• l’année dernière
À Couëron près de Nantes, un troupeau de vaches s'est retrouvé piégé par les montées des eaux. Un club de kayakiste les en a sorti

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Transcription
00:00 On pensait que ça allait descendre et voyant les jours passer, on s'est dit que ça n'allait pas descendre.
00:14 Et du coup, c'est là qu'on s'est dit qu'elle ne pouvait pas rester là plusieurs jours
00:19 parce que c'était difficile de leur apporter à manger.
00:23 On s'est dit que ça serait bien de les faire nager pour rentrer jusqu'à la ferme.
00:28 Et puis le jeudi soir, elle m'a appelée et elle m'a dit "Ok, bon allez c'est bon, on y va Morgane, il faut qu'on les sorte de là".
00:34 Comme elles étaient affamées, on s'est dit qu'elles vont se suivre quand même.
00:46 Bon au départ, c'était pas gagné. On les a encerclées avec de la rivalisme pour qu'elles viennent pour faire un entonnoir en fait.
00:53 C'est comme ça qu'elles ont réussi à se lancer.
00:56 Au départ, ils ne s'y croyaient pas, les peuples de kayakistes.
01:00 On ne les connaissait pas du tout et ils se sont vraiment donné à fond.
01:05 En tout, on était 15, 5 éleveuses et 10 kayakistes.
01:14 Franchement, les mettre à l'eau, c'était à double tranchant.
01:18 C'est-à-dire qu'elles auraient pu se mettre à l'eau, commencer à nager et puis s'arrêter.
01:23 Et puis, ils se disent "bon, c'est bon, moi j'arrête de nager".
01:26 Et puis là, pousser 50 bêtes, c'est impossible.
01:30 Mais vraiment, c'était un risque énorme du stress, énormément de stress.
01:35 Je pense que s'il n'y avait pas eu le club de canoë, ça aurait été beaucoup plus compliqué.
01:46 Enfin, on se serait retrouvé à plusieurs Edmure avec des planches de surf, des planches de bodyboard à essayer de bouger.
01:52 Mais dans tous les sens, ils n'auraient pas été si peu. Ils auraient été super dangereux.
01:56 En fait, le sauvetage a marché parce qu'il y a eu une grosse solidarité.
02:00 C'est le canudis!
02:04 (Bruit de la mer)

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