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Dans son édito du 26/08/2024 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur la lutte contre l'antisémitisme et la rentrée politique marquée par les tractations autour de la nomination du futur Premier ministre.

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Transcription
00:00Il en va de l'antisémitisme comme de la gangrène.
00:03Si on le laisse prospérer, il pourrit l'ensemble de l'organisme, c'est-à-dire la société.
00:08Car ne vous y trompez pas, il est toujours annonciateur de vents mauvais.
00:11Si l'on encourage ceux qui le diffusent et l'utilisent à des fins électoralistes,
00:15alors on est complice de leur forfait.
00:17Et tant pis, s'il faut, en les dénonçant haut et fort,
00:20affronter les vagues de haine que les sbires de l'extrême gauche
00:23n'ont de cesse de déverser sur nous.
00:25Cette année sera donc marquée par notre inlassable lutte
00:28contre ceux qui s'en prennent à nos compatriotes juifs
00:31qui, je l'ai déjà dit, nous trouveront toujours à leur côté.
00:35Côté politique, maintenant, la rentrée s'annonce morose.
00:37Emmanuel Macron tâtonne toujours pour trouver une martagale
00:41et former un gouvernement qui s'inscrive dans la durée.
00:43Entre les outrances d'une Lucie Castet, qui s'en est rêvée tout l'été à Matignon,
00:48et les oucas d'un Jean-Luc Mélenchon qui tente de faire plier le chef de l'État,
00:52il est fort à parier que l'automne va bientôt arriver.
00:55La cigale, l'an ayant chanté tout l'été, se trouva fort dépourvue
00:59lorsque la bise fut venue.
01:00La bise, vous le savez, c'est le budget, les factures,
01:03c'est la dette, les impôts, les emmerdes, la vraie vie.
01:05En tout cas, pas la vie rêvée de Lucie C.

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