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00:00 président qui n'était pourtant pas à la Grande Marche dimanche dernier à Paris.
00:03 Absence remarquée et on l'a appris hier. Absence certainement conseillée par le
00:08 sulfureux Yacine Belatar. L'humoriste et chroniqueur condamné en septembre à
00:12 quatre mois de prison avec sursis pour menace de mort est invité la semaine
00:17 dernière à l'Elysée comme l'ont révélé nos confrères de L'Express. Il s'agissait
00:21 semble-t-il de prendre la température des banlieues et ça a déclenché une
00:25 polémique Mayalenne Trémolet. Oui la scène se déroule juste avant la marche
00:29 contre l'antisémitisme autour de la table de conseillers d'Emmanuel Macron
00:32 et Yacine Belatar. Le sujet de conversation le chef de l'état doit-il
00:36 se rendre à la manifestation ? L'humoriste met alors explicitement en
00:40 garde le président en l'appelant je cite "à ne pas commettre l'erreur
00:43 irréparable qui donnera au quartier des raisons de s'enflammer". Autrement dit
00:47 selon Belatar marcher contre l'antisémitisme reviendrait à provoquer
00:50 les banlieues des propos qui ont mis le feu à la classe politique parce qu'au
00:54 delà de ces mots ce qui pose problème c'est que l'humoriste réputé proche de
00:57 personnalités antisémites avait déjà choqué en 2017 en déclarant au sujet
01:02 des attentats "je ne suis pas Charlie, je ne suis pas Nice". Pour le député RN Jean-Philippe Tanguy
01:06 cette invitation est un signe inquiétant.
01:09 "Monsieur Macron perd le contrôle, il pense, à tort d'ailleurs, que le fait de lutter contre l'antisémitisme
01:15 va provoquer une fracture dans la société à cause de courants islamistes
01:19 qui seraient trop forts". Le chef de l'état qui a réaffirmé hier que son rôle
01:23 n'était pas de marcher mais de travailler à la libération des otages.
01:26 Maïa Lenne, très mollé pour Aurope 1.