• il y a 2 ans

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00:00 Et pour commencer, après tour en début d'année, c'est maintenant Blois qui s'empare de la question des enfants sans abri.
00:05 Une trentaine de parents d'élèves, d'enseignants et de travailleurs sociaux se sont réunis le 25 octobre dernier
00:10 pour former le collectif Pas d'enfants à la rue 41.
00:13 Selon eux, 24 enfants, à l'époque 36, aujourd'hui, dormiraient dans les rues de Blois avec leur famille, faute d'hébergement.
00:20 Le collectif a interpellé les autorités et aujourd'hui, 9 jeunes ont pu être relogés exceptionnellement par la mairie,
00:26 dont ça n'est pourtant pas le champ d'action. Les explications de Faustine Luneau.
00:30 L'appartement est mis à disposition depuis vendredi.
00:35 Un soulagement pour deux familles sans papy qui vivaient à la rue depuis plusieurs semaines.
00:39 Désormais, deux femmes et neuf enfants âgés de 2 à 15 ans habitent au-dessus de l'espace jeunes La Fabrique,
00:46 un logement de la municipalité normalement dédié à deux jeunes stagiaires ou des artistes en résidence.
00:51 C'est une solution d'hébergement qui répond tout simplement à cette attente que l'on doit avoir sur un plan humain.
00:59 Peu importe pour nous quelle est la situation des parents, qu'ils soient français, qu'ils soient étrangers,
01:05 qu'ils soient en situation de régularisation, qu'ils soient, comme c'est le cas des boutiques d'Eau-de-Roisilles,
01:10 ça n'est pas notre question. Pour nous, c'est l'enfant qui prime.
01:15 Une réaction de la municipalité blésoise après avoir été interpellée par le collectif Pas d'enfants à la rue 41.
01:21 Formée le 25 octobre dernier par des habitants, en particulier des enseignants et des parents d'élèves.
01:27 Selon eux, le nombre d'enfants sans abri serait en augmentation.
01:31 En cause, un afflux de familles sans papiers venant de Paris, débouté du droit d'asile
01:36 et donc sans possibilité d'hébergement offerte par l'État.
01:39 On a alerté la ville pour faire des mises à l'abri dans les écoles parce qu'on ne trouvait pas de solution.
01:45 Et puis l'interrogation était de se dire, mais en fait, on ne trouve pas de solution pérenne.
01:51 Et on en parlait entre nous et une chaîne de solidarité s'est créée très rapidement.
01:57 Or, la France a signé en 1990 la Convention internationale des droits de l'enfant,
02:02 qui comporte le droit d'avoir un refuge, d'être secouru et d'avoir des conditions de vie décentes.
02:07 Nous faisons appel à la responsabilité des services de l'État et aux départements
02:14 qui se doivent légalement de mettre à l'abri les personnes vulnérables.
02:17 Les enfants sont scolarisés, les parents commencent à avoir une vie sociale sur place
02:23 et ne demandent qu'à pouvoir travailler.
02:25 Car ce logement ne résout pas tous les problèmes.
02:27 D'autres familles n'ont pas encore trouvé de solution.
02:30 Conséquence, au moins 27 enfants dormiront dehors cette nuit encore, à Blois.
02:35 (Applaudissements)
02:36 (...)

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