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A Saint-Omer, le dernier marais cultivé de France est submergé par l'eau. En lançant un appel à la solidarité sur les réseaux sociaux ce week-end, l'horticulteur Philippe Debarge est parvenu à mettre à l'abri sa production actuelle.

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Transcription
00:00 On est en train de prendre toute la production pour mettre sur rôle pour éviter de perdre la culture.
00:05 Parce que là, tout est sous l'eau ?
00:06 Oui.
00:07 Si ces chariots maintiennent les cultures à l'abri des flots,
00:10 c'est parce que les vatringues des fossés de drainage débordent.
00:14 L'eau est partout et Philippe Debarge, horticulteur depuis 25 ans, n'avait jamais vu ça.
00:19 On a un certain niveau de résilience normalement,
00:23 mais il y a des jours où on craque, il ne faut pas se cacher.
00:28 Et on retrouve ses manches, on y va.
00:31 Ce week-end, 60 bénévoles sont venus en renfort.
00:34 Grâce à eux, les fleurs de la saison sont à l'abri.
00:37 Mais les terres sont gorgées d'eau, les cerfs détériorés.
00:40 Sur le long terme, Philippe Debarge estime les pertes à plus de 80 000 euros.
00:44 Pour soutenir les collectivités, 50 millions d'euros ont été annoncés.
00:47 Mais pour l'horticulteur, cela ne suffit pas.
00:50 Il faut trouver des solutions en amont.
00:52 Le Pas-de-Calais est un site vulnérable.
00:54 Le data de l'AEA doit être repensé, avec des gros investissements,
00:59 pour pouvoir tirer l'eau bien plus vite.
01:01 Dans son exploitation, l'eau n'en finit pas de monter.
01:04 7 cm de plus par rapport à la veille.
01:06 Philippe n'attend pas de décrus avant une semaine,
01:09 mais il pense déjà au printemps prochain.
01:11 Comment assurer sa production et ses ventes ?
01:16 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:18 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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