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Le film "Sound of Freedom" sort en France le 15 novembre. Entre la thématique difficile de la traite des enfants et la controverse complotiste aux États-Unis, le film déchaîne les passions. Nous avons pu rencontrer Alejandro Monteverde, le réalisateur du film, pour comprendre l'envers du décor.

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Transcription
00:00 J'ai voulu créer un odyssée dans le cœur de la douleur,
00:03 mais en créant un véhicule de la foi.
00:06 Je n'ai pas expérit que cela allait être politique.
00:08 Je ne connais personne qui est pour le trafiquage de enfants.
00:11 J'ai vu un rapport de la Nouvelle Vélodrome,
00:26 j'ai été introduit à ce sujet et ça m'a vraiment choqué.
00:31 J'ai eu la chaleur de faire quelque chose à propos de ça.
00:34 Et mon premier instinct était de faire un screenplay,
00:38 sachant que peut-être le film n'allait jamais être réalisé,
00:40 mais je voulais créer l'awareness en l'écrit,
00:44 même si je devais juste parler de ça à la table de dîner.
00:48 Et c'est comme ça que tout cela a commencé.
00:51 J'ai vraiment ressenti une connexion émotionnelle avec ceci.
00:55 Je suis resté très dépressif ce soir.
00:59 Et ensuite, ça a été plus comme un appel spirituel.
01:02 Et puis, ça a devenu un appel intellectuel,
01:06 parce que je voulais trouver une façon de écrire un screenplay
01:11 que les spectateurs puissent déguster,
01:14 pour pouvoir en profiter.
01:16 Et je me suis dit que je ne pouvais pas faire ça.
01:18 Je ne pouvais pas faire ça.
01:22 C'était un autre appel à me déterminer
01:24 comment prendre ce sujet et le transformer
01:30 en une expérience cinématique,
01:32 ce qui était très délicat.
01:33 Je pense que c'est un sujet très sombre.
01:44 Je voulais créer un réel raconteur visuel
01:48 où la lumière était un personnage.
01:50 Et la lumière était toujours en pierce dans la sombre.
01:54 Donc, je voulais créer un odyssée dans le cœur de la sombre,
01:58 mais en créant un véhicule de l'espoir.
02:00 Et l'espoir est très important dans ce film.
02:03 Ce n'est pas un film qui va vous laisser tous en désespoir et en déséquilibre.
02:07 Ce que les spectateurs disent, c'est inspirant.
02:11 Dans son propre sens, il vous donne un état de réflexion.
02:13 Et quand le film s'arrête, il vous donne l'inspiration
02:16 de vouloir faire partie de cette conversation importante.
02:20 Je dirais que 70% de la fois, c'est exactement comme ça.
02:32 Je dirais que l'ensemble du film, du début jusqu'à l'île,
02:36 c'est à 100% comme ça, très proche de ce qui se passe en vie réelle.
02:40 De l'île jusqu'au bout du film,
02:43 j'ai pris beaucoup de licence créative.
02:45 J'ai mélangé des éléments de toutes les missions
02:48 que Tim Baller a fait dans d'autres endroits du monde,
02:51 et je les ai apportées ici.
02:53 J'ai pris une bonne licence créative de 30%
02:56 pour condenser tout et créer ce biopic.
03:00 Dans ce film particulier,
03:07 je ne voulais pas qu'ils sachent beaucoup
03:10 de ce qui se passait.
03:11 Je voulais le réaliser en fonction du moment présent,
03:15 pour qu'ils n'aient pas à penser.
03:18 Quand un enfant pense, il commence à agir.
03:20 Chaque enfant que je travaille avec est complètement différent
03:23 selon son personnalité.
03:26 C'est très difficile de travailler avec des enfants,
03:28 pour plusieurs raisons.
03:29 Un, ils ont seulement quatre heures par jour pour filmer avec eux.
03:33 Et deux, ils sont enfants.
03:34 Quand ils se sentent fatigués, ils se disent
03:35 « Je vais finir de filmer pour le jour »,
03:37 et ils vont aller jouer.
03:38 Mais les acteurs de ce film étaient très spéciaux,
03:42 très bons acteurs.
03:43 Quand je l'ai rencontré pour la première fois,
03:51 j'ai réalisé que ce sujet était très proche de son cœur,
03:55 car il a déjà adopté trois enfants en Chine.
04:00 Il était très familier avec ce sujet.
04:02 Il était très émouvant,
04:04 et je savais que c'était un film très important pour lui.
04:07 Pour moi, c'était très important
04:09 qu'il ait l'air physique,
04:11 car il est un biopic,
04:12 qu'il ait l'air comme Tim Baller.
04:14 Il était ouvert à se peindre son cheveu blanc
04:17 et à se peindre son cheveu blanc,
04:18 et on l'a fait, et quand on l'a fait,
04:20 vous savez, il avait une très puissante ressemblance
04:23 à Tim Baller.
04:25 C'est ainsi que le voyage a commencé.
04:27 Il est un acteur qui avait une conviction très forte
04:30 à propos de jouer ce rôle.
04:32 Et il a payé parce qu'il a tout donné dans le film.
04:36 [Musique]
04:42 Je n'ai pas expérit que ça allait être politique.
04:45 Je ne comprends toujours pas pourquoi ça allait être si politique.
04:50 Je comprends que certaines personnes de l'équipe
04:53 sont très vocales sur leurs vues,
04:56 mais je ne connais personne qui est pour le trafiquage de enfants,
04:59 donc je pensais que ça allait amener et unir
05:02 les gens du spectre politique.
05:04 Vous savez, je pense que la politique est divisée,
05:08 et je veux faire des films qui ouvrent des conversations
05:12 et qui nous unissent par des conversations significatives.
05:15 Je pense que dans l'audience, ça se passe.
05:18 Je pense que la division politique est plus dans le média.
05:21 Je ne pense pas que c'est divisé dans l'audience.
05:23 L'audience est venu ensemble et se réunit dans ce film.
05:27 [Musique]
05:33 Je travaille sur ce film. Je ne joue pas au tennis,
05:35 mais c'est un film sur le tennis.
05:36 J'espère que les choses vont se réunir pour faire ce film.
05:39 J'ai un autre film qui est un thriller.
05:42 J'ai déjà voté. Je veux être prêt à y aller.
05:44 Mais je suis aussi très excité par mon nouveau film,
05:47 celui qui sort.
05:48 C'est un film sur une femme, une femme immigrants
05:51 d'Italie qui est allée à New York City sans rien,
05:54 mais qui a construit un empire d'espoir,
05:56 littéralement, un empire d'espoir.
05:59 C'était un empire aussi grand que les Rockefellers
06:01 et les Vanduuls, mais c'était un empire d'espoir.
06:04 Toutes ses ressources, elle les a remis dans les rues.
06:06 C'est une histoire puissante.
06:07 Le film sort le 8 mars,
06:09 appelé "Cabrini".
06:11 [Musique]
06:18 Oui.
06:19 [Rires]
06:20 J'aime ça.
06:21 J'aime faire des films qui ont un texte sous-textuel,
06:25 un message sous-textuel d'espoir.
06:28 [Musique]

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