 Je ne vous ai pas entendu une seule fois dénoncer les violences
02:25 dont ont été victimes les policiers cet après-midi.
02:27 Alors il parle au nom de la France en nous expliquant
02:30 que celle-ci demande toujours justice pour Nahel.
02:33 Il se base sur aucune étude, sur aucun chiffre, sur aucune statistique.
02:37 Son propos, il est vide et il ne peut pas servir d'argument.
02:40 Et concernant l'affaire Nahel, voici quelques chiffres que vous devez connaître.
02:45 Selon un sondage de l'institut CSA,
02:48 73% des Français sont favorables à la suppression des aides sociales
02:53 pour les familles des émeutiers.
02:55 Difficile de dire que les Français soutiennent massivement
02:58 la réponse des banlieues face à la mort de Nahel.
03:00 Et aussi, selon un sondage IFOP,
03:04 57% des Français disent avoir confiance
03:07 ou avoir de la sympathie pour les policiers.
03:10 Et avoir confiance en la police,
03:13 ça induit forcément une approbation des méthodes et des réactions des policiers.
03:18 Puisque avoir confiance en la police,
03:20 c'est surtout avoir confiance en leur expertise.
03:23 Mais c'est parce que vous n'avez pas bien écouté.
03:28 Nous ne vous souhaitons aucune violence
03:31 et nous dénonçons la situation de tension de part et d'autre.
03:33 Et quand vous avez Gérald Darmanin qui explique
03:36 que cette manifestation serait une manif anti-flic,
03:38 c'est justement une parole politique qui attise les tensions.
03:42 La France Insoumise qui dit ne souhaiter aucune violence
03:45 et qui souligne par la suite l'importance de la parole politique,
03:49 je vous laisse avec quelques extraits.
03:50 La voie révolutionnaire choisie à Venezuela,
03:53 comme dans les autres pays,
03:55 est une voie qui nous parle.
03:57 Parce que nous faisons la même chose.
03:59 Qu'est-ce qu'on fait camarades ?
04:00 Ça c'est un cas concret de révolution.
04:02 La révolution, c'est pas un sujet de...
04:06 C'est un sujet concret.
04:08 C'est une stratégie qu'il faut mener.
04:10 Comme nous-mêmes nous en avons une en France.
04:12 La conquête de l'hégémonie politique a un préalable.
04:15 Il faut tout conflictualiser.
04:19 Tout conflictualiser.
04:21 Si vous laissez passer les choses,
04:23 passe avec la grammaire et la syntaxe,
04:25 le consentement à l'ordre.
04:28 Tout doit être interpellé.
04:30 Tout doit être conflictualisé dans un premier temps.
04:32 C'est ça les leçons.
04:33 Il va se passer ce qui doit se passer,
04:34 qu'est-ce que vous voulez ?
04:34 Moi j'appelle pas au calme.
04:37 Nous ne vous souhaitons aucune violence.
04:38 Si jamais vous voulez que les violences cessent,
04:40 les violences policières ou les violences des manifestants,
04:43 alors vous avez besoin d'une réponse politique.
04:45 Et cette réponse politique,
04:46 elle passera par une réforme de l'IGPN,
04:48 une police de proximité,
04:50 une réforme de la police.
04:51 Vous savez, vous pouvez utiliser tous les beaux mots que vous voulez,
04:53 nous, nous voulons que les choses changent réellement
04:55 et ça passera par des propositions politiques
04:58 que nous vous avons faites.
04:59 Des individus cagoulés, grimés,
05:02 qui agressent et poursuivent des policiers cet après-midi à Paris,
05:08 pour vous, le ou les responsables se trouvent du côté des pouvoirs publics ?
05:13 Est-ce que c'est ce que je dois conclure de ce que vous nous dites
05:16 alors que explicitement vous ne dénoncez pas cette attaque ?
05:20 Alors c'est bien parce que Louis Boyard nous explique
05:22 que pour mettre fin aux violences,
05:24 il faudrait réformer l'IGPN et avoir une police de proximité.
05:28 La blague c'est que les policiers qui ont été attaqués
05:31 faisaient partie d'une patrouille de police de proximité.
05:35 À la différence de ce qu'on peut penser,
05:36 ces policiers n'étaient pas là pour faire du maintien de l'ordre
05:39 ou en tout cas ils n'étaient pas déployés
05:41 pour garantir la sécurité autour de cette manifestation.
05:44 Mais encore il aurait fallu qu'ils se renseignent un peu.
05:46 Pour qu'on comprenne bien votre positionnement.
05:49 Mais je viens, encore une fois, vous n'avez pas bien écouté,
05:51 c'est inquiétant pour un journaliste censé être pointilleux sur l'information.
05:54 Je dénonce les violences d'où qu'elles viennent
05:57 et pour qu'elles s'arrêtent, on a besoin de réponses politiques.
05:59 Ces violences, vous les avez eues pendant le mouvement des Gilets jaunes,
06:02 pendant le mouvement contre la loi travail,
06:03 pendant les mouvements contre la réforme des retraites,
06:05 de parts et d'autres.
06:06 Et alors vous avez Gérald Darmanin et Emmanuel Macron qui les dénoncent,
06:10 mais rien ne change.
06:11 C'est leur bilan, pas le mien.
06:12 Si jamais vous voulez que ça s'arrête, alors donnez des réponses politiques.
06:15 Le problème c'est que Louis Boyard mélange tout.
06:18 Il compare deux types de violences qui n'ont strictement rien à voir.
06:21 Il compare la violence répressive,
06:24 caractérisée par les forces de l'ordre qui luttent pour étouffer
06:28 l'embrasement et l'escalade de la violence,
06:30 avec la violence révolutionnaire.
06:32 Or quand des policiers sont attaqués,
06:34 on ne parle pas d'une violence révolutionnaire,
06:36 parce que cette violence-là, elle répond toujours à une violence institutionnelle.
06:42 Ça peut être un projet de loi, ça peut être une réforme,
06:44 ça peut être une circulaire, ça n'a strictement rien à voir avec ce qu'il dit.
06:48 Cette violence-là, elle n'est pas fondée, elle est gratuite.
06:52 Et ça passe par une réforme de l'IGPN,
06:54 qui est demandée par une majorité de la population française.
06:57 Une réforme de la police en profondeur et une police de proximité,
07:00 demandée par la majorité de la population française.
07:02 Utilisez les beaux mots que vous voulez,
07:04 nous, nous voulons que les choses changent réellement,
07:06 alors écoutez nos propositions.
07:07 Alors, restez avec nous, Louis Boyard, Mathieu Vallée souhaite réagir.
07:10 Que dites-vous d'abord à Louis Boyard,
07:12 qui souhaite une réforme en profondeur de la police,
07:14 et notamment ce qu'il souhaite ?
07:16 J'ai dit à M. Boyard qu'il ne connaît pas la police nationale.
07:19 L'équipage qui se fait agresser, c'est un équipage de police de proximité
07:21 qui est fidélisé sur le 18ème arrondissement,
07:23 et c'est justement parce qu'il contrôlait des personnes
07:26 qui étaient présumées avoir commis une infraction,
07:27 qu'ils ont été attaqués par des black blocs.
07:28 Il ne faisait pas partie des effectifs déployés pour cette manifestation.
07:31 Tout à fait, c'est ça.
07:32 La police de proximité, c'est un concept de maintien de l'ordre
07:35 qui met l'accent sur le renforcement des liens
07:38 entre la police et la communauté locale.
07:41 Le but principal de ce modèle,
07:43 c'est d'améliorer la sécurité et la qualité de vie dans les quartiers,
07:48 en favorisant la collaboration et la communication
07:51 entre la police et les résidents.
07:53 Dans un système de police de proximité,
07:55 les agents sont assignés à des quartiers spécifiques
07:58 sur une base permanente.
08:00 Ils passent plus de temps dans ces quartiers,
08:02 apprennent à connaître les résidents,
08:05 les commerçants et les problèmes spécifiques à la communauté.
08:08 Cette approche, elle favorise donc une meilleure compréhension
08:12 des besoins locaux et permet à la police de répondre
08:14 de manière plus efficace aux préoccupations de la population.
08:18 M. Boyard, il a du mal à dénoncer les black blocs et les antifas
08:21 parce qu'il pose sur des photos avec la jeune garde antifasciste
08:24 qui prône l'attaque des policiers et qui prône notamment
08:27 des mouvements vis-à-vis, contre les policiers.
08:29 La jeune garde antifasciste, c'est une organisation d'extrême gauche
08:33 en France établie en 2018 qui apparemment s'oppose au fascisme.
08:38 En 2018, le groupe a publié une déclaration exposant ses objectifs,
08:43 affirmant la nécessité de revitaliser le mouvement antifasciste dans les villes.
08:48 Selon eux, les mouvements antifascistes préexistants,
08:51 ils sont trop isolés de la société et ne tiennent pas compte
08:54 des liens entre le fascisme, le capitalisme, le racisme
08:58 et d'autres formes d'oppression.
08:59 Et pour la petite histoire, un des cadres du groupe,
09:02 Hama Halboussini, est condamné en août 2020
09:06 pour une agression dans un bar du Vieux Lyon.
09:09 Il a également fait l'objet d'une enquête pour apologie du terrorisme
09:12 après avoir relayé sur les réseaux sociaux un soutien
09:16 au mouvement terroriste djihadiste Boko Haram
09:19 en approuvant de manière implicite la décapitation de Samuel Paty.
09:23 - M. Boyard, vous avez des policiers agressés,
09:26 attaqués parce qu'ils portent l'uniforme de la République,
09:27 et vous nous parlez de l'inspection générale de la police nationale.
09:29 Parlez-nous d'abord de ces femmes et de ces hommes qui vous protègent.
09:31 Vous aviez, il me semble, fait l'objet d'une protection policière
09:35 lorsque vous aviez reçu des menaces.
09:37 Et donc, quand vous avez besoin de la police,
09:38 vous êtes bien content de venir nous chercher,
09:39 on est là pour ça, on est républicains.
09:41 Mais à côté de ça, dire que tous les policiers sont violents et racistes,
09:44 je trouve que ce n'est pas républicain, M. Boyard.
09:46 Donc avant de réformer la police,
09:47 il serait bien de réformer votre discours,
09:48 à savoir celui d'un élu républicain qui doit représenter la nation,
09:51 et pas une haine de la police telle que les antifascistes en font preuve.
09:55 Et d'ailleurs, j'en terminerai là, M. Boyard,
09:58 ces antifascistes, à chaque fois,
09:59 c'est ceux qui sapent la manifestation contre les retraites.
10:00 Quand ils ne sont pas là, tout se passe bien.
10:02 Ces antifascistes, c'est ceux qui attaquent nos policiers,
10:03 comme on l'a vu sur la vidéo.
10:05 Donc merci de penser un peu à nos collègues.
10:07 Derrière l'uniforme, il y a des êtres humains,
10:08 et ces êtres humains qui vous protègent,
10:10 ils ont le même droit que les antifas que vous ne dénoncez pas.
10:12 Dans le domaine de l'ultra-gauche, les services de renseignement français
10:15 sont fortement mobilisés.
10:17 Lors de son audition devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale,
10:21 le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
10:23 a révélé que l'État surveillait près de 10 000 individus classés
10:27 comme d'ultra-gauche,
10:29 et parmi eux, 3 000 personnes étaient même répertoriées dans le fichier S.
10:34 Il est important de souligner que ces personnes,
10:36 elles ne sont pas toutes impliquées directement
10:38 dans des activités répréhensibles.
10:40 Selon l'ancien maire de Tourcoing,
10:42 beaucoup seraient des personnes susceptibles d'entretenir des liens,
10:46 financiers ou autres, avec des individus
10:48 pouvant porter atteinte à la sûreté de l'État.
10:50 Votre réponse Louis Boyard ?
10:52 Bah écoutez, ma réponse,
10:55 laissez ce monsieur parler pendant 20 ans et absolument rien ne changera.
10:58 Monsieur, j'ai dénoncé absolument toutes les violences de part et d'autre.
11:01 Maintenant, si jamais vous voulez que les choses changent réellement,
11:03 il va falloir avoir une réforme en profondeur
11:05 à laquelle vous n'avez pas répondu.
11:07 Monsieur, la France a encore en mémoire ce qui s'est passé avec Nahel.
11:10 Quelles ont été les réponses politiques ?
11:12 Aucune.
11:12 Une majorité de la population française dénonce l'opacité de l'IGPN.
11:16 Quelle est votre réponse à tout ça ?
11:18 Aucune.
11:18 Alors, utilisez des mots, comme vous voulez.
11:20 Nous, nous utilisons des propositions.
11:22 Vous voulez de l'apaisement dans le pays ?
11:24 Alors faites des réformes en profondeur.
11:25 Non mais je ne vais pas répondre à monsieur Boyard, ça fait 20 ans.
11:29 En tout cas, vous vous parlez comme quelqu'un qui fait de la politique depuis 20 ans.
11:32 Moi, je suis policier de terrain, monsieur Boyard.
11:33 Je ne fais pas de la politique et je vous parle du concret des gens.
11:36 Moi, je suis issu d'une cité, issu de l'immigration
11:38 et vos discours contre la police et le racisme systémique, je n'y retrouve pas.
11:41 Donc, vous voyez, vous n'arrivez pas à convaincre tous les gens
11:43 de vous penser que c'est votre clientèle électorale.
11:45 Moi, dans les quartiers, la police m'a toujours aidé.
11:46 Quand je me suis fait contrôler, je ne me suis jamais échappé.
11:48 Et à bord d'un véhicule de police, je n'ai jamais fait un refus d'optempérer.
11:51 Donc, condamnez déjà les voyous qui pourrissent le quotidien des gens
11:54 et qui sont une plaie pour la majorité de ces gens qui payent des impôts
11:58 au lieu de, à chaque fois, de prendre le parti des voyous
12:00 qui, récemment, sont en recherche d'une clientèle de votre parti politique.
12:03 Dernière réponse de Louis Boyard et après, on élargira cette discussion.
12:06 Non mais, je me doute bien que ce n'est pas vous que je cherche à convaincre.
12:10 Vous êtes un militant politique d'extrême droite.
12:11 Étant donné que Louis Boyard a un peu des difficultés
12:15 en ce qui concerne la définition des mots qu'il emploie,
12:18 je vais vous donner celle de l'extrême droite qui vient du Larousse.
12:22 Extrême droite.
12:23 Ensemble des mouvements qui se rattachent à l'idéologie contre-révolutionnaire,
12:27 considérant comme légitime l'emploi de la violence.
12:29 L'antiparlementarisme et l'anticommunisme
12:32 sont les deux thèmes essentiels de l'extrême droite.
12:34 Marine Le Pen n'étant pas pour un retour du roi,
12:37 étant une parlementariste convaincue et condamnant l'ensemble des violences,
12:41 peu importe quel camp se la cible,
12:43 on peut dire qu'elle n'est pas d'extrême droite.
12:45 C'est d'ailleurs très intéressant parce que l'extrême gauche
12:48 a davantage de points communs avec cette définition
12:51 puisqu'elle n'a pas condamné les violences pendant les émeutes
12:54 et qu'elle n'a pas reconnu la légitimité des députés Rassemblement National
12:58 lorsqu'ils ont été élus, notamment en ne serrant pas la main de leurs députés.
13:02 Par contre, l'ONU a été convaincue.
13:03 L'ONU dénonce le racisme systémique dans la police.
13:07 Et monsieur, j'ai parlé de refus d'obtempérer après la mort de Nahel.
13:11 Vous dites qu'il n'avait qu'à ne pas commettre de refus d'obtempérer.
13:13 Alors quoi, il n'avait pas le droit de vivre parce qu'il a refusé d'obtempérer ?
13:17 Enfin, monsieur, si jamais vous voulez vraiment répondre
13:19 aux besoins de la police et de la population dans les quartiers populaires,
13:22 alors vous avez besoin d'un retour d'une police proximité
13:25 qui a été supprimée par Sarkozy.
13:26 La suppression de la police de proximité en France,
13:29 elle suit une décision de Nicolas Sarkozy en 2003,
13:33 qui était alors ministre de l'Intérieur.
13:35 Et il y a deux raisons principales.
13:37 L'une des principales raisons avancées pour la suppression de la police de proximité,
13:41 c'était la critique selon laquelle le programme n'avait pas atteint les résultats escomptés
13:46 en termes de réduction de la délinquance et du sentiment d'insécurité dans certaines zones.
13:51 Certains responsables estimaient que la police de proximité
13:54 ne faisait pas assez pour lutter efficacement contre la criminalité
13:58 et que les ressources pouvaient être mieux utilisées ailleurs.
14:01 Et en outre, il y avait aussi des préoccupations budgétaires
14:05 et une volonté de réorienter les ressources
14:08 vers d'autres formes de maintien de l'ordre et de prévention de la criminalité.
14:13 Et vous avez aussi besoin peut-être de justice sociale,
14:15 parce que c'est le meilleur moyen que vous avez de lutter contre la délinquance, la criminalité.
14:20 C'est des mesures d'égalité qui permettent à toutes et tous de pouvoir s'en sortir à égalité,
14:25 bref, de pouvoir avoir accès à l'école, aux services sociaux, à l'emploi.
14:28 Là encore une fois, on ne vous entend pas, mais vous êtes un beau parleur, pas un monsieur qui agit.
14:32 Nous nous agissons, et je reformule mes propositions,
14:34 réforme de l'IGPN, police de proximité, réforme en profondeur de la police.
14:38 Bref, c'est la fin de cette vidéo, j'espère qu'elle vous aura plu.
14:41 N'hésitez pas à la liker et à vous abonner, et surtout n'oubliez pas,
14:44 partagez pour faire changer les choses.

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