Dans son édito du 16/11/2023 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur l'explosion des actes antisémites en France et sur la non présence d'Emmanuel Macron à la marche dimanche dernier.
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00:00 Bonsoir à tous et bonsoir à toutes, bienvenue dans Punchline, ce soir sur CNews et sur Europe 1.
00:04 La grande peur du président de la République d'importer sur le sol français le conflit israélo-palestinien
00:10 est hélas tristement fondé au regard de l'explosion des actes antisémites depuis les massacres du 7 octobre.
00:15 Ce qui est effectivement très inquiétant.
00:18 Ce sont ces stèles juives de soldats de la première guerre mondiale profanés hier soir dans l'Oise.
00:23 Ce sont ces flots d'agressions et d'insultes contre nos compatriotes juifs que rien n'arrive à endiguer depuis plus d'un mois.
00:29 "Sans prendre un juif, c'est toujours chercher à atteindre la République", disait Emmanuel Macron le 8 novembre dernier.
00:34 Et pourtant, il n'est pas venu à la manifestation de dimanche dernier.
00:38 Plus encore, il explique son absence par sa volonté de préserver l'unité du pays.
00:43 Comme si manifester contre l'antisémitisme pouvait la déchirer.
00:47 Comme si sa présence pouvait de facto provoquer la colère d'une partie des Français.
00:52 Puisque selon lui, protéger les juifs, ce n'est pas clouer au pied-l'ori les musulmans, je le cite.
00:58 "Pour avoir été présente à cette marche digne et solidaire, j'avoue ma perplexité face à ces arguments,
01:03 à l'heure où l'extrême gauche fait tout pour antagoniser et dresser les Français les uns contre les autres,
01:08 communauté contre communauté, vivant face à face et non plus côte à côte.
01:12 Comme le prédisait à l'époque Gérard Collomb, avec de tels discours, l'unité de notre pays ne tient effectivement plus qu'à un fil."
01:18 On va en débattre ce soir dans Punchline.
01:20 [Musique]
01:24 [SILENCE]